histoire des dieux ,de la création et des religions selon R.A. Boulay



LES SERPENTS ET LES DRAGONS VOLANTS
Par R. A. Boulay ©1990
Éditeur : Roberto Solàrion ©1997
Traducteur : Polo Delsalles ©2003
*
Prologue
POURQUOI LES ANCIENS DIEUX FURENT-ILS SI TIMIDES?
*

La littérature et la mythologie des anciennes cultures sont remplies avec des comptes de dragons, de
serpents volants et autres lézards ailés. Qui furent ces créatures volantes crachant le feu qui paraissent
avoir coexisté avec l'homme, quelquefois comme son bienfaiteur mais plus souvent comme son
bourreau ?

Elles ne furent peut-être seulement que des créatures fabuleuses, le produit de l'imagination fertile de
l'homme. D'un autre côté, il est possible qu'elles fussent la manifestation de quelque chose d'autre--d
'événements si traumatisants et profondément enracinés dans son passé, que la connaissance de leur
vraie nature fut inconsciemment supprimée et il n'en reste seulement qu'un souvenir allégorique.

Plusieurs civilisations de ce monde tracent leurs racines ancestrales à de tels dragons, lézards ou
serpents volants. Dans la plupart des cas, ils sont crédités d'avoir apporté les avantages de la
civilisation à l'espèce humaine. De plus, ils sont souvent décrits comme son créateur réel.

L'homme ancien décrit ces créatures comme des êtres supérieurs ou des dieux qui pouvaient
facilement se déplacer dans les cieux dans leurs « chariots de feu » ou « bateaux du ciel ». Ils vivaient
habituellement dans une « demeure céleste » et descendirent souvent pour perturber les affaires de
l'homme.

La culture la plus ancienne et importante, celle de la Mésopotamie, fut probablement fondée par ces
dieux serpents. La colonisation de cette planète par ces créatures est décrite dans un des anciens
documents le plus dramatique et significatif--la « Liste des rois sumériens ».

Daté du troisième millénaire avant J.-C., ce document fournit la succession des rois de Sumer et leurs
successeurs, la longueur de leurs règnes depuis, ce qui fut pour les Sumériens, le commencement du
temps quand leurs ancêtres vinrent ici et « descendirent » pour établir plusieurs villes sur la plaine
alluviale de la Mésopotamie. S'appelant « Anounnaki », ces proto-sumériens sont crédités avec l'
établissement de la civilisation occidentale sinon, celle du Monde.

Aussi étonnant que cela puisse paraître, il existe beaucoup d'informations sur ces civilisations--les
Sumériens, qui furent plus tard remplacés par les Akkadiens et les cultures babyloniennes. Des
nombreux monuments, objets fabriqués et tablettes cunéiformes déterrés récemment, il est possible de
reconstruire les événements qui se sont déroulés au début de l'espèce humaine.

Il existe aussi plusieurs preuves qui furent originairement dérivées de la même source mais auxquelles
on donna une interprétation religieuse car elles furent transmises à travers des canaux sacerdotaux ou
religieux. Les histoires de l'Ancien Testament furent dérivées de ce réservoir de sources anciennes.

D'une combinaison de ces anciennes sources séculières et religieuses, il est donc possible de rapiécer
ensemble l'histoire de notre descendance qui se trouve dans la venue des dieux serpents étrangers ou
des astronautes qui colonisèrent la Terre il y a de cela plusieurs millénaires.

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On y découvre que nos ancêtres commencèrent une colonie sur la Terre pour obtenir des métaux pour
leur planète. Pour transformer et de transporter ces métaux par vaisseau cargo au vaisseau mère
orbitant, ils construisirent cinq villes opérationnelles en Mésopotamie. Une de celle-ci servie comme
plate-forme de lancement spatial.

Les Sumériens appelaient ces « dieux » les Anounnaki, littéralement les fils d'Anou, leur dieu
principal et leur chef. Les Anounnaki furent une race extra-terrestre. En réalité, ils furent une race de
reptiles. Ils nécessitèrent une main-d'ouvre peu coûteuse et, pour cette raison, ils créèrent un homme
primitif.

En combinant les caractéristiques du singe-homme indigène avec leur propre nature saurienne, ils
produisirent « l'Adam » de l'Ancien Testament. Cet Adam fut demi-humain et demi-reptile.
Cependant, puisqu 'il fut un clone, il ne pouvait se reproduire.

Comme les conditions commencèrent à changer sur la Terre et le climat s'assécha, il devint nécessaire
de modifier l'Adam pour mieux l' adapter au climat variable. L'Homo saurien fut modifié et ils lui
donnèrent plus de traits de mammifères. Ce fut la « chute de l'homme » biblique où Adam acquit la «
connaissance» ou la capacité de se reproduire sexuellement.

Comme résultat de cette modification génétique, l'homme perdit la plupart de son apparence et de sa
nature saurienne, sa peau brillante et écailleuse. Il acquit des caractéristiques des mammifères--une
peau flexible et douce, des poils, le besoin de transpirer et la capacité de se reproduire. Il ne fut plus
nu. Il devait maintenant porter des vêtements pour son confort et sa protection. À toute fin pratique, l'
homme fut maintenant un Homo-sapiens. L'homme moderne ou l'homme de Cro-Magnon arrivait en
scène.

L'homme peupla bientôt la Terre comme esclave pour ces maîtres sauriens. Il fut testé par les
astronautes qui descendirent pour s' accoupler avec les filles de l'homme. Connus dans les Saintes
Écritures comme les Néfilim, ils produisirent non seulement que des progénitures mélangées, mais ils
firent des expériences génétiques qui tournèrent mal et produisirent un grand nombre de formes
monstrueuses.

Ce fut une période pénible pour l'espèce humaine, puisque durant cette époque, il fut littéralement de
la nourriture pour les dieux. C'est le temps des patriarches bibliques et ses rois dieux sumériens.

L'agitation sur la Terre fut soudainement terminée par le début d'une catastrophe naturelle mondiale,
connu comme le Déluge ou la Grande Inondation. À ce moment, les dieux se retirèrent à leurs
vaisseaux spatiaux, laissant derrière leurs progénitures semi-divines pour périr avec l'espèce humaine.

Après le Déluge, ils descendirent de nouveau pour établir de nouvelles villes sur les plaines de la
Mésopotamie. S'accouplant encore avec l' espèce humaine, ils produisirent une race d'êtres semi-divins
pour gouverner leur empire sur la Terre. De plus, une race de dieux guerriers fut établie dans les terres
du Levant. Descendant des Néfilim, mais connue par le nom de Rephaim, cette race barbare persécuta
l'humanité pendant des milliers d'années et ne fut pas éliminée comme menace jusqu'au premier
millénaire avant J.-C.

Dans l'ancienne Mésopotamie, les dieux résidèrent dans un temple sur le dessus d'une ziggourat, une
pyramide à étages élevée au-dessus des plaines. Ils y furent protégés du public et seulement quelques
prêtres de confiance y avaient accès. En cet endroit, ils mangèrent en secret étant entourés de rideaux,
pour que même les assistants prêtres ne puissent les voir. On se demande si leurs manières de table
furent si atroces qu'ils devaient se cacher même de leurs serviteurs. Où fut-ce encore beaucoup plus
sinistre ?

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Dans l'Ancien Testament, le besoin évident du secret est aussi vrai. Pendant l'événement connu
comme l'Exode, la divinité vivait dans une tente et n'a jamais été vue ; de plus, elle ne mangea jamais
en public. Des directives spécifiques furent données à Moïse pour la préparation de la nourriture qui
fut laissée sur un gril près des quartiers de la divinité pour qu'il puisse manger en secret.

Il fut défendu aux êtres humains de le voir. Le Dieu dit à Moïse : « Vous ne pouvez pas voir mon
visage, parce que l'homme ne peut pas me voir et vivre ». Et cette prohibition contre être vu par les
êtres humains est portée à l'extrême partout dans les Saintes Écritures. C'est même devenu un ordre de
ne pas faire « une image » ou une ressemblance de la divinité.

Donc l'homme est non seulement interdit de voir à quoi son dieu ressemble mais même de faire une
image de ce qu'il pensait à quoi il ressemblait. Pourquoi le tabou ? Serait-ce que son apparence serait
si étrangère et répulsive qu'il devait être retenu de l'homme ? On supposerait logiquement que si les
divinités furent si supérieures et grandes telles qu'indiquées dans les Saintes Écritures, qu'ils seraient
flattés et permettraient à l'homme de voir et de copier leur magnificence !

Seules quelques individus privilégiés pouvaient même s'approcher des divinités. En Mésopotamie, ils
furent les demi-dieux, la progéniture de l'accouplement d'un dieu ou d'une déesse et d'un être humain.
Ceux-ci formaient l'aristocratie, et devaient voir aux besoins des dieux et former une barrière avec
l'espèce humaine. Même ces demi-dieux furent quelque peu étranges en apparence et eurent
probablement certaines caractéristiques reptiliennes. Le célèbre Gilgamesh avait par exemple, quelque
chose de bizarre dans son apparence qui faisait qu'il fut différent des hommes normaux. Les
patriarches bibliques avaient aussi quelque chose d'exceptionnel au sujet de leurs apparences tel que
démontré par le comportement absurde de Noé lorsque son fils le vit nu pour la première fois.

Selon la tradition de l'ancienne Babylonie, telle que rapportée par Bérossus, le prêtre babylonien qui
écrit à Athènes durant le troisième siècle avant J.-C., la descendance de l'homme peut être tracée à
Oannes, une créature amphibie qui sortit du Golfe Persique pour enseigner l'art de la civilisation à
l'homme.

Bérossus les a appelés « annedoti » signifiant « les répulsifs » en Grec. Il leur fait aussi référence
comme des « musarus » signifiant « une abomination ». La tradition babylonienne croit que la
fondation de la civilisation est due à une créature qu'ils considérèrent être une abomination répulsive.

Si la tradition fut inventée, une attitude plus normale aurait été de glorifier ces créatures comme des
dieux splendides ou des héros. Mais le fait qu'ils choisirent de décrire leurs ancêtres de cette manière
plaide pour l'authenticité du conte.

L'apparence reptilienne des dieux bibliques fut un secret bien gardé et seulement parfois est-elle
perceptible dans l'Ancien Testament, comme par exemple, l'adoration évidente du « séraphin » ou du «
serpent effronté » dans l'incident pendant l'Exode. Il existe un plus grand nombre de références,
plusieurs d'entre eux explicites, dans la masse de littérature religieuse qui forme la base des livres de l'
Ancien Testament.

Il est maintenant accepté que l'Ancien Testament subit plusieurs annotations et de sélections par les
transcripteurs sacerdotaux. Mais, ailleurs dans la littérature religieuse, non sujet à leur influence, on
trouve un portrait différent.

Dans le Haggadah, la source de légendes et de traditions orales juives, il est révélé qu'Adam et Ève
perdirent leur « peau brillante et écailleuse » en mangeant le fruit défendu.

Les Gnostiques, rivaux des premiers chrétiens, racontent que comme résultat d'avoir mangé le fruit,
Adam et Ève acquirent la connaissance, en parti le fait de reconnaître que leurs créateurs furent des «
formes bestiales ».

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Le triste fait est que nous avons créé Dieu à notre image et non l'opposé. De cette façon, nous avons
caché l'identité réelle de nos créateurs.

La plupart des mythologies et des religions du monde font référence à leurs ancêtres comme des
serpents volants ou des dragons qui apportèrent les arts et les métiers de la civilisation à l'espèce
humaine. Le plus vieux des livres chinois, le mystérieux « Yi king », déclare que les premiers êtres
humains furent formés par l'ancienne déesse Nu Kua [note de l'éditeur : comparez la linguistique à
Ninhoursag !] qui fut un dragon. Les empereurs chinois réclamaient leur descendance de cette déesse
dragon.

Les plus vieux et célèbres des classiques hindous, le « Ramayana » et le « Mahabharata », concernent
les rapports de l'homme avec les dieux serpents qui furent aussi leurs ancêtres.

Les mythologies méso-américaine et africaine racontent que des serpents volants et des êtres
ressemblant à des dragons descendirent des cieux pour leur enseigner les éléments essentiels de la
civilisation.

Les dragons et serpents volants qui se trouvent dans la mythologie ancienne furent des lézards à
grandes jambes qui avaient aussi la capacité de voyager dans leurs vaisseaux spatiaux. Comment
autrement les anciens pouvaient-ils illustrer ce fait sauf qu'en leur fournissant des ailes ?

Même l'Ancien Testament décrit que le serpent du jardin d'Éden fut un lézard ou reptile, puisque, s'il
avait perdu ses mains et ses pieds comme résultat de la chute de l'homme, alors logiquement il avait
été précédemment un serpent ou un reptile avec ses extrémités.

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LES SERPENTS ET LES DRAGONS VOLANTS
Par R. A. Boulay ©1990
Éditeur : Roberto Solàrion ©1997
Traducteur : Polo Delsalles ©2003
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Chapitre 1
L'ARRIVÉE DES PROTO-SUMÉRIENS : LES ANCIENS
ASTRONAUTES
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« Les reptiles sont vraiment descendus. La Terre est resplendissante comme un jardin bien entretenu.
À ce moment, Enki et Éridou ne furent pas encore apparus. La lumière du jour n'existait pas, ni celle
de la lune ». Un fragment de la plus vieille tablette sumérienne connue.

LA LISTE DES ROIS SUMÉRIENS

Un des documents historiques le plus remarquable et précieux est la Liste des Rois qui enregistre les
noms des rois de Sumer et le temps de leurs règnes, de ce qui fut pour eux, le commencement de l'
histoire--un temps dans le distant passé quand « la royauté descendit du ciel » et fonda cinq villes sur
la plaine de la Mésopotamie.

Elle enregistre une interruption quand « l'Inondation balaya la Terre », un événement que nous
connaissons comme le Déluge ou la Grande Inondation. La Liste des Rois poursuit la narration comme
« la royauté descendue » de nouveau. Elle décrit les rois et leurs règnes jusqu'à une partie de la
Dynastie d'Isin qui commença à gouverner vers 1950 avant J.-C.

La Liste des Rois attribut des règnes de longueurs légendaires et incroyables à plusieurs des
souverains des temps pré-diluviens. Dans ce sens, elle affirme le grand nombre d'années des
patriarches de l' Ancien Testament. Bien que ces longs règnes ne puissent pas être expliqués, il y a une
constance parmi les sources séculières et religieuses qui indiquent qu'ils avaient une logique qui leur
fut propre, qui n'est pas encore perçue par les autorités en place.

La Liste des rois reçut toutes sortes de critiques mélangées de la part des érudits. Mais depuis que ses
registres des 4ème et 3ème millénaires avant J.-C. furent corroborés séparément par des preuves
archéologues, cette liste est maintenant acceptée par plusieurs comme un document historique
précieux.

Dans son oeuvre « Les Sumériens », le professeur Samuel Noah Kramer, le doyen des études
sumériennes, accepte sa valeur comme un outil de recherche. Il suggéra que la Liste des rois « si
utilisée avec discrimination et compréhension, nous fournit une structure historique de valeur
inestimable ».

LA MÉSOPOTAMIE : BERCEAU DE LA CIVILISATION

Notre histoire ne commence pas avec la création du monde. Elle commence avec l'arrivée de la vie
intelligente sur la Terre--ceux que nous connaissons historiquement comme les proto-sumériens. On
ne sait pas exactement quand ces ancêtres vinrent ici et ni pourquoi. On présume qu'ils arrivèrent ici
quelque temps avant la catastrophe mondiale appelée le Déluge. Ce fut également longtemps avant la
venue de l'homme moderne ou Homo-sapiens.

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Il est généralement acquiescé que ces proto-sumériens furent à l'origine de notre civilisation
occidentale et que leurs commencements fussent dans la région appelée la Mésopotamie, littéralement
« la terre entre les deux rivières ». L'arrivée de ces « dieux » est narrée dans les registres que leurs
descendants laissèrent derrière--les Sumériens, les Akkadiens et les tablettes cunéiformes de la
Babylonie.

La terre connue comme la Mésopotamie et le berceau de la civilisation se situe principalement entre
les rivières Tigre et Euphrate. En provenance des montagnes d'Arménie au Nord, les deux rivières
convergent graduellement leur cours sur une large plaine herbeuse jusqu'au Golfe Persique. À ce
temps, la région fut composée de marais et de lagunes, telle qu'aujourd'hui.

L'introduction d'un système de canaux-rivières pour irriguer et assécher la plaine créa par la suite une
grande population et l'établissement d'une grande culture. La partie Sud de la Mésopotamie devint une
région de jardins fertiles que les Sumériens surnommaient l 'E-DEN, ou « la demeure des justes et
vertueux ». Ce fut l'emplacement de l'Éden biblique.

La partie Sud de la Mésopotamie s'appela Sumer et la région juste au Nord à la convergence des deux
rivières s'appela plus tard Akkad. La ville Akkadienne BAB-ILU devint proéminente et donna son
nom à la région entière-la Babylonie.

Après le Déluge, les villes sumériennes furent reconstruites et habitées de nouveau sur la plaine
alluviale de la Mésopotamie. Puisque la plus vieille est datée à environ 3500 avant J.-C., il est évident
qu'elles ne furent pas construites sur les ruines des villes précédentes. Ceci est dû au fait que les eaux
du Golfe Persique se sont élevées de 150 pieds depuis le Déluge, inondant ainsi les villes antérieures.
Cela sera discuté plus loin.

Nous ne savons pas clairement quelle raison ou but emmena ces êtres étrangers ou Anounnaki à cette
planète. Mais, de leurs légendes et Mythes, nous pouvons déduire que ce fut probablement dans un but
de commerce. Selon la Liste des rois, ils vinrent ici il y a plus de 240,000 ans.

Ce document décrit les activités des Anounnaki antédiluviens comme « la royauté descendit du ciel »
qui fut en premier établie à Éridou, l' Érek de la Bible. À cet endroit, deux rois gouvernèrent durant
64,800 ans.

Éridou fut abandonné comme capitale et la royauté fut déplacée à Badtibira où trois rois régnèrent
durant 108,000 ans. Par la suite, la royauté fut déplacée à Larak et un roi gouverna durant 28,800 ans.
Une quatrième ville à devenir la capitale fut Sippar où un roi, Enmeduranna, régna durant 21,000 ans.
Cet Enmeduranna est important à notre histoire, puisque, comme nous le verrons, il fut l'Hénok de l'
Ancien Testament.

La royauté fut transférée à Shouroupak où un roi gouverna durant 18,600 ans. Donc, comme la tablette
résuma, huit rois gouvernèrent cinq villes pour un total de 241,200 ans.

La Liste des rois affirme alors succinctement, l'inondation balaya la Terre, mettant une fin à toutes les
activités commerciales et autres.

Ces nombres énormes furent un casse-tête pour les savants. Ils sont cohérents partout dans la Liste des
rois et par conséquent ne sont pas erronés. Bien qu'une explication rationnelle ait jusqu'ici échappé aux
historiens, la plupart des chercheurs sentent qu'il doit y avoir une réponse logique à ces grands
nombres puisqu'un parallèle est évident dans le nombre d'années énorme des patriarches antédiluviens.

Il est entièrement possible que ce ne soient pas des années terrestres comme nous les connaissons. Une
année divine ou « année d'Anou » est souvent mentionnée dans les tablettes cunéiformes et, bien que
non complètement saisit, n'est probablement pas équivalente à notre année normale. Une réflexion sur

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ce sujet se trouve dans le l'Ancien Testament (Psaumes 90:4) où un jour divin est l'équivalent de mille
ans. [Note de l'éditeur : Je pense que cette même phrase ou quelque chose de similaire se trouve aussi
dans le Coran.]

Il ne fut pas exceptionnel pour les anciens de calculer le temps par un moyen autre que des années
terrestres normales, comme par exemple, dans le « Livre des Jubilés » où une année de Jubilé est
équivalente à 50 années régulières, c'est-à-dire, sept semaines années (une semaine année fut
l'équivalent de sept années) et une année ajoutée pour l'expiation lorsque toutes les activités furent
supposées cesser.

De plus, il y a une indication que les années de la Liste des Rois ont une logique fondamentale comme
on trouve dans leur système d' énumération. Leur système numérique fut sexagésimal, mais de plus, ils
utilisèrent aussi le facteur de 10 aussi bien que celui de 6. Donc la séquence 1, 10, 60, 360, 3600 prend
une signification spéciale dans leur mythologie. Le chiffre 60 avait une signification spéciale pour les
Sumériens, parce que dans leur système de rang numérique, il fut le plus haut chiffre et fut assigné à
leur dieu principal, Anou.

Si la durée des plusieurs termes de royauté est présentée graphiquement, il devient évident que ce
système sexagésimal doit être la composante des nombres fabuleux de la Liste des Rois. Appelé un «
shar » par les Sumériens, le nombre 3,600 paraît avoir une signification spéciale dans cette liste. On
peut voir que, avec un léger ajustement, les années de règne des rois sumériens sont divisibles par ce
nombre. Cela indique que le terme pour le règne d'un roi sumérien antédiluvien fut vraisemblablement
un shar et fut renouvelable à chaque période de 3,600 ans. [Note de l'éditeur : C'est la période d'orbite
de la Planète Nibirou.]

LES DIEUX SOUVERAINS DU PANTHÉON SUMÉRIEN

Les Sumériens et les Akkadiens n'appelèrent pas leurs visiteurs étrangers des « dieux ». C'est dans les
cultures qui suivirent que la notion des êtres divins s'infiltra dans notre langage et notre pensée. Ils les
appelèrent « ilu » ou ceux du ciel, duquel évoluèrent le « ili » sémite et « el » hébreu. [Note de
l'éditeur : Le nom du prince Outou dans la langue des Mayas fut Xochipili.]

À travers son utilisation, le mot occidental « dieu » vint à signifier des êtres spirituels supérieurs,
distant de l'homme et incapables de défaut ou d'erreur. Par contre, l'homme est considéré comme étant
incomplet, taché, accablé par le « péché originel » et destiné à adorer et rendre hommage à un dieu
qu'il ne peut atteindre. Les dieux sumériens furent loin de la spiritualité. Ils furent vraiment des êtres
physiques vivants capables de commettre de sérieuses erreurs et des manques de jugements. Ils
pourraient être appelés des « surhommes » si ce terme pouvait être appliqué génétiquement à une race
saurienne.

Les dieux sumériens considérèrent l'homme comme une commodité et rien de plus. Ils leur
fournissaient leurs manques, gardaient leurs villes et servirent de fourrage à canon à leurs divers
projets militaires. Les dieux pouvaient être des maîtres cruels et antipathiques. Ils considérèrent les
êtres humains simplement comme des enfants indisciplinés, pas plus importants que les animaux
domestiques, devant être gouvernés sans pitié et sans sentiment. Ces accusations peuvent paraître
comme hyperboliques au lecteur, mais nous verrons dans les événements subséquents que ce fut
effectivement le cas. [Note de l'éditeur : Cette notion est semblable à la discussion des « Archons de la
Destiné » de John Baines dans son livre « The Stellar Man ».]

Bien que le terme Anounnaki s'applique normalement à tous les proto-sumériens qui vinrent sur cette
planète, il signifie littéralement « les fils d'Anou », leur grand dieu. Pendant la période antédiluvienne,
un fort groupe de ces Anounnaki descendit du vaisseau mère pour coloniser la Terre. Selon le «
Enuma Elish », le Mythe babylonien de la Création, 300 de ces Anounnaki descendirent tandis qu'un

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autre 300 restèrent à bord du vaisseau mère. Ceux-ci s'appelaient des « Igigi » et furent
vraisemblablement les techniciens du vaisseau spatial.

LES DIEUX AÎNÉS

ANOU, PÈRE DES ANOUNNAKI

Anou, ou An en Akkadien, signifiait « Celui des Cieux » et son nom fut toujours illustré par le
pictogramme d'une étoile. Il fut le grand ancêtre et dieu aîné qui fut au-dessus de tous les autres dieux.
Sa demeure et son siège d'autorité furent dans les cieux, le vaisseau spatial orbitant ou URU-SAG-AN-
NA, littéralement « la ville principale des cieux ». [Note de l'éditeur : Anou en Grec/Romain fut
Kronos/Saturne, le fils d'Alalou ou Ouranus/Caelus. Sitchin écrit comment Anou et Antou
organisèrent un coup d'État et déposèrent Alalou et Lilitou. La mythologie grecque rajoute une note
curieuse de cette même histoire en affirmant qu'avant d'usurper le trône d'Ouranus, Saturne castra
d'abord son père. En effet, ces Sauriens sont des créatures impitoyables ! Et il devrait être noté que
bien que la Planète Nibirou arriva dans notre système solaire il y a de cela 500,000 années terrestres, la
Liste des Rois sumériens ne commence pas avant 240,000 ans. Donc, les années survenues avant
l'ascension d'Anou et le début de la Liste des Rois peuvent signifier le règne d'Alalou.]

Il descendait sur la Terre pour certaines occasions spéciales seulement, en temps de crise ou pour des
cérémonies. Sur la Terre, il demeurait dans son temple, l'E-ANNA ou « Maison d'Anou » sur la
ziggourat à Ourouk, sa ville sacrée. Le terme ziggourat vient du mot babylonien « zaquru » et signifie
« être élevé et au-dessus ». Il signifie le sommet d'une montagne ou une tour à étages et celle-ci
fournissait une plate-forme artificielle sur la plaine mésopotamienne.

Anou avait trois enfants--deux fils, Enlil et Enki, et une fille Ninhoursag. La division d'autorités entre
ses deux fils causa beaucoup de dissension, et le dieu aîné dépensa beaucoup de temps à régler des
différends entre eux aussi bien que ses petits-fils par la suite. [Note de l'éditeur : Reportez-vous à «
The Vengeful Birth of Lord Hellespontiacus » dans lequel on mentionne qu'Anou dut régler le
différend entre la princesse Inanna et la reine Éreskigal sur la « propriété » de l'enfant kidnappé
Doumouzi qui devint enfin l'amant public de la princesse Inanna. Voir :
http://www.apollonius.net/hellespontiacus.html]

ENLIL, CHEF DE L'EXPÉDITION À LA TERRE

Bien qu'il fût le plus jeune fils d'Anou, Enlil devint le dieu le plus puissant du panthéon sumérien sauf
Anou. Littéralement « le seigneur de l'ordre », Enlil fut commandant de l'expédition des Anounnaki à
la Terre. Il avait un grand nombre de noms qui décrivirent son autorité--seigneur du ciel et de la terre,
seigneur de toutes les terres, donneur des royautés, prince du ciel et chef de la terre.

Enlil fut l'archétype pour le dieu des terres occidentales de la Palestine et de la Syrie--le « El » des
Sémites et en particulier le « El » générique ou « Élohim » de la Bible.

Enlil s'assura que les décrets des dieux furent respectés et accomplis par l'espèce humaine. Il fut
souvent représenté avec un arc et des flèches, un symbole des armes puissantes à sa disposition pour
faire respecter son autorité.

Enlil détestait l'espèce humaine et les tolérait seulement puisqu'ils furent nécessaires au bien-être des
dieux. Selon l'histoire sumérienne du Déluge, ce fut Enlil qui amena la destruction de l'espèce humaine
parce que le bruit des êtres humains perturbait son repos.

Le temple consacré à lui à Nippour fut appelé le DUR-AN-KI ou « lien du Ciel et de la Terre », d'où il
dirigea les activités de l'espèce humaine. Cette structure est décrite en partie dans les tablettes
cunéiformes comme un type de centre de communication ou de contrôle.

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De son temple au-dessus l'Ekur à Nippour, on disait qu'il avait « des yeux qui pouvaient parcourir la
Terre ». L'équipement utilisait les sons comme une sorte de radar puisque les tablettes décrivent, « il
soulève les rayons qui cherchent le cour de toutes les terres ».

Le règne d'Enlil fut parfois turbulent. Un jour, voyant une déesse nue se baignant dans un ruisseau sur
la Terre au-dessous, il s'en est amouraché et descendit la séduire. Le panthéon fut horrifié de son
escapade puisque cela abrogea une de leurs conventions de base. Bien qu'il fût le dieu principal, il fut
exilé du vaisseau spatial et perdit ses pouvoirs. Le panthéon permit à Enlil de reprendre son autorité
seulement qu'après l'avoir marié et faire en sorte qu'elle soit sa femme principale.

Enlil la nomma Ninlil et lui donna un statut équivalent au sien. Le résultat de cet épisode fut un fils
appelé Nannar qui devint le favori d'Enlil. Dans le Panthéon, on donna à Nannar le rang
immédiatement dessous celui d'Enlil et Enki, et des honneurs et des terres en rapport avec sa position.
[Note de l'éditeur : Selon Sitchin, dans la mythologie grecque, Enlil fut l'équivalent de Zeus, et le
Prince Nannar fut le Grec Hermès et l'Égyptien Thot. Parce que les parents d' Hermès furent Zeus et
Maia, il s'ensuit que Ninlil fut l'équivalent de Maia.]

ENKI, CHEF DES OPÉRATIONS

Bien qu'il fut le premier-né d'Anou, Enki reçut un rang plus inférieur que celui de son plus jeune frère
Enlil, qui fut né d'une autre épouse qui fut aussi sa demi-sour. Selon les lois d'héritage sumériennes,
Enlil devint l'héritier du trône. Des ressentiments sur son exhérédation et la compétition croissante sur
qui contrôlerait les activités sur la Terre amenèrent Enki en conflit direct avec son frère Enlil.

EN-KI ou « Seigneur de la Terre » s'appela aussi EA ou « celui qui a sa maison sur l'eau », une
référence tacite à sa place d'eau ou Abzou d'où il dirigea les opérations lorsqu'il arriva sur la Terre en
premier lieu. Enki fut un être à tout faire pour l'expédition : l' ingénieur chef, le principal scientifique,
le chef de l'exploitation minière, et plus important, le créateur de l'espèce humaine. [Note de l'éditeur :
Ici nous trouvons une fois de plus une référence océanique à Enki, ou Poséidon, le Dieu des Mers.]

En sa fonction de maître-ingénieur, il supervisa la transformation des terrains marécageux de la
Mésopotamie inférieure en véritable paradis. Il organisa et surveilla la construction d'un système de
canaux, de barrages et l'écoulement des terrains marécageux. Dans un poème élogieux, il se vante
d'avoir transformé les terrains marécageux en refuge pour les oiseaux et les poissons, de l'invention et
l'usage de la charrue et des attelles, du début de l'agronomie animale, et amené les arts de la
construction à la Terre pour élever les villes.

Enki avait un grand nombre d'épithètes. Il fut le dieu de la sagesse, le dieu des mines, le seigneur des
eaux coulantes, et le seigneur de la mer et de la construction navale. Il est souvent dépeint avec un
ruisseau et des poissons qui coulent de ses épaules, un symbole de sa capacité de fournir des eaux
navigables et d'assurer de l'eau potable aux villes de la Mésopotamie.

Sa maison fut É-RI-DOU, « la maison construite au loin », une référence voilée au fait que ce fut une
colonie. Éridou fut la première ville construite par les astronautes étrangers sur la Terre et fut localisée
sur le bord de la plaine arrosée ou l'ÉDEN.

Enki aimait naviguer sur ces cours d'eau dans son bateau qu'il appela « le bouquetin », un terme
provenant des chèvres agiles qui habitaient les montagnes environnantes. De cette façon, le bouquetin
et la chèvre avec une queue du poisson devinrent symboliques du dieu Enki et paraissent souvent sur
les sceaux et monuments sumériens.

En tant que dieu de l'exploitation minière, Enki est souvent démontré comme un mineur humain tenant
un lingot de métal sur une perche de transport. Le métal fut moulé de cette façon, en forme de
cylindre, avec un trou au centre pour faciliter son transport sur une perche avec un manche.

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Il est aussi démontré quelquefois avec ses deux fils Gibil et Nergal qui furent responsables des
activités minières. Mais plus important encore, on se rappelle qu'Enki fut le dieu qui créa l'homme et
qui vint à sa défense contre un Enlil capricieux. En tant que créateur de l'homme, il est souvent
démontré avec « l'Arbre ou l'arbrisseau de la Vie ».

Le serpent fut aussi l'emblème d'Enki, vraisemblablement pour sa capacité de renouveler sa peau et par
conséquent accomplir une sorte d 'immortalité. La représentation du serpent fut une des façons que les
anciens artisans utilisaient pour symboliser leurs ancêtres reptiliens. C'est aussi de la représentation du
serpent enroulé autour de l'arbre de vie qu'évolua le « Caducée » des Grecs par la suite. [Note de
l'éditeur : Ce même symbole est utilisé par les médecins aujourd'hui même !]

Comme on se souvient du capricieux Enlil comme étant le dieu qui produisit le Déluge, Enki est
reconnu comme celui qui sauva l'espèce humaine par son avertissement opportun de la catastrophe qui
s' approchait au Sumérien Noé. La création non autorisée d'Enki de l'homme moderne ou Homo
sapiens l'aliéna davantage d'Enlil. L'animosité entre les deux se souleva encore après le Déluge parmi
leurs enfants qui maintinrent le Moyen-Orient dans un état d'agitation pendant des milliers d'années.
[Note de l'éditeur : Nous pouvons ajouter, même de nos jours ces gens n'arrêtent jamais de se battre !]

NINHOURSAG, CHEF-OFFICIER MÉDICALE

NIN-KHUR-SAG ou « Dame du Sommet de la Montagne » fut la quatrième des dieux aînés
sumériens. Elle fut la demi-sour d'Enki et d'Enlil. Plutôt, Ninhoursag fut de plus haut rang qu'Enki et
précéda son nom lorsqu'ils parurent ensemble. Éventuellement, son rang fut réduit et disparut
pratiquement du panthéon comme influence majeure ou efficace. [Note de l'éditeur : Des oeuvres de
Sitchin, nous savons que Ninhoursag est l'équivalente de l'Isis égyptien, et selon la mythologie
grecque, elle est la déesse Héra, plus tard renommé Junon par les Romains.]

Il se peut qu'elle fût éclipsée par la montée en étoile d'Inanna ou Ishtar qui s'introduisit dans toutes les
affaires sumériennes et occidentales. Dans les terres occidentales telle la Palestine, la Syrie et le Liban,
Ishtar apparut sous divers rôles. Comme déesse mère, elle déplaça Ninhoursag. Son rôle fut celui de la
déesse du sexe ou de l'amour. Elle fut aussi connue pour son rôle militant comme la déesse des
guerriers.

Ninhoursag est aussi connue par un grand nombre d'autres noms tels que NIN-TI (la dame qui donne
la Vie), NIN-MAH (la dame exaltée), MAM-MU (la déesse de la création), un nom d'où vient le mot
maman. [Note de l 'éditeur : Dans les terres des Mayas, elle fut connue comme « Pachamama ».] On
donna à Ninhoursag la ville antédiluvienne de Shourouppak où elle régna comme médecin-chef et
infirmière-chef pour les membres de l'expédition. Son emblème sacré fut le cordon ombilical et le
couteau qui le coupait.

Enki et Ninhoursag dirigeaient des expériences biologiques dans les laboratoires sur sa ziggourat à
Shourouppak et dans le vaisseau des quartiers généraux d'Enki qui menèrent à la création du premier
homme primitif appelé « lulu ». Ce fut un hybride mammifère-reptilien. Cela fut accompli à la
demande explicite d'Enlil qui voulait une créature capable de prendre en charge le travail difficile
maintenant exécuté par les enfants d'Anou.

Suivant des formules et des processus fournis par Enki, Ninhoursag produit un ouvrier, mais avec une
défaillance majeure--il ne pouvait pas se reproduire. En allant encore plus loin et en modifiant cet être
primitif en lui donnant des caractéristiques mammifères prédominantes, Enki et Ninhoursag
dépassèrent leur consigne.

En croisant le « lulu » avec l'homme primitif sauvage de la période--l'homme de Neandertal--ils
formèrent un nouveau type d'ouvrier, l'homme moderne ou Homo-sapiens, connu comme l'homme de
Cro-Magnon. [Note de l'éditeur : c.-à-d., nous.] Ce fut cette activité qui causa la colère d 'Enlil. En

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diluant davantage la génétique saurienne, il vit cela comme une menace directe à la survie de la race
reptilienne.

LE RANG NUMÉRIQUE DES DIEUX

Il y avait un ordre très explicite parmi les astronautes-dieux du panthéon sumérien. Ils furent assignés
des rangs numériques basés sur un système de 60. Pour les Sumériens, ce nombre avait une
signification spéciale, presque mystique.

Chaque dieu majeur portait un « nom » numérique qui représentait son rang dans la hiérarchie. De
cette façon, les nombres furent utilisés comme une sorte de cryptographie. Les rangs numériques des
divinités souveraines sumériennes furent assignés en ordre d'importance descendant :

Anou 60 Antou 55

Enlil 50 Ninlil 45

Enki 40 Ninki 35

Nannar 30 Ningal 25

Outou 20 Inanna 15

Ishkour 10 Ninhoursag 5

Les nombres qui se terminent par 5 furent assignés aux femmes. Selon la tradition sumérienne, seuls
les mâles pouvaient commander, une politique qui causa beaucoup de détresse dans les affaires du
Moyen-Orient, puisque Inanna refusa d'accepter son statut et complotait régulièrement pour gagner le
pouvoir politique.

Le nombre 50 ne représentait non seulement le rang d'Enlil, mais aussi sa place comme chef de toutes
les activités sur la Terre. Après le Déluge, quand les plus jeunes dieux défièrent l'autorité des plus
vieux pour la direction, l'assistant militaire d'Enlil, Ninourta assuma le titre de 50 et de ce fait, réclama
le rang qu'Enlil avait apparemment délaissé.

En plus de Ninourta, il y avait un autre revendicateur à la direction. Mardouk, le fils aîné d'Enki, fut
sans rang dans le panthéon ; il assuma lui aussi le titre de 50 en se proclamant chef de Babylone.

Avec l'éclipse des dieux aînés après le Déluge, il y eut une bousculade pour le pouvoir parmi les plus
jeunes dieux Nannar, Outou, et Ishkour (toujours avec la participation d'Inanna). Cela causa beaucoup
de désordre aux nations du Moyen-Orient et se manifesta par des guerres constantes parmi les villes de
la Mésopotamie qui sont devenues des pions dans la lutte des dieux rivaux.

SECOND TIERS DU PANTHÉON LES PLUS JEUNES DIEUX SOUVERAINS

Seulement que les fils, les filles, les femmes, et les petits-enfants d'Enlil reçurent un rang numérique
dans le panthéon ! Les fils d'Enki n'y participèrent pas, peut-être parce qu'ils furent assignés des
régions géographiques et des activités loin de la Mésopotamie après le Déluge, une précaution de la
part d'Enlil pour prévenir un conflit entre cousins, mais vraisemblablement aussi pour retenir le
contrôle de la Mésopotamie pour sa famille.

Les dieux sumériens furent toujours représentés graphiquement avec des couronnes cornues. Plus tard,
les dieux aînés furent représentés par une couronne cornue assis sur un autel.

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Quand les noms des dieux furent écrits sur les tablettes cunéiformes, ils furent toujours précédés par le
symbole pictographique d'une étoile ou d'un « dingir ». Le terme « dingir » fut une combinaison de
DIN qui signifiait « le vertueux » et GIR, le mot pour un oiseau ou un objet volant. En d'autres termes,
le symbole « dingir » signifiait que le nom qui le suivait fut celui d'un dieu qui fut séparé de l'humanité
commune par sa capacité de se déplacer par char céleste ou vaisseau.

Chaque dieu avait son animal sacré et son symbole ; ceux-ci peuvent être vus sur les pierres qui
délimitaient les bornes d'une région telles qu'utilisées par les dynasties babyloniennes du deuxième
millénaire avant J.-C.

NANNAR, SOUVERAIN LÉGITIME DE LA MÉSOPOTAMIE

Né du viol de Ninlil, NAN-NAR (Le Brillant) fut le fils favori d' Enlil. Après le Déluge, il fut assigné
toutes les terres de la Mésopotamie, la Syrie et la Palestine. Sa ville sacrée fut Ur ou « ville capitale »
et son symbole sacré fut la lune en forme de croissant. Ce symbole domina tellement les temps post-
diluviens qu'il fut plus tard adopté par Islam, comme la croix de Shamash fut adoptée par les
Chrétiens.

Son nom sémite SIN (la région du Sinaï fut ainsi nommée d'après lui) n 'est pas un nom sémite mais
plutôt un mot emprunté du Sumérien SU-EN ou ZU-EN qui signifiait « Le Sage Seigneur ». Puisque
les noms sumériens peuvent être lu aussi bien de l'avant qu'en arrière, Zuen peut être le EN-ZU ou «
Le Seigneur Zu » qui vola les Tablettes de la Destinée d'Enlil et qui furent rapportées par Ninourta
avec l'aide d' Ishkour avec les armes fournies par Enki. Cela est suggéré par l'absence notable de
Nannar/Sin du « Mythe de Zu » discuté plus loin. Cela explique aussi que Sin perd de l'importance à
certains moments dans l'histoire de la Mésopotamie et le défi de Ninourta pour le rang de 50.

OUTOU, CHEF DES INSTALLATIONS SPATIALES

Outou ou « le Brillant » fut un petit-fils d'Enlil et, avec Inanna, fut un jumeau né à Nannar. La ville
d'Outou dans les temps antédiluviens fut la plate-forme spatiale à Sippar, d'où les vaisseaux cargos
chargés de métaux faisaient la navette au vaisseau orbitant.

Après le Déluge, Sippar demeura sa ville sacrée, bien qu'il ait déplacé ses activités spatiales à l'ouest à
la terre de Liban où Baalbek devint la nouvelle plate-forme spatiale. Dans les terres occidentales, il fut
connu par son nom sémite de Shamash. La ville de Baalbek fut appelée Beth-Shamash dans l'Ancien
Testament, ou en d' autres termes, la « maison de Shamash ».

Le symbole de Shamash fut une étoile à quatre pointes contre un disque avec les rayons. Plus tard, le
disque solaire ailé fut associé à Shamash.

Il devint éventuellement connu comme le Dieu de la Justice dans le panthéon babylonien, tel que
démontré sur une tablette datant de 900 avant J.-C. trouvé à Sippar. Shamash fut adoré comme le dieu
du soleil qui traversa les cieux quotidiennement et « celui dont on ne pouvait cacher aucun secret »,
probablement parce que son vaisseau surveillait tout ce qui se déroulait sur la surface. Dans cette
tablette, deux dieux cornus dans le « ciel » tiennent des cordons divins qui sont liés à l'autel de
Shamash. Les cordons représentent son lien ou le vol de sa navette entre le Ciel et la Terre. Comme
celui qui tenait les cordons divins, on disait qu'il traversait les cieux et « mesurait les liens de la Terre
». [Note de l'éditeur : Outou/Shamash fut connu dans la mythologie grecque comme le Dieu du Soleil
Apollon, renommé plus tard Hélios par les Romains. En Égypte, il fut connu comme le Dieu
Harpocrate.]

Shamash fut souvent représenté avec les ailes signifiant son rôle comme astronaute principal des
Anounnaki. Un relief assyrien du palais d'Assourbanipal II à Nimroud le démontre dans une roue ailée
planant sur l'arbre symbolique de la Vie. Il est encadré par deux nobles et deux astronautes ailés,

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chacun portant les symboles de l'immortalité--la pomme de pin et le « situla » ou seau d'eau. [Note de
l'éditeur : Drunvalo Melchizedek parle au sujet du fait que la pomme de pin se forme dans la parfaite
séquence de Fibronacci. J'ai regardé des pommes de pin après avoir lu cela et c'est vrai. Donc, si la
séquence de Fibronacci est incorporée dans la structure mathématique de la Grande Pyramide
d'Égypte, comme Drunvalo le suggère, alors ce symbole concernant Outou pourrait aussi indiquer
ceci, parce que la Grande Pyramide et le Sphinx furent construits initialement pour être « des balises
d'atterrissage », pour la base spatiale d'Outou au Sinaï. De plus, il est intéressant que dans le livre «
Hamlet's Mill » par Giorgio de Santillana et Hertha von Dechend, au sujet de la discussion de la
Planète Nibirou dans l'Appendice 39, « l'arbre symbolique », le « pukku » est grandement détaillé.
Pour plus de détails, voir http://www.apollonius.net/cosmictree.html]

INANNA, DÉESSE DE L'AMOUR ET DU TROUBLE

IN-ANNA ou « la bien-aimée d'Anou » fut la jumelle de Shamash et petite-fille d'Anou. Puisque Anou
descendit sur la Terre seulement qu' à l'occasion pour visiter sa ville sacrée d'Ourouk, Inanna réussit à
le convaincre de la laisser gouverner cette ville pendant son absence ! Plus tard, elle devint la divinité
protectrice d'Agade juste avant sa destruction.

Mieux connu par son nom sémite d'Ishtar, elle fut représentée comme une déesse puissante pendant la
période post-diluvienne, dans les terres occidentales aussi bien qu'en Mésopotamie. Son symbole
sacré, l 'étoile à huit pointes, est toujours prédominant parmi les symboles des dieux souverains.

En raison de son sexe, Inanna ou Ishtar ne pouvaient pas gouverner légalement, mais elle réussit
cependant à s'injecter partout dans la politique. Un poème décrit sa descente au monde inférieur pour
tenter de saisir le pouvoir de sa sour aînée Éreskigal. [Note de l'éditeur : À cause de toutes les relations
incestueuses parmi les dieux et déesses de rang numérique, il est souvent difficile de déterminer qui
fut la sour ou le frère de qui, ou à qui appartenait un petit-enfant. Par exemple, je suis de l'opinion
qu'Inanna fut la grande petite-fille et non seulement la petite-fille d'Anou. Ces problèmes
généalogiques seront analysés en plus grands détails dans un futur article consacré spécifiquement aux
lignées royales.]

Un autre Mythe raconte comment elle réussit à déjouer Enki pour qu'il lui donne quelques-unes des
Tablettes de la Destinée ou MEs qui lui donnèrent l'autorité et les moyens de s'installer comme
souveraine d' Ourouk. Dans le célèbre « Épique de Gilgamesh », elle offre ses faveurs au héros qui
repousse ses avances, la rendant furieuse au point qu'elle tenta de le détruire.

L'image présentée par la littérature sumérienne et babylonienne n'est pas uniforme--d'un côté, celle de
la déesse de l'amour et d'un autre, celle d'une guerrière militante. Elle perturba non seulement les
affaires de la Mésopotamie mais elle domina aussi le panthéon des terres occidentales de la Palestine,
du Liban, de la Syrie et de l' Anatolie où elle fut connue sous plusieurs noms tel qu'Ishtar, Ashtoreth,
Astarté, Asherah, et Anat amont parmi d'autres.

Inanna fut le prototype des deux, déesse de l'amour et déesse des guerriers dans la région
méditerranéenne et plus tard devint le modèle pour les deux déesses grecques, Pallas Athéna et
Aphrodite. [Note de l 'éditeur : Ce n'est pas tout à fait juste. Dans la mythologie gréco-romaine, Inanna
fut connu comme Aphrodite/Vénus ; donc, en Égypte comme Hathor. Athéna fut une déesse
différente, une déesse de la guerre qui donna son nom à la ville d'Athènes et l'épouse du dieu guerrier
gréco-romain, Haphaestus/Vulcain/Typhon. Ces deux guerriers furent connus en Égypte,
respectivement, comme Sekhet et Ptah. Du point de vue linguistique nibirouen, on pourrait s'y référer
comme le Baron Ninourta et la Baronne Bau.]

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ISHKOUR, SEIGNEUR D'ANATOLIE ET DIEU DE L'ANCIEN TESTAMENT

Le plus jeune fils d'Enlil, ISH-KOUR ou « Celui des Terres Montagneuses » fut assigné l'Anatolie
comme domaine. Ishkour tenta de s'immiscer dans la politique de la Mésopotamie, mais
principalement, il limita ses activités à tenter d'étendre sa sphère d'influence et de contrôle sur la
Palestine ou Canaan. [Note de l'éditeur : N'oubliez pas que l'Anatolie fut la « terre des Amazones et de
Lesbos », les légendaires « déesses de la naissance » qui se révoltèrent contre l' empereur et
l'impératrice, causant la création d'Ève par la chef officier médical et généticienne, la reine
Ninhoursag/Isis. Pour des détails additionnels, voir l'ouvre de Sitchin.]

Mieux connu par son nom sémite Adad, il fut le dieu du tonnerre et des éclairs. Il est souvent
représenté tenant le symbole de l'éclair bifurqué. Adad, fut en toute probabilité le Yahvé (Jéhovah) de
l' Ancien Testament qui tenta en premier lieu d'utiliser Abraham et plus tard, Moïse, pour étendre sa
sphère d'influence sur la terre de Canaan. Ce rôle est discuté ci-dessous. [Note de l'éditeur : Ceci est
faux. Enlil fut le Yahvé/Jéhovah de la Bible. Et je ne suis pas d' accord avec la tentative de Zecharia
Sitchin dans son livre « Divine Encounters » au dernier chapitre, d'éliminer le Yahvé de la tradition
Juive du Panthéon de Nibirou. Autrement dit, ce fut une fausse manouvre de la part de Sitchin. Il ne
peut tout simplement pas voir cela de deux façons.]

LES TABLETTES DE LA DESTINÉE DE NIBIROU

Le contrôle sur les opérations des villes et des activités de l'espèce humaine fut exercé à travers un
système de directives et de formules appelées les « MEs » en Sumérien. La signification exacte du mot
est perdue dans l'antiquité, mais il semble dénoter un ensemble de règles assigné à chaque entité et
phénomène pour l'assurer d'un succès opérationnel. [Note de l'éditeur : Ces MEs sont discutés en
grands détails par Sitchin dans « The Wars of Gods and Men », aussi bien que par les auteurs de «
Hamlet's Mill », Appendice 39.]

Quelquefois, ils paraissent être des objets physiques que quelqu'un pourrait prendre et apporter. La
possession d'un ME donnait un contrôle absolu d'un certain aspect de la vie ou du comportement.
Peut-être qu'ils furent quelque chose comme un cerveau d'ordinateur dans lequel des données et des
ordres opérationnels furent inscrits pour activer une pièce d'équipement. Dans le Mythe « Enki et
l'ordre mondial », les MEs semblent contrôler un avion sous l'ordre d'Enki. Dans cette histoire, Enki
est décrit comme le « Seigneur qui conduit les grands MEs ».

Les MEs furent en la possession d'Enki et furent partagés graduellement et modérément pour
bénéficier l'espèce humaine. Notre source fondamentale d'information est l'histoire « d'Inanna et Enki
» où la civilisation est divisée en plus de 100 éléments, chacun exigeant un ME pour le garder en
fonction.

Quelque 60 sont lisibles dans ce Mythe et ils incluent, par exemple, la royauté, le bureau sacerdotal, la
sagesse, la paix, la consultation, le jugement, le mensonge, l'art, les instruments de musique, les armes,
la diffamation, la prostitution, la loi et la destruction des villes. [Note de l'éditeur : Cela semble encore
être comme les « Archons de la Destinée ». Peut-être que les plus hautes strates de la société royale de
Nibirou sont vraiment les « Archons de la destinée ».]

Ce Mythe concerne le succès de la tentative d'Inanna d'extraire quelques-uns des MEs d'Enki. Selon
l'histoire, Enki avait préparé un repas somptueux pour la belle et ambitieuse petite-fille d'Anou.
Voyant qu'Enki but trop de vin et devint enivré, Inanna vit sa chance et demanda sept des MEs les plus
importants, et il y consentit sottement.

Ces MEs représentaient les fonctions nécessaires pour administrer une ville, telles que, comment
diriger un temple, l'art de la guerre et des armes, la musique et les arts, l'écriture et les mathématiques,
et plusieurs métiers concernant le bois et les métaux. [Note de l'éditeur : N'oubliez pas qu'Outou fut

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l'amant secret d'Inanna et fut éventuellement connu comme « le dieu de la musique et de la chanson »
et l'inventeur de la flûte et de la lyre. Elle lui donna probablement les secrets de la musique qu'elle
avait obtenue d'Enki par sa tromperie.]

Plus tard, lorsque Enki reprit ses esprits, il se rendit compte de ce qu'il fit et envoya son chambellan en
« bateau du ciel » poursuivre Inanna et rapporter les MEs. [Note de l'éditeur : Souvenez-vous
comment elle vola partout dans le secteur Sirius en poursuite du duc Doumouzi causant ainsi les
Guerres des Pyramides ?] Inanna réussit à déjouer le messager d'Enki et arriva à sa ville d'Ourouk à l'
acclamation de l'ensemble des habitants. Inanna se vanta que, pour toutes fins pratiques, elle fut
maintenant une souveraine car elle avait l'autorité officielle d'un monarque.

Ces MEs ne conféreraient non seulement l'autorité au propriétaire mais le pouvoir absolu en plus,
rendant ainsi le propriétaire de certain MEs imprenable par les armes. Cet attribut est décrit dans
l'histoire sumérienne, « Le Mythe de Zu ». Comme dieu servant de serviteur à Enlil, Zu complota une
révolution au palais en tentant de saisir le contrôle des Tablettes de la Destinée qu'Enlil avait laissé
sans surveillance. Il fut suggéré précédemment que le responsable qui entreprit le coup d'État fut
Nannar/Sin.

Pendant qu'Enlil prenait un bain, Zu conçut l'idée de voler les MEs ou Tablettes de la destinée, pensant
que ces décrets divins lui donneraient le contrôle sur les Anounnaki et l'espèce humaine, et le
placeraient en tête du panthéon.

Zu accomplit ce geste et s'échappa avec les Tablettes. Le panthéon subit un désordre complet par
rapport à ce développement. Enlil déclara que quelqu'un devrait trouver les MEs pour empêcher Zu d'
usurper l'autorité des dieux.

Mais il semble que le contrôle des MEs rendit Zu imprenable en lui donnant la capacité de dévier et
neutraliser toutes les armes envoyées contre lui. Des flèches explosives semblant être comme des
missiles furent lancés contre lui mais il les dévia par une sorte de champ magnétique protecteur autour
de la « montagne » qu'il avait fortifiée.

Enfin, Enki conçut une nouvelle arme spéciale dans son laboratoire. Il le donna à Ninourta, l'aide
militaire d'Enlil qui finalement battit Zu et l'emmena au vaisseau pour subir son procès. Donc, ici fini
la pire menace jamais éprouvée par les dieux sumériens souverains. [Note de l'éditeur : Sitchin dit que
« Zu » est Mardouk. Voir son livre « The Wars of Gods and Men ».]

La présence de symboles d'autorité est mentionnée dans les Saintes Écritures où il est souvent affirmé
que la possession des certains « noms divins » conférait un pouvoir extraordinaire. Les MEs des
Sumériens sont-ils les noms divins des Saintes Écritures ?

Selon « l'Apocalypse hébraïque d'Hénok », lorsque Hénok, le patriarche antédiluvien, fut déifié à sa
montée à la « demeure céleste », on lui donna « soixante-dix noms ». Appelé aussi « le premier livre d'
énok », on croit que ce document est en provenance de la communauté juive de Babylonie et est
attribué au Rabbin Ismaèl, le renommé savant palestinien qui mourut en 132 après J.-C.

Ces soixante-dix noms conférèrent le pouvoir et l'autorité à Hénok. Il fut second à la divinité
principale. Les « noms divins » donnèrent le pouvoir à Hénok de détruire les rois, d'élever ceux qui
furent humbles, de subjuguez les souverains, de conférez la sagesse, de faire des jugements et de «
contrôler la procession du temps et des saisons ». Vraisemblablement, ce dernier point signifiait
l'autorité pour ajuster le calendrier quand nécessaire, tel que quand une catastrophe mondiale rendait
les vieux calendriers obsolètes.

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LES SERPENTS ET LES DRAGONS VOLANTS
Par R. A. Boulay ©1990
Éditeur : Roberto Solàrion ©1997
Traducteur : Polo Delsalles ©2003
*
Chapitre 2
LES VILLES ANTÉDILUVIENNES ET LEURS FONCTIONS
*

« Lorsque la Royauté descendit du Ciel, Anou fonda les cinq villes, leur donna leurs noms et répartit
leurs fonctions. Il donna au chef Nudimmud--[Enki] de l'histoire sumérienne de la Création--la
première de ces villes, Éridou ».

Selon la Liste des rois sumériens, il y eut seulement cinq villes royales avant le Déluge ou, en d'autres
mots, qui servit de villes capitales aux Anounnaki antédiluviens. L'ordre dans lequel elles sont données
est la succession dans laquelle elles gouvernèrent, bien qu'elles fussent toutes construites
probablement au même moment.

La raison pour le changement de capitale d'une ville à l'autre put être politique. Par contre, comme le
climat changeait, le changement des cours d'eau dus aux inondations et aux sécheresses périodiques de
la partie Sud de la vallée mésopotamienne put être la raison pour le changement de capitale toujours
plus au nord.

La Liste des Rois ne mentionne pas les villes d'Ourouk et de Nippour qui furent aussi construites avant
le Déluge. Celles-ci furent conçues comme villes sacrées et c'est probablement la raison qu'elles
n'aient pas été incluses dans la Liste des Rois. Les cinq villes de la Liste des Rois furent des villes
strictement opérationnelles.

Elles furent construites par Enki et ses ingénieurs astronautes dans le but précis d'obtenir des métaux
rares, de les transformer et de les transporter en lingots aux vaisseaux-mère orbitant. Les cinq villes
furent un groupe cohésif, chacune provenant une fonction essentielle au but principal de l'expédition.
Leur fonction est décrite dans leurs noms que voici :

ÉRIDOU, QUARTIERS GÉNÉRAUX DES OPÉRATIONS D'ENKI

Littéralement « la maison construite au loin », E-RI-DU fut la première ville à assumer la royauté. Elle
fut, bien sûr, les quartiers généraux d'Enki et d'où il dirigeait toutes les opérations sur la Terre :
l'écoulement des terrains marécageux, la construction des villes, l'établissement de l'agriculture et
l'agronomie animale, et de façon générale, il rendit la Terre plus hospitalière et productive.

D'Éridou, Enki dirigeait aussi le développement des mines, vraisemblablement en Afrique, le transport
des minerais et le traitement des métaux à Badtibira.

Éridou fut la première ville construite sur cette planète qui donna probablement son nom à notre
monde--la Terre, la troisième planète dans notre système solaire. L'origine du mot « Earth » [Terre] est
inconnue et perdue dans l'antiquité, mais logiquement et linguistiquement elle peut être tracée à
Éridou. [Note de l'éditeur : Étant un linguiste compétent, je peux aussi voir ce rapport. Souvenez-vous
de ma discussion précédente au sujet des chaînes de consonnes et des aspirations. Les consonnes dans
Éridou = RD, et les consonnes dans Earth = RT (H compte rarement). T et D sont des consonnes
jumelles dans la linguistique ; elles sont formées exactement de la même façon par les muscles de la
bouche, mais D exige l'emploi des cordes vocales. Essayez-le ! De plus, l'autre nom d'Enki fut Ea qui

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est reproduit dans le mot Earth. Cependant, comme nous le savons de Sitchin, le nom originel de notre
planète avant l'arrivée de Nibirou fut Tiamat.]

Le nom assigné à leur planète par ses occupants peut être tracé à la racine Éridou. Dans le vieux haut
Allemand, la Terre est Erda ; Erthe en milieu anglais, Era en Grec, Ereds en Aramaïque et Eretz en
Hébreu, pour n'en nommer seulement quelques-uns. Il semble que toutes les routes philologiques
mènent à la première ville construite sur cette planète par nos aïeux extraterrestres--Éridou.

BADTIBIRA, CENTRE DE TRANSFORMATION DES MÉTAUX

Le nom BAD-TIBIRA signifie « ville où les minerais sont transformés ». Dans la Liste des Rois, elle
retint la royauté plus longtemps que toutes les autres villes, presque la moitié de la période de temps
enregistrée avant le Déluge, indiquant son importance fondamentale. Le « Tibira » sumérien est dérivé
du même mot proto-sumérien que le mot hébreu « tubal », signifiant « métallurgiste ». Nous voyons ce
rapport dans la Genèse où Tubal-Caïn, le fils du patriarche Lamek, est crédité avec l'invention des
métaux : « Tubal-Caïn, qui forgea les divers outils de cuivre et de fer ».

Badtibira fut la première ville opérationnelle construite par Enki et reflète la raison pour laquelle les
Anounnaki vinrent ici--pour obtenir et transformer certains métaux, vraisemblablement de l'or et de
l'argent et peut-être d'autres métaux rares. [Note de l'éditeur : Ils avaient besoin de cet or, comme nous
le savons, pour renforcer le bouclier de chaleur autour de leur planète Nibirou.]

La Liste des Rois assigne la ville de Badtibira à Nugig ou NU-GIG qui signifie « celui du ciel brillant
» et fut une épithète pour Nannar, le fils favori d'Enlil.

Arrivant par bateaux des mines africaines, les minerais furent transformés à Badtibira en lingots et
envoyés au vaisseau-mère orbitant pour être enfin transportés à Nibirou. Pour cette raison, une ville
contenant des phares fut nécessaire pour guider les navettes.

LARAK, CENTRE DE CONTRÔLE SPATIAL

Le nom LA-RA-KA signifie « voir la lumière brillante » et fut la troisième ville assignée à la royauté.
Son nom indique sa fonction, celle de guider les navettes arrivant et quittant la Mésopotamie.

La Liste des rois assigne la ville à Pabilsag, signifiant « le grand protecteur » et ce fut un des titres de
Ninourta, l'assistant militaire d'Enlil qui recouvra les MEs du fils rebelle Zu. Nous possédons très peu
de détails au sujet de cette ville et comme Badtibira, elle n'a pas encore été localisée par les
archéologues. [Note de l'éditeur : Ninourta en Égypte fut Ptah ; Zu ou Mardouk en Égypte fut Amon-
Ra, le Baal de la Bible.]

SIPPAR, PLATE-FORME DE LANCEMENT SPATIAL

La quatrième ville construite fut SIP-PAR ou « ville de l'oiseau ». Elle fut la plate-forme d'atterrissage
pour les navettes, surtout celles qui transportaient les métaux. Un des Mythes sumériens déclare que
cette ville fut construite pour le dieu Outou, un parmi le cercle des sept grands dieux qui décrétèrent
les destins. [Note de l'éditeur : Cela semble de plus en plus comme les « Archons de la destinée ! »]

Mieux connu comme Shamash, son nom akkadien et sémite, Outou fut le chef des astronautes. Quand
la plate-forme spatiale et toutes les activités connexes furent déplacées aux terres occidentales [Note
de l 'éditeur : c.-à-d., le Sinaï] après le Déluge, Shamash fut placé en charge de la ville spatiale de
Baalbek aussi bien que la terre du Liban. [Note de l'éditeur : Ceci est quelque peu inexact. Le prince
Outou fut le commandant spatial à la plate-forme du Sinaï ; la princesse royale Inanna fut la
commandante à Baalbek, bien qu'elle fut sous l'ordre direct de son frère et amant secret, le prince
Outou. Voir : http://www.apollonius.net/hellespontiacus.html]

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Puisque ce fut « l'escalier vers les étoiles », Sippar fut d'une grande importance parmi les villes
antédiluviennes. Son seul roi Enmeduranna signifie littéralement « le Seigneur dont les MEs lient le
ciel et la terre », une allusion à sa capacité de contrôler les vols entre Sippar et le vaisseau orbitant.
Enmeduranna est le héros d'une tradition sumérienne qui dit qu'il fut transporté au ciel, tout comme
l'Hénok biblique. La preuve qui identifie Hénok à Enmeduranna se trouve dans les écrits du
Pseudepigraphe discutés ci-dessous.

SHOUROUPPAK, CENTRE MÉDICAL PRINCIPAL

La cinquième ville à être construite fut SHOU-ROUP-PAK, ou « la place de l'extrême bien-être ».
Cette ville fut consacrée à l'infirmière chef et l'officier médical de l'expédition, la déesse Ninhoursag.
Elle voyait aux besoins médicaux et à la santé des Anounnaki et jusqu'à un certain point, aux besoins
des êtres humains, de son temple sur la ziggourat à Shourouppak.

OUROUK, VILLE SACRÉE DU GRAND DIEU ANOU

Ourouk ou « Grande Ville » fut consacrée au dieu principal Anou. Son temple sur la ziggourat fut le
centre de cérémonie pour Sumer. Elle fut sa résidence lorsqu'il ne fut pas dans sa ville spatiale et qu'il
visitait la Terre, ce qui devint moins fréquent à mesure que la Terre se peuplait. L'influence d'Anou
semble avoir diminuer juste avant le Déluge et Enlil prit en main son autorité. Puisqu'il utilisait
rarement cette ville, Anou la donna à Inanna à sa demande. [Note de l'éditeur : Anou et Inanna furent
des amants pendant longtemps.] Comme nous l'avons déjà vu, elle consolida son contrôle sur la ville d'
Ourouk en obtenant les contrôles et les autorités nécessaires dans les MEs qu'elle avait pris d'Enki.

NIPPOUR, CENTRE ADMINISTRATIF D'ENLIL

Cette ville fut consacrée à Enlil et c'est là qu'il gouverna de son Ekur ou « maison sur la montagne ».
À Nippour, Enlil exerça le contrôle suprême sur tous les Anounnaki de la Terre avant le Déluge.

Un des cantiques consacré à lui fournit une description graphique d'un centre de contrôle plein
d'appareils de communications et autres matériels électroniques qui parcourent les horizons. De l'Ekur,
on disait qu'Enlil, « parcourt la terre avec ses yeux » et « son rayon élevé cherche le coeur de toutes les
terres ».

Nippour fut reconstruit après le Déluge comme sa ville sacrée. C'est aussi la ville où, selon le «
troisième livre d'Hénok », le Seigneur garda son « Shekinah » ou vaisseau spatial, à l'entrée du jardin
d' Éden, jusqu'aux jours d'Hénok, lorsqu'il partit soudainement pour sa demeure céleste pour ne revenir
qu'en certaines occasions spéciales. Ce fut aussi à Nippour, à la rivière Kebar, qu'Ézéchiel vit pour la
première fois le « chariot de feu » décrit dans le « livre d' zéchiel ». [Note de l'éditeur : Si jamais vous
traversez Pittsburg, Texas, déjeuner au Warrick's Restaurant--excellente nourriture typiquement
acadienne. Ils ont une copie exacte du vaisseau d'Ézéchiel en plein milieu du restaurant à côté d'où
joue le groupe de musiciens de Samoa tous les week-ends. Oui, c'est vrai !]

L'ABZOU, PALAIS FLOTTANT D'ENKI

AB-ZOU, ou Apsu en Akkadien, est dérivé de la combinaison d'AB ou AP [Note de l'éditeur :
Linguistiquement, le B et le P sont des consonnes jumelles] signifiant « le père, le créateur, ou le
grand » et ZU ou SU signifie « celui qui sait, le sage », suggérant ainsi que ce fut la source de toute la
sagesse et des connaissances. L'Abzou semble avoir eu trois significations différentes pour les
Mésopotamiens, dépendant de la période ou l'époque auxquelles les tablettes font références.

Originairement, Abzou fut le terme pour notre Soleil. Dans le Mythe sumérien de la Création qui traite
de la formation de l'Univers, l' Abzou est appelé « le primordial » et « le créateur » des planètes de

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notre système solaire. Plus tard, quand les Anounnaki arrivèrent ici et commencèrent à installer leurs
opérations, l'Abzou est clairement la demeure d'Enki située près la ville d'Éridou.

Après le Déluge, la signification prend des connotations sinistres. Il devient «le profond «d'où la
provenance du mot grec « abyssos » et « l'abîme » moderne et fait référence au monde inférieur,
vraisemblablement aux anciennes mines. Miner ne semble pas être la préoccupation principale de la
période post-diluvienne. Bien qu'elles soient encore probablement opérationnelles et travaillées sur
une base limitée par une population de détenus, elles devinrent principalement un endroit de détention.
[Note de l'éditeur : Après le Déluge, les mines d'or d'Afrique du Sud devinrent désuétudes. Alors, les
Guerres des Pyramides compliquèrent davantage cette situation. Le duc Nergal fut démis de sa
fonction et remplacé par le prince Enki qui déplaça l' opération entière dans la région du lac Titicaca et
de Nazca au Pérou. Ce changement fut aussi motivé par le fait que le prince Outou, l'amant secret et
l'allié de la princesse royale Inanna dans les Guerres des Pyramides, fit sauter la plate-forme spatiale
du Sinaï pour l'aider dans sa lutte contre le vilain baron Mardouk et son épouse, la vilaine baronne
Sarpanit. Ces derniers furent connus en Égypte comme Amon-Ra et Nut-Bast et dans l'ancienne Grèce,
comme Belus et Anchinoe.]

C'est la deuxième signification, celle des quartiers généraux flottants d'Enki qui envahit la littérature
concernant les jours antédiluviens. Dans le Mythe « Enki et l'ordre mondial », un des poèmes narratifs
les plus longs et mieux conservé, l'Abzou d'Éridou est décrit comme un splendide haut-lieu, niché
parmi l'ombre des arbres remplis d'oiseaux et de canaux navigables stockés de poissons.

Dans ce jardin semblable à l'Éden, Enki voyage sur les terrains marécageux et les canaux dans son
type de bateau MAGUR qu'il décrit comme « le bouquetin de l'Abzou ». Le terme MA-GUR signifie «
bateau qui tourne facilement ».

Le bouquetin est une allusion à la chèvre sauvage des montagnes environnantes et est souvent utilisé
pour représenter Enki sur les sceaux-cylindres et les statuettes. La plus belle de celle-ci est
probablement la statue du bouquetin qui regarde à travers un arbrisseau, trouvée dans le palais royal à
Ur et datée à environ 2500 avant J.-C. Fabriquée d'or et de lapis-lazuli, elle démontre un bouquetin ailé
qui regarde à travers un arbrisseau représentant « l' arbre de Vie » ou l'immortalité. [Note de l'éditeur :
Quelqu'un m'a récemment envoyé un courriel me demandant où vont ces « dieux » lorsqu 'ils «
meurent », puisque le duc Doumouzi/Adonis, l'amant de la provocatrice Inanna fut assassiné par le
baron Mardouk pendant les Guerres des Pyramides. Je ne sais pas ce qu'il leur survient. En autant que
je le sais, le duc Doumouzi est le seul qui ait été privé de la vie. Les autres dieux sauriens boivent un
élixir d'un « Arbre de Vie » qui confère la vie éternelle, pourvu qu'ils continuent de le boire. C'est
pourquoi ils ne permettaient absolument pas aux hybrides Adam et Ève d'en obtenir. Ils ne voulaient
pas que « nous » atteignions le statut de « dieux immortels ».]

Enki est souvent représenté comme résidant dans cet Abzou ou « palais d'eau ». Un sceau-cylindre
daté d'environ 2000 avant J.-C. le démontre comme sa maison entourée d'eau. Ce fut aussi
probablement un véhicule marin mobile, tel qu'indiqué dans « l'Épique de Gilgamesh » où
Utnapishtim, le Noé babylonien, se fait dire de sceller son arche pour le rendre imperméable. «
Comme l'Abzou, tu la scelleras », lui dit-il.

L'Abzou semble donc être scellé comme un bateau et fut probablement aussi un submersible. Avant
qu'Enki ait construit la première ville d' Éridou, il résida dans l'Abzou qui apparemment, fut descendu
du vaisseau spatial orbitant pour se localiser dans les marais de la Mésopotamie. Vraisemblablement,
sa configuration lui permettait de voler et aussi d'être submersible. Il y a une comparaison intéressante
à la configuration de l'arche de Noé : voir le Chapitre 13.

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ENKI, L'OANNES DES LÉGENDES BABYLONIENNES

[Note de l'éditeur : Je vous recommande la lecture de « The Sirius Mystery » par Robert K. G. Temple.
Ces Sauriens sont sans doute arrivés ici du système Sirius.]

Les traditions de l'ancienne Mésopotamie racontent l'histoire d'un ancêtre amphibie qui enseignait les
arts et les métiers de la civilisation à l'espèce humaine. Écrite durant le troisième siècle avant J.-C. par
le prêtre babylonien Bérossus, elle décrit les origines de la civilisation selon ses aïeux.

Bien que les travaux de Bérossus aient été perdus, un grand nombre de fragments furent conservé par
plusieurs écrivains contemporains tels qu'Apollodore, Aleksander Polyhistor et Abydens, un des
disciples d' Aristote qui écrit aussi l'histoire de l'Assyrie, maintenant perdue.

Le récit raconte qu'un groupe de créatures sorties du Golfe Persique appelé « Annedoti » fut conduit
par Oannes. Elles furent représentées comme des créatures amphibies possédant une tête humaine, un
corps et une queue de poisson, mais avec des jambes humaines.

Conduites par Oannes, ces créatures enseignèrent à l'homme toutes les anciennes connaissances. Selon
la légende, Oannes enseigna à l'homme comment construire des villes, fonder des temples, compiler
des lois, inspecter les terres et comment cultiver de la nourriture. Il leur apprit aussi les
mathématiques, les sciences et tous les différents arts.

Apollodore fit référence à Oannes et à l'Annedoti comme « Musarus ». Le mot « Musarus » signifie en
Grec, « une abomination » comme « Annedoti » signifie « ceux qui sont répulsifs ». En d'autres
termes, les créatures à qui on donne le crédit d'avoir fondé la civilisation furent décrites par les
Babyloniens qui les révéraient, comme des « abominations répulsives ».

Si la tradition avait été inventée, une attitude plus normale serait de glorifier ces créatures comme des
dieux splendides et des héros. Mais le fait qu'ils choisirent de décrire leurs ancêtres de cette façon
démontre l'authenticité du récit. Selon la tradition babylonienne, ils devaient leur connaissance à des
créatures qui vinrent de la mer et qui furent dégoûtantes et repoussantes à regarder.

Encore plus important, l'Oannes de Bérossus et d'Apollodore a une ressemblance frappante au
Sumérien Enki qui fonda la civilisation mésopotamienne et apporta les arts et les sciences à l'espèce
humaine. Enki vivait dans son palais d'eau ou Abzou localisé sur le bord du Golfe Persique. L'Abzou
d'Enki fut scellé et fut vraisemblablement submersible. On disait qu'Oannes retournait à sa demeure
aqueuse pour passer la nuit.

Même le terme Annedoti est semblable au peuple d'Enki--les Anounnaki. Le terme grec eut peut-être
son origine des Sumériens et fut plus tard utilisé comme description d'une race qui fut à la fois
reptilienne et répugnante.

Lorsque nos ancêtres sauriens arrivèrent ici pour exploiter les ressources de cette planète, ils durent
trouver les conditions physiques ici idéales pour vivre, peut-être semblables à celles de leur planète.
Quelles furent ces conditions si compatibles à la race étrangère qui vint ici il y a de cela des centaines
de milliers années ?

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LES SERPENTS ET LES DRAGONS VOLANTS
Par R. A. Boulay ©1990
Éditeur : Roberto Solàrion ©1997
Traducteur : Polo Delsalles ©2003
*
Chapitre 3
LES CONDITIONS PHYSIQUES AVANT LE DÉLUGE
*

« Et le deuxième jour, il fit le firmament au milieu de l'eau. Et les eaux furent divisées en ce jour. La
moitié s'éleva et l'autre descendit du firmament ». Du livre des Jubilés.

Au moment de l'arrivée des astronautes étrangers ou Anounnaki, le climat de la Terre fut moite et
stable, ne connaissant pas les extrêmes de température que nous avons aujourd'hui. Cette condition
était due à la quantité énorme d'humidité contenue dans l'atmosphère, un véritable baldaquin de
nuages. Cette condition est décrite dans le Livre de la Genèse comme la « séparation des eaux ».

C'est dans ce climat moite que les Anounnaki arrivèrent pour exploiter les ressources de la Terre. Ils
furent une race de sapiens-reptiles et trouvèrent les conditions très convenables à leur existence car ils
se rapprochèrent de celles de leur planète. [Note de l'éditeur : Avant l'arrivée de la planète Nibirou,
Sitchin nous dit que la Terre était dans une orbite différente autour du Soleil. Après la collision d'une
des lunes de Nibirou avec la Terre dans la région que nous appelons maintenant l'Océan Pacifique, la
Terre/Tiamat fut projetée et changea d'orbite. Évidemment, lorsque ces Nibirouens arrivèrent, ils
trouvèrent un climat différent de celui ce que nous avons vécu dans les temps plus modernes.]

Ce n'est pas un accident que les premières villes furent fondées à l'embouchure de grandes rivières où
l'humidité fut abondante. Sauf le Tigre et L'Euphrate, d'autres civilisations surgirent dans le delta du
Nil et de l'Indus. Ils furent des rejetons de la colonie principale en Mésopotamie.

LA SIGNIFICATION DE LA SÉPARATION DES EAUX

Selon le conte de la création du monde dans la Genèse, à un certain moment, les eaux furent toutes
mélangées ensemble. Alors, elles furent divisées : « Dieu dit, 'Qu'il y ait une étendue dans le milieu de
l' eau pour former une division entre les eaux,' et ce fut ainsi. Dieu créa l'étendue, et elle divisa l'eau
d'en dessous de l'eau d'en dessus ».

La séparation des eaux avec la moitié restant sur la surface de la Terre et l'autre moitié formant
l'atmosphère supérieure est aussi mentionnée dans le Livre des Jubilés. Un des livres perdus de la
Bible, les Jubilés fut écrit en Hébreu et donna plus de détails dans les livres de la Genèse et de l'Exode.
Ce livre fut aussi trouvé écrit en Grec, en Syriaque, en Latin et en Éthiopien. Cependant, le texte
éthiopien est le seul qui survécut en totalité. Le Livre des Jubilés mentionne que l'humidité resta la
même dans l'atmosphère que celle qui se trouvait dans les océans mondiaux :

« Et, pendant le deuxième jour, il fit le firmament au milieu de l'eau. Et les eaux furent divisées en ce
jour. La moitié d'eux monta et l'autre descendit du firmament ».

Il est clairement affirmé qu'autant d'humidité fut contenue dans le ciel, vraisemblablement sous formes
de denses nuages, que fut contenue dans les mers dessous. Bérossus dans son histoire de la Babylonie,
des fragments ayant été conservés par Polyhistor, raconta qu'au temps de la création « l'univers entier
consistait d'humidité » et que Zeus « sépara le ciel et la terre l'un de l'autre ».

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Cette condition fut notée universellement. Plusieurs anciennes cultures font référence à un temps dans
le passé lointain quand il n'y avait aucun soleil comme nous le connaissons aujourd'hui. Le Popul Vuh,
le livre sacré des anciens Quiche Mayas, affirme qu'il eut un temps quand ce fut nuageux et le
crépuscule régnait sur la Terre. Ils ne voyaient pas encore le soleil puisque « le ciel et la terre
existaient mais le soleil et la lune furent couverts ». Ces denses nuages ou cette vapeur signifieraient
que le ciel bleu n'a pas été vu par les anciens qu'après le Déluge. [Note de l'éditeur : Boulay et Sitchin
paraissent être sous la fausse impression que seulement un Déluge s'est produit dans notre histoire
planétaire. Si nous acceptons les théories du Dr Immanuel Velikovsky dans « Worlds In Collision », il
y a eu une série de « déluges », lesquels furent le résultat direct d'une série de déplacements des axes
polaires. Donc, cette référence dans le Popul Vuh fait sans doute référence à seulement qu'un de ces
cataclysmes. Voir : http://www.apollonius.net/polarpivot.html]

Un des plus vieux récits mythologiques sumériens, sinon le plus vieux, répète la description du Popul
Vuh. Il est commenté comme suit :

« Les reptiles descendent vraiment. La Terre est resplendissante comme un beau jardin. À ce temps,
Enki et Éridou ne furent pas encore apparus. La lumière du jour ne brillait pas. Le clair de lune n'avait
pas émergé ».

Un baldaquin de nuages signifiait aussi que la Terre devait être arrosée d'une manière différente. Le
Livre de la Genèse corrobore ceci en disant :

« . Dieu n'avait pas fait pleuvoir sur la terre .Toutefois, un flot montait de terre et arrosait toute la
surface du sol ».

Ce ne fut pas jusqu'au moment où cet abri de nuages s'écroula avec l'événement connu comme le
Déluge que l'homme vit la lumière du soleil et le ciel bleu. On trouve aussi ceci dans la Genèse qui dit
que le Seigneur introduisit l'arc-en-ciel après le Déluge. Les arcs-en-ciel sont le résultat de l'effet
prismatique du cintrage des rayons du soleil à travers les gouttelettes d'eau. Les arcs-en-ciel peuvent se
produire seulement qu'après la pluie et exigent l'action directe de la lumière du soleil.

LE BALDAQUIN DE VAPEUR TERRESTRE ANTÉDILUVIEN

La théorie que la Terre avait un baldaquin de vapeur primordial fut développée par Donald Patten dans
son livre « The Biblical Flood and the Ice Epoch ». Il présume que ce fut en sorte comme ce qui
encercle Vénus aujourd'hui. Le baldaquin de Vénus consiste surtout de bioxyde de carbone et
d'hydrocarbures, avec un peu de vapeur d'eau. Le baldaquin de vapeur primordial de la Terre fut
surtout composé de vapeur d'eau, un peu de bioxyde de carbone et aucun hydrocarbure. Cet abri de
nuages se condensa au temps du Déluge. Patten croit que la vie végétale fut exubérante en cette
période due aux proportions de bioxyde du carbone et de vapeur d'eau dans l'atmosphère et la capture
des longues ondes de radiation qui causèrent « l'effet de serre ».

Cet effet de serre signifiait que les températures auraient tendance à être constantes entre la nuit et le
jour aussi bien qu'entre l'été et l'hiver. Il y avait peu de circulation dans l'atmosphère et cette absence
d'activité de cyclone empêcha la formation de tempêtes et autres formes de précipitation.

Bien que la surface de la Terre ait été protégée des rayons directs du Soleil, la vie végétale fut riche et
abondante dû à la proportion de bioxyde de carbone à celle de vapeur d'eau dans l'atmosphère. La
quantité de bioxyde de carbone dans l'atmosphère fut probablement plusieurs fois plus grandes qu'elle
l'est aujourd'hui. Deux climatologues, Owen Toon et Steve Olson, dans leur article sur « The Warm
Earth », dans la revue Science, (octobre 1985) maintenaient que l'atmosphère du début de la Terre put
contenir autant que mille fois plus de bioxyde de carbone qu'aujourd'hui.

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En ces jours, les gens obtenaient l'eau de sources souterraines, comme affirmé dans la Genèse 2 : « .
Dieu n'avait pas fait pleuvoir sur la terre ... Toutefois, un flot montait de terre et arrosait toute la
surface du sol ». L'eau fut aussi fournie par les rivières qui descendaient des montagnes, nourries par
les sources naturelles. De plus, l'atmosphère très saturée se condensait à la tombée de la nuit,
produisant ainsi beaucoup de rosée et fournissant une certaine quantité d'humidité.

Cependant, pendant la nuit, lorsque la rosée fut précipitée, ces conditions devinrent insupportables
pour l'homme. Cela peut expliquer pourquoi les cavernes furent d'usage courant par l'homme en
Europe entre 60,000 et 10,000 avant J.-C. Vraisemblablement, elles furent utilisées comme refuge de
protection contre les animaux sauvages, mais aussi, en faisant des feux à leurs entrées, elles lui
fournirent un répit des conditions climatiques oppressives.

Avec ce baldaquin de vapeur, l'humidité, même pendant le jour, aurait été au maximum et les
températures auraient été logiquement près du point de rosée. À la venue de la nuit, les températures
tombèrent légèrement et le point de rosée serait atteint rapidement. À ce moment, une couche de rosée
quelque peu moite et inconfortable commençait à se former. En construisant un feu près de la bouche
de la caverne, l'homme primitif pouvait maintenir la température au-dessus du point de rosée toute la
nuit pour être plus à l'aise. [Note de l' éditeur : Cette hypothèse est extrêmement provocatrice et
exceptionnelle, et, à ma connaissance, elle est unique au livre de Boulay.]

L'ASSÈCHEMENT DE LA TERRE

Durant cette période, le climat fut doux sur la Terre. L'atmosphère stable et moite fut idéale pour les
énormes dinosaures végétariens et autres formes de grands reptiles. Si le climat antédiluvien était resté
le même, qui sait quelles formes de vie reptiliennes auraient évolué ? [Note de l'éditeur : Il est à noter
que Boulay suppose que les dinosaures et l'homme coexistèrent. C'est le même type de théorie
révolutionnaire proposée par le Dr Velikovsky, une qui fut attaquée par la science.]

Dans leur analyse des raisons de la disparition des dinosaures et des reptiles, Allaby et Lovelock dans
leur livre intitulé « The Great Extinction » , suggérèrent que si le climat était resté inchangé jusqu 'à
maintenant, il n'y a aucune raison de supposer que les reptiles auraient décliné. Ils maintiennent de
plus que, « les mammifères pourraient encore vivre dans l'obscurité nocturne et si des êtres intelligents
avaient évolués--des êtres avec des technologies avancées--ils auraient peut-être de la peau écailleuse
et probablement de longues queues ».

Toutefois, les conditions physiques commencèrent à changer dramatiquement. La terre commença à
s'assécher. Puisqu'il n'y avait aucune activité de cyclone pour produire la pluie, l'humidité provenait de
la terre ou des rivières nourries de sources. Une quantité limitée d'humidité fut aussi fournie par
l'atmosphère qui se condensait à la tombée de la nuit.

Le climat changeant devint malsain pour les Sauriens étrangers. Les mammifères s'adaptèrent mieux
aux changements et replacèrent graduellement les reptiles comme espèce dominante sur la Terre. La
végétation luxuriante décroissait et les Anounnaki commencèrent à souffrir.

Un Mythe sumérien appelé « la dispute entre le bétail et le grain », décrit comment les Anounnaki
vécurent dès l'origine de la Terre :

« Ils ne connaissaient pas le pain, ni les vêtements. Ils mangeaient des plantes avec leur bouche
comme des moutons, buvaient de l'eau du fossé ».

Puisque les conditions sur la Terre avaient changé, les Anounnaki ne pouvaient pas se nourrir. Le
Mythe décrit comment deux déesses furent créées dans le vaisseau spatial pour aider les Anounnaki à
obtenir de la nourriture--la Déesse du Bétail, Lahat et, la Déesse du Grain, Ashnan. Les Anounnaki ne

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pouvaient pas apprendre comment se nourrir pour des raisons qui ne sont pas données et l'expérience
échoua. C'est pourquoi le Mythe déclare que l'homme fut créé.

À ce temps, les Anounnaki furent des végétariens et ce n'est que plus tard quand la nourriture devint
rare qu'ils commencent à manger de la chair. L'Apocalypse éthiopienne d'Hénok décrit que les Néfilim
commencèrent à manger la chair des animaux, tout en se plaignant continuellement de la pénurie de
nourriture végétarienne.

Les sources religieuses et séculières indiquent que l'homme et les dieux serpents qui vivaient parmi
eux furent des végétariens et non des mangeurs de viande. Selon la Genèse, l'homme mangea de la
chair seulement qu'après le Déluge. Ce ne fut pas vrai des Néfilim et des Anounnaki qui mangèrent de
la chair animale et finalement, celle des humains.

L'assèchement de la Terre put être partiellement causé par les nombreuses catastrophes de cette
période. Dans la littérature religieuse aussi bien que dans les Mythes sumériens, on fait souvent
allusion aux tremblements de terre et autres catastrophes naturelles de la période antédiluvienne.

LES TREMBLEMENTS DE TERRE ET AUTRES CATASTROPHES

Les tremblements de terre et autres catastrophes naturelles ne furent pas inconnus de l'homme à cette
époque car ils sont mentionnés dans plusieurs sources religieuses et séculières anciennes. Le
Haggadah, la source de tradition orale hébraïque, fait référence à une période de calamités qui s'est
produite dans la génération d'Hénok, la seconde après Adam, quand la Terre fut assaillie par « quatre
révolutions de la nature », vraisemblablement une référence à des tremblements de terre, peut-être
causés par un changement d'axe de la Terre.

D'autres sources anciennes révèlent que pendant les jours d'Hénok, il y eut des interruptions sévères
dans la provision de l'eau et que « les montagnes devinrent stériles », et tellement de gens sont morts
que les cadavres pourrissaient là qu'ils étaient tombés sans être enterrés.

Un tel changement aurait eu aussi un effet sur le calendrier, surtout sur la longueur de l'année. Dans le
Premier Livre d'Hénok, il y a plusieurs avertissements contre les erreurs dans la compilation de la
longueur de l'année. Hénok dit à Mathusalem que « l'année est complétée en 364 jours » et de ne pas
noter cette correction renverseraient l'ordre des jours de célébration. Il semble donc que, durant
quelque temps, la longueur de l'année fut de 364 jours au lieu de 365. [Note de l'éditeur : Ce point est
discuté en détail par le Dr Velikovsky dans « Worlds In Collision ».]

Même l'écrivain grec Hérodote, dans ses Histoires, fit référence aux anciennes perturbations de la
Terre. À l'ancienne ville de Héliopolis, il fut informé par les prêtres égyptiens que dans les 10,000
années précédentes, « le soleil avait changé son parcours normal quatre fois ». Il semble que l'axe de la
Terre avait été déplacé quatre fois, puisque le soleil, disait-il, avait changé sa position habituelle, deux
fois se levant à l'ouest et deux fois à l'est.

Curieusement, ce que dit Hérodote est en accord avec les anciennes sources religieuses qui racontent
quatre troubles majeurs durant les jours d'Hénok. Le comportement excentrique du soleil est aussi
trouvé dans la tradition orale hébraïque qui affirme qu'à l'époque avant le Déluge, « les lois de la
nature furent suspendues, le soleil se leva à l'ouest et se coucha à l'est ».

Le siècle juste avant le Déluge dut en être un de plusieurs catastrophes naturelles qui furent un signe
avant-coureur d'une catastrophe majeure à venir. [Note de l'éditeur : Peut-être que ce « Déluge » à qui
Boulay semble attribuer tant d'importance fut en effet une « catastrophe majeure », de proportions
monumentales, à comparer à un changement d'axe polaire ordinaire, si on ose appeler un tel
changement d'axe ordinaire.]

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LA PÉRIODE DE 120 ANS DANS LA GENÈSE

Dans la Genèse 6, nous trouvons une curieuse déclaration qui précède la narration du Déluge faisant
référence à une période de 120 ans. Depuis des générations, les érudits interprétèrent ce verset du
Seigneur comme voulant signifier que l'homme fut alloué une période de vie de 120 ans. La Genèse
dit,

« Yahvé dit : Que mon esprit ne soit pas indéfiniment responsable de l 'homme, puisqu'il est chair; sa
vie ne sera que de cent vingt ans ».

Cette interprétation relatant la durée de vie de l'homme semble bizarre puisque le texte traite de
l'intention de Dieu de détruire l' espèce humaine dans le Déluge qui approche. Ainsi, pourquoi lui offre
une longue vie ?

D'autres versets subséquents dans la Genèse ne supportent pas cette durée de vie arbitraire. Après le
Déluge, les descendants de Noé vécurent plus que la limite de 120 ans. Sem vécu 600 ans, son fils
Arphakshad 483 et son fils Shélah 433, et ainsi de suite jusqu'à Abraham qui est mort de vieillesse à
l'âge de 175 ans. Isaac vécut 180 ans et Jacob 147 et, ce ne fut qu'aux générations de Moïse qui est
mort à 120 ans que cette prophétie sembla se réaliser. Depuis les jours de Moïse, il y eut un déclin
stable dans la durée de l'homme jusqu'à présent où l'âge de 80 ans (+) est considéré être la moyenne.

Évidemment, ce verset dans la Genèse ne s'applique pas à la durée de vie mais à autre chose dont la
signification fut omise durant les premières années de l'Ancien Testament. De plus, l'emplacement de
ce verset immédiatement avant le conte du Déluge suggère fortement qu'il soit sans doute en rapport
avec la catastrophe universelle.

Ce témoignage est évident dans plusieurs anciens documents religieux. L'ancienne littérature
rabbinique, par exemple, raconte que Noé fut informé de la catastrophe qui s'approchait 120 ans avant
et on lui dit d'exhorter les gens à changer leurs façons d'agir. En d'autres mots, les 120 ans furent des
années de probation, pendant lesquelles l'homme avait le choix d'éviter la destruction en changeant ses
agissements.

Un avertissement semblable est prononcé dans l'Apocalypse slavonique d 'Hénok, aussi appelée le
deuxième livre d'Hénok, mais ici l' avertissement est donné à Mathusalem au lieu de Noé à qui on dit
de prévenir les gens de changer leurs manières car « la destruction de la Terre se rapproche ».

Mathusalem fut aussi informé que la Terre « changerait ses saisons », dans l'anticipation du temps de
la destruction. Apparemment, il y aurait des problèmes sévères sur la Terre pendant cet intérim de 120
ans.

Pendant cet intervalle, les conditions sur la Terre furent perturbées et les troubles nombreux
signifiaient la destruction majeure à venir. Les cieux de la période durent être terrifiants puisque le
système solaire jouait un jeu de ping-pong céleste.

Le Deuxième Livre d'Hénok parle d'une période de chaos juste avant le Déluge qui brisa la société et
quand les peuples et les nations se battaient les uns contre les autres. Des références à de tels troubles
ne sont pas limitées aux documents religieux mais se trouvent également dans la littérature cunéiforme
sumérienne.

Dans l'Épique Atrahasis, le conte babylonien du Déluge, l'homme est affligé par des fléaux et autres
pestes juste avant la catastrophe. Des interruptions des courants d'eaux en provenance des montagnes
causèrent les plaines mésopotamiennes à devenir salées et improductives. Cette réduction d'eau fraîche
permit à l'eau salée du Golfe Persique de pénétrer les rivières Tigre et Euphrate. Les eaux devinrent
saumâtres, et comme l'Épique le décrit :

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« Les fontaines furent arrêtées afin que l'inondation cesse de monter à la source. Les champs
diminuèrent leur production. La grande plaine fit couverte de sel ; son ventre révolté pour qu'aucune
plante ni grain puisse y pousser ».

L'Éden de la Bible devint une plaine saumâtre désolée. Selon l'Épique, les conditions de vie devinrent
insupportables--il y eut la famine, la maladie et les survivants durent avoir recours au cannibalisme.

Une diminution de la nourriture ne fut pas le seul problème ; il y avait aussi celui du surpeuplement.
Employant la généalogie du Livre de la Genèse comme source démographique, il peut être démontré
qu'il y avait une haute densité de population dans cette région.

Assumant que chaque famille eut vingt enfants, un chiffre très conservateur considérant la longue vie
des habitants et le système de polygamie et, en comptant seulement que dix générations d'Adam à
Noé, le nombre extraordinaire d'un milliard de gens peut être déduit.

Bien que ce nombre puisse être mathématiquement correct, logiquement, il représente un recensement
impossible pour le nombre de gens qui existait au temps du début du Déluge. Il suggère plutôt qu'il y a
eut un très haut taux de mortalité parmi les êtres humains.

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LES SERPENTS ET LES DRAGONS VOLANTS
Par R. A. Boulay ©1990
Éditeur : Roberto Solàrion ©1997
Traducteur : Polo Delsalles ©2003
*
Chapitre 4
L'ANCIEN TESTAMENT COMMENCE À SUMER
*

« Le plus difficile et le plus obscur des livres sacrés, la Genèse, contient autant de secrets que de mots,
et chaque mot en dissimule plusieurs autres ». Saint Jérôme

LES ANOUNNAKI DÉCRITS DANS LES SAINTES ÉCRITURES

Existe-t-il des preuves dans la littérature religieuse occidentale qui corrobore les activités des
Anounnaki telles que trouvées dans les nombreux Mythes, poèmes et cantiques de la Mésopotamie ?
Ces sources sumériennes traitent des mêmes événements--la création de l'homme, sa modification
subséquente en homme moderne ou Homo-sapiens, l'existence de rois-dieux, la venue du Déluge et
plusieurs événements subséquents de l'histoire.

Autre que le livre de la Genèse, il existe beaucoup de littératures religieuses qui traite de la période
avant le Déluge. Des sources telles que les trois livres d'Hénok, le Livre des Jubilés, les enseignements
gnostiques, les manuscrits de la Mer Morte, le Haggadah ou la tradition orale des Juifs, les écrits
rabbiniques, les travaux de Josèphe et plusieurs travaux du Pseudepigraphe.

Plusieurs choses qui ne sont pas intelligibles dans ces anciennes écritures religieuses sont expliquées
en partie dans la grande bibliothèque de symboles et d'inscriptions cunéiformes sumériens et
babyloniens. Il sera démontré que les Saintes Écritures et la littérature sumérienne, vues dans un
contexte historique et en enlevant leur verbiage spirituel et mythologique, se supportent mutuellement.
Il est clair que Sumer fut la source des événements et des histoires de l'Ancien Testament et des autres
écrits religieux occidentaux.

Bien que plusieurs apologistes bibliques tentèrent d'éviter ou de brouiller la question de l'origine de
l'Ancien Testament, les faits historiques démontrent clairement que ses antécédents proviennent de la
vallée de la Mésopotamie.

La culture sumérienne qui peut être tracée jusqu'au commencement du 4ème millénaire avant J.-C., fut
la source de tous les Mythes des civilisations du Moyen-Orient qui suivirent, tels les Akkadiens, les
Babyloniens et les Assyriens qui héritèrent beaucoup de la culture sumérienne. Cette culture fut
éventuellement transférée vers l'ouest aux terres de la Palestine, la Syrie, le Liban et l'Anatolie.

La langue réelle des Sumériens fut bientôt remplacée par l'Akkadien, une langue sémite. Le sumérien
est non-sémite et ses origines sont inconnues. Elle semble n'avoir aucune affinité et apparut sur la
Terre soudainement de nulle part. Les Akkadiens et les Sumériens s'entremêlèrent plus tard et
fusionnèrent enfin les deux langues. Les Sémites évoluèrent de ce milieu sumérien-akkadien et
éventuellement les Hébreux ou les Juifs. Les Hébreux n'inventèrent pas leur langage ou leurs formes
littéraires--leur culture fut héritée des cultures plus anciennes de la Mésopotamie et de Canaan.

Nous devrions réaliser plus clairement que lorsque vécurent ces fameux personnages bibliques, Noé et
Abraham, l'Hébreux n'existait pas. Les Juifs autant que les Arabes réclament leur descendance
d'Abraham qui ne fut ni juif ni arabe mais un résident de la ville d'Ur en Mésopotamie.

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La première référence de l'Ancien Testament démontrant la présumée ascendance hébraïque
d'Abraham est une erreur perpétuée par une fausse traduction. Dans leur impatience de prouver
l'antiquité hébraïque, les traducteurs firent incorrectement référence à Abraham comme telle dans la
Genèse, chapitre 14.

Le contexte dans lequel apparaît cette référence est l'invasion des rois de l'est dans la terre de Canaan
et la réaction d'Abraham lorsque son neveu fut pris comme prisonnier. Voici le texte :

« Les vainqueurs prirent tous les biens de Sodome et de Gomorrhe et tous leurs vivres, et ils s'en
allèrent. Ils prirent aussi Lot, fils du frère d'Abram, et ses biens, et ils s'en allèrent ; car il demeurait à
Sodome. Un des fugitifs vint l'annoncer à Abram l'Hébreu, qui habitait aux chênes de Mambré,
l'Amorhéen, frère d'Echkol et frère d'Aner, tous alliés d'Abram ».

Apparemment, Abraham (Abram) fut un étranger dans cette terre à ce moment ; il avait émigré de la
ville d'Ur en Mésopotamie. Lui et Lot furent des visiteurs ou des voyageurs. La traduction du mot «
ibri » comme « hébreu » n'a aucun support linguistique. La racine « br » signifie « passer à travers ou
traverser ». Donc, « ibri » comme il paraît dans le texte de la Genèse, signifierait celui qui traverse ou
est un visiteur. En réalité, Abraham apprit que son neveu et ami avait été capturé par les envahisseurs.
[Note de l'éditeur : Dans les traditions linguistiques éthiopiennes, dans une des plus vieilles de toutes
les civilisations modernes, le mot « bir » signifie « dollar ». Puisqu'un dollar passe de main à main ou
d'une personne à une autre, il est facile à voir comment la racine linguistique de ce mot influence
encore les langues modernes.]

Le « ibri » sémite est sans doute en rapport avec le « ibru » akkadien d'où il est probablement dérivé.
Dans la version akkadienne de la l' Épique de Gilgamesh, son ami Enkidou, avec qui Gilgamesh
partage la plupart de ses aventures, s'appelle « ibru ». Le « Chicago Assyrian Dictionnary » le définit
comme un rapport entre des personnes de même comportement et l'obligation d'assistance mutuelle.
Cette définition décrit parfaitement la situation d'Abraham et de Lot.

Les activités subséquentes d'Abraham dans la terre de Canaan ne laissent aucun doute qu'il fut un
étranger et un visiteur. Par exemple, après sa lutte avec l'armée envahissante, il devait se rapporter à
Melchisédech, le Roi de Salem où il paya une dîme de dix pour cent de tout le butin qu'il avait
recouvré. [Note de l'éditeur : Ce Melchisédech, Roi de Salem, est l'homme qui fonda l'Ordre de
Melchisédech ; et son nom a une sorte de signification occulte dans le pseudonyme du « prophète »
moderne John Grace, connu comme Drunvalo Melchizedek.]

Plus tard, quand Abraham s'installa dans la terre de Canaan près de Gerasa, ce fut à la tolérance
d'Abimélek, le roi Philistin qui contrôlait aussi les terres autour de Gerasa et de Bersabée. Plus tard,
Abraham eut une confrontation à Bersabée avec Abimélek qui rendit clair qu'il fut responsable de cette
terre, appuyé de troupes menées par le Général Pikol.

Par la suite, Abraham dut acheter un morceau de terre pour enterrer sa femme Sarah ; il paya 400
shekels d'argent pour cette terre, un montant extrêmement élevé pour un petit morceau de terre
contenant une caverne. Bien que cette somme fut anormalement élevée, comme visiteur, Abraham ne
fut pas en position de soulever des objections.

Les activités d'Abraham ne furent pas les actions d'un autochtone et il vivait parmi les gens de Canaan
avec leur permission. Ce fut la coutume sinon la loi de la terre qu'un étranger ne pouvait pas posséder
de propriété. Ceci explique probablement pour le prix élevé qu'Abraham dut payer.

LES LÉGENDES ADAPTÉES DE L'ANCIEN TESTAMENT

La plus vieille partie de la Bible, les chapitres 1 à 6 de la Genèse, traitant de la période antédiluvienne,
ne fut pas écrite dans sa forme actuelle bien avant 800 avant J.-C. Par contre, la plupart des histoires et

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des légendes sumériennes furent composées et publiées vers 2,500 avant J.-C. ou bientôt par la suite.
Les versions cunéiformes des tablettes rapportèrent des événements qui eurent lieu avant le Déluge
aussi bien que des activités juste après l'événement. [Note de l'éditeur : Si, comme je suppose, la
planète Nibirou fut « garée » au-dessus de l'axe polaire du Nord aux environs de 1590 à 690 avant J.-
C., du temps de l'Exode et du cataclysme Santorini, durant la période des campagnes de génocides de
Sargon et la série de « grands tremblements de terre », selon les théories du Dr Immanuel Velikovsky,
incluant tout ce segment de l'histoire ancienne qui fut dupliqué dû à la confusion de masse
contemporaine et seulement réinterprété pendant ce siècle dans le livre « Ages In Chaos », alors cette
partie de la Genèse fut écrite pendant que les Nibirouens furent dans ce voisinage pour le « dicter » à
leurs scribes demi-dieux.]

L'originalité des événements de l'Ancien Testament est examinée minutieusement puisqu'il n'y a rien
là qui ne puisse pas être trouvé dans les Mythes anciens et dans la littérature de la Mésopotamie et de
la terre de Canaan. Si les activités d'Abraham peuvent être datées à environ 2,100 avant J.-C., et que
ses antécédents sont en Mésopotamie, alors tous les événements de l'Ancien Testament qui eurent lieu
avant Abraham et le Déluge durent avoir leur origine parmi les autochtones.

Ce qui n'est pas souvent perçu est le fait que les Juifs eurent à leur disposition une vaste bibliothèque
de la création et autres Mythes qui nous fut complètement inconnue et de laquelle ils empruntèrent
sélectivement. Par exemple, nous savons que l'Éden de la Bible fut localisé dans la région du delta de
la Mésopotamie et que l'histoire de la création d'Adam est un conte sumérien. L'histoire de l'arche, du
Déluge et de Noé vint de contes sumériens. En fait, l'histoire du Déluge ne fut pas limitée au Moyen-
Orient mais fut connue universellement.

Il y eut aussi des parallèles ougaritique (Canaan du Nord) avec la Bible hébraïque. L'histoire de Daniel
fut prise d'un poème du nord de Canaan daté de 1,500 avant J.-C. L'Épique ougaritique de Keret décrit
la capture d'une mariée du roi Keret par un roi venant d'une terre lointaine. Cela devint éventuellement
le prétexte d'Hélène de Troie. Mais, encore plus important, il est la source des histoires de la Genèse
12 et 20 où deux fois, Abraham dû récupérer sa femme Sarah des mains d'autres rois.

L'histoire de Job vient d'un poème babylonien traitant d'un homme vertueux nommé Tabu-utul-bel qui
fut péniblement affligé pour des raisons inconnues et tourmenté par les dieux.

L'histoire de Jonas a de nombreuses origines et fut apparemment universelle, puisque Hercule fut
avalé par une baleine à précisément le même endroit, Joppa. Les légendes de Perse disent que leur
héros, Jamahyd, fut avalé par un monstre marin et plus tard, vomi sain et sauf sur le rivage. Un conte
semblable de l'Inde dans l'Épique classique Samedev Bhatta où Saktedeva fut avalé par un poisson et
s' enfuit par la suite.

L'histoire de Samson est si étrange pour les Hébreux que cela indique qu'il fut emprunté dans sa
totalité de la mythologie de Canaan ; en fait, son nom est dérivé de Shamash, le dieu du soleil de
Canaan qui gouverna le Liban. [Note de l'éditeur : Comme nous savons, Shamash est le prince Outou
de la Planète Nibirou, le même « dieu » que le dieu soleil grec Apollon. Le prince Outou fut
responsable de la Base Spatiale du Sinaï et son aéroport satellite à Baalbek au Liban, sous l 'ordre de la
commandante responsable, la princesse royale Inanna, la sour et l'amant secret du prince Outou. Voir :
http://www.apollonius.net/hellespontiacus.html ]

Il y a tellement de parallèles qu'il n'y a pas de doute que les Hébreux empruntèrent à leurs
contemporains. Comment cette influence a-t-elle pu si complètement pénétrer la Bible ?

À un certain moment du 2ème millénaire avant J.-C., l'écriture, le langage et la littérature
babyloniennes s'infiltrèrent dans toutes les terres à l'ouest de la Mésopotamie. Le scripte babylonien
devint la langue diplomatique du Moyen-Orient pour que la correspondance entre les princes de Syrie,
de la Phénicie et de la Palestine avec leurs chefs suprêmes égyptiens se fasse en babylonien. [Note de

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l'éditeur : Cet énoncé est corroboré par la recherche du Dr Velikovsky. On peut penser au Babylonien
comme « l'Anglais de l'ancien monde ».]

Par conséquent, pour apprendre l'écriture et la langue des Babyloniens, il fut nécessaire pour ces
peuples d'étudier leur littérature et pour cette raison, des textes furent nécessaires. Parmi les tablettes
découvertes à Tel-Amarna en Égypte furent des copies d'exercices scolaires, d'histoires babyloniennes
d'Ereshkigal, la Reine du Monde inférieur et l'histoire d'Adapa, le mortel qui fut trompé à refuser de la
nourriture et de l'eau de l'immortalité. Alors ce n'est pas déraisonnable de supposer que plusieurs des
traditions sumériennes et babyloniennes, telles que les histoires de la Création et du Déluge, furent
aussi connues des Hébreux ou du moins de leurs chefs.

Lorsqu'il quitta Ur dans la vallée de la Mésopotamie, Abraham apporta vraisemblablement ces
traditions sumériennes avec lui. Son père Térah fut grand-prêtre dans le gouvernement d'Ur et aurait
certainement eu une grande connaissance de la culture sumérienne.

Par conséquent, il est manifeste que les contes sumériens des dieux du Ciel et de la Terre, la création
de l'homme et le Déluge sont la source dont les nations de l'ancien monde tiraient leurs connaissances
et croyances.

LA BIBLE « INVISIBLE »

Il est maintenant généralement accepté que l'Ancien Testament est une version condensée des
événements que vécurent les premiers hommes. Il est aussi évident que la Bible est le résultat d'un
long processus de sélection, et, pour cette raison, elle exclut plusieurs anciens textes sacrés et autres
écrits.

Plusieurs textes chrétiens ou « Apocryphes » et textes juifs appelés « Pseudepigraphe » furent mis de
côté en grande partie dû à la violente rivalité politique et religieuse en ce temps entre les sectes, entre
les Juifs, les Chrétiens et les Gnostiques. En fait, le Pseudepigraphe fut complètement perdu de
l'héritage transmis, des documents datant de 200 avant J.-C. à 200 après J.-C.

Le terme Pseudepigraphe évolua du Grec signifiant « écritures avec de fausses inscriptions », mais le
terme est utilisé aujourd'hui par les érudits, non pas parce qu'il dénote quelque chose de faux, mais
plutôt parce que le terme est maintenant utilisé universellement.

Ce qui fut retenu dans les livres de l'Ancien Testament après des siècles de correction par la prêtrise
fut une version introspective de la vaste quantité de littératures disponibles. Les manuscrits tels que les
trois livres d'Hénok, le livre des Jubilés et d'autres racontent une histoire différente de la Création,
d'Adam et Ève et des activités des patriarches antédiluviens. Ces livres « perdus » de la Bible
expliquent plusieurs des casse-tête et des inconsistances de l'Ancien Testament.

La littérature gnostique fut complètement éliminée des Saintes Écritures. Étant de sérieux rivaux aux
premiers chrétiens, les Gnostiques furent harcelés et totalement défaits et leur littérature fut consignée
aux oubliettes.

Au début de l'Église chrétienne, le culte gnostique le plus systématique et organisé fut le
Manichaéisme qui se répandit de la Mésopotamie à travers l'Asie Mineure, l'Afrique du Nord et les
territoires européens de l'Empire romain. Durant les quatre premiers siècles, le Gnosticisme fut si
populaire qu'il posa un sérieux défi à l'Église chrétienne.

Pendant le 2ème siècle, Valentinus, un penseur gnostique important, tenta de se faire sélectionner
comme Pape à Rome et presque réussit. Cela marqua l'apogée du Gnosticisme. S'il n'avait pas été
battu, on se demande ce que la grande influence de St Augustin, né un Manichéen, aurait changé au
cours de l'histoire de l'Église catholique.

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Le résultat fut que les textes gnostiques disparurent ou ne furent pas copiés, ce qui donna le même
résultat. Jusqu'à récemment, seules les réfutations de la part des pères chrétiens furent disponibles. Or,
en 1945, plusieurs traités gnostiques furent trouvés dans de la poterie en Égypte à une petite ville
appelée Nag Hammadi. La découverte fut aussi importante à la recherche biblique que celle des
manuscrits de la Mer Morte en Palestine.

C'est dans les écritures gnostiques que l'existence des dieux serpent est clairement indiquée. C'est Ève
qui donna la vie à Adam et le serpent dans le jardin est une créature noble et vertueuse. Il est facile à
voir pourquoi les Manichéens furent tant persécutés. Malgré cela, elle persista en Europe comme
religion aussi tard que le 13ème siècle.

Les Albigeois du Sud de la France furent le dernier emplacement des Manichéens ; cependant, ils
furent exterminés par le pape Innocent III qui organisa une croisade militaire contre eux. Ce fut alors
que l' Inquisition commença avec sa mission principale d'écraser le restant des hérésies gnostiques.
[Note de l'éditeur : Je dois dire que cette vue de l'histoire religieuse est nouvelle pour moi, mais elle
peut-être connue parmi les érudits de ce genre de matériel arcane.]

Donc, comme de plus en plus d'anciennes sources sont découvertes, il est clair qu'une quantité énorme
d'information de sources anciennes fut omise de l'Ancien Testament. L'analyse de ces sources nous
fournit une compréhension dans les histoires du Livre de la Genèse et en particulier, la période avant
le Déluge, qui est couverte par seulement six courts chapitres du Livre. Ces anciens documents
décrivent, bien que camouflés en termes religieux et symboliques, l'organisation et les opérations des
dieux sumériens et leurs activités ici sur la Terre.

LES DIEUX PLURIELS DE L'ANCIEN TESTAMENT

Il est généralement consenti que deux traditions composent les livres de l'Ancien Testament, la plus
vieille ou la tradition élohiste qui fait référence à la divinité en termes génériques, et la tradition
sacerdotale où la divinité est appelée Yahvé ou Jéhovah, quelque peu par erreur par rapport à une
fausse traduction de la Septante grecque.

Ces deux influences principales sont entrelacées partout dans l'Ancien Testament et parfois, coexistent
côte à côte comme, par exemple, dans la Genèse où il y a deux versions de la Création.

La divinité est appelée « El » (« Élohim » pluriel) certaines fois et « Yahvé » dans d'autres. Les
savants bibliques consentent que l'usage de Yahvé semble être un anachronisme et fut peut-être inséré
plus tard.

L'« Élohim » hébreu est grammaticalement une forme plurielle et est souvent traduit comme « Dieu »
à certains endroits mais aussi comme « Dieux » ou « Êtres divins » dans d'autres, principalement parce
que le texte est souvent ambigu. Généralement, le nom pour la divinité est « El », lequel semble être le
terme générique pour la divinité en Sémite aussi bien qu'en Hébreu biblique. Il fut apparemment
emprunté du panthéon des autochtones de la terre de Canaan. Quel fut l'identité de ce El qui fut alors
la divinité suprême des Cananéens ? [Note de l'éditeur : Ce « El » devint plus tard l'« Allah »
Islamique.]

Comme dieu souverain du panthéon sémite, la divinité sumérienne principale Enlil fut transcrit
syllabiquement comme « ilulu », et devint alors « ili » en Akkadien ou en Sémite, et plus tard, « el »
en Hébreu. El devint donc le nom d'Enlil, l'être suprême en Palestine et s'inséra dans l'Ancien
Testament. [Note de l'éditeur : Pourquoi Sitchin ne pouvait pas voir ce simple fait est au-delà de ma
compréhension. Je ne suis pas anti-juif, mais je dirais qu'il y a plusieurs Juifs dans l'industrie du livre
dans la Ville de New York et fort probablement, Sitchin fut forcé à prendre la position qu'il prit dans le
dernier chapitre de « Divine Encounters » pour vendre plus de livres à son propre groupe ethnique.]

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Pendant que le reste du monde croyait en plusieurs dieux, les rédacteurs et les éditeurs de l'Ancien
Testament essayèrent de proclamer la foi en un seul dieu. Malgré ces tentatives monothéistes, ils
restent plusieurs exemples où les narrations bibliques sont sous la forme plurielle d'El ou Élohim.
Dans la Genèse, par exemple, quand la notion de créer Adam est annoncée, les mots utilisés sont tous
pluriels : « Et Élohim (pluriel) dit : 'Laissez-nous créer l'homme à notre image et à notre ressemblance'
». [Note de l'éditeur : Une chose que presque tous oublient en parlant des traditions monothéistes des
Juifs, des Chrétiens et des Musulmans, est que l'ensemble de cette philosophie provient des Hébreux
en tant que rébellion contre la tradition polythéiste des Grecs. Les anciens hébreux ont tout fait pour
s'éloigner des traditions grecques. Ce fut autant une question socio-politique ou culturelle que
religieuse. Aussi, le livre « The Stellar Man » par John Baines affirme que la tradition hébraïque
monothéiste est seulement survenue au temps de Moïse quand l'idée d'un seul Dieu devait être
inventée par les prêtres hébreux pour cacher la maladresse que Moïse avait faite en négociant avec les
Archons de la Destinée.]

Plus tard, dans le jardin d'Éden, quand le serpent tente Ève, il dit : « Vous n'allez pas mourir. Non, les
dieux (Élohim) sauront que le moment où vous le mangez, vos yeux seront ouverts et vous serez
comme les dieux (Élohim) connaissant la différence entre le bien et le mal ». Encore plus tard, après la
Chute, la divinité se plaint : « Maintenant que l'homme est devenu comme nous (pluriel) discernant le
bien du mal ! »

Dans d'autres cas, la divinité a souvent adressé des remarques à d' autres membres du personnel céleste
qui furent tout près. Même après le Déluge, quand l'homme essayait d'élever une tour à Babel, la
divinité remarqua à un associé, « Alors, allons descendre et confondre leur parole ». Par conséquent,
malgré les tentatives des premiers éditeurs à proclamer une politique monothéiste, les preuves d'un
panthéon ne furent pas complètement effacées du texte de l'Ancien Testament.

LE PROBLÈME DE L'UTILISATION DU TERME « YAHVÉ »

Selon le livre de l'Exode, le nom Yahvé fut d'abord utilisé au temps de Moïse, car Moïse se fait dire
par la divinité, « Je suis Yahvé, j' ai apparu à Abraham, Isaac et Jacob comme El Shaddai, mais je ne
me suis pas fait connaître à eux par mon nom Yahvé ». Les érudits acquiescent que le nom Yahvé fut
ajouté par la suite par des scribes sacerdotaux. Le tétragramme YHWH ou Yahvé devint le nom
personnel et distinctif du dieu d'Israël et est fréquemment utilisé partout dans l' Ancien Testament pour
représenter la divinité. [Note de l'éditeur : De nouveau, pour plus de détails, voir : « The Stellar Man »
par John Baines.]

L'origine de Yahvé est inconnue ; et bien que plusieurs explications pour sa signification furent
proposées, la plus logique semble être que le nom divin soit une forme du verbe «être « ou HWH,
signifiant ainsi celui qui est ». Ceci est manifeste dans l'Exode 3 où Moïse demande au Seigneur son
vrai nom pour qu'il puisse informer les tribus d'Israël qui souhaite savoir comment appeler leur dieu :

« Dieu dit à Moïse : 'Je suis celui qui est'. Et il dit : 'Voici ce que tu diras aux Israélites' : 'Je suis' m'a
envoyé vers vous ».

Ce verset causa toutes sortes de problèmes aux érudits et la plupart des traductions de la Bible
contiennent une annotation avertissant qu' il peut aussi signifier « je suis ce que je suis » ou « je serai
ce que je serai ». Son ambiguïté est probablement due au fait qu'il est une épithète liturgique. Il
signifie exactement ce qu'il dit : « Je suis celui qui est ou qui existe ».

Dans les temps anciens, les noms divins avaient un pouvoir intrinsèque et certains noms pouvaient
seulement être utilisés par la prêtrise. Dans le panthéon sumérien et babylonien, seulement que des
noms descriptifs sont utilisés. Les vrais noms des dieux ne sont pas connus.

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Yahvé ou « celui qui est » est probablement une tentative de la part des prêtres hébreux de substituer
un nom inoffensif pour celui de la divinité, désamorçant ainsi toutes conséquences malfaisantes
possibles. Cela se trouve également dans la tradition rabbinique où le nom Yahvé contient certains
pouvoirs et, dans les temps anciens, seulement quelques prêtres eurent la permission de prononcer le
nom. [Note de l'éditeur : Selon les traditions hermétiques secrètes qui furent publiées à travers les
travaux de John Baines récemment, le fait de prononcer le nom de Yahvé à haute voix serait
d'invoquer le nom de l'Archon qui trompa à Moïse. Le fait de répéter ce nom à haute voix augmentait
le pouvoir de l'Archon.]

EL SHADDAI, LE DIEU AFFREUX ET TERRIBLE

Comme nous l'avons vu, en s'adressant à Moïse, la divinité l'informa qu'il avait apparu à ses ancêtres
comme El Shaddai. Ce nom, El Shaddai, apparaît dans la Genèse au moins six fois et est considéré
être le titre descriptif du dieu des Hébreux.

La racine hébraïque « shadad » duquel il provient signifie « maîtriser », « traiter avec violence », ou «
détruire ». Ces significations donnent un caractère affreux à la divinité, celui de dé vastateur ou de
destructeur. C'est en partie pour cette raison que le dieu des Hébreux est connu comme un dieu
intransigeant et vindicatif.

Shaddai peut aussi être associé linguistiquement au mot assyrien « shadu » ou montagne. En fait, ces
deux significations peuvent être appliquées au dieu hébreu El Shaddai, car il n'est rien d'autre que le
dieu des éclairs et du tonnerre des Hittites, une version du nord-ouest du dieu sumérien Ishkour et le
Sémite Adad. Il fut le dieu de la montagne de l'Anatolie et est souvent représenté avec la foudre dans
sa main. [Note de l'éditeur : Il est donc le Zeus des Grecs.]

Après le Déluge, quand les Anounnaki redescendirent pour reconstruire les villes de la Mésopotamie,
les terres connues comme « le croissant fertile » furent divisées parmi les enfants d'Enlil. Nannar/Sin
reçut l'autorité sur toute la Mésopotamie et les terres de l'Ouest, sauf l' Anatolie qui fut assigné à
Ishkour/Adad et le Liban qui fut donné à Outou/Shamash. La déesse Inanna/Ishtar déplaça sa base
d'opérations au Liban et y gouverna avec Shamash. Le panthéon du Levant consistait en trois divinités
majeures après le Déluge : Adad, Shamash, et Ishtar. De l'Anatolie, la terre des Hittites, Adad étendit
son influence aussi loin vers le sud que Jérusalem. Cela est illustré dans Ézéchiel 16 où les origines de
Jérusalem sont trouvées dans la formulation « Ton père était amorite et ta mère hittite ».

LES DIEUX SECONDAIRES : LES NEFILIM ET LES ANGES

[Note de l'éditeur : Je ne suis pas d'accord avec ce titre. Je ressens que les Néfilim furent en fait les
Dieux primaires tandis que les Anounnaki furent les secondaires.]

L'Ancien Testament suggère non seulement qu'il y eut un grand nombre de divinités mais ces dieux
secondaires semblent être descendus pour perturber les affaires de l'homme. Ceci est exprimé dans la
Genèse 6 qui dit :

« Lorsque les hommes commencèrent d'être nombreux sur la face de la terre et que des filles leur
furent nées, les fils de Dieu (Élohim) trouvèrent que les filles des hommes leur convenaient et ils
prirent pour femmes toutes celles qu'il leur plut. . Les Nephilim étaient sur la terre en ces jours-là et
aussi dans la suite quand les fils de Dieu s'unissaient aux filles des hommes et qu'elles leur donnaient
des enfants; ce sont les héros du temps jadis, ces hommes fameux ».

[Note de l'éditeur : Si ma mémoire est bonne, dans la version éthiopienne des Saintes Écritures, les «
Néfilim » sont considérés comme « Ceux du Ciel ».]

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Le terme Biblique pour ces divinités secondaires semble avoir été Néfilim. La descente des Néfilim
est-elle reflétée dans la littérature mésopotamienne ? Furent-ils les Anounnaki qui descendirent
également sur la Terre durant la période antédiluvienne ? Nous verrons qu'ils furent des noms
différents pour le même groupe d'êtres.

Le terme « Néfilim » causa beaucoup de problèmes aux théologiens et aux traducteurs à travers les
siècles, tellement, qu'aujourd'hui, la politique est de le laisser tel quel dans les traductions modernes. «
Néfilim » est dérivé de l'Hébreu NFL, littéralement « ceux qui sont descendus » ou encore mieux, «
ceux qui arrivèrent ». Cela fut interprété comme des « anges déchus » dans le sens de ceux qui furent
lancés en bas ou les mauvais anges, bien que le texte ne justifie pas cette conclusion.

Le distingué commentateur biblique juif du 19ème siècle, Malbim, disait que dans les temps anciens,
les souverains des pays du Moyen-Orient furent les fils de divinités qui arrivèrent sur la Terre des
cieux.

Il maintient qu'ils furent les fils des divinités païennes et les appelaient les Néfilim. La Genèse affirme
qu'ils descendirent sur la Terre en deux groupes : « Ce fut alors que les Néfilim apparurent sur la
Terre, aussi bien que plus tard ». La descente séparée des deux groupes de Néfilim ou les « anges »
jusqu'au mont Harmon au nord-est de la Palestine est rapportée dans le Livre des Jubilés. Un groupe
descendit durant les jours de Yéred pendant le 10ème Jubilé ; plus tard pendant le 25ème Jubilé,
pendant les jours de Noé, un autre groupe descendit sur la Terre. Puisqu'un Jubilé représente 50 années
régulières, cette source dit qu'ils descendirent séparément sur la Terre avec un intervalle de 750 ans.

Dans l'Enuma Elish, le conte babylonien de la Création, un groupe d' Anounnaki descendit également
pour peupler la Terre. Ces êtres divins se marièrent aussi avec les filles de l'homme.

Les soi-disant anges de l'Ancien Testament devinrent un terme général pour décrire des divinités
secondaires qui furent très actives dans les affaires de l'homme. Dans l'Hébreu biblique, le mot
souvent utilisé est « malakh » ; cependant, d'autres termes tel que « bene elohim » ou fils de dieu sont
souvent traduits comme des anges. Il fut utilisé pour toutes les divinités secondaires qui entrent en
contact avec l'espèce humaine.

Ces messagers se déplacèrent très facilement par une sorte d'appareil volant ; d'où la représentation des
anges avec des ailes, un symbole de leur capacité à voler. Ce fut la seule façon que les anciens
connaissaient pour représenter ce fait. L'incident de la destruction de Sodome et Gomorrhe illustre la
capacité de ces anges à voler çà et là à volonté.

Tels que se déroulent les événements dans la Genèse 18 et 19, quelques anges renseignaient Abraham
sur la destruction des villes à venir. La traduction traditionnelle raconte que lorsqu'ils décidèrent de
visiter Sodome, ils « partirent de là et firent face à Sodome ». Le distingué érudit biblique E. A.
Speiser dans son travail « Genesis », suggère que cette traduction est erronée et qu'elle devrait lire, «
ils virent le visage de Sodome en bas ». Bien sûr, cette interprétation donne une signification
complètement différente de l'incident. [Note de l' éditeur : Vous pouvez voir que Boulay a travaillé
pour le Gouvernement américain quand il fait des énoncés informels tels que le « les anges
renseignaient (briefing) Abraham ».]

Plus tard, après que les anges amenèrent Lot et sa famille en sécurité à l'extérieur de la ville, le texte
traditionnel affirme, « les amenèr ent en sécurité à l'extérieur de la ville ». Encore, Speiser suggère une
traduction alternative, « les firent sortir et les déposèrent à l'extérieur de la ville ».

Donc, le texte révisé clarifie que les anges se rendaient aux villes en volant ; alors, voyant la nécessité
de secourir la parenté d'Abraham, les amenèrent avec une sorte d'avion et les déposèrent à l' extérieur
dans un endroit hors de danger.

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LES HÔTES D'ÉDEN : LES SERPENTS AUX JAMBES OU LES REPTILES

Selon la Genèse et autres documents et, bien avant que les humains existent, le serpent (nous
l'appellerons comme cela puisque nous n' avons pas de meilleur mot, car il est évidemment un lézard)
vivait dans le jardin d'Éden et fit tout le travail nécessaire pour le maintenir.

Ce serpent biblique ne fut pas seulement qu'un simple petit serpent. Il pouvait converser avec Ève, il
connaissait la vérité sur l'arbre de la connaissance et il fut d'une telle taille qu'il défia sans peur la
divinité. Des informations additionnelles de cette créature sont disponibles d'autres sources.

Les anciennes légendes juives décrivent le serpent d'Éden comme semblable à l'homme--il ressemblait
et parlait comme un homme. Cela est élaboré avec plus de détails dans le Haggadah, ce vaste réservoir
de contes et de légendes qui forment la tradition orale des Juifs.

La section qui traite de la Création décrit le serpent qui habitait le jardin avant la création d'Adam
comme une créature se tenant debout sur deux pieds et qui fut égal en hauteur à un chameau. On lui
donne un grand nombre d'excellentes qualités et de capacités mentales qui sont supérieures à celles de
l'homme. En fait, le Haggadah déclare que ce fut sa capacité mentale supérieure qui conduit à la chute
de l' homme aussi bien qu'à la sienne.

Selon cette source, la tâche du serpent incluait le fait de fournir la divinité avec de l'or, de l'argent, des
pierres précieuses et des perles, une tâche plutôt mondaine pour un groupe d'êtres soi-disant spirituels.
Il est à noter de nouveau, nous avons cette préoccupation avec les pierres précieuses, comme dans
Genèse qui décrit les produits de l'Éden : « l'or de ce pays est pur et là se trouvent le bdellium et la
pierre de cornaline ».

Précédant l'homme et plus tard, cohabitant le jardin d'Éden avec lui, le serpent fut semblable à
l'homme de plusieurs façons. Il fut grand et se tenait debout sur deux jambes. Il faisait tout le travail
des dieux, en particulier l'exploitation minière et le travail agricole. Et, au-delà de tout, le serpent
possédait un intellect supérieur à celui de l'homme. Ce sont tous des attributs des Anounnaki.

Le terme « serpent », appliqué à cette créature, soulève plusieurs problèmes. Employant la
terminologie moderne, il pourrait être décrit comme un grand lézard ou un reptile. Les anciens purent
lui donner une signification différente que celle que nous définissons aujourd'hui comme un reptile
sans jambes. Dans ce contexte, les difficultés d'interprétations sont dues au fait de donner une
signification moderne à la traduction d'anciens mots. Par exemple, la Grèce ancienne ou classique
n'avait pas de mot pour serpent. Le mot « drakon » fut appliqué aux serpents aussi bien qu'à d'autres
créatures fabuleuses ressemblant à des serpents. En fait, des mots composés basés sur le serpent furent
des variations de « drakon » ; par exemple, le mot pour sinueux ou tordu comme une route fut «
drakonforos ». « Drakonktonia » signifiait le fait de tuer un serpent.

Dans la Septante, la version grecque pré-chrétienne des Saintes Écritures hébraïques, le mot « drakon
» est utilisé pour dénoter des serpents, des grands reptiles et d'autres grandes créatures terribles ou
féroces.

De cette façon, la confusion de dragon et de serpent conduisit à des créatures mythologiques qui furent
ailées, avaient des jambes et respiraient le feu. Les serpents de l'ancien monde furent représentés
comme de grands animaux ressemblant à des lézards avec des ailes dénotant leur capacité à voler--une
métaphore pour une sorte de vaisseau. Leur capacité de se défendre en jetant des flammes--des
appareils ou peut-être leur dangereux gaz d'échappement furent transformés en apparence
mythologique d'un dragon respirant le feu.

C'est dans cette origine que l'homme est lancé dans la civilisation antédiluvienne des dieux serpents.
Les tablettes cunéiformes sumériennes sont plus spécifiques dans ce respect. Les Anounnaki ou

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enfants des dieux serpents se fatiguent de leur fardeau d'accomplir toutes les tâches déplaisantes de
l'exploitation minière et de l'agriculture et lancent un appel au dieu principal pour alléger leur
souffrance. C'est ici que l'homme entre en scène.

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LES SERPENTS ET LES DRAGONS VOLANTS
Par R. A. Boulay ©1990
Éditeur : Roberto Solàrion ©1997
Traducteur : Polo Delsalles ©2003
*
Chapitre 5
LA CRÉATION ET LA "CHUTE" DE L'HOMME
*

« Je ferai un sauvage. Son nom sera homme. Vraiment, je créerai l'homme sauvage. Il verra aux
services des Dieux pour qu'ils puissent être à l'aise ». L'Épique de la Création sumérienne

Un des plus vieux fragments de la mythologie sumérienne décrit les conditions sur la Terre lorsque les
astronautes étrangers ou Anounnaki arrivèrent et avant qu'ils descendirent pour construire les villes en
Mésopotamie. Il parle d'un temps quand le visage du soleil et la lune ne pouvaient pas être vus, quand
la surface de la Terre fut abondamment arrosée et les nuages descendaient jusqu'à la surface de la
Terre. Ce fut alors, comme la tablette déclare, que « les reptiles descendirent vraiment ». [Note de
l'éditeur : Si, comme Sitchin l'affirme, la Planète Terre/Tiamat fut localisée plus loin du soleil au
temps de l'arrivée de Nibirou dans ce système, dans ce qui est appelé aujourd'hui « la ceinture
d'astéroïdes », et si rien que plus tard après la collision de la lune de Nibirou avec ce qui est connu
aujourd 'hui comme l'Océan Pacifique, alors ceci pourrait très bien être une description des conditions
climatiques de cette « autre Terre ».]

Dans les Épiques de la Mésopotamie, la création de l'homme fut secondaire et accessoire à la création
de l'univers et à la colonisation de cette planète par les visiteurs étrangers. Après le débarquement des
astronautes, la récupération des marais et la construction des villes commencèrent sous la direction
d'Enki. Toutes les villes construites eurent un but spécifique de supporter les opérations minières dont
le centre de traitement fut à Badtibira. La construction des villes, la réparation constante, la
reconstruction des canaux et des digues et les opérations minières exigèrent tous un effort considérable
de la part des fils d'Anou.

C'est avec cette origine que l'homme arrive sur la scène. La création de l'homme fut conçue et
exécutée non comme une fin en soi, ni comme développement naturel de la civilisation de la
Mésopotamie. Plus tôt, l'homme fut créé comme moyen de satisfaire un groupe d'étrangers
mécontents. Le but de l'homme fut de servir les dieux ; il fut créé pour alléger le fardeau des dieux et
assumer les tâches laborieuses et déplaisantes qui furent exécutées par les Anounnaki de plus en plus
malheureux et rebelles. L'homme devait être le gagne-pain, le travailleur et le concierge des dieux.

Les Saintes Écritures décrivent le travail accomplit dans le jardin d' Éden avant la création de
l'homme. C'est le serpent qui l'exécutait et plus tard, ce fut l'homme. En plus de l'agriculture, les dieux
serpent minaient les minéraux pour « fournir Élohim avec de l'argent, de l'or, des pierres précieuses et
des perles », démontrant ainsi une des activités principales des dieux serpents avant la venue de
l'homme.

LES PREMIÈRES TENTATIVES DE CRÉER UN HOMME PRIMITIF

Les difficultés de leurs enfants d'en dessous ne furent pas négligées par les dieux orbitant dans leur
vaisseau spatial. La végétation fut si abondante qu'ils n'avaient pas à produire beaucoup de nourriture
et ils vivaient littéralement de la terre. Avec le changement de climat et d'environnement, ils devaient
maintenant cultiver une grande partie de leur nourriture. Ils ne furent pas très compétents à
l'accomplir.

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Un des Mythes sumériens, « la dispute entre le bétail et le grain », décrit les premières tentatives
d'alléger la souffrance des Anounnaki. Comme le poème le raconte, les fils d'Anou ne savaient pas
comment cultiver le grain, faire du pain, ni fabriquer des vêtements. Ils mangeaient des plantes comme
les animaux et buvaient de l'eau des fossés. [Note de l'éditeur : Si c'est vrai, pouvez-vous le croire ? : -
)] Aussi longtemps que la végétation fut abondante, ils n'eurent aucun problème à se nourrir ; mais
comme la terre commençait à s'assécher et que le nombre d'humains croissait, ils durent trouver d'
autres moyens pour s'alimenter. Il fut maintenant nécessaire de cultiver leur propre nourriture.

Ce Mythe décrit des tentatives dans la « chambre de la création » du vaisseau spatial pour trouver des
moyens pour les fournir de grains et de viandes. Deux déesses sont créées pour leur apprendre des
méthodes pour cultiver leur propre nourriture et comment élever les animaux--Lahar, la déesse du
bétail et Ashnan, la déesse du grain.

Ces déesses tentèrent d'enseigner aux Anounnaki les arts de l'agriculture et de l'agronomie animale,
mais sans succès. Alors, réalisant que cette expérience fut un échec total, les dieux réunis en conseil
décidèrent de faire le grand pas de créer un ouvrier primitif. Donc, par égard au bien-être des
Anounnaki, « l'homme reçu le souffle ».

Ce Mythe semble être en rapport avec une période datant 100,000 ans dans le passé quand les terres ne
supportaient plus les énormes reptiles végétariens et l'assèchement de la terre avaient apporté l'
évolution des dinosaures mangeurs de viande et des grands mammifères. Le Mythe indique que les
Anounnaki devinrent des carnivores nécessitant l'introduction de l'agronomie animale.

Donc, les dieux assemblés dans les cieux décidèrent que le meilleur moyen d'alléger la souffrance de
leurs enfants sur la Terre fut de produire une nouvelle créature. Anou, le dieu principal, décréta qu'un
sauvage serait créé, et « l'homme sera son nom ». Il serait chargé du service des dieux pour qu'ils
puissent avoir leur repos. Puisque les expériences antérieures dans le vaisseau spatial ne furent pas
couronnées de succès, il fut décidé de mettre Enki et Ninhoursag, l'infirmière principale, responsable
de produire un être primitif. Cette nouvelle création, appelée un « lulu » par les Anounnaki, fut le
premier homme primitif.

Enki et Ninhoursag dirigèrent plusieurs expériences dans l'Abzou, le laboratoire flottant d'Enki près
d'Éridou, toutes visées à la création d'un ouvrier primitif. Dans un de ces Mythes, la création de types
imparfaits est décrite.

Ninhoursag façonna des variétés d'individus de sexes différents de « l'argile », mais ceux-ci se sont
toutes avérées être anormales et furent des échecs complets. Le meilleur parmi eux fut décrit comme
étant faible et débile de corps et d'esprit. Elle donna du pain à la créature mais il le refusa. Elle ne
pouvait ni s'asseoir, ni se tenir debout et ni plier ses genoux. Éventuellement, ils abandonnèrent et
décidèrent que cette créature fut un échec complet. Enfin, après plusieurs tentatives et erreurs, Enki et
Ninhoursag trouvèrent une formule fonctionnelle.

CRÉATION DE L'HYBRIDE HOMME-SINGE-REPTILE

Au début, il y eut plusieurs tentatives et erreurs. En fin de compte, une méthode fonctionnelle fut
découverte. Utilisant un groupe d'animaux primitifs féminins, vraisemblablement le singe femelle, les
oeufs furent fécondés par les jeunes astronautes et alors extraits et réimplantés dans les utérus de
quatorze déesses de la naissance.

Cette procédure est décrite dans l'Épique d'Atrahasis qui traite de la création de l'homme. L'histoire
raconte que « quatorze utérus furent rassemblés ensemble », fécondés avec « l'essence » des dieux et le
résultat fut la création de sept mâles et de sept femelles.

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Bien que le processus ait effectivement produit un être primitif viable, les événements subséquents
démontrèrent un inconvénient majeur--les créatures produites furent des clones et ne purent se
reproduire. Le fait que les deux sexes aient été produits, sept mâles et sept femelles, suggère que
l'intention ait été de les rendre capables de se reproduire. Pour une raison biologique inconnue, de ce
côté, le processus fut un échec.

L'homme primitif ou Adam fut créé ainsi, une combinaison mammifère-reptile hybride. La procédure
utilisée par les Sumériens est décrite dans la Genèse lorsqu'elle affirme que l'image de Dieu fut
imposée dans « l'argile », la matière génétique de base telle que dans les tablettes sumériennes.
L'essence de Dieu est mélangée avec l'argile malléable de la terre--l'homme singe. Dans les contes
cunéiformes, l'argile est mélangée à l'essence des dieux et avec cette création, ils « introduisent l'image
des dieux ». Dans les deux cas, il devrait être observé que l'homme est créé à l'image de son dieu.

Par conséquent, la question suivante se pose : Quelle fut la provenance de la matière génétique qui
produisit les caractéristiques mammifères de l'hybride ?

L'homme de Neandertal avait été sur la scène depuis des centaines de milliers d'années, étant le
résultat d'un lent processus d'évolution. Ce fut vraisemblablement cet homme singe qui fut utilisé dans
les expériences des Anounnaki. Cet homme singe est décrit dans l'Épique de Gilgamesh comme
l'homme sauvage qui est précisément « converti » en être civilisé pour enfin devenir le compagnon de
Gilgamesh dans ses nombreuses d'aventures.

Appelé Enkidou, il est une créature sauvage qui se nourrit d'herbe et vit parmi les animaux. Dans le
conte, un chasseur malheureux se plaint alors à Gilgamesh qui est roi de la ville d'Ourouk. Gilgamesh
se fait dire que cette créature ne porte pas de vêtements et qu'elle est couverte de poils. Il est assez
intelligent pour remplir les fosses que le chasseur avait creusées pour attraper des animaux sauvages.
Cet homme sauvage libère aussi le gibier de leurs pièges. Il vit avec les animaux, court avec les
gazelles et partage l'endroit où ils s'abreuvent.

Cette créature sauvage est sans doute le Neandertal qui est mêlé avec les Anounnaki reptiliens. De
cette combinaison, on espérait produire un hybride qui pouvait s'adapter à l'environnement changeant.
L' assèchement de la Terre et les changements apportés à la flore et à la faune rendirent cela nécessaire
de produire un ouvrier primitif.

L'Adam de la Bible ne fut pas l'Homo sapiens d'aujourd'hui. Il fut ce qu'on peut appeler « Homo
saurien », une créature hybride mammifère-saurienne qui allait devenir notre ancêtre et le premier pas
dans la création de l'homme moderne. En quelques années seulement, l' homme avait fait un saut géant
dans l'évolution. Il avait soudainement évolué de l'homme singe sauvage à un hybride qui deviendrait
une nouvelle espèce connue comme l'homme de Cro-Magnon.

L'hybride qui fut créé ressemblait probablement aux reptiles puisqu'il fut créé à l'image de ses dieux.
La Genèse est très spécifique à ce sujet, car elle affirme, « . Faisons l'homme à notre image, comme
notre ressemblance, . » Adam fut donc créé à la fois à l'image ou « selem » et la ressemblance ou «
dmut » de son créateur. L'usage des deux termes dans le texte biblique ne voulait laisser aucun doute
que l'homme fut semblable en apparence aux dieux. C'est cette ressemblance, ou son absence comme
nous verrons, qui est à la base de plusieurs des réprimandes de la Bible et de la littérature sumérienne.

Plus tard, quand les hommes se marièrent avec ceux de la même espèce, les caractéristiques
reptiliennes s'éliminèrent graduellement et ils développèrent ainsi, de plus en plus, leurs
caractéristiques mammifères. Les gènes des mammifères dominèrent les gènes reptiliens et l'homme
devint plus « humain », ressemblant moins à dieu. Cela explique la nature « pécheresse » et la « chute
» de l'homme. Le péché originel fut la déviance de l'homme de son origine de base reptilienne ou de
dieu. Cela explique aussi pourquoi l'homme fut défendu de reproduire toute ressemblance de ses
dieux.

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À travers la manipulation biologique, les Anounnaki ou Néfilim prirent un singe mâle existant et lui
donnèrent une partie de leur divinité, leur sang saurien. Certains versets des Saintes Écritures
confirment le fait que les expériences biologiques prirent place sur la Terre et que quelques-unes
devinrent hors de contrôle. Ces expériences semblent avoir été exécutées de routine par les Néfilim,
qui possédèrent non seulement des moyens techniques avancés dans le transport et les
communications, mais aussi dans les sciences biologiques. [Note de l'éditeur : John Baines, dans les
connaissances hermétiques secrètes récemment révélées dans « The Stellar Man », «déclare que ces
Néfilim adressèrent une pétition aux « plus hauts dieux » pour recevoir également le statut de « dieux
créateurs ». Il y eut beaucoup de discussion parmi les plus hauts dieux créateurs à savoir s'ils
permettraient aux Néfilim d'avoir cette capacité. Finalement, après beaucoup de différence d'opinion et
de discussion, ils reçurent ces pouvoirs ; mais ils demeurèrent avec le rang le plus bas de tous les «
dieux créateurs » de l'Univers. Nous, les Cro-Magnon, sommes leur premier produit. La loi universelle
leur a donné la responsabilité de « prendre soin de nous ».]

Dans le premier livre d'Hénok, les infractions des Néfilim sur la Terre avant le Déluge sont divulguées
en détail. Daté du 2ème siècle avant J.-C., ce livre avait perdu son importance dans l'Église occidentale
au 4ème siècle après J.-C., et, il est considéré canonique seulement dans l'Église éthiopienne.
Originairement en hébreu et en araméen, il fut traduit en grec et puis en éthiopien où il fut conservé et
non retrouvé par les Européens jusqu'au 18ème siècle. C' est le plus vieux des trois livres apocryphes
attribués à Hénok et certaines parties furent découvertes dans les manuscrits de la Mer Morte.

Selon le premier livre d'Hénok, les Néfilim reçurent la mission d'apporter les arts salutaires et les
métiers à l'espèce humaine. Mais ce qui commença comme un effort élogieux tourna rapidement en
vinaigre.

Les Néfilim commencèrent à enseigner les arts martiaux à l'homme, « la fabrication d'épées, de
couteaux, de boucliers et d'armures corporelles ». Ils enseignèrent aussi à l'homme les sciences
défendues de « l'incantation, l'alchimie et l'astrologie ». Mais la pire des infractions dont ils sont
accusés fut de jouer avec la génétique, de « changer l'homme en cheval, en mulet ou vice versa, ou de
transférer un embryon d'un utérus à un autre ». Cette pratique de réimplanter un embryon dans un
autre utérus est semblable aux activités décrites dans l'Épique de la Création sumérienne. Il semble que
les Néfilim ou Anounnaki connaissaient très bien la manipulation génétique et la croissance sélective.

HOMO SAURIEN, L'HOMME PRIMITIF DE L'ÉDEN

La genèse répète à maintes reprises qu'avant la «chute », l'homme fut nu pendant qu'il occupait le
jardin d'Éden. Ce ne fut qu'au moment où il mangea le fruit défendu qu'il se rendit compte de sa nudité
et mit des vêtements. D'autres sources religieuses anciennes confirment ceci, mais elles révèlent aussi
la raison pour laquelle il fut nu. Selon le Haggadah, les corps d'Adam et Ève « avaient une peau
écailleuse », et de plus, on disait de la peau d'Adam, « elle fut aussi brillante que la lumière du jour et
couvrait son corps comme un vêtement lumineux ». Adam avait donc l'apparence d'un reptile avec sa
peau écailleuse et brillante. Ce fut pour cette raison qu'Adam et Ève ne portaient pas de vêtements
comme protection ou confort.

Le Livre de la Genèse dit aussi qu'Adam ne transpirait pas dans le jardin d'Éden avant la « chute ». Ce
fut sa punition d'avoir mangé le fruit défendu, car on lui avait dit, « par la sueur de ton visage
gagneras-tu ton pain ». Avant la « chute », Adam ne transpirait pas puisque la transpiration est
caractéristique des mammifères et non des reptiles.

Aussi longtemps qu'ils restèrent dans le jardin d'Éden, Adam et Ève ne procréèrent pas. Les tablettes
sumériennes expliquent pourquoi--parce qu'ils furent des « mules » et ne pouvaient pas reproduire leur
propre espèce. L'incident que la Bible appelle la « chute de l'homme » fut son habileté à acquérir la
capacité de procréer en se donnant plus de traits des mammifères. Dans la punition d'Ève, cela est
explicite dans le fait qu'elle doit maintenant subir les douleurs de naissance comme tous mammifères.

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Le changement génétique définitif fut accompli par Enki. Cela ne fut pas autorisé et causa beaucoup
de dissension parmi les dieux, et demeura un différend majeur entre Enlil et Enki. Enki est le Créateur,
le défenseur et le bienfaiteur de l'espèce humaine. Enlil méprisait l'espèce humaine comme une
abomination et une détérioration de la génétique saurienne. Il fut un dieu cruel et malveillant et, celui
qui produisit le Déluge.

L'homme primitif ou Homo saurien fut placé dans le jardin d'Éden pour cultiver de la nourriture ; la
Genèse dit, «Yahvé Dieu planta un jardin en Éden, à l'orient, et il y mit l'homme qu'il avait modelé ».
Puisque l'homme fut créé dans l'Abzou d'Enki à sa ville d'Éridou et étant la partie la plus à l'Ouest de
la plaine mésopotamienne entre les deux rivières, il semble que la région fertile à l'Est d'Éridou soit le
jardin d'Éden. Par coïncidence, les Sumériens appelèrent cette région E-DIN ou « la maison de ceux
qui sont vertueux ».

Selon les Jubilés, Adam et Ève furent placés dans le jardin d'Éden pour le labourer et le récolter. « Ils
protégeaient le jardin des oiseaux, des bêtes et du bétail et, ramassaient les fruits et la nourriture ». Les
obligations d'Adam sont décrites en termes similaires dans une des versions babyloniennes de la
création de l' homme : il fut de son devoir de maintenir les canaux et les cours d' eau et de cultiver des
plantes en abondance pour remplir les entrepôts de grains des Anounnaki.

Jusqu'à l'événement connu énigmatiquement comme la « chute de l' omme », l'homme primitif
cohabitait le jardin d'Éden avec les dieux serpents et, ensemble, ils accomplirent le travail nécessaire.
Apparemment, cette main-d'ouvre ne fut pas suffisante pour accomplir le travail essentiel et une
modification fut nécessaire pour rendre l'Homo saurien plus efficace. Pour avoir une plus grande
main-d'ouvre, il fut décidé de rendre à l'Adam ou le «lulu «sa capacité de se reproduire.

LA CHUTE DE L'HOMME OU LA CRÉATION DE L'HOMO SAPIENS

L'événement que les érudits bibliques appellent la « chute de l'homme » commence avec Adam et Ève
qui furent placés dans le jardin d' Éden par la divinité pour le labourer et l'entretenir. Parmi le grand
nombre de choses savoureuses à manger fut le fruit de deux arbres dans le milieu du jardin : « l'arbre
de la vie et l'arbre de la connaissance du bien et du mal ». On dit à Adam et Ève :

« Alors, Dieu a dit : Vous ne mangerez pas de tous les arbres du jardin ? La femme répondit au serpent
: Nous pouvons manger du fruit des arbres du jardin. Mais du fruit de l'arbre qui est au milieu du
jardin, Dieu a dit : Vous n'en mangerez pas, vous n'y toucherez pas, sous peine de mort ».

Alors, les Saintes Écritures ajoutent laconiquement « Or tous deux étaient nus, l'homme et sa femme,
et ils n'avaient pas honte l'un devant l'autre ». Plus tard, lorsqu'ils mangèrent le fruit défendu, le seul et
l'unique résultat fut, « Alors leurs yeux à tous deux s'ouvrirent et ils connurent qu'ils étaient nus; . ».

On se demande pourquoi toute cette emphase est placée sur la nudité. C est comme si l'expulsion
d'Adam et Ève du jardin fut un moyen dramatique d'expliquer comment l'espèce humaine en est venue
à porter des vêtements. Il est évident que le fait de porter des vêtements fut tout simplement une
manifestation d'autre chose, l'acquisition de la « connaissance ».

La racine hébraïque « YD » qui est utilisée partout dans à travers la Genèse ne signifie pas seulement
la « connaissance » mais plus spécifiquement, « faire l'expérience de ». Telle qu'appliquée aux
relations conjugales, la racine « YD » signifie connaître sexuellement, c'est-à-dire, avoir des relations
sexuelles. En fait, elle s'applique non seulement aux relations maritales normales mais aussi à une
conduite clandestine, même à l'homosexualité et au sexe parmi les animaux.

Donc, ayant la « connaissance », l'homme acquit une sorte de force sexuelle ou de prouesse. La
connaissance qui fut retenue de l'homme fut d'une nature plus profonde et sérieuse que de juste être
conscient de sa nudité. Pour l'homme, ce fut quelque chose de bien, mais quelque chose que les

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créateurs ne voulaient pas qu'il ait. Avant qu'Adam et Ève ne l'eussent, ils vivaient dans le jardin
d'Éden sans progéniture. L'ayant obtenue, Ève fut condamnée à souffrir les douleurs de
l'accouchement. Le conte d'Adam et Ève est l'histoire d'un pas crucial dans l'évolution de l'homme :
l'acquisition de la capacité de procréer comme un mammifère. Cependant, ayant cette capacité,
l'homme perdit certains traits sauriens, sa soi-disant divinité.

L'HOMME PERD SON APPARENCE SAURIENNE ET SA DIVINITÉ

La Genèse décrit sommairement les changements physiologiques qui résultèrent de la punition d'Adam
et Ève. Comme châtiment, Ève devait souffrir les douleurs de l'accouchement tandis qu'Adam devait
gagner son pain à la sueur de son front. Logiquement, il semble qu'auparavant, Ève n'eût pas produit
de progénitures et Adam ne transpirait pas. [Note de l'éditeur : À propos de cette discussion de Boulay,
pour plus de détail, voir : http://www.apollonius.net/physiology.html]

D'autres sources religieuses révèlent quelques-uns des changements qui furent provoqués par cet
événement important. Dans la section sur la Création du Monde, le Haggadah explique ce qui se passa
dans le jardin après qu'ils eurent pris le fruit défendu :

« Le premier résultat fut qu'Adam et Ève devinrent nus. Avant, leurs corps avaient été couverts avec
une peau écailleuse et enveloppés avec l'auréole de la gloire. Aussitôt qu'ils eurent violé le
commandement, l'auréole de la gloire et la peau écailleuse tombèrent d'eux et ils se trouvèrent là nus,
ressentant la honte ».

Il est évident que leur nudité devait être associé à la perte de leur « peau écailleuse » et de « l'auréole
de la gloire ».

Des descriptions similaires se trouvent dans les vieilles légendes rabbiniques. Décrivant l'homme
avant la Chute, ils disaient que, « sa peau fut aussi claire que la lumière du jour et couvrait son corps
comme un vêtement lumineux ».

Selon ces sources, par la suite, lorsque Ève mangea de la pomme, le résultat immédiat fut, « qu'à ce
moment, toutes les parures que Dieu avait données à la femme d'Adam disparurent et elle vit qu'elle
fut nue ! »

Cette peau lumineuse fut « l'auréole de gloire ». D'autres légendes disent que le changement provoqué
par la Chute fut que, « la luminosité de sa peau qui l'avait couvert comme un vêtement, disparut ».

La nudité qui est tant mise en évidence dans les anciens documents est de quelque façon, en rapport
avec une sorte de peau protectrice externe, lumineuse et brillante, l'auréole de gloire. La nudité de l'
homme fut le fait de perdre cette peau écailleuse protectrice, en d' autres mots, son apparence
reptilienne ou divine. Désormais, l'homme devait porter des vêtements pour protéger sa peau
vulnérable de mammifère. L'homme commencerait alors à transpirer comme un mammifère, une
fonction physiologique qui pas intrinsèque aux reptiles.

L'HOMME CRÉÉ À L'IMAGE DES DIEUX REPTILIENS

Le livre de la Genèse rend abondamment clair que l'homme fut originairement créé à l'image de son
dieu :

« Dieu dit : Faisons l'homme à notre image, comme notre ressemblance, ... Dieu créa l'homme à son
image, à l'image de Dieu il le créa, homme et femme il les créa ».

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Puisque l'Adam de la Genèse et les « lulus » sumériens furent créés à l'image du dieu serpent, trouve-t-
on des traces de ce fait dans les Saintes Écritures ? En effet, dans la version gnostique de la création de
l'homme. Il y en a un qui décrit la réaction d'Ève dans le jardin d 'Éden :

« Elle regarda l'arbre. Et elle vit qu'il fut beau et magnifique et elle le désirait. Elle prit un de ses fruits
et le mangea et elle le donna aussi à son mari et il en mangea aussi. Alors, leurs esprits s' ouvrirent.
Lorsqu'ils en mangèrent, la lumière de la connaissance brilla sur eux lorsqu'ils portèrent la honte et ils
savaient qu'ils furent nus puisqu'ils avaient la connaissance. Lorsqu'ils revinrent à leur sens, ils virent
qu'ils furent nus ; et ils s'amourachèrent l'un l'autre. Quand ils virent leurs créateurs, ils les détestèrent
puisqu' ils avaient une forme bestiale. Ils comprirent plusieurs choses ».

Donc, une description appropriée d'Adam et Ève et leurs créateurs serait comme suit : Ils avaient une
peau écailleuse ou calleuse ; elle fut brillante et lumineuse comme on voit chez certains reptiles ; ils ne
transpiraient pas, cela étant un trait de mammifères ; ils ne portaient pas de vêtements puisque ce fut
inutile ; ils avaient une peau de couleur verte pâle.

La preuve pour la couleur de leur peau se trouve dans le Haggadah qui décrit comment Adam fut créé
de poussière prise des quatre coins du monde :

« La poussière fut de plusieurs couleurs--rouge, noir, blanc et vert. Le rouge fut pour le sang, le noir
pour les intestins, le blanc pour les os et le vert pour la peau pâle ».

Si Adam avait été un Homo-sapiens, la couleur de poussière utilisée pour la peau aurait été
vraisemblablement le rose ou le brun.

L'Homo saurien ou l'homme reptile fut probablement beaucoup plus grand que l'homme moderne.
Plusieurs sources anciennes lui font références comme ayant la taille d'un géant avant l'incident
d'Éden. Par exemple, les registres rabbiniques divulguent que, « Adam, qui avait été un géant, diminua
en taille jusqu'à la dimension d'un homme ordinaire ».

Les patriarches antédiluviens et les rois sumériens furent en partie des Sauriens et furent apparemment
de très grands hommes qui ressortirent physiquement parmi les hordes de l'espèce humaine. Les
Rephaïm, les descendants des Néfilim vivant après le Déluge, furent aussi des géants ; et comme les
antédiluviens, leur durée de vie semble avoir diminué étant donné le fait que leur sang saurien se
diluait de plus en plus.

L'HOMME PERD LA LONGÉVITÉ POUR DEVENIR UN MAMMIFÈRE

Bien qu'il y ait eu deux arbres dans le Jardin, seulement l'arbre de la connaissance fut tabou.
Apparemment, l'homme avait l'accès à l'arbre de vie ou l'immortalité puisque cela ne lui a pas été
défendu. Maintenant qu'il possédait la capacité de procréer, la divinité biblique s'inquiétait qu'il
pourrait aussi prendre de l'arbre de vie pour devenir immortel :

« Puis Yahvé Dieu dit : Voilà que l'homme est devenu comme l'un de nous, pour connaître le bien et le
mal ! Qu'il n'étende pas maintenant la main, ne cueille aussi de l'arbre de vie, n'en mange et ne vive
pour toujours ! Et Yahvé Dieu le renvoya du jardin d'Éden pour cultiver le sol d'où il avait été tiré. Il
bannit l'homme et il posta devant le jardin d'Éden les chérubins et la flamme du glaive fulgurant pour
garder le chemin de l'arbre de vie ».

Selon les Saintes Écritures, l'homme ne pouvait pas revenir en arrière. Il avait maintenant pris le pas
décisif et possédait la « connaissance » et pouvait commencer la race de mammifère connue comme
l'espèce humaine ou Homo-sapiens. Cependant, ayant obtenu ceci, il devait perdre la longue vie ou
l'immortalité. Les deux furent mutuellement exclusifs tel qu'indiqué dans le Livre de la Genèse.

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L' homme aurait pu retenir sa forme divine et sa longue vie tout en demeurant un mulet, un type
d'Homo saurien limité.

Voyant que l'homme avait besoin de vêtements pour se protéger contre les éléments, une divinité
apparemment compatissante, « fabriqua des chemises faites de peaux pour l'homme et sa femme et les
vêtit ». Cependant, cette divinité généreuse avait probablement d'autres raisons en tête, puisque le
Haggadah révèle, les vêtements furent fabriqués des peaux muées délaissées par les serpents. [Note de
l' éditeur : Selon John Baines dans « The Stellar Man », n'importe quelle race de Dieux Créateurs, tels
ces Sauriens, sont responsables sous la Loi Galactique à voir au bien-être des créatures qu'ils peuvent
choisir de concevoir et à qui ils donnent la vie. Par conséquent, ce fut nécessaire que ces Sauriens de
Nibirou créent une nouvelle « peau externe », des vêtements pour Adam et Ève et tous leurs
descendants subséquents. Ces Sauriens n'avaient pas d'autres choix.]

Est-ce que cela fut accompli pour rappeler à l'homme ses origines reptiliennes ? Ce fut un moyen
ironique pour graver dans la mémoire de l'homme le fait qu'il provenait de source saurienne et qu'il
existait selon la tolérance des dieux serpents. Ce thème se répète plusieurs fois dans les relations
subséquentes de l'homme avec ses dieux sauriens et fut formalisé dans le rituel de la circoncision.
[Note de l'éditeur : ce qui fut sans doute une rébellion socio-politique et culturelle contre les organes
sexuels couverts des reptiles, aussi bien que plus tard contre les pratiques des anciens grecs dont la
culture fut grandement influencée par le prince Outou de Nibirou ou le Dieu Soleil Apollon des
Grecs.]

LE MYTHE DE LA CRÉATION DANS LE CONTE D'ADAPA

Bien qu'aucun Mythe sumérien n'ait pas encore été trouvé qui est un parallèle à la chute de l'homme tel
que raconté dans l'Ancien Testament, il existe un poème qui raconte une histoire qui est probablement
la source de la narration de la Genèse.

Le Conte d'Adapa fut découvert dans les archives des rois égyptiens à El-Armana, aussi bien que dans
la bibliothèque du roi assyrien, Asshourbanipal. En ces jours, Il fut sans doute connu universellement.
Comme celui de l'Épique de Gilgamesh, son thème principal est que l' homme rate l'occasion de se
donner l'immortalité.

Adapa fut un spécimen Homo sapiens modèle créé par Enki dans l'Abzou. Comme l'Adam de la
Genèse, Adapa possédait la connaissance mais non l'immortalité. Le conte commence avec
l'affirmation :

« Avec une grande sagesse, Enki lui avait donné la sagesse, mais non la vie éternelle ».

Enki avait entraîné Adapa à faire des corvées spécialisées pour sa maisonnée : il procura la nourriture
pour la table, faisait la cuisson et prépara et servit la table au palais d'eau d'Enki. Comme se poursuit
l'histoire, un jour, Adapa fut dans son bateau en train de pêcher pour obtenir de la nourriture pour la
table d'Enki, quand, le « vent du sud » s'éleva et inonda le bateau. Adapa maudit le vent et, comme
l'histoire le raconte, « brisa l'aile du vent du sud ».

Cette phrase est en effet curieuse et, à la lumière d'un autre poème sumérien, elle semble être l'aile
d'un avion. Dans le Mythe de Zu, une des armes utilisées contre Zu et celle qui le battit fut le « vent du
sud ». Ce contexte le fait paraître comme une sorte de vaisseau inhabité. Dans le cas d'Adapa, il
semble l'avoir mis hors de fonction par hasard. [Note de l'éditeur : Quelque chose m'est venu à l'esprit
comme j'écrivais. Ce livre ne semble-t-il pas être comme un document préparé par un fonctionnaire du
gouvernement ? On se demande si Boulay reçut la directive de compiler ce « rapport gouvernemental
» pour la « Defense Intelligence Agency » pour qui il travaillait.]

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Pendant ce temps, dans sa « demeure céleste », le dieu principal Anou s'inquiète que « le vent du sud
n'a pas soufflé sur la terre depuis sept jours » et demande que son vizir fasse une enquête. Quand il
rapporta qu'un simple mortel l'avait mis hors de fonction, Anou fut furieux et appela Adapa à son
vaisseau spatial pour s'expliquer. Enki, qui fut non seulement le créateur de l'homme mais aussi
souvent son défenseur et son bienfaiteur, mit Adapa au courant de comment agir en la présence du
grand dieu.

Adapa se fait dire comment atteindre le bateau céleste d'Anou. Dans le conte, Enki « lui fit prendre la
route du ciel et au ciel il se rendit », prenant évidemment une navette de Sippar, la ville spatiale. Il est
prévenu qu'il sera offert le pain de la mort : « tu ne le mangeras pas ». Ensuite, tu seras offert l'eau de
la mort : « tu ne le boira pas », lui dit Enki.

Adapa fut introduit au dieu Anou qui lui demanda directement pourquoi il avait brisé le vent du sud.
Adapa lui expliqua qu'il fut en train d 'attraper du poisson pour la table de son maître. La mer fut
comme un miroir jusqu'au moment que le vent du sud s'éleva et renversa son bateau, démontrant donc
que son bateau avait été inondé par le jet de vent du « vent du sud » qui volait très bas.

Anou fut impressionné par l'intelligence d'Adapa et de plus, par le fait qu'il avait appris des « choses
défendues », c'est-à-dire, des informations réservées aux dieux et leurs enfants semi-divins. Il
questionna Adapa à savoir pourquoi Enki avait divulgué le « plan du Ciel et de la Terre » à un être
humain, sans valeur, comme lui. Anou demanda pourquoi Enki lui avait fabriqué un « shumu ».

Le dieu principal songea quoi faire avec Adapa maintenant qu'il connaissait le chemin des dieux,
puisqu'il avait voyagé de la terre au ciel dans un « shumu », un voyage seulement permis aux dieux.
Dans ce sens, le mot sumérien « shumu » fait référence à une fusée ou une navette spatiale pour
atteindre le vaisseau orbitant dans les cieux. Ce terme est discuté en détail dans le Chapitre 11.

Pour continuer l'histoire d'Adapa, il fut décidé de le joindre aux rangs des dieux en lui fournissant le
pain et l'eau de vie. De cette façon, Adapa posséderait l'immortalité et deviendrait comme un des
dieux. En réalité, cela signifiait revenir en arrière à sa nature reptilienne. C'est peut-être la raison pour
laquelle Enki l'avait prévenu, ne voulant pas que sa création soit altérée.

Quand Adapa refusa la nourriture et l'eau de l'immortalité, Anou voulait savoir pourquoi. Adapa lui dit
de l'avertissement d'Enki, ce qui rendit Anou furieux et il envoya un messager pour châtier Enki. Anou
s'est finalement calmé mais ce fut trop tard pour Adapa ; symboliquement, l'homme avait manqué sa
chance de posséder la vie éternelle.

Adapa retourna à la Terre, un voyage pendant lequel il vit les merveilles de l'espace, « comme Adapa
regarda de l'horizon du ciel à son zénith, il vit sa splendeur ».

Adapa fut décrété un haut prêtre à Éridou et il reçut la promesse que, désormais, la déesse de la
guérison soignerait aussi les maladies de l'espèce humaine. Mais ce qui est encore plus important à
l'histoire d' Adapa comme parallèle à celle d'Adam à l'Éden, est qu'il fut décidé par les dieux qu'il,
comme Adam, serait l'ancêtre de l'espèce humaine. Anou décréta que, comme destin, Adapa serait « la
semence de l'espèce humaine ».

La nourriture et l'eau de vie sont souvent dépeintes sur les sceaux-cylindres et les murales sumériens.
Les dieux sont parfois démontrés avec une pomme de pin dans une main et un seau d'eau ou « situla »
dans l'autre, représentant la nourriture et eau de vie éternelle ou l'immortalité.

La triste histoire est que l'homme ne pouvait pas avoir le meilleur de deux mondes, une forme de
mammifère et une longue vie. Cela explique pourquoi les durées de vie de l'homme se raccourcissent
progressivement comme chaque génération dilua de plus en plus les gènes sauriens. Les dieux furent
malheureux avec la détérioration des traits sauriens et dans les années à venir, ne laisseraient pas l'

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homme oublier son choix. Cela se répète partout dans les chapitres de l'Ancien Testament comme « la
faiblesse de la chair ».

Plus que l'homme s'éloignait de ses origines sauriennes, moins qu'il s'en souvenait. À travers un long
processus d'amnésie sélective, encouragé par une prêtrise qui se perpétuait et qui fut bien dissimulée,
l'espèce humaine en est arrivée à perdre toute connaissance de son ascendance saurienne. [Note de
l'éditeur : N' est-ce pas une triste et pitoyable histoire ? Voyant cela de la perspective du vingtième
siècle, je suis quasiment soulagé que ce fut ainsi. Ces « dieux sauriens » ont maintenant complètement
perdu le contrôle de notre évolution ultime comme mammifères « hommes » et « femmes ». Jamais
plus pourrons-nous les reconnaître comme « dieux » ou « déesses ». D'une certaine façon, maintenant,
pour nous, ils ne signifient rien.]

LA GÉNÉALOGIE DE L'HOMME

Notre thèse est que nos ancêtres furent des formes reptiliennes qui vinrent à la Terre d'une autre
planète pour obtenir, il y a longtemps, certains métaux. Trouvant le climat bénin, ils y fondèrent une
colonie en Mésopotamie. Comme le climat changea, tel que démontré par le décès des dinosaures, il
devint insupportable pour les Anounnaki. Ils décidèrent ainsi de produire un ouvrier primitif mieux
adapté au climat. Le résultat fut un Homo saurien, demi-homme singe et demi-reptile. Cependant,
cette créature ne pouvait pas se reproduire.

Pour résoudre ce problème de main-d'oeuvre, l'Adam ou le « lulu » reçut des caractéristiques dominant
de mammifères et le résultat fut le premier Homo-sapiens.

Quant à l'évolution, l'homme moderne apparu sur la scène il y a quelque 40,000 ans comme par magie.
L'Homo sapiens, ou l'homme de Cro-Magnon, ne fut pas un homme-singe et fut si différent de la
forme qu'il replaça que cela avait nécessité un saut quantique dans le processus de l'évolution.

Le problème complexe du « manque de lien » confondit les évolutionnistes depuis plus de 100 ans.
Est-ce possible que le soi-disant manque de lien ne soit jamais trouvé ? Et plus important encore, si ce
manque de lien est découvert un jour, ce sera sans doute dans les ruines de l'ancienne civilisation de la
vallée mésopotamienne.

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LES SERPENTS ET LES DRAGONS VOLANTS
Par R. A. Boulay ©1990
Éditeur : Roberto Solàrion ©1997
Traducteur : Polo Delsalles ©2003
*
Chapitre 6
LES DIEUX SERPENTS ET L'IMMORTALITÉ
*

« Faites un séraphin et montez-le sur une perche. Et si quelqu'un qui est mordu, le regarde, il recouvra
». Livre des Nombres

LA PERCEPTION DU SERPENT COMME ÉTANT MALVEILLANT

En plus d'Adam et Ève, l'autre hôte important du jardin d'Éden fut le serpent. On lui donne des qualités
qui rivalisent avec et surpassent celles d'Adam. Même la Genèse concède ce point en affirmant que «
Le serpent était le plus rusé de tous les animaux des champs que Yahvé Dieu avait faits ». Le
Haggadah décrit le serpent comme étant grand, ayant deux jambes, et avec des pouvoirs mentaux
supérieurs. Il fut le seigneur de toutes les bêtes de l'Éden : « Dieu parla au serpent, 'Je vous ai créé
pour être le roi de tous les animaux. Je vous ai créés pour être debout' ». Dans le Haggadah, il semble
avoir peu de doute qu 'il ait marché comme un homme.

Dans la Genèse, le serpent fut puni sévèrement pour son rôle dans la chute d'Adam et Ève. Désormais,
son destin fut de ramper sur son ventre. De cette façon, la Genèse sous-entend, qu'à un certain
moment, le serpent fut une créature avec des jambes et qu'il les perdit en mangeant du fruit défendu.
Le Haggadah est plus explicite et dit carrément que, « ses mains et ses pieds furent coupés ».

En apparence, le serpent avec des jambes dut être une créature effrayante, dominant tous les animaux
aussi bien que l'homme. En fait, quand Adam et Ève furent expulsés de l'Éden, ils portèrent des «
chemises de peau ». Mais puisque Adam et Ève furent végétariens pendant cette période et que
l'homme n'avait pas eu la permission de manger de la viande jusque après le Déluge, ces « peaux »
durent être celles qui furent muées par les reptiles. Ce fait est confirmé par plusieurs sources
anciennes.

Les anciennes légendes juives indiquent que les vêtements portés par Adam et Ève furent non
seulement faits de peaux reptiliennes mais qu'elles les protégèrent des prédateurs : « Quand ils
portèrent les manteaux, disait-on à Adam et Ève, toutes les créatures de la Terre les craindraient ». Les
peaux de serpent furent symboliques de la race souveraine et leur rappelèrent non seulement leur
origine mais agissaient aussi comme un talisman pour les protéger des créatures sauvages. [Note de
l'éditeur : Encore aujourd'hui, nous portons des peaux reptiliennes de serpent, d'alligator, de crocodile-
-qui sont dispendieuses et distinguent le porteur de la multitude générale. Et le serpent, surtout le
cobra, fut très révéré dans les anciennes cultures comme celles de l'Égypte et l'Inde.]

La notion du serpent représentant le mal est plutôt récente, car elle se développa au début de l'époque
chrétienne. En réalité, le serpent biblique est souvent associé à la connaissance divine, la guérison et
l'immortalité. Le mot hébreu pour la créature qui tenta Ève est « nahash » lequel est souvent traduit
comme serpent mais signifie littéralement « celui qui résout les secrets ».

Même dans l'ancien Grec, le mot serpent posa des problèmes dans la traduction. Dans la Septante, la
première version grecque de l'Ancien Testament, le serpent s'appelle « drakon ». En Grèce ancienne, le
mot le « drakon » fut utilisé pour toutes les créatures effrayantes tels que les serpents, les grands
reptiles et autres animaux terrifiants. Donc le terme « drakon » fut utilisé dans la sémantique et devint

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associer à un serpent ailé avec de grandes jambes comme un dragon dans la littérature et la culture
occidentale. [Note de l'éditeur : Aujourd'hui, la monnaie grecque s'appelle « drakma ». Il serait
intéressant d 'enquêter sur la source étymologique de ce terme moderne.]

En toute probabilité, les dragons et autres créatures fabuleuses de la mythologie ne sont que des
créatures déformées du dieu serpent. C'est un problème de sémantique provenant de la répulsion de
l'homme à sa descendance saurienne. Deux écoles de pensée différentes semblent avoir contribué à la
légende du serpent comme étant malfaisant et répulsif.

La première est le rapport maître esclave. L'homme remplaça les Anounnaki comme ouvriers et
commença à exécuter toutes les tâches domestiques et déplaisantes. La mémoire de cette domination
par les reptiles cruels et impitoyables fut exacerbée par la descente des Néfilim avant le Déluge. Ces
hommes de l'espace vécurent et se marièrent avec l'espèce humaine et à la fois, les Saintes Écritures et
les sources sumériennes révèlent qu'ils furent une race de barbares et de cannibales.

Au moment de la venue du Déluge, l'homme en fut arrivé à mépriser et à même persécuter ces
progénitures sauriennes. Les sources anciennes suggèrent fortement que quiconque démontrant des
signes de descendance des dieux serpents fut traqué et détruit.

Le deuxième facteur majeur dans l'évolution de l'idée qu'il représentait le mal fut l'inimitié entre Enlil
et Enki. Quand les terres furent réclamées après le Déluge, Enlil plaça ses fils responsables des terres
du Moyen-Orient et les fils d'Enki reçurent les terres étrangères telles que l'Égypte et la vallée de
l'Indus. Cependant, les fils d'Enki revinrent au Moyen-Orient et, son fils aîné Mardouk, saisit le
contrôle de Babylone et réclama le titre si convoité de «50".

On se souvient d'Enki comme le créateur et le bienfaiteur de l'espèce humaine et il est associé à la
connaissance divine, la guérison et l'immortalité--exactement les mêmes qualités attribuées au serpent
dans le jardin d'Éden. Donc, la « chute de l'homme » biblique revêt le caractère d'une confrontation
entre Enlil, l'Élohim de l'Ancien Testament et Enki, le dieu serpent usurpateur. [Note de l'éditeur :
Dans le livre, « The Stellar Man » de John Baines, l'Archon de la destinée qui dupa Moïse et devint
par la suite l'usurpateur de pouvoir de cette planète, remplaçant l'Archon souverain précédent « amical
» envers l'homme, fut connu par la lettre Y. Ce Y réfère-t-il à Yahvé et par conséquent, au prince
héritier Enlil ?]

On trouve le même conflit dans le Conte d'Adapa lorsque Enki prévint Anou (plus tard, Enlil
représentait Anou puisqu'il devint le dieu aîné) de ne pas altérer sa création. Cette dissension se trouve
dans le troisième livre d'Hénok lorsque le patriarche devait être donné le statut de dieu et l'immortalité.
Les « anges », représentant le plus vieil ordre, protestèrent que Dieu révélait des secrets divins à l'
homme. Ils lui rappelèrent à la mémoire, « les dieux primordiaux n'ont-ils pas donné un bon conseil
lorsqu'ils dirent, 'ne créer pas l'homme' ? »

Pour les dieux conservateurs et plus anciens, l'homme fut considéré un animal inférieur, car à plusieurs
reprises, il est critiqué pour sa transpiration et sa saleté, des traits typiques de mammifères. Dans le
troisième livre d'Hénok, l'homme est méprisé par les dieux mineurs ou les anges qui le caractérisent
comme « l'espèce humaine née de la femme, tachée, malpropre, salie par le sang et le flux impur, des
hommes qui transpirent des gouttes putrides ». Ce dégoût des anges envers leurs cousins mammifères
puants et poilus est réitéré partout dans l'Ancien Testament d'où cette aversion est masquée sous
l'image de la « faiblesse de la chair ».

Les Anounnaki furent fiers de leur apparence reptilienne--leur corps lisse et brillant--et les traits de
mammifères leur furent répugnants. D'un point de vue objectif, l'élégance et la beauté de la forme
reptilienne ont beaucoup de mérite. Il est difficile de voir comment se développa la répugnance
physique envers ces créatures.

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Le problème de répugnance est difficile à traiter et nous le laissons aux psychanalystes. Dans une large
mesure, il semble être une expérience acquise, le résultat de ce que l'on nous enseigne quand nous
sommes jeunes. D'un autre côté, le lointain souvenir du traitement bestial et barbare par les ancêtres
reptiliens peut exister dans notre subconscient et contribuer à l'aversion des reptiles. [Note de l'éditeur
: Nous pouvons encore démontrer une autre différence entre la culture des anciens grecs et celle des
Hébreux. En Grèce, les dieux et les déesses représentaient l'ultime dans la beauté physique et la
perfection. Et tel que déjà mentionné, une des raisons fondamentales pour la création du Judaïsme fut
une rébellion contre tout ce qui fut grec. Donc, cette répulsion envers les Dieux sauriens provient peut-
être de l'événement que Moïse et ses prêtres vécurent faisant face aux conséquences de son pacte avec
le « vilain » Archon, menant en fin de compte, aux traditions religieuses judaïques et cette notion de «
répulsion » de quoi que ce soit de reptilien.]

L'IMMORTALITÉ À TRAVERS LA RÉGÉNÉRATION

Dans les légendes anciennes, l'homme semble avoir eu une sorte de « connaissance » mais, il perdit
l'immortalité. C'est quasiment comme si les deux furent mutuellement exclusifs.

Adam obtient la « connaissance » mais est expulsé du jardin et on lui défend de prendre le fruit de
l'arbre de Vie. Il en est ainsi pour Adapa qui reçoit la « connaissance » d'Enki mais est dupé de l'eau et
de la nourriture de vie qui l'aurait rendu immortel. Plusieurs des aventures de Gilgamesh furent des
tentatives d'obtenir l'immortalité. On lui nie un voyage jusqu'au ciel pour implorer les dieux pour une
longue vie. On lui refuse de nouveau lorsqu'il trouve Utnapishtim, son grand-père. Il obtient enfin la
plante magique qui guérit et prolonge la vie, mais un serpent la lui vole, sans doute une image des
dieux serpents.

Dans la mythologie mondiale, le serpent fut toujours le symbole de la longue vie, de la guérison, de la
régénération et de l'immortalité. Partout ailleurs, les serpents furent associés avec la guérison. Par
exemple, le « Chilam Balam » des Mayas raconte que les premiers habitants du Yucatán furent les
Chanes ou « Gens du Serpent » qui vinrent de l'est en traversant l'eau avec leur chef Itzamna qui fut
appelé par hasard le « Serpent de l'est ». Il fut un guérisseur et pouvait guérir par l'imposition des
mains et même ranimer les morts. [Note de l'éditeur : Même aujourd'hui, le symbole de l'Association
médicale américaine porte le symbole de deux serpents enroulés autour d'une perche. Itzamna est le
nom Maya du prince-héritier Enlil. Son fils, le prince Nannar mena la première expédition des
Anounnaki (ou Olmèques) de l'Afrique du Sud vers les Amériques. Nannar fut connu comme le
légendaire Quetzalcóatl, le dieu serpent volant. Pour plus de détails, voir « The Lost Realms » par
Zecharia Sitchin.]

Dans l'Ancien Testament, le rôle du serpent comme guérisseur est illustré dans l'incident du « serpent
impudent » ou « séraphin » qui s 'éleva sur une perche et devint une cure pour les maladies des tribus
pendant leur exode d'Égypte.

Dans les sources anciennes, on ne trouve pas beaucoup de détails sur la dualité de la connaissance et
de l'immortalité, telle que représentée par les deux arbres dans le jardin d'Éden. À part les brèves
références dans le conte d'Adapa, la littérature ancienne concentre sur les efforts de l'homme à réaliser
l'immortalité et la longévité. L'arbre de Vie symbolique et la nourriture et la boisson magiques sont des
sujets populaires parmi les diverses cultures du Moyen-Orient et paraissent souvent dans leurs arts.

Le contraire est vrai de l'Ancien Testament où l'immortalité est presque oubliée et l'emphase est placée
sur les péchés de l'homme causé par sa chute quand il acquit la connaissance. Une exception se trouve
dans le document pseudopigraphique appelé, « La vie d'Adam et Ève », qui raconte des épisodes de
leur vie après qu'ils eurent laissé l'Éden.

Datant du 1er siècle après J.C., il est disponible en Grec et en Latin. Il fournit un événement peu connu
de la tentative d'Adam d' obtenir quelques remèdes de rajeunissement. Selon le texte, Adam fut vieux

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et malade et approchait la fin de sa vie. Il demanda à Ève et à son fils Seth de retourner au jardin
d'Éden pour « l'huile de l'arbre de la pitié » avec laquelle il pourrait être oint, soulagé de sa douleur et
peut-être même allongé sa durée de vie. À l'entrée de l'Éden, ils furent reçus par l'ange Michel qui
refusa le plaidoyer de Seth disant que l'élixir magique n'est pas pour l'homme.

La concentration hébraïque contraire à celle des traditions séculières anciennes suggérerait que
l'emphase sur la « connaissance » par la prêtrise fut une déviation délibérée pour imposer sur leurs
gens une doctrine de « péché originel » ainsi que la « chute de l'homme », se donnant un grand
contrôle de leurs esprits et de leurs comportements. [Note de l'éditeur : Amen !]

La recherche de la régénération, une forme d'immortalité, fut un thème commun de la littérature
ancienne et de la mythologie. Dans l'Épique de Gilgamesh, ce fut un sous-thème où, après avoir dit à
son petit-fils que les dieux lui avaient refusé l'immortalité, Utnapishtim eut de la compassion pour son
petit-fils ; et, pour ne pas le laisser retourner les mains vides, il est informé d'une plante magique qui
restaure la jeunesse et la vitalité et où la trouver. [Note de l'éditeur : Et, depuis ce temps, nous avons
recherché « la fontaine de jouvence » !]

Donc, à son retour, Gilgamesh suit les directions de son grand-père et réussit à obtenir cette plante
magique. Quelque peu imprudemment, il décide ne pas l'avaler immédiatement mais plutôt, de
l'apporter à la ville d'Ourouk pour la partager avec ses amis. Cela s'avère être une erreur, puisque
quand Gilgamesh arrête près d'une mare d'eau pour se baigner, la plante lui est volée.

Pour enlever la saleté de son long voyage, Gilgamesh décida de prendre un bain bien mérité.
Sottement, il laisse la plante magique sur le rivage sans surveillance. Pendant qu'il se baigne et à sa
grande consternation, un serpent ou « seru » sentit le parfum de la plante, traversa sur l'eau et
l'emporta. Comme le serpent parti, il mua et laissa derrière sa peau. De cette façon, l'histoire représente
la capacité régénératrice du serpent d'allonger sa vie en muant périodiquement sa peau. [Note de
l'éditeur : Dans la terre d'Érythrée, autrefois l'Éthiopie du Nord, il y a une légende étrange qui est
évocatrice de cette mésaventure. Un serpent vit près du littoral et possède une perle brillante et
magique qu'il utilise comme un radar pour se guider dans la vie. Occasionnellement, un homme est
capable de voler cette perle forçant ainsi le serpent à revenir au littoral pour trouver une autre perle.
Cette légende est annexée à celui-ci comme document séparé.]

Dans la recherche de l'homme pour la panacée de la longévité et la vitalité, la science n'a pu encore
fournir la réponse. Comme processus naturel, la régénération n'est pas très développée chez l'homme
et les plus hauts mammifères sont capables de régénérer seulement que les cheveux, la peau, les
ongles, le foie et certains autres tissus. Ce processus est beaucoup plus prononcé chez les animaux
inférieurs, par exemple, les salamandres et les lézards qui peuvent remplacer leurs queues, les homards
et les crabes qui peuvent régénérer de nouveaux membres et le plathelminthe qui créé plusieurs
nouveaux individus lorsqu'il est coupé en morceaux.

Bien que la régénération ait été défendue par les dieux partout à travers les âges, on retrouve parfois
certaines références voilées dans la littérature. Quand le serpent vola la plante magique de Gilgamesh
et mua immédiatement sa peau, il démontrait une forme d'immortalité. Le fait de muer la peau de cette
façon fit partie de la théologie des Hébreux et des Chrétiens dans le rite de la circoncision.

Faisant partie intégrante de la convention entre Abraham et son dieu et renforcée par la suite en étant
répétée plusieurs fois à ses descendants, Dieu lui dit, «Vous ferez circoncire la chair de votre prépuce,
et ce sera le signe de l'alliance entre moi et vous ».

Comme le serpent parvient à la longue vie en sacrifiant et en laissant derrière une partie de lui-même,
ainsi l'homme peut aussi y parvenir en sacrifiant rituellement une partie de lui-même. Le rite de la
circoncision servit aussi de rappel perpétuel que ses vraies origines proviennent du dieu serpent
créateur et qu'il existait à la longanimité de ces dieux. [Note de l'éditeur : Souhaitant éviter une

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discussion au sujet des pour et des contres de la circoncision, il devrait être noté que bien que ce fût
peut-être l'intention originelle de la coutume, plusieurs cultures chrétiennes d'Europe rejetèrent cette
pratique par la suite, ce qui a pour toute fin pratique presque disparue de la vie européenne moderne.
C'est encore une pratique universelle parmi les Juifs et les Musulmans comme ce l'est encore parmi
plusieurs peuples traditionnellement animistes d'Afrique. Elle est aussi relativement populaire aux
États-Unis, mais plus à cause de la tradition culturelle que religieuse. Ailleurs dans le monde, la
pratique de la circoncision est pratiquement non-existante.]

De ceux qui ont atteint l'immortalité et joint les dieux, seulement deux sont enregistrés dans la
littérature ancienne. Les dieux disaient que cet attribut ne fut pas donné à la légère. Utnapishtim en fut
un à qui ils donnèrent l'immortalité.

Après le Déluge, Utnapishtim et sa femme furent emmenés au vaisseau spatial où Enlil le fit passer à
travers un rituel : « Jusqu'ici, Utnapishtim eut été seulement qu'un homme, mais maintenant
Utnapishtim et sa femme seront pour nous des dieux ». Il fut envoyé vivre « à la source des deux
rivières où Shamash s'élève », dans la terre de Dilmun. Non pas comme son équivalent, Noé n'a pas
atteint l' immortalité. Les dieux de l'Ancien Testament furent des dieux beaucoup plus jaloux et
intransigeants.

Avant le Déluge, un des patriarches atteignit cette distinction. La Genèse en parle énigmatiquement en
disant que, « Hénok marcha avec Dieu. Il disparut alors puisque Dieu le prit ». Néanmoins, les trois
livres apocalyptiques d'Hénok fournissent toute l'histoire--des détails qui furent omis de la Bible.

Hénok fut non seulement rendu immortel mais aussi déifié et il devint second en pouvoir à la divinité
principale. Cette métamorphose exceptionnelle fut accomplie pour fournir un magistrat objectif qui
pourrait présider au procès des Néfilim qui avait été accusé de toutes sortes d'infractions sur la Terre.

DE LONGUES DURÉES DE VIE SONT-ELLES POSSIBLES ?

La longévité parmi les anciens est proverbiale. Le nom du patriarche Mathusalem est le synonyme
d'une très longue durée de vie. Si on croit les anciens registres religieux et séculiers, les rois et les
patriarches antédiluviens jouirent d'une durée de vie exceptionnelle. Ces revendications sont si
cohérentes et même en admettant une certaine exagération, on doit concéder qu'il doit y avoir un peu
de vérité. Tacitement, l'homme moderne commence à prendre ces revendications au sérieux puisque
aujourd'hui, il joue avec les possibilités que le vieillissement peut être contrôlé, même renversé et, la
durée de vie peut être grandement étendue.

Les théories de vieillissement actuellement étudiées par la science moderne vont du concept de
contrôle purement génétique au concept de réduire les effets de l'environnement sur l'organisme
humain. Les scientifiques croient maintenant que les mécanismes qui causent le vieillissement sont
extrêmement complexes et variables et, plutôt que d'avoir une seule cause, un grand nombre de
phénomènes sont sans doute en cause.

La plupart des théories de vieillissement peuvent être mises en deux catégories générales : les théories
d'erreurs et les théories de programmation. Les théories d'erreurs sont basées sur la prémisse que des
événements aléatoires, tels que les effets de l'environnement, causent du dommage aux cellules du
corps. Ce dommage s'accumule avec le temps et crée le mauvais fonctionnement des cellules, des
molécules et des organes. Les théories de programmation sont basées sur la supposition que le
vieillissement est programmé à l'intérieur même de la cellule et est le résultat attendu d'une séquence
préméditée d' événements écrits dans les gènes.

Une des plus vieilles théories de vieillissement est la théorie de l' usure qui dit qu'au niveau
moléculaire, l'A.D.N. est continuellement endommagé mais le corps ne peut pas réparer le dommage
et, qu'il s' accumule menant au mauvais fonctionnement moléculaire et enfin, celui des organes. La

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théorie du métabolisme dit que plus que l'organisme vit rapidement, plus rapidement il mourra. [Note
de l'éditeur : Vivre vite, mourir jeune !] Les restrictions caloriques semblent être le seul facteur qui, à
maintes reprises, change le taux de vieillissement chez les animaux et la nutrition semblerait contrôler
le changement de certaines hormones responsables du métabolisme.

La théorie des radicaux libres se concentre sur les effets préjudiciables des radicaux libres, des
fragments chimiques très instables produits pendant le métabolisme normal qui réagissent et
endommagent d'autres molécules. Avec l'âge, l'accumulation du dommage des radicaux libres peut
perturber les fonctions vitales des structures clefs de la cellule.

Donc, les nombreux partisans de la théorie d'erreurs déclarent que le corps produira des produits
chimiques défectueux et des protéines qui seront synthétisées et accumulées. Ce processus conduit à
des cellules, des tissus et des organes endommagés entraînant ainsi la mort.

Par contre, la théorie de la sénescence programmée énonce que le vieillissement et la mort sont dus
aux événements programmés, le résultat de l'activation et de l'inhibition séquentielle de certains gènes.
Certains peuvent agir comme une horloge biologique, tels ceux qui contrôlent la puberté et la
ménopause. Si le vieillissement est programmé, le système endocrine ou hormonal et le système
immunitaire sont les deux candidats possibles contrôlant le vieillissement.

Des événements se produisant dans l'hypothalamus et la glande pituitaire peuvent être responsables
pour certains processus importants de vieillissement. La glande pituitaire, localisée à la base du
cerveau, sécrète des hormones qui stimulent d'autres glandes à produire des hormones. Il est possible
qu'une horloge biologique dans l'hypothalamus (une région du cerveau) ordonne la glande pituitaire à
sécréter une hormone qui perturbe la capacité des tissus du corps de réagir aux hormones
thyroïdiennes. Cette hormone théorique, que quelques-uns appellent « l'hormone de la mort », n'a
jamais été identifiée.

Le système immunitaire défend le corps contre les bactéries, les virus et les autres organismes
envahissants. La glande thymus, localisée dans le thorax est une composante essentielle du système
immunitaire. Elle atteint sa dimension maximale pendant l'adolescence et décline au point où elle est à
peine visible à l'âge de 50 ans. Les partisans de la théorie du système immunitaire croient qu'en
diminuant la capacité du corps à lutter contre l'infection, de se défendre du cancer et même réparer
l'A.D.N. endommagé, le déclin de ce système peut être l'élément le plus important dans le processus
de vieillissement.

Comme nous pouvons le voir, l'étude du vieillissement est toujours dans son enfance, bien qu'elle
semble être une discipline en croissance. Le fait de comprendre le mécanisme du vieillissement aidera
sans doute à éliminer des maladies et des désordres associés au vieillissement et à allonger
vraisemblablement la durée de vie. La science est aussi au seuil de pouvoir modifier les gènes.

Peut-être un jour, atteindrons-nous la sophistication technique de nos ancêtres, les dieux serpents qui
semblent avoir résolu ces problèmes scientifiques troublants ?

Quelle ironie qu'une race d'êtres intelligents puisse vraiment exister dans notre voisinage de l'espace
qui soit reptilienne et répulsive mais qui fonda la civilisation humaine ! Mais, ces créatures «
répugnantes » doivent avoir une technologie suffisamment avancée pour leur permettre de voyager
dans l'espace. Une race qui pourrait traverser l'espace aurait certainement la capacité de modifier les
gènes et la capacité de se régénérer et, de ce fait, d'avoir une durée de vie prolongée.

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LES SERPENTS ET LES DRAGONS VOLANTS
Par R. A. Boulay ©1990
Éditeur : Roberto Solàrion ©1997
Traducteur : Polo Delsalles ©2003
*
Chapitre 7
LES DRAGONS ET LES DIEUX SERPENTS DANS LA MYTHOLOGIE
MONDIALE
*

« Les légendes anciennes de la tribu Nyoro en Afrique disent que les premiers êtres humains
descendirent du ciel et ressemblèrent à des caméléons, et qu'ils fondèrent l'espèce humaine ». Source
inconnue

LE SÉRAPHIN DE L'ANCIEN TESTAMENT

Dans l'Ancien Testament, des références explicites à nos ancêtres dieux serpents furent quasiment
toutes éliminées par les siècles à travers un long processus de sélection et d'édition. Quand nous
trouvons des allusions dans les Saintes Écritures, elles sont interprétées comme étant simplement des
allégories. Dans le livre des Nombres, un incident étrange est raconté concernant un serpent impudent
qui soulève plusieurs questions qui ne sont jamais complètement expliquées par les érudits bibliques.

Pendant la deuxième année de l'Exode, après qu'ils avaient laissé les conforts du mont Sinaï et
peinèrent à travers le désert, les tribus eurent une escarmouche avec le roi d'Arad et prédominèrent
après beaucoup de difficulté. L'incident du serpent eut lieu à ce temps :

« Ils quittèrent le mont Hor par la route à la Mer Rouge contournant la terre d'Édam. Mais, pendant le
voyage, les gens sont devenus rétifs et parlèrent contre le Seigneur et contre Moïse. 'Pourquoi tu nous
a faits quitter l'Égypte pour mourir dans le désert ? Il n'y a ni de pain ni eau et nous sommes venus à
détester cette misérable nourriture '. Dieu envoya alors contre le peuple les serpents brûlants, dont la
morsure fit périr beaucoup de monde en Israël. Les gens vinrent à Moïse et lui dirent, 'Nous avons
péché en parlant contre Yahvé et contre toi. Intercède auprès de Yahvé pour qu'il éloigne de nous ces
serpents'. Moïse intercéda pour le peuple et Yahvé lui répondit : 'Façonne-toi un Brûlant que tu
placeras sur un étendard. Quiconque aura été mordu et le regardera restera en vie'. Moïse façonna donc
un serpent d'airain qu'il plaça sur l'étendard, et si un homme était mordu par quelque serpent, il
regardait le serpent d'airain et restait en vie ».

Il est difficile de mal interpréter la conclusion que la signification de l'incident est sans doute de
l'idolâtrie, une activité rigoureusement défendue dans les Saintes Écritures. Le mot hébreu « seraph »
est exceptionnel et apparaît seulement quelques fois dans les livres de l'Ancien Testament.

Dans Isaïe, chapitres 14 et 30, le « séraphin » est rapporté « me ofef seraph » ou littéralement « serpent
volant » et est associé avec la Philistie et le Néguev, des terres qui furent traditionnellement le pays
des descendants des Néfilim après le Déluge. Le Serpent qui fut fabriqué par Moïse à l'ordre de Dieu
fut révéré dans le sanctuaire du Temple jusqu'au 8ème siècle avant J.-C. qui, selon II Rois 18, le roi
Ezéchias, affligé de l'adoration de l'idole, « brisa en morceaux le serpent de bronze que Moïse avait
fait ». [Note de l'éditeur : Le 8ème siècle avant J.-C. aurait inclus l'année 762 quand, telle que noté
auparavant, la série de cataclysmes commença accompagnant le départ de la Planète Nibirou de sa
position au-dessus du Pôle Nord de la Terre.]

Ce ne fut probablement pas le « séraphin » original fait par Moïse vers 1,450 avant J.-C. et on doute
qu'il ait survécu jusqu'à présent. De toute manière, cela démontre que l'adoration des dieux serpents fut

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bien établie parmi les Israélites pendant la période des Juges et des Rois et cela suggère aussi que
Yahvé ait été identifié au moins une fois avec le dieu serpent.

Le terme « seraph » inquiéta les traducteurs et les commentateurs bibliques au fil des années. Il est
traduit comme « serpent ardent » dans la version « King James ». Cependant, la tendance moderne est
de ne pas le traduire et de le laisser comme tel. Le « seraph » ne fait pas partie d'aucune classification
ou de traduction. Ce mot provient plutôt du Cananéen qui l'acquit de leur héritage mésopotamien.

Les racines du terme peuvent possiblement être de source mésopotamienne. Le « serpent ardent ou
volant » sur le haut de cette perche, adoré pour ses propriétés curatives, représente Enki, le dieu
sumérien de la guérison, qui fut souvent associé au symbole du serpent. Il y a aussi une ressemblance
curieuse du serpent enroulé autour d'une perche avec le caducée des Grecs.

Dans l'Épique de Gilgamesh, le serpent qui vole la plante magique du héros est appelé un « seru » et la
ressemblance des mots suggère une origine commune. Le terme est aussi utilisé dans la mythologie
hindoue et a des antécédents sumériens. Les Nagas, les dieux serpents mystérieux qui vécurent en Inde
furent appelés des « sarpa » ou serpents.

Dans ses études de la religion Hindoue, la théosophe Madame Helena Pavlovna Blavatsky affirme que
les Nagas ou « sarpa » de l'Inde sont « indiscutablement les Séraphins juifs, dérivé de serapi ou sarpa
signifiant serpent ».

Un ancien document religieux très peu connu réfère non seulement aux dieux serpents mais aussi
énigmatiquement aux dieux du panthéon sumérien. Comme tel, ce cantique chrétien a probablement
ses origines dans une prière sumérienne. Appelée la Prière de Joseph, il fait partie d'un groupe appelé
les papyri magiques. Il est d'origine grecque et est daté du 2ème siècle après J. C. Il commence comme
un cantique d'éloge :

« Père des patriarches, Père de toutes les choses, Père de tous les pouvoirs du Cosmos, Créateur de
tout, Créateur des anges et des archanges, le Créateur des noms rédempteurs, je vous invoque ».

Après d'autres invocations, la prière continue dramatiquement :

« Vous qui êtes assis sur la montagne sacrée du Sinaï, Vous qui êtes assis sur la mer, Vous qui êtes
assis sur les dieux serpents, le Dieu qui s'assied sur le dieu du soleil ».

Ce péan est intéressant et pertinent pour plusieurs raisons. À part la référence tacite aux dieux
serpents, il fait référence aussi au dieu qui s'assied sur la mer. Bien que cette ligne soit incomplète
(curieusement, tous les mots manquants sont aux places critiques !), il semble être une référence voilée
au dieu de l'eau Enki et son palais d'eau. [Note de l'éditeur : Enki fut l'équivalent du Poséidon grec,
Dieu de la Mer.] Le dieu du soleil est vraisemblablement Outou/Shamash de même que le dieu du
mont Sinaï est Ishkour/Adad. [Note de l'éditeur : Outou fut l'équivalent du dieu soleil vert Apollon et
Ishkour à Arès, dieu de la guerre.]

Donc, l'invocation semble être adressée à Enlil [Zeus], le dieu souverain du panthéon cananéen qui
devint plus tard connu comme « El » dans l'Ancien Testament. De plus, les noms rédempteurs sont
probablement les Tablettes de la Destinée ou des Noms Divins associés aux MEs sumériens.

Les dieux serpents ne se trouvent pas seulement dans l'histoire ou la mythologie des pays du Moyen-
Orient. Des dragons, des serpents volants et des dieux serpents paraissent dans la mythologie des gens
partout dans le monde et là, ils sont les créateurs et les ancêtres bienveillants d'homme. Certaines
cultures conservent la mémoire d'une race de serpent qui fut cruelle et barbare.

LES DIEUX SERPENTS DANS LA CIVILISATION DE L'INDUS

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Aratta est souvent mentionné dans la littérature sumérienne comme une terre lointaine contrôlée par la
déesse Inanna de sa ville tutélaire d 'Ourouk. Selon l'Épique Enmerkar et le seigneur d'Aratta, cette
terre fut située au-delà d'Anshan (maintenant l'Iran) et un voyage à Aratta exigeait la traversée de sept
montagnes et de la dangereuse rivière Kur.

Il fut suggéré qu'Aratta fut peut-être le même que le Harappa de la civilisation perdue de la vallée de
l'Indus. Harappa, avec Mohenjo-daro, fut une ville des anciens Dravidiens, les gens serpents
légendaires qui précédèrent la race aryenne de l'Inde.

Durant les années 1920, les archéologues furent quelques étonnantes découvertes dans la vallée de la
rivière Indus. Les ruines de deux grandes villes anciennes furent excavées, une s'appelant Mohenjo-
daro située directement sur la rivière Indus et l'autre, Harappa, sur la Ravi, une branche majeure de
l'Indus localisée dans le Punjab ou terre des Cinq Rivières. Comme les villes de la Mésopotamie et de
la vallée du Nil, elles furent construites sur les plaines alluviales. Cependant, contrairement à ces
autres villes, Mohenjo-daro et Harappa paraissent avoir été complètement organisées dès le départ. En
effet, leurs dispositions furent identiques. Bien qu'aucune ziggourat n'ait été trouvée, chaque ville avait
un monticule de dix mètres de haut, une sorte de plate-forme artificielle.

Ces villes n'évoluèrent pas à partir de villages primitifs mais furent complétées en moins d'un siècle.
Elles furent construites à partir de rien comme par une force extérieure. En d'autres mots, elles furent
construites comme colonie, probablement par les Sumériens et vraisemblablement par Enki, leur
ingénieur principal.

Les villes existent depuis environ 3500 à 3000 avant J.-C. et, selon les preuves archéologiques, en sont
venues à une fin violente aux alentours de 2000 avant J.-C. Ce qui laisse les historiens perplexes est le
fait que les gens qui y vivaient n'eurent pas de rapport avec les Aryens qui vinrent quelque 500 à 600
années plus tard s'établir dans la plaine de Punjab et de la Gange. Comme les anciens sumériens, les
gens de Mohenjo-daro et d'Harappa parlèrent une langue inconnue. [Note de l'éditeur : En supposant
que la Planète Nibirou fut pour la dernière fois dans notre système local de 1,600 à 700 avant J.-C.,
alors sa visite antérieure aurait été--ajouter 3,600 ans à cette date-aux alentours de 4,200 à 3,300 avant
J.-C. Ces dates sont assez proches des années notées ci-dessus pour conclure que ces villes
dravidiennes furent construites par les Nibirouens pendant leur avant dernière visite à la
Terre/Tiamat.]

Les objets fabriqués découverts dans ces villes les lient avec la vallée de la Mésopotamie. Des sceaux
en forme de bouton trouvés à ces emplacements sont semblables aux sceaux cylindres de Sumer. En
fait, un de ceux-ci démontre un homme sauvage qui lutte avec deux bêtes, semblable à celui de
Gilgamesh qui se tient debout entre deux lions. Ces deux villes sont probablement des colonies
sumériennes établies après que la Terre devint inhabitable, après le Déluge. Certains historiens
suggérèrent que ces villes furent le centre de la culture dravidienne et furent habitées par les Nagas,
une race d'hommes serpents. [Note de l'éditeur : Si chaque fois que la Planète Nibirou arrive et part de
cette région de notre système solaire, il y a des cataclysmes planétaires--ou des « déluges » en raison
des anomalies gravitationnelles et électromagnétiques, cela supporte ce qui est suggéré ci-dessus que
ces deux villes dravidiennes furent fondées par et pour l'usage des Nibirouens pendant leur avant-
dernière visite ici.]

LES NAGAS, LA RACE SERPENT DE L'INDE ANCIENNE

L'ancien livre de Dzyan, probablement le plus vieux de source sanskrite, parle d'une race serpent qui
descendit des cieux et enseigna l'espèce humaine. Madame H. P. Blavatsky passa trois ans au Tibet, au
Bhoutan et au Sikkim, accumulant des milliers de sources sanskrites qui furent compilées dans le livre
de Dzyan. Ces sources concernent les gens anciens appelés les Nagas ou Sarpa qui furent des êtres
semi-divins au visage humain et une queue de dragon. Blavatsky croyait que ces Sarpa furent sans

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aucun doute les Séraphins de l' Ancien Testament ; les Séraphins auraient donc les mêmes racines
étymologiques que les Sarpa de l'Inde ancienne.

La mythologie et la littérature hindoue sont aussi remplies de liaisons sexuelles entre les dieux et
l'espèce humaine et de la procréation de nombreux êtres étranges appelés Dravidiens et Dasyus. Cette
race habitait hypothétiquement dans de grandes villes fortifiées. Ils furent grossiers, cannibales, de
peau foncée et camus. Les Aryens qui vinrent plus tard, rencontrèrent les descendants de cette race
serpent ; ils sont décrits dans le Ramayana :

« Près de Bhogavata, il existe un endroit où demeurent les hôtes de la race serpent, une ville de
boulevards, fortifiée et interdite dont les légions vigilantes gardent et défendent. Le plus violent des
jeunes serpents, chacun affreux par sa dent de venin, et sur le trône dans son couloir impérial, Vasuki
les gouverne tous ».

Les Dravidiens antédiluviens furent éliminés par le Déluge. Quand la Terre fut repeuplée, Harappa et
Mohenjo-daro devinrent le centre de la culture dravidienne.

Une grande partie des preuves que Dravidien, Dasyus et Nagas furent tous des noms différents pour
ces gens peut être trouvée dans les grandes Épiques de l'Inde, le Mahabharata et le Ramayana. Les
deux Épiques concernent les contacts des Aryens avec cette race serpent, quelques-uns, amicaux et
d'autres, hostiles. Dû au mariage des Aryens avec ces gens, une sorte d'ambiance, un rapport amour-
haine se dégage de ces deux grands Épiques.

Dans l'Épique du Mahabharata, un groupe d'êtres « célestes » arrive par voiture aérienne pour assister
à la fête de mariage des rois aryens :

« Les dieux arrivèrent en chariots ennuagés pour voir la belle scène. Des Suparnas ailés, des Nagas
écailleux, des chariots célestes brillants, tous ensemble naviguaient dans le ciel sans nuages ».

Ces Nagas se marièrent avec les Aryens, produisant des rois et des héros. Par exemple, dans le Rig
Veda, il y a des noms comme Divodasa qui indiquent qu'il y eut un croisement entre les Dasyus et les
Aryens peu après 1,500 avant J.-C. [Note de l'éditeur : Cette date tombe dans la période 1,600-700
avant J.-C.]

Plusieurs anciens dieux hindous se marièrent avec les êtres humains et, comme à Sumer, produisirent
un hybride mammifère reptile, les rois semi-divins que l'on trouve partout dans la littérature de Sumer
et de l'Inde.

La littérature hindoue affirme que des gens divins descendirent et dirigèrent des expériences
biologiques avec les singes. En fait, Hanuman, le dieu singe qui, avec Rama, le héros de l'Épique
Ramayana, fut conçu quand le dieu Shiva donna un gâteau sacré à Anjan, le singe. Cette référence
évidente à une expérience génétique produisit Hanuman, le super-singe, évocateur de l'Enkidou de
l'Épique de Gilgamesh. [Note de l'éditeur : Selon ma recherche linguistique et mythologique, le dieu
hindou Shiva serait l'équivalent d'Enki, le co-créateur d'Adam et Ève.]

LES DIEUX SERPENTS DES ÉPIQUES HINDOUS

Une des grandes Épiques de l'Inde, le Ramayana, est l'histoire de Sita, l'épouse d'un prince du Nord
appelé Rama, qui est enlevée par Ravana, le roi serpent du Ceylan [le Sri Lanka moderne]. [Note de
l'éditeur : Mon hypothèse est que Rama est le prince nibirouen Outou (l' Apollon grec) et que Sita est
la duchesse nibirouenne Aya (l'Artémis grec).]

Rama chasse l'armée de Ravana à travers l'Inde avec l'aide d'une force de singes sous l'ordre du
général singe Hanuman. Ravana se retire à son royaume de l'Île de Ceylan, hypothétiquement hors de

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danger. Mais Hanuman construits un pont de galets en travers le détroit qui sépare l'Île de la terre
ferme et Sita est secouru par Rama.

Partout dans l'histoire, Ravana est décrit en termes barbares--il se « nourrit d'êtres humains » et « boit
le sang de ses ennemis ». Il est redoutable dans la bataille et réussit quasiment à battre Rama en
utilisant son arme spéciale, Naga, décrit comme un « dard Naga collet de serpent », lequel semble
paralyser ses ennemis et écouler leur énergie et leur force vitale. Comme toutes les créatures divines et
semi-divines dans la mythologie, Ravana avait accès à des armes sophistiquées.

Le Ceylan, le royaume de Ravana, est la forteresse des Nagas. Il est décrit comme le pays des Nagas
dans de très anciennes sources chinoises. Dans une des premières références littéraires du Ceylan,
quand il y avait des relations commerciales avec la Chine avant l' occupation aryenne de l'Inde, il est
décrit comme une terre de créatures reptiliennes étranges. À cause de ses pierres précieuses, de ses
épices et de son emplacement, il devint populaire avec les négociants chinois.

Fa-Hsien, le négociant chinois, divulgua qu'au début, l'Île fut occupée par les Nagas ou les serpents
divins avec qui les négociants de divers pays faisaient le commerce. Les Nagas ne se montrèrent
jamais aux étrangers. Ils exposèrent leurs précieux produits qui furent tous étiqueter avec le prix de
vente. Les négociants étrangers achetèrent selon le prix et apportèrent les produits.

L'autre grand Épique de l'Inde est le Mahabharata, le plus long et peut-être le plus grand poème Épique
de toutes les langues. Plus vieux que le Ramayana, il contient 88,000 vers. Le thème principal est la
rivalité entre deux branches de la même famille, les Kurus. Les Pandavas et les Kauravas se battent et
cela fini par la destruction presque totale des deux branches de la famille à la grande bataille de
Kuruksetra.

Comme l'histoire commence, le roi Pariksit des Kauravas tira un cerf en chassant à l'arc. Poursuivant
le cerf, il demande à un ascète s'il avait vu le cerf blessé. Observant un voeu de silence, le sage ne
répondit pas. Cela mis Pariksit en colère et alors, il pris un serpent mort et le plaça autour du cou du
sage. Le fils de l'ascète, Srnga, devint fâché et mit une malédiction sur Pariksit. Ainsi commença la
querelle de sang entre les deux familles.

Une troisième partie intervient. Fâchés du blasphème d'un des leurs, les dieux serpents entrent dans
l'histoire. Taksaka, le roi des gens serpents, envoie des serpents causant la mort de Pariksit.

L'histoire de la querelle de sang est racontée comme quelque chose qui s'est passé dans le distant
passé. Puisque l'ancien royaume des Kurus prospéra le long du cours supérieur du Gange durant les
14ème et 13ème siècles avant J.-C. [Note de l'éditeur : Encore dans la période 1,600-700 avant J.-C.],
les événements purent se dérouler au début de l'invasion aryenne quand il y avait beaucoup de rapports
sexuels avec les Nagas.

L'histoire du Mahabharata commence avec le grand sacrifice du roi Janamejaya. Comme l'histoire est
racontée par le sage Vyasa, le fils de Pariksit, le roi Janamejaya entreprend une cérémonie pour venger
la mort de son père, un sacrifice au serpent appelé le « yajna ». Son but est de totalement détruire les
Nagas, les dieux serpents qui pouvaient hypothétiquement assumer à volonté soit la forme de serpent
ou la forme humaine, dont un tua Pariksit.

Dans le rituel, le prêtre invoque les noms des serpents tout en lançant des serpents vivants dans le feu.
Astika, le fils du roi serpent Taksaka, intervient et implore Janamejaya de laisser vivre sa parenté. Les
histoires de guerre et autres narrations furent, par la suite, répétées comme des contes à ces sacrifices
qui furent de longue durée. L'historien indien D. D. Kosambi dit que le « yajna » lui-même ne fut pas
autant le conte d'une grande guerre mais plutôt l'histoire du grand sacrifice « yajna ». En d'autres
termes, ce fut une cérémonie symbolique d'apaiser leurs ancêtres serpent et en même temps, de les
éliminer de leur héritage culturel.

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Dans la lutte entre les deux branches des Kurus pour contrôler les plaines du Gange supérieur, il y a
une ressemblance avec les guerres des fils d'Enlil et Enki dans la Mésopotamie. Dans l'Épique hindou,
les Pandavas paraissent être les vainqueurs puisqu'ils regagnent la plupart de leur royaume qui avait
été perdu plus tôt. Cette lutte commença avec des armes conventionnelles de la période, telles que des
lances, des épées, des arcs et des flèches, mais par la suite, l' utilisation d'armes plus puissantes et
sophistiquées fournies par les dieux des deux côtés se rajoutèrent.

Ces armes ont toutes les caractéristiques de missiles modernes et de systèmes nucléaires. Dans un
exemple, un côté lance un missile qui est contrecarré par un missile opposant. L'explosion des deux
missiles cause un grand nombre de morts sur la Terre. La bataille a des connotations modernes.

C'est comme si un côté avait lancé un missile balistique qui est contrecarré par un missile nucléaire
anti-balistique et détruit, causant une pluie mortelle de retombées radioactives.

Après une guerre prolongée, les Kauravas perdent la lutte et sont dans une situation désespérée. C'est
alors qu'ils décident de terminer la guerre à travers l'emploi de tactiques défendues. Dans le milieu de
la nuit, ils descendent sur les Pandavas endormis et tuent la plupart des guerriers. Enragés par
l'infraction des règles de la guerre et la décimation de leur armée, les Pandavas décident qu'ils n'ont
autre choix que d'utiliser l'arme ultime, « l'arme céleste » qui est capable de détruire toutes les autres
armes.

Le chef des Kauravas décide de se servir d'une arme similaire qui pouvait produire de la radioactivité,
car il déclare, « Je dirigerai cette arme sur les utérus des femmes Pandava ». Il prédit que la lignée des
Kuru deviendrait éteint « puisque les fotus mourront ». Son avertissement est vrai puisque l'arme
produit la stérilité chez toutes les femmes Pandava. La guerre entre cousins Kuru finit enfin dans une
impasse avec la presque oblitération des deux branches de la famille.

LES DIEUX SERPENTS OU DRAGONS DANS L'HISTOIRE CHINOISE

Bien que le dieu serpent soit démontré comme un dragon dans l'histoire et la mythologie chinoise, il
n'y a aucun doute que nous traitons de serpents avec des ailes et des jambes ou les Naga des Hindous.
La Chine choisit le dragon comme symbole national pour des raisons très importantes. Ils croyaient
que le Dragon Céleste fut le père de la première Dynastie des Empereurs Divins et comme résultat, le
symbole du dragon inspirait la bienfaisance divine à la terre de Chine.

Selon l'histoire chinoise, les dragons asiatiques furent présents à la Création et partageaient la Terre
avec l'espèce humaine. Comme le serpent occidental, le dragon fut rattaché au développement de
l'homme ; et ce fut le dragon qui lui apprit les arts essentiels tels que comment faire le feu, comment
tisser des filets de pêche et comment faire de la musique.

Le dragon chinois fut sans égal dans sa sagesse et son pouvoir de conférer des bénédictions et comme
résultat, en est venu à symboliser le plus bienfaisant des hommes, l'empereur qu'on croyait avoir du
sang de dragon. Cette affinité avec le dragon est démontrée par les accoutrements impériaux :
l'empereur s'asseyait sur un trône en forme de dragon, navigua dans un bateau en forme de dragon et
dormait même dans un lit en forme de dragon.

Selon Charles Gould, dans son oeuvre classique sur la mythologie chinoise, la croyance en l'existence
et l'amitié du dragon est tissée dans la vie de l'ancienne histoire chinoise. Le Yi-king, le plus ancien
des livres chinois, dont les origines sont mystérieuses, décrit les jours quand l'homme et le dragon
vivaient ensemble pacifiquement et même se marièrent entre eux, et comment les dragons vinrent à
représenter l'empereur et le trône de Chine et, comment le Dragon principal avait sa demeure au ciel.

En l'année 212 avant J.-C., l'empereur Tsin-Shi Hwang-Ti ordonna que tous les livres anciens soient
détruits et que soit entreprise la persécution de tous les sages pour une période de quatre ans [Note de

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l'éditeur : la première « révolution culturelle » ?]. Le résultat fut que 460 sages furent enterrés vivant
ensemble. Pendant cette orgie de suppression d'anciennes connaissances, le Yi-king fut considéré si
sacré qu'il fut spécifiquement exempté de l'édit. [Note de l'éditeur : Cela est intriguant--bien que ce
soit une pure coïncidence que la Bibliothèque d'Alexandrie fut brûlée autour de cette même période.
Cette bibliothèque logea aussi tous les textes les plus anciens et sacrés des civilisations du Moyen-
Orient.]

Dans ce classique, plusieurs Empereurs anciens sont décrits comme ayant des traits de dragon comme,
par exemple, Hwanti que Gould date à 2,697 avant J.-C. On dit que l'empereur Yaou (2,356 avant J.-
C.) fut conçu par un père dragon et une mère humaine. L'empereur Shun (2,255 avant J.-C.) est décrit
comme ayant la contenance d'un dragon.

LE SERPENT COMME LE BIEN ET LE MAL DANS L'ANCIENNE ÉGYPTE

La dualité du serpent comme une source du bien et du mal faisant partie de la religion égyptienne est
probablement due à certains événements historiques singuliers. Dans le Vieux ainsi que le Royaume
Central, il est bienveillant et associé aux dieux et à l'immortalité.

Plus tard, commençant avec le Nouveau Royaume, la 18ème Dynastie en particulier, il devient une
créature sinistre et un objet à être détesté et exorcisé. [Note de l'éditeur : Si nous supposons que l'
historique du Dr Immanuel Velikovsky est un fait réel, alors le Royaume Central cessa autour de 1,600
avant J.-C., étant le résultat direct de cataclysmes qui causèrent aussi l'Exode et l'explosion de
Thera/Santorini, c.-à-d., l'arrivée de la Planète Nibirou dans ce voisinage. Alors, commença un «
millénaire des dieux », lequel dura jusqu'à approximativement 700 avant J.-C., le temps du début de la
célèbre 19ème Dynastie du Nouveau Royaume, celle de Seti le Grand et Ramsès le Grand. Si le départ
de Nibirou causa des cataclysmes additionnels à ce temps, durant la campagne de génocide de Sargon
d' Assyrie, il est facile à voir comment les derniers souverains de la 18ème Dynastie et ceux du début
de la 19ème cesseraient de voir les « dieux sauriens » comme bienveillants et commenceraient à les
condamner comme sinistres.]

Sur les murs des tombes des plus vieilles dynasties, le serpent est représenté comme une créature
amicale portant le roi sur son dos jusqu 'au ciel. C'est le symbole du roi qui est emporté par le dieu
serpent à la terre de l'immortalité, à la terre des dieux.

À ce temps, le serpent fut adopté comme symbole de royauté et commença à apparaître comme le «
uræus », la vipère divine sur la coiffe du pharaon.

Mais, dans le nouveau royaume, après que les premiers rois de la 18ème dynastie expulsèrent les
Hyksos détestés de leur pays, le serpent prend un caractère malveillant. Il devient un vilain objet
devant être exorcisé pendant des rituels. Appelé Apep ou Apop (l'Apophis grec), il est la manifestation
des Hyksos barbares qui avaient envahi et occupé l'Égypte pendant des centaines d'années. [Note de
l'éditeur : Selon le Dr Velikovsky, les Hyksos envahirent l'Égypte au même moment que la fuite des
Israélites, c.-à-d., autour 1,600 avant J.-C. Ils gouvernèrent l'Égypte conquise jusque environ 1,000
avant J.-C. quand le Roi Thutmose I de la 18ème Dynastie les expulsa à jamais et établit le Nouveau
Royaume.]

Apop fut le souverain Hyksos original et, avec ses descendants, gouverna de la 14ème jusqu'à la
17ème dynastie. Plusieurs souverains adoptèrent le nom Apop et en particulier, le dernier roi Hyksos
battu par Ahmose et Kamose, les fondateurs de la 18ème Dynastie.

Apop posséda plusieurs épithètes. Dans les cérémonies pour le détruire, il fut maudit par plusieurs
noms. Le rituel est évocateur du « yajna » des Hindous qui donnèrent plusieurs noms aux serpents en
les jetant dans le feu. La haine égyptienne fut profondément enracinée dans leur mémoire des règnes
cruels des rois Hyksos qui détruisirent systématiquement la culture égyptienne et leurs monuments.

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Nous verrons que ces gens si détestés furent nul autre que les descendants des Rephaim, les
progénitures des Néfilim antédiluviens qui gouvernèrent les terres du Moyen-Orient après le Déluge.

LES DIEUX SERPENTS DANS LA MYTHOLOGIE AMÉRICAINE ET AFRICAINE

Parmi les Mayas de l'Amérique Centrale, le symbolisme du serpent fut très courant. La plupart des
serpents représentés dans leur art ont des plumes, indiquant la capacité de voler. L'ancien livre Maya «
Chilam Balam », raconte que les premiers habitants du Yucatán furent les Chanes ou les « Gens du
Serpent », qui traversèrent la mer de l' est, menés par Itzamna, un dieu serpent. [Note de l'éditeur :
Itzamna est l'équivalent du prince héritier Enlil, le père du Prince Nannar/Quetzalcóatl.]

Il fut la divinité la plus importante du panthéon des Mayas ; et comme le dieu du ciel dominant,
souverain des cieux, il est un des rares dieux Mayas à ne pas être associé à la mort ou à la destruction.

Itzamna fut le dieu créateur, celui qui donna le souffle de vie à l' homme. Comme tel, il décrit le dieu
sumérien Enki parfaitement. [Note de l'éditeur : Selon ma recherche, l'équivalent Maya d'Enki est le
dieu Tlaloc. Cependant, je suis d'accord avec Boulay concernant la logique de sa conclusion. Votre
éditeur consultera de nouveau ses sources. Selon moi, Itzamna fut le « dieu du tonnerre et des éclairs »
donc, le Zeus grec et Tlaloc fut leur « dieu de la mer » donc, Poséidon/Enki. Mais puisque Zecharia
Sitchin, dans « The Lost Realms », place Enki/Poséidon en charge des mines d'or au Lac Titicaca et du
centre spatial à Nazca, sa conclusion renforce celle de Boulay.]

Eric Thompson, le doyen des études sur les Mayas, maintient que le terme « itzem », duquel le nom
d'un dieu est dérivé, devrait être traduit comme « lézard » ou « reptile ». En fait, Itzamnal, la ville du
dieu Itzamna, signifie littéralement « la place du lézard ». Il y a aussi un grand nombre de formes
anthropomorphiques du dieu Itzamna où il est représenté comme demi-être humain et demi-serpent.

Le dieu serpent bienveillant est aussi trouvé, plus tard, dans la mythologie mexicaine de la civilisation
aztèque qui remplaça les Mayas. Quetzalcóatl est le dieu serpent de plumes qui apporta les bienfaits de
la civilisation au Mexique et enseigna à l'homme l' astronomie et les mathématiques. [Note de l'éditeur
: Sitchin identifie correctement Quetzalcóatl avec le Prince Nibirouen Nannar, le Thot égyptien et
l'Hermès grec. J'inclus aussi une corrélation avec le Bouddha asiatique.]

Des légendes de dieux serpents abondent aussi partout dans la mythologie et la religion africaine. Pour
les Dogons de Mali et de la Volta supérieure, leur ancien dieu créa le soleil et la lune, la terre d'un
morceau d'argile et enfin les premiers êtres primitifs qui furent des jumeaux appelés Nummo, demi-
humain et demi-serpent. [Note de l' éditeur : Et comme nous savons, les Dogons placent l'origine de
leurs dieux dans le Système sirien de double étoile que les Égyptiens appelèrent Osiris et Isis.]

Dans la tribu Nyoro, les légendes disent que Dieu envoya le premier couple humain du ciel quand il
fonda le monde. L'homme avait une queue et produit deux jeunes filles et un garçon. Ceux-ci en retour
engendrèrent le caméléon, le père de l'espèce humaine.

D'autres tribus africaines tracent aussi leurs ancêtres à des gens ressemblant à des reptiles. Pour les
Kumbis, les premiers hommes que Dieu créa possédaient des queues. La tribu Ewe-Ho décrit des
hommes avec des queues qui descendirent sur la Terre à l'aide d'une corde. Pour les Jaggas, leurs
ancêtres descendirent sur la Terre à l'aide d' un fil de toile d'araignée : l'ancêtre s'appela « celui à la
queue ». [Note de l'éditeur : Bien sûr, nos anthropologues modernes nous feraient croire que nos
coccyx sont des os résiduels de nos ancêtres, les grands singes. S'ils savaient... !]

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LES SERPENTS ET LES DRAGONS VOLANTS
Par R. A. Boulay ©1990
Éditeur : Roberto Solàrion ©1997
Traducteur : Polo Delsalles ©2003
*
Chapitre 8
LES PATRIARCHES : DEMI-DIEUX DE LA PÉRIODE
ANTÉDILUVIENNE
*

« Et un enfant sorti de Sopanim qui fut morte et il s'assied sur le lit à ses côtés. Et Noé et Nir vinrent
pour enterrer Sopanim et ils virent l'enfant assis aux côtés de Sopanim qui fut morte essuyant ses
vêtements. Et Noé et Nir furent terrifiés puisque que l'enfant fut développé physiquement comme un
enfant de trois ans. Et il parla avec ses lèvres et bénit le Seigneur. Et Noé et Nir le regardèrent et hélas,
l'insigne de la prêtrise fut sur sa poitrine et il fut glorieux en apparence ».

On se souvient des jours antédiluviens comme étant le règne des dieux rois de la Liste des rois
sumériens et comme l'époque des patriarches du livre de la Genèse. Les sources disent que les chefs
qui formaient l'aristocratie gouvernante en ces jours furent de sang divin, c' est-à-dire, en partie
sauriens.

Un deuxième groupe sur la Terre fut soit les Néfilim ou les Anounnaki qui descendirent vivre ici et se
marièrent avec les femmes humaines.

Le troisième groupe à peupler la Terre fut l'espèce humaine, l'Homo sapiens, produit par les
Anounnaki comme force de main-d'ouvre pour faire toutes les tâches secondaires.

De ces trois groupes, ici nous nous concernons de celui des demi-dieux, les prêtres-rois de la période
antédiluvienne qui sont connus dans l'Ancien Testament comme les descendants d'Adam et Ève.

DEUX LIGNÉES DE DESCENDANCE : CAÏN ET SETH

La lignée de descendances d'Adam et Ève fournie par le Livre de la Genèse pose un grand nombre de
problèmes, puisqu'elle énumère non seulement les progénitures de Caïn mais inclut aussi la lignée
parallèle de Seth. Elle duplique même quelques-uns des noms Caïnites et se rapproche de certains
autres.

Par conséquent, il semble y avoir deux lignées traditionnelles séparées dérivant de la même source
distante. Le centre originel de la dissémination fut manifestement en Mésopotamie. Bien que le nom
Methusael soit clairement Akkadien (MUTU-SA-ILI ou « homme de dieu »), les autres noms n'ont
rien de commun avec leurs antécédents mésopotamiens ; et il semble qu'avant qu'ils atteignent les
Hébreux, ils traversèrent un centre de dissémination secondaire où ils furent transformés dans les
registres et traditions locales.

Une troisième liste longtemps négligée est mentionnée dans la littérature apocryphe,
vraisemblablement parce qu'elle ne correspond pas à la proposition dans la Genèse qu'Abraham hérita
de la cape de prêtrise de Noé. Provenant du deuxième livre d'Hénok, cette liste de prêtres-rois se
termine avec le patriarche Melchisédech qui est transporté au ciel juste avant du Déluge. Elle contient
plusieurs noms étranges et peu familier qui ne paraissent pas ailleurs dans les Saintes Écritures. Aussi
appelé l'Apocalypse slave d'Hénok, elle est datée au premier siècle après J.C. et décrit la montée

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d'Hénok au ciel, sa déification et son retour sur Terre. Elle est peut-être mieux connue pour sa lignée
de succession qui évite Noé, la faisant passer à son frère Nir et ensuite à son fils, Melchisédech.

Dans la Genèse, la lignée de Caïn fut interrompue soudainement et sans doute ce changement fut en
relation du meurtre de son frère Abel. Caïn fut exilé aux terres à l'est de l'Éden où, plus tard, il
produisit un fils appelé Hénok qui, dit-on, construisit des villes, sept en fait, toutes nommées d'après
ses fils. C'est peut-être une coïncidence que les Sumériens avaient aussi construit sept villes majeures
avant le Déluge et cela suggère une source d'origine commune.

Sans événements précis, la Genèse continue la lignée de Caïn à travers Irad, Mehujael, Methusael et
finie alors avec Lamek. Mais les Saintes Écritures laissèrent derrière un casse-tête, un mystérieux
verset qui fut un énorme problème pour les érudits bibliques. Le verset qui termine la lignée de Caïn
se lit comme suit :

« Lamek dit à ses femmes : Ada et Çilla, entendez ma voix, femmes de Lamek, écoutez ma parole :
J'ai tué un homme pour une blessure, un enfant pour une meurtrissure. C'est que Caïn est vengé sept
fois, mais Lamek, septante-sept fois ! »

La Genèse ne mentionne plus la lignée caïnite et commence abruptement la généalogie de Seth.
Évidemment, le verset contient les indices de ce changement de politique. Si la lignée avait été
condamnée, pourquoi ? La solution de ce verset énigmatique qui termine la lignée de Caïn est
probablement le fait qu'il existe deux, même trois lignées de descendances parallèles.

LE MYSTÈRE DU MEURTRE CAÏN-ABEL

L'explication biblique du premier meurtre enregistré dans l'histoire de l'espèce humaine n'est pas
convaincante puisque, selon la Genèse, Caïn tua Abel parce que son sacrifice fut snobé par le Seigneur
en faveur de celui d'Abel. Logiquement, cela ne semble pas être une assez grande provocation pour
que Caïn commette un fratricide. Cela semble être plus une fausse explication inventée par les anciens
chroniqueurs. La réponse se trouve ailleurs dans les travaux apocryphes. Une version plus complète et
sinistre du crime est fournie dans cet ancien document, La vie d'Adam et Ève.

Quand Ève conçut et porta Caïn, elle dit, selon la Genèse, « J'ai acquis un homme de par Yahvé ».
Cependant, dans le cas d'Abel, le texte dit simplement, « Elle donna aussi le jour à Abel, frère de Caïn
». La genèse suggère donc, bien que de billet, que, des deux, la naissance de Caïn impliqua la divinité
!

D'autres éclaircissements de la paternité de Caïn sont trouvés dans l' Apocalypse d'Adam, un
document gnostique du premier siècle après J.C., où Adam révèle à son fils Seth que « le Seigneur qui
nous créa, créa un fils pour lui et Ève, votre mère ».

Si la divinité fut le père de Caïn, et que Abel fut engendré par Adam, cela explique plusieurs des
événements qui se sont produits par la suite. Si la divinité fut son père, Caïn serait semi-divin, en
partie reptilien et plus comme Dieu. Cela expliquerait aussi sa nature violente et sanguinaire causant le
meurtre de son frère Abel.

Au sujet de la naissance de Caïn, ce document observe qu'Ève « donna naissance à un fils et qu'il fut
brillant et lumineux ». C'est une bonne description de la peau brillante et lumineuse des dieux
reptiliens.

Une description exceptionnelle et quelque peu bizarre du crime de Caïn est aussi inclue dans ce
document qui raconte des épisodes de la vie d 'Adam. Il y a deux versions--la version latine ou Vita et
la version grec ou l'Apocalypse. Dans la version Vita, Ève a une vision où, « comme si le sang de

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notre fils Abel fut dans les mains de Caïn qui l'avalait dans sa bouche ». La version Apocalypse est
encore plus dramatique, comme Ève dit à Adam :

« Mon Seigneur, j'ai vu un rêve hier soir, le sang de mon fils Amilabes, appelé Abel, entrant dans la
bouche de Caïn son frère et il le buvait sans pitié... Et il n'est pas resté dans son estomac mais est sorti
de sa bouche. Ils allèrent voir et trouvèrent Abel tué par Caïn ».

Le crime de Caïn fut, apparemment, non seulement le fratricide mais aussi manger la chair et boire le
sang de son frère. Ce comportement paraît plus reptilien qu'humain, puisque Caïn fut engendré par la
divinité, non comme son frère qui avait Adam comme père. Par conséquent, Caïn fut demi-saurien.
C'est peut-être la raison principale pour terminer la lignée de Caïn et la remplacer par celle de Seth.

Qu'il ait été provoqué ou non, Caïn commit un crime sérieux, beaucoup plus sérieux qu'une simple
erreur en offrant un sacrifice. Caïn, non seulement tua Abel mais mangea sa chair et bu son sang. Pour
cette action barbare, Caïn fut banni à l'est à la terre de Nod. Et comme signe que Caïn fut sous la
protection du Seigneur, il plaça une marque sur Caïn qui n'est pas décrite dans la Genèse.

Pour protéger sa progéniture semi-divine, la divinité avertie que « quiconque tue Caïn souffrira sept
fois plus de vengeance ». Étrangement, cette même formulation est répétée dans le verset sur Lamek
qui termine la lignée de Caïn et il est évident que les deux versets sont associés.

La divinité considère que Caïn est une mauvaise expérience ; mais puisque lui et sa progéniture sont
semi-divins, il ne peut pas le détruire mais peut seulement l'exilé à une terre lointaine pour que ni lui et
ses progénitures ne puissent plus faire aucun mal. On dit que Caïn épousa sa soeur Awan à la fin du
Quatrième Jubilé ou vers la 200ème année de la vie d'Adam.

Les sources rabbiniques indiquent qu'il est mort en sa 930ème année, c'est-à-dire, un an avant la mort
d'Adam. Dans l'Apocryphe, Caïn fut tué accidentellement par Lamek, accomplissant ainsi la
malédiction de la septième génération.

LA LIGNÉE DE SETH : ÉNOSH, QÉNÂN, MAHALALÉEL ET YÉRED

Après la mort d'Abel et le bannissement de Caïn, un troisième fils arrive sur la scène. Comme Abel,
Seth naquit d'Adam et Ève. Il semble que la divinité décida de ne pas intervenir dans les affaires de l'
homme et de lui permettre de produire sa propre progéniture. Seth épouse sa sour et Hénok naît. Ainsi
commence la lignée des patriarches qui continue sans interruption jusqu'au temps du Déluge. Les
héros de l'Ancien Testament, souvent et fièrement, revendiquent leur descendance de cette lignée de
Seth.

Qui furent alors ces patriarches ? Et puisqu'ils furent sans aucun doute des résidents de la
Mésopotamie, quelles preuves y a-t-il dans les Saintes Écritures et autres écrits anciens pour les lier
étroitement aux Anounnaki ou astronautes étrangers ?

Très peu d'information est disponible dans l'Ancien Testament au sujet des quatre premiers
patriarches. Hénok signifie « mortel » ou « être humain » et selon les Saintes Écritures, il fut considéré
comme le premier mortel ou humain. Selon les sources rabbiniques anciennes, c'est pendant cette
époque que les « visages des hommes devinrent semblables à celles des singes ». Il semble que la
contenance humaine soit devenue moins reptilienne et plus comme celle des mammifères ou des
singes durant les années d'Hénok.

C'est peut-être pour cette raison que la génération d'Hénok n'est pas bien expliquée dans les sources
anciennes. Le Haggadah l'appelle la génération du « conseil des impies » puisque les contemporains
d'Hénok furent accusés de pratiquer « les arts de la divination et le contrôle des forces célestes ».
L'homme commençait à démontrer un esprit d'indépendance et de curiosité intellectuelle qui,

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apparemment, ne plaisait pas ses maîtres reptiliens. [Note de l'éditeur : Je crois que la hiérarchie
nibirouenne aurait préféré ne pas créer l'homme du tout. L'homme fut une créature nécessitée par leur
avidité et leur paresse. Cependant, une fois créé, l'homme devait être civilisé et instruit. Donc, ces
Dieux sauriens avaient cette responsabilité, que cela fasse leur affaire ou non. Aujourd'hui, je crois
qu'ils espèrent être libres de nous à jamais et que nous ne soyons plus leur fardeau.]

Les jours d'Hénok furent aussi marqués par un grand nombre de tremblements de terre causant
beaucoup de malheur. La sécheresse et la famine suivirent et alors il y eut la mort en masse de la
population. Selon le troisième livre d'Hénok, en les jours d'Hénok, le Seigneur décida de retirer son «
shekinah » ou vaisseau spatial de la région du jardin d'Éden et de retourner aux cieux.

Les sources sumériennes révèlent qu'en premier lieu, le dieu principal Anou résida à Ourouk, l'Érek de
la Bible, mais, pour des raisons non mentionnées, il décida de retourner à sa demeure céleste, pour ne
jamais y revenir sauf quelques occasions spéciales. Il est peut -être parti à cause des nombreux
tremblements de terre et des mauvaises conditions au temps d'Hénok.

On dit qu'Hénok vécut 905 années. À l'âge de 90 ans, il engendra Qénân ou Caïnan, signifiant «
métallurgiste » ou « artisan », dont très peu est connu des anciennes sources. Puisque la deuxième ville
construite s'appela Badtibira ou « ville de transformation du métal », il semble y avoir une association
dont la signification a été perdue.

Qénân vécu 910 ans et engendra Mahalaléel à l'âge de 70 ans. Mahalaléel ou « glorifiant le Seigneur »
vécu 895 ans ; on ne sait rien à son sujet. À 65 ans, Yéred est né ou 460 ans après qu'Adam eut laissé
l'Éden. Donc, Adam, Hénok, Qénân, Mahalaléel, aussi bien que Caïn, vivraient tous au temps de
l'époque de Yéred.

Yéred fut le premier patriarche à ne pas épouser sa sour. C'est peut-être symbolique de la fin d'une
époque où le mariage entre frères et sours fut non seulement pardonné mais pratiqué comme coutume
générale, comme par exemple, par la famille royale égyptienne. Selon le calcul des chiffres donnés
dans la Genèse, les jours de Yéred seraient de l'an 460 AA à 1422 AA ( AA signifie, Après Adam, ou
les années écoulées depuis la naissance d'Adam).

William W. Hallo, dans son article sur les villes antédiluviennes (Journal of Cuneiform Studies, Vol.
23, No. 3) suggère que Yéred ou Yered, signifie « celui d'Éridou ». Cela placerait Yéred à la ville d'
Éridou, comme Hénok fut à Badtibira et Hénok à Sippar.

Les jours de Yéred sont d'une grande signification à l'histoire humaine puisque ce fut à cette époque
que les Néfilim descendirent la première fois. Les Jubilés disent, « en ses jours, les anges du Seigneur,
appelés des observateurs (Néfilim), descendirent sur la Terre pour enseigner aux fils de l'homme et
exécuter le jugement et la droiture sur la Terre ». L'arrivée de ces astronautes pendant les jours de
Yéred est aussi rapportée dans le premier Livre d'Hénok et est observée plus tard dans d'autres
documents trouvés parmi les Manuscrits de la Mer Morte.

HÉNOK OU ENMEDURANNA, LE FAVORI DES DIEUX

Dans la Genèse, l'information au sujet d'Hénok est rare et on parle de lui très peu. Hénok avait 165 ans
lorsque son fils Mathusalem est né. Deux cents ans plus tard, « Hénok marcha avec Dieu, puis il
disparut, car Dieu l'enleva ». L'expression « marcha avec Dieu » fut souvent interprétée pour signifier
qu'il monta au ciel pendant sa vie. Cette expression mystérieuse implique, néanmoins, l'existence d'une
autre narration plus complète au sujet d'Hénok, perdue ou omise de l'Ancien Testament.

Hénok devint un héros dans la littérature apocalyptique juive et deux livres lui sont attribués, les livres
« éthiopien » et « slave ». Son personnage fut très important dans le mouvement spirituel duquel
provinrent les manuscrits de la Mer Morte. Son histoire et ses écrits sont narrés dans le livre des

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Jubilés et il joue un rôle actif dans l'Apocalypse hébraïque d'Hénok qui est attribuée à l'érudit
palestinien Ismaèl.

La montée d'Hénok au ciel est en réalité juste le commencement d'une carrière fabuleuse pendant
laquelle Hénok devint « divin » et principal chef des cieux, second seulement à la divinité. Après sa
montée, il revint brièvement à sa famille pour enseigner à son fils Mathusalem la sagesse qu'il avait
apprise et écrite au ciel.

Après un bref séjour ici, il retourna au vaisseau spatial pour six années de Jubilé. Pendant cette
période, il faisait apparemment la navette entre le vaisseau spatial et la Terre. La littérature
apocalyptique mentionne sa résidence à l'Éden et sur le mont Qatar, un endroit non identifié qui
pourrait très bien être la ville de Sippar en Mésopotamie.

LA « MONTÉE » DE POUVOIR D'HÉNOK

L'élévation d'Hénok au statut de dieu est racontée dans l'Hénok slave. Hénok lui-même révèle
l'expérience :

« Quand 165 ans furent complétés pour moi, j'ai engendré mon fils Mathusalem ; et, après cela, j'ai
vécu 200 ans... Au jour assigné du premier mois, j'étais seul dans la maison ... Et je me suis couché sur
le lit ... Alors, deux hommes énormes me sont apparus que je n'avais jamais vu sur la Terre ... Et ils
furent debout à la tête de mon lit et m'appelèrent par mes noms ».

Hénok s'éveilla terrifié.

« Alors ces hommes me dirent, 'Soyez courageux Hénok, en vérité ne craignez pas, le dieu éternel
nous a envoyés. Voyez, vous monterez avec nous au ciel aujourd'hui' ».

On lui dit de dire à ses fils et à sa maisonnée qu'il les quittait. Il fut alors amené « sur leurs ailes » aux
cieux.

Hénok fit le tour du vaisseau spatial. À un certain endroit, il vit deux cents « anges » découragés et on
lui dit qu'ils furent ceux qui descendirent, qui commirent plusieurs crimes et qui attendaient leur
procès. On enleva les vêtements d'Hénok et il fut « oint » et, on lui donna des « vêtements de gloire »,
un symbolisme démontrant qu'il fut changé physiquement ressemblant maintenant aux dieux.

C'est exactement le contraire de ce qu'Adam avait vécu dans le jardin d'Éden ; il perdit son « nuage de
gloire » et on lui donna ensuite des vêtements. Concernant ce qui arriva par la suite, il semble qu'à ce
moment, Hénok reçut une forme de « divinité ». Alors, on lui donna un « stylo pour écrire à grande
vitesse «et on lui lut des livres pendant qu'il prit des notes au sujet des merveilles et des secrets du ciel
».

Il resta dans le vaisseau spatial pendant soixante jours et fut alors retourné à la Terre pour trente jours
pour partager sa connaissance à ses fils. On le prit alors et il retourna au vaisseau spatial où il devint
l'investigateur principal pour l'enquête des crimes des Néfilim.

L'Hébreu du troisième livre d'Hénok contient le témoignage du rabbin Ismaèl, le célèbre érudit
palestinien, où il rêve qu'il est emmené au ciel et rencontre Metatron qui semble être là l'être le plus
puissant. « Pourquoi votre nom est-il comme celui de votre Créateur avec soixante-dix noms ? »
demande Ismaèl. « Vous êtes plus grand que tous les princes, plus exalté que tous les anges, plus bien-
aimé que tous les ministres ». Hénok répond, « Parce que je suis Hénok, fils de Yéred ». Il décrit alors
comme on a fait de lui le chef des cieux sur les objections des anges.

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Hénok devient le chef suppléant avec tous les titres et pouvoirs de cette fonction.

On lui donne les « noms divins », les soixante-dix noms qui confèrent le pouvoir du Ciel et de la
Terre. Ces noms ressemblent aux Tablettes de la Destinée ou les MEs des dieux sumériens. Ils sont
des formules d'appareils qui donnent, au propriétaire, le contrôle absolu sur certains aspects et
catégories de la vie. [Note de l'éditeur : Nous trouvons encore des ressemblances aux attributs des
mystérieux « Archons de la destinée ».]

Hénok servit comme Metatron (du Grec « metathronos » ou « celui qui sert derrière le trône »)
pendant six années de Jubilé ou 300 ans. Selon ce document, il revint s'établir à l'Éden ; et bien que
peu soient connu des 300 ans qu'il servit comme Metatron, il faisait vraisemblablement la navette entre
une ville de la Terre et le vaisseau spatial.

LES CRIMES ET LE PROCÈS DES ASTRONAUTES CRIMINELS

Le Livre des Jubilés énonce qu'en les jours de Yéred, « les anges du Seigneur qui s'appelaient des
Observateurs, vinrent à la Terre pour enseigner les fils de l'homme ». Ce sont les Néfilim qui sont
décrits dans la Genèse 6 :

« Lorsque les hommes commencèrent d'être nombreux sur la face de la terre et que des filles leur
furent nées, les fils de Dieu trouvèrent que les filles des hommes leur convenaient et ils prirent pour
femmes toutes celles qu'il leur plut. Yahvé dit : Que mon esprit ne soit pas indéfiniment responsable
de l'homme, puisqu'il est chair; sa vie ne sera que de cent vingt ans. Les Nephilim étaient sur la terre
en ces jours-là et aussi dans la suite quand les fils de Dieu s'unissaient aux filles des hommes et
qu'elles leur donnaient des enfants; ce sont les héros du temps jadis, ces hommes fameux ».

[Note de l'éditeur : Ma Version de la Bible, « Standard Revised », la décrit différemment. Voici ce que
ma Bible dit au sujet de ce même événement dans la Genèse 6:1-8. - Traducteur : Voici la traduction
de ces versets de la Bible Standard Revised.]

"Quand les hommes commencèrent à se multiplier sur la Terre et qu'ils eurent des filles, les « fils de
Dieu virent que les filles des hommes furent belles ; et ils prirent comme femme celles qu'ils
choisirent. Alors le Seigneur dit, 'Mon esprit ne demeurera pas à jamais dans l'homme, car il est chair,
mais ses jours seront cent et vingt années.' «Yahvé vit que la malice des hommes fut grande sur la
terre, et que toutes les pensées de leur coeur se portaient chaque jour uniquement vers le mal. Et
Yahvé se répentit d'avoir fait l'homme sur la Terre, et il fut affligé dans son coeur. Et Yahvé dit :
'J'éffacerai de la face de la terre l'homme que j'ai créé, et avec l'homme les animaux domestiques, et les
reptiles et les oiseaux du ciel, car je me repens de les avoir faits'. Mais Noé trouva grâce aux yeux de
Yahvé ».

[Note de l'éditeur : Dans les traditions juives et éthiopiennes, Néfilim veut dire des «gens du ciel."]

Deux cents astronautes descendirent en les jours de Yéred sur le mont Hermon dans le nord-ouest de
la Palestine, près du Liban.

Dans les registres babyloniens de la Création, l'Enuma Elish, un grand nombre d'êtres divins descendit
sur la Terre. La Tablette VI de l' Épique révèle que les Anounnaki furent très agités dans leur vaisseau
spatial.

N'ayant plus à accomplir le dur labeur par rapport à la création de l'homme, ils s'ennuyèrent de plus en
plus et devinrent agités. Il fut alors décidé d'en renvoyer un certain nombre sur la Terre. Dès lors, 300
descendirent sur la Terre tandis qu'un autre 300 restèrent dans le vaisseau spatial. Appeler les « Igigi »,
ces derniers furent spécialisés dans leurs fonctions, les techniciens du vaisseau.

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Les plans bien intentionnés des Néfilim ou Anounnaki semblent avoir changé pour le pire puisque,
bientôt, ils s'engagèrent dans une variété d'activités qui causa l'ire des dieux et de l'homme. Le livre
éthiopien d'Hénok suggère que la descente fut un acte secret et non autorisé de la part d'un groupe «
d'anges » rebelle.

« En ces jours, quand les enfants de l'homme se multiplièrent, plusieurs belles-filles naquirent. Et les
anges, les enfants du ciel, les virent et les désirèrent et se dirent l'un l'autre, 'Venez, permettons-nous
de choisir des femmes parmi les filles des hommes pour nous engendrer des enfants'. Et Semyaz, leur
chef, leur dit, 'Jurons tous et que tous soient liés par une malédiction de ne pas abandonner cette idée
mais de l'accomplir'. Alors, ils jurèrent tous ensembles et se lièrent l'un l'autre par la malédiction. Et ils
furent en tout, deux cents ».

[Note de l'éditeur : On pourrait présumer que, si Cro-Magnon pouvait se croiser avec les Sauriens,
alors ce croisement est encore possible. (Cela fait encore partie de cette « chose de la peau ».) De plus,
on affirme seulement que les mâles sauriens se croisèrent avec les femelles mammifères. Il n'y a
aucune mention de femmes sauriennes qui complotent secrètement pour «forniquez avec «des
mammifères mâles. Cela mène à la pensée que le mécanisme physique du processus de la naissance
prédominerait sur le côté féminin, puisque ces races croisées sont nées vivantes, comme d'autres
mammifères. Si les femmes sauriennes s'entrecroisèrent avec les mammifères mâles, étant
probablement plus discrètes et plus sélectives, elles auraient sans doute leurs progénitures enfermées
dans une sorte de coquille d'ouf pour l'incubation finale. Ainsi, il semble que « les mâles seront des
mâles », indépendamment de la planète sur laquelle vous vivez. Est-ce rassurant, ou quoi ?]

Pendant ce temps, Hénok faisait le travail d'un scribe à un emplacement caché sur la Terre ; le conte
dit, « Personne des enfants de Dieu savait par quel moyen il fut caché ni où il fut », bien qu'il dise qu'il
fut parmi les Anounnaki de la vallée mésopotamienne. Il est alors approché par les « Néfilim du Ciel »
et on lui dit d'aller parmi les « Néfilim de la Terre » pour les informer de leurs crimes.

« Hénok, le scribe de la droiture », on lui dit, « allez et faites connaître aux observateurs du ciel qui ont
abandonné le haut ciel et qui se sont profanés sur la Terre ».

« Hénok approcha les Néfilim et les averti, 'Il n'y aura pas de paix avec vous, un jugement grave est
tombé sur vous. Ils vous lieront et vous ne pourrez plus vous reposer. Vous avez démontré aux gens
des actions honteuses, pleines d'injustices et de péchés' ».

Comme groupe, « ils furent tous effrayés et la peur et les tremblements les saisirent ». Ils demandèrent
à Hénok de rédiger une lettre de pardon et de l'adresser à la divinité de leur part. Hénok fit comme on
lui demanda.

À ce temps, les registres disent, Hénok fut dans la région de Dan, près du mont Hermon où les Néfilim
débarquèrent originairement. Hénok s'envola au ciel dans une navette spatiale ou « chariot ardent » et
dans ses mots, « Les vents me causèrent de voler et m'amenèrent haut dans le ciel ».

Il fut salué par la divinité qui entendit la pétition d'Hénok de la part des Néfilim de la Terre. La
divinité fut fâchée et non disposée à être miséricordieux, principalement parce ce ne fut pas approprié
qu' un mortel intercède pour les Néfilim. Cela ne se faisait tout simplement pas. Il fut plus approprié
que les Néfilim intercèdent pour l'espèce humaine.

Il les châtia terriblement, « Pour quelle raison avez-vous abandonné le haut ciel sacré et éternel ? » Il
soutenait qu'ils avaient été des êtres spirituels « possédant la vie éternelle mais vous vous êtes défilés
avec les femmes et comme elles, produisant du sang et de la chair qui mourront et périront ».

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Il paraît que leurs progénitures avaient été plus mammifères que reptiles et nous voyons encore ce
rapport, contrastant la vie éternelle et la physiologie des Anounnaki avec celle des mortels de sang et
de chair.

Mais les plans des Néfilim sur la Terre sont mal tournés et ils produisirent des créatures tout à fait
différentes de leurs ancêtres reptiliens. La race « divine » devenait diluée et les gènes mammifères
paraissaient dominer ceux des reptiliens qui devinrent récessifs. Ce facteur put être la raison principale
qui mena aux expériences génétiques, un des crimes majeurs apportés contre les Néfilim.

Pour rétablir la dilution imprévue et injustifiée des traits sauriens, les Néfilim commencèrent des
expériences pour changer les codes génétiques, espérant rétablir comme dominant, leurs traits
génétiques. Apparemment, ils perdirent le contrôle de ces expériences, puisqu'une des accusations
contre les Néfilim fut de pratiquer « l'alchimie » en « changeant un homme en cheval ou mulet ou vice
versa, ou transférant un embryon d'un utérus à un autre ».

D'autres références mystérieuses indiquent que ces expériences impliquèrent aussi des animaux, car, «
ils commencèrent à pécher contre les oiseaux, les animaux sauvages, les reptiles et les poissons ». Des
monstres de toutes sortes furent produits ; en retour, ils opprimèrent l'espèce humaine dans le temps
avant le Déluge.

Les Néfilim tournèrent alors au cannibalisme, ce qui ne fut pas tellement un grand changement moral
pour une race habituée aux sacrifices humains. L'augmentation de la population humaine et les
catastrophes de la période produisirent de grandes pénuries de nourriture. La littérature religieuse
raconte que, « Les géants consommèrent tous les produits alimentaires et les gens détestèrent les
nourrir. Ainsi, les géants se tournèrent contre les gens pour les manger ».

Les dieux dans le ciel furent fâchés de ces activités et jurèrent d'éliminer les progénitures des Néfilim
qui causèrent le ravage sur la Terre. La divinité dirigea les « anges vengeurs » à :

« Procédez contre les bâtards et les vauriens et contre les enfants d'adultère ; et détruisez les enfants
d'adultère et expulsez les enfants des Observateurs de parmi les gens. Et envoyez-les l'un contre l'autre
afin qu'ils puissent être détruits dans la bagarre ».

L'Épique de la création Athrasis décrit une condition de famine et de désespoir juste avant du Déluge.
La terre était devenue stérile à cause de la sécheresse. Les gens erraient dans le désespoir dû à la
maladie. Il y avait des morts partout et, comme les tablettes révèlent, chaque famille « dévore » l'autre
et alors enfin, mange leur propre jeune. [Note de l'éditeur : Aussi horrible que cela puisse sembler, ce
n'est pas rare. Une famine au Vietnam vers le milieu de ce siècle a vu des parents manger leurs propres
jeunes enfants.]

Le compte-rendu du procès des enfants de dieu n'est pas décrit dans les livres d'Hénok, mais il y eut
une décision qu'Hénok devait leur transmettre. « Il témoigna au sujet des observateurs qui avaient
péché avec les filles de l'homme ; il témoigna contre eux tous, « raconte le livre d'Hénok. Le verdict
est donné et dans les mots d'Hénok :

« Votre jugement est maintenant rendu. Dès maintenant, vous ne pourrez plus monter au ciel pendant
toute l'éternité, mais vous resterez à l'intérieur de la Terre, emprisonner tous les jours de l'éternité.
Avant cela, vous verrez la destruction de vos bien-aimés ».

Il y a deux parties au verdict : les Néfilim seront emprisonnés à l'intérieur de la Terre, et
deuxièmement, leurs progénitures seront détruites. Leur emprisonnement à l'intérieur de la Terre est
reflété dans les Épiques mésopotamiens où certains Anounnaki souffrent un destin semblable.

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Dans l'Épique sumérien, « La descente d'Ishtar au monde inférieur », certains Anounnaki vivent dans
le monde inférieur où ils sont visités par la déesse Ishtar [Inanna / Hathor / Aphrodite / Lakshmi]. C'est
une « terre de non retour », une terre d'obscurité et de misère où, « les prisonniers mangent de l'argile à
la place du pain et boivent de l'eau embouée comme bière ».

HÉNOK COMME METATRON ET ENMEDURANNA

Selon le Haggadah, Hénok alla au ciel dans un chariot ardent où il fut changé physiquement et rendu
divin comme premier pas pour devenir le chef principal des cieux, second en pouvoir seulement à la
divinité. Le livre hébreu d'Hénok décrit sa montée de pouvoir sur les objections des anges.
Apparemment, la divinité ne fit pas confiance aux anges et emmena Hénok jusqu'aux cieux pour
rétablir l'ordre. Trois des anges demandent au Seigneur, « Quel droit a celui-ci de monter à la hauteur
des hauteurs ? » Le Seigneur répond, « J'ai choisi celui-ci en préférence à vous tous, pour être un
prince et un souverain sur vous dans les hauteurs célestes ».

Il reçoit le nom Metatron et prince titulaire de la Présence Divine. Pour les érudits bibliques, ces titres
et pouvoirs d'Hénok rendirent très difficile le fait de tenter de l'inclure dans la doctrine monothéiste.

Hénok ou Metatron est placé en charge du personnel céleste et il avait accès à toutes les parties de la
demeure céleste ou vaisseau. Hénok assume aussi le contrôle de tous les véhicules, fusées et autres
matériels techniques. À tout fin pratique, Metatron est le chef officier exécutant du président ou
président du comité exécutif.

Les ressemblances entre Hénok et Enmeduranna, le roi sumérien, sont si frappantes qu'elles indiquent
que les histoires d'Hénok et celles du dieu-roi légendaire de Sippar viennent d'une source commune.

Bien que les registres bibliques conservent une narration en partie expurgée de l'histoire d'Hénok,
plusieurs des mobiles mythologiques originaux d'Hénok persistent dans la tradition orale jusqu'à ce
qu'ils aient atteint leur forme présente dans l'Apocryphe juif, les légendes médiévales et la littérature
mystique.

Hénok et Enmeduranna furent le septième souverain avant le Déluge, Hénok étant le septième
patriarche dans la lignée de Seth et, Enmeduranna, le septième roi antédiluvien de la Liste des Rois
sumériens. Souvent appelé un prêtre-roi dans les livres qui portent son nom, Hénok gouverna sur la
Terre et dans les Cieux.

Enmeduranna gouverna à Sippar, le port spatial des dieux antédiluviens. Son nom EN-ME-DUR-
ANNA signifie, « le seigneur des MEs qui connectent le Ciel et la Terre », ou en d'autres mots, le roi
qui contrôle les Tablettes de la Destinée et les vols entre le Ciel et la Terre. C'est peut-être pourquoi
Hénok reçu autant d'importance parmi les patriarches puisqu'il fut responsable de Sippar, le port
spatial et la ville la plus importante des Sumériens.

Selon les Jubilés, Hénok fit des offrandes d'encens sur le mont Qatar. Listé comme un des quatre
endroits sacrés sur la Terre, avec le jardin d'Éden, le mont Sinaï et le mont Zion, Qatar n'est pas
identifié dans la littérature religieuse sauf qu'on y réfère comme la « montagne de l'est ».

Puisque le point de référence de cette entrée dans les Jubilés est le mont Sinaï, la montagne de l'est
serait dans la direction générale de la Mésopotamie. Ça serait peut-être la ziggourat de Sippar, la
montagne artificielle où Enmeduranna fut prêtre-roi.

LE MYSTÉRIEUX LAMEK, FILS DE MATHUSALEM

La Genèse contient très peu d'information au sujet de Mathusalem, le fils d'Hénok. Cependant, son fils
Lamek est le sujet d'un historique mystérieux. Dans la tradition caïnite et sethite, Lamek est le fils de

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Mathusalem. La genèse consacre beaucoup d'espace à expliquer les activités de la lignée de Caïn et la
quitte alors soudainement. Tout à fait mystérieux, il y a ici une signification perdue à l'antiquité.

Selon cette lignée, Lamek eut trois fils--Yabal, Yubal et Tubal-Caïn. Ses femmes furent Ada et Çilla.
Il fut donc le premier polygame admis et le père des fondateurs des nomades, des arts musicaux et des
métallurgistes.

Selon la lignée caïnite, Lamek est la septième génération et les chiffres 7 et 77 semblent jouer une rôle
important dans son poème dans la Genèse : « Lamek dit à ses femmes : Ada et Çilla, entendez ma
voix, femmes de Lamek, écoutez ma parole : J'ai tué un homme pour une blessure, un enfant pour une
meurtrissure. C'est que Caïn est vengé sept fois, mais Lamek, septante-sept fois ».

La référence de tuer un garçon et un homme, menant à une malédiction jusqu'à la 77ème génération
fut un casse-tête pour les érudits pendant des siècles. Qui donc furent ces gens si importants pour
apporter un tel châtiment à Lamek ?

La réponse peut être trouvée dans le Haggadah qui fournit des détails du meurtre de Caïn. Dans cette
histoire, Lamek était vieux et aveugle ; et quand il est alla à la chasse, il fut conduit par son fils Tubal-
Caïn qui dirait à son père où se situait le gibier pour que Lamek puisse le tirer avec son arc.

Une fois, il visa une sorte de créature cornue que Tubal-Caïn croyait être une bête. En fait, selon le
Haggadah, ce fut Caïn qui portait le « signe de Caïn », une corne sur le front mais plus probablement
une paire de cornes sur la tête.

Lamek le tua et dans son désespoir, lança de nouveau par inadvertance et tua son fils, Tubal-Caïn.
Aussi invraisemblable que semble cette histoire, elle explique le meurtre d'un homme et d'un garçon,
tous deux n'étant pas des gens ordinaires. Le meurtre de Caïn fut sérieux puisqu'il fut demi-reptile et
protégé par les dieux comme un des leurs.

Pendant les jours de Lamek, les Anounnaki ou Néfilim devinrent la peste de l'espèce humaine. La
haine pour ces ancêtres barbares put mener Lamek à assassiner Caïn ; et bien qu'il ait pu être applaudi
par l'espèce humaine, les dieux ne furent pas contents. Nous trouvons un écho de cela dans le
traitement de Melchisédech, le petit-fils de Lamek qui fut emmené par les Néfilim pour prévenir qu'il
soit tué par les gens.

Comme prêtres-rois, les patriarches furent considérés être des alliés et amis des dieux,
vraisemblablement puisqu'ils furent en partie des Sauriens. Les vestiges reptiliens durent les rendre
facilement reconnaissables ; et ces caractéristiques, peut-être une parcelle de peau écailleuse sur la
poitrine ou le visage, ou peut-être les restes de traits reptiliens sur la figure seraient considérés par les
êtres humains comme le soi-disant « insigne de honte ». C'est peut-être pourquoi Noé fut si fâché
lorsque ses fils le virent nu.

LE LAMEK DE LA LIGNÉE DE SETH

Il semble y avoir eut deux traditions différentes des patriarches antédiluviens qui provinrent de la
même source. Pourquoi les deux Lamek sont si différents est un casse-tête intéressant qui exige une
solution. C'est possible qu'une partie de cette confusion puisse être tracée aux événements de la
période.

Hénok semble être le dernier des patriarches bien-aimé en qui les dieux eurent confiance. Selon nos
calculs, il monta pour la deuxième fois en 987 AA (années Après Adam) pour devenir Metatron et
présider sur le procès des Néfilim. Les Néfilim descendirent hypothétiquement durant les jours de
Yéred ; et puisqu'il est né en 460 AA, les troubles causés par eux furent entre 460 AA et 987 AA.

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Au temps de Noé, un deuxième groupe descendit et causa de nouveau, un grand nombre de problèmes
pour l'humanité. Bien qu'il n'y ait aucune preuve que les dieux ne pouvaient pas se fier à Mathusalem
comme prêtre-roi, le peu de références qu'il reçoit dans tous les documents anciens indique qu'il ne fut
pas très populaire. Lamek non plus, puisque le livre slave d'Hénok dit que Mathusalem passe la cape
de la prêtrise à Nir, sautant ainsi la génération de Lamek ; et ce qui est encore plus important, sautant
Noé, son fils aîné. De ce Lamek, la Genèse 5 dit ceci :

« Quand Lamek eut cent quatre-vingt-deux ans, il engendra un fils. Il lui donna le nom de Noé, car,
dit-il, celui-ci nous apportera, dans notre travail et le labeur de nos mains, une consolation tirée du sol
que Yahvé a maudit. Après la naissance de Noé, Lamek vécut cinq cent quatre-vingt-quinze ans et il
engendra des fils et des filles. Toute la durée de la vie de Lamek fut de sept cent soixante-dix-sept ans,
puis il mourut ».

Les Saintes Écritures semblent ambivalentes au sujet de Lamek, déchiré entre le mal-faiseur de Caïn et
le louable de Seth. Ce qui n'est pas souvent perçu est ce qui suit : bien que les patriarches eurent des
durées de vie prodigieuses, ils vécurent tellement en même temps que selon la chronologie de la
Genèse, le temps écoulé n'est pas plus de 1,656 ans.

En fait, si cette chronologie est utilisée, au moment de la naissance de Lamek en l'année 874 AA, tous
les patriarches furent encore vivants, Adam et Caïn étant les premiers à mourir en 930 et 931 AA,
respectivement.

Par conséquent, les événements des jours de Yéred, lorsque les Néfilim descendirent la première fois,
à travers les générations d'Hénok, de Mathusalem, de Lamek et de Noé jusqu'au Déluge, ne furent
probablement pas plus de 700 ou 800 ans. La fin des durées de vie de Lamek et de Mathusalem
coïncide avec le début du Déluge, nous portant à croire que les deux sont morts dans cette catastrophe.

MATHUSALEM ET LES PRÊTRES ROIS NIR ET MELCHISÉDEK

Bien que Mathusalem vécût le plus vieux de tous les patriarches, 969 ans, peu est connu à son sujet. Il
est mentionné dans le « pseudo-Eupoleme », une source fragmentaire du premier siècle avant J.-C.,
attribuée à l'écrivain grec Eupoleme qui prit probablement ses connaissances dans les travaux de
Bérossus et Polyhistor.

Selon Eupoleme, Mathusalem obtint la connaissance « des anges et la partagea à l'espèce humaine ».
Ceci peut faire référence à la connaissance qui fut partagée par Hénok à sa famille sur son premier
retour à la Terre. Comme Hénok, Mathusalem a dû aussi faire la navette entre la Terre et le vaisseau
spatial.

Dans une histoire des Manuscrits de la Mer Morte, Lamek fut inquiet de l'apparence étrange de son
nouveau fils Noé et demanda à son père Mathusalem de voir Hénok pour une explication. Mathusalem
n'a eu aucun problème à rejoindre Hénok qui fut, à ce temps, dans le vaisseau orbitant.

Mathusalem fut aussi prévenu de l'éminente catastrophe. L'Hénok slave révèle que, 200 ans avant
l'événement, on lui dit que, « la destruction de la Terre se rapproche ». En même temps, on lui dit de
faire venir Nir, le deuxième fils de Lamek et de le mettre au courant de la catastrophe qui s'approche, «
alors je conserverai le fils de votre fils Lamek, son premier Noé ».

Bien que Noé, le petit-fils de Mathusalem soit bien connu dans les Saintes Écritures comme le héros
du Déluge, il y a très peu de références au sujet de son deuxième petit-fils Nir, le fils de Lamek et, ni
beaucoup sur le fils de Nir, Melchisédech.

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Les deux sont considérés des prêtres-rois dans la tradition des patriarches. Quand Hénok revint au
vaisseau spatial après avoir instruit son fils Mathusalem, la cape de la prêtrise lui fut donnée. Alors, la
Terre fut plongée dans l'obscurité.

Mathusalem et ses frères, avec les fils d'Hénok construisirent un autel et sacrifièrent des moutons et
des boufs pour concilier les dieux. Cela semble avoir fonctionné ; il y eut du moins un répit de dix ans
avant la Terre soit dérangée de nouveau.

Juste avant que Mathusalem meure, la divinité lui dit de transférer la prêtrise à Nir. Pour une raison
quelconque, la génération de Lamek n' est pas incluse.

Mathusalem devait aussi mettre Nir au courant de la destruction de la Terre qui s'approchait par
tremblement de terre et l'élévation des eaux et par, « les grands réservoirs d'eaux du ciel qui
descendront sur la Terre ». Vraisemblablement, cela fait référence à la disparition du baldaquin du
nuage entourant la Terre.

C'est à ce temps que la femme de Nir, Sopanim, qui avait été jusqu' alors stérile, conçu soudainement
un enfant. Elle disait que ni Nir ni tout autre homme avait couché avec elle, suggérant que le père fut
sans doute un Néfilim. Nir ne fut pas convaincu de son innocence et la banni de sa vue. Plus tard,
comme elle allait donner naissance, il la visita ; soudainement, elle mourut à ses pieds. Ils
l'enveloppèrent dans des vêtements d'enterrement et la placèrent sur le lit pendant qu'ils partirent
préparer ses funérailles. Ils revinrent à la maison et eurent la surprise de leur vie. Sopanim avait
produit un enfant et comme l'Hénok slave déclare :

« Et un enfant sorti de Sopanim qui fut morte et il s'assied sur le lit à ses côtés. Et Noé et Nir vinrent
pour enterrer Sopanim et ils virent l'enfant assis aux côtés de Sopanim qui fut morte essuyant ses
vêtements. Et Noé et Nir furent terrifiés puisque que l'enfant fut développé physiquement comme un
enfant de trois ans. Et il parla avec ses lèvres et bénit le Seigneur. Et Noé et Nir le regardèrent et hélas,
l'insigne de la prêtrise fut sur sa poitrine et il fut glorieux en apparence ».

Noé et Nir habillèrent l'enfant dans les vêtements sacerdotaux et lui donnèrent le nom Melchisédech.
Noé suggéra à Nir que la présence de l'enfant soit gardée secrète car ils ne comprendraient pas et le
mettraient à la mort. Cet « insigne de la prêtrise » qu'il avait sur sa poitrine et qui le rendit si unique
qu'il fut immédiatement reconnu comme en partie divin ne fut rien d'autre que la « marque des Néfilim
», probablement une parcelle de peau écailleuse, brillante et lumineuse.

Ce signe de divinité, une parcelle de peau écailleuse, est aussi mentionné dans les classiques hindous.
Dans le Mahabharata, un des demi-dieux, Karna, naît du dieu soleil Surya [l'équivalent Nibirouen pas
encore identifié] et d'une mère humaine. Comme tel, il naît « vêtu d'un manteau d'armure, comme un
être divin ». Karna fait un pacte avec les dieux pour rendre son armure divine pour obtenir une arme
sophistiquée.

Après avoir accepté l'arme céleste, Karna commence à respecter son engagement. Il commence à
enlever « l'armure » de son corps avec les outils tranchants. « Les dieux, les mortels, voyant Karna
couper une partie de son propre corps, rugissent avec approbation puisque aucun signe de douleur fut
visible sur son visage et il n'eut pas non plus de cicatrices sur son corps ».

De même que le dieu soleil hindou fut le père de Karna, la même chose peut être vraie de
Melchisédech. Melchisédech, Adoni-Çédeq (Josué 10), signifie « mon seigneur est Zédek ». Zédek fut
le nom hébreu pour le dieu soleil romain Jupiter [Enlil/Zeus/Osiris]. Comme nous le verrons, Noé
aussi portait probablement la « marque des Néfilim ».

Plus tard, Nir fut informé que, bientôt, une grande catastrophe envelopperait la Terre et détruirait
l'espèce humaine, mais son fils Melchisédech ne périrait pas. Un messager apparu plus tard pour

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amener Melchisédech, car il dit, « Lorsque les gens sauront au sujet de l'enfant, ils le saisiront et le
tueront ». Melchisédech fut amené à sa nouvelle maison, le vaisseau orbitant la Terre.

LA PRÊTRISE DE MELCHISÉDECH

La tradition de la prêtrise de Melchisédech est absente de l'Ancien Testament et, à la place, elle est
revêtue par Aaron, le frère de Moïse, pour être remplacée plus tard par la tribu de Lévi ou les Lévites.
La prêtrise de Melchisédech fut gardée vivante par les Mormons qui lui donnèrent préséance sur tous
les autres prêtres dans les Saintes Écritures.

La plus haute prêtrise de l'Église Mormon, ou l'Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours,
est appelée la prêtrise de Melchisédech. Aaron et Lévi reçoivent moins d'importance puisque la
prêtrise secondaire est appelée la prêtrise aaronique de laquelle la prêtrise lévitique n'est qu'une sous-
division.

Le Livre de Mormon trace les origines de la prêtrise Melchisédech aux jours d'Abraham, au
personnage de ce nom qui fut grand-prêtre et roi de Salem (plus tard, Jérusalem) à qui Abraham rendit
hommage et paya une dîme de dix pour cent.

L'APPARENCE ÉTRANGE DE NOÉ

La genèse affirme que « Noé trouva la faveur du Seigneur... Noé fut un homme vertueux ; il fut sans
blâme dans cette époque. Noé marcha avec Dieu. » Le seul autre patriarche qui, « marcha avec Dieu »
fut Hénok qui fut déifié pendant sa vie.

Bien que Noé n'ait pas été déifié ou rendu divin dans la littérature religieuse, son équivalent sumérien,
Utnapishtim fut rendu immortel et envoyé vivre avec les dieux. Pour certaines raisons, la prêtrise
hébraïque décida de ne pas immortaliser Noé.

Comme son neveu Melchisédech, Noé fut physiquement différent. Dans le Livre perdu de Lamek, de
petits fragments retrouvés dans les Manuscrits de la Mer Morte, Noé fut si différent physiquement
quand il est né que Lamek plaida à son père Mathusalem qui, à son tour, demanda à Hénok si Noé
avait été conçu par les Néfilim.

On dit à Mathusalem que Noé ne fut pas d'un des êtres divins mais fut de son propre fils Lamek.
Quelle est donc cette différence physique qui dérangea tant Lamek ? Était-ce la différence qui causa
une telle consternation à Noé et à ses fils après le Déluge ?

La Genèse 9 met beaucoup d'emphase sur l'incident après le Déluge quand Noé, enivré d'avoir bu trop
de vin, s'écroula dans une stupeur ivre dans sa tente. Ham entra et vit son père nu et le dit à ses deux
frères qui allèrent chercher du tissu pour couvrir Noé. Sachant que son fils Ham l'avait vu nu, Noé
perd tout sens de raison et met une malédiction sur Ham et son fils Canaan.

On se questionne au sujet de cette réaction irrationnelle. Était-ce parce que Noé voulait cacher les
vestiges de son passé reptilien ? La sensibilité de Noé d'être vu nu peut seulement signifier qu'il portait
le «signe des Néfilim".

Comme son neveu Melchisédech, cela pouvait être un grand insigne de peau écailleuse sur sa poitrine.

Les relations entre les êtres humains et les Néfilim et leurs progénitures furent si tendues juste avant le
Déluge qu'ils se battirent ouvertement et, tout vestige de descendance reptilienne chez l'homme fut
considéré un « insigne de honte ». Melchisédech fut emmené par la divinité pour éviter que les gens le
tuent.

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LES SERPENTS ET LES DRAGONS VOLANTS
Par R. A. Boulay ©1990
Éditeur : Roberto Solàrion ©1997
Traducteur : Polo Delsalles ©2003
*
Chapitre 9
LES REPHAÏM : DIEUX GUERRIERS DES TERRES OCCIDENTALES
*

« Les progénitures de l'alliance des anges et des femmes cananéennes furent les géants, connus pour
leur force et leur caractère criminel. Ils ont plusieurs noms ; quelquefois, ils sont connus sous le nom
Rephaïm ».

Le Haggadah dit qu'après le Déluge, une race de guerriers semi-divins habita les terres du Levant.
Appelés les Rephaïm, ils furent apparemment placés comme défenseurs des terres occidentales et des
installations spatiales au commencement du 3ème millénaire avant J.-C. À ce temps, leur loyauté fut
aux rois de la Mésopotamie, surtout à Nannar/Sin, qui fut le chef suprême légitime de ces terres.

Quand leurs villes en Cisjordanie et ailleurs furent détruites par les rois de l'est qui envahirent durant
le 21ème siècle avant J.-C., les Rephaïm perdirent toute fidélité à l'autorité légitime et devinrent une
force martiale indépendante dans les terres occidentales. Ils devinrent ensuite une force redoutable et
indisciplinée qui domina et persécuta les gens de ces terres pour mille ans à venir.

Les Rephaïm construisirent les fortifications imprenables dont les ruines sont trouvées partout dans le
Levant, de l'Égypte à l'Anatolie. Leurs descendants, appelés les Hyksos, occupèrent l'Égypte pour plus
de quatre cents ans et sous le nom biblique Amalécites, ils empêchèrent les tribus hébraïques sous
Moïse d'entrer dans la terre de Canaan. [Note de l'éditeur : Le révisionnisme historique de l'École de
Velikovsky dit aussi que les Hyksos furent les Amalécites, mais les historiens traditionnels placent ces
deux événements à 600 ans d' écart. M. Boulay rajoute plus de crédibilité à toute sa théorie parce qu'il
n'y a rien de contradictoire entre cette information et le scénario de Velikovsky. Le Dr Velikovsky
déclare que les Hyksos furent les mêmes gens que les Chaldéens ou les Assyro-babyloniens, qui
vinrent tous en premier lieu de la Mésopotamie.]

Sous plusieurs noms régionaux tels que les fils d'Anaq et les Philistins, ils contrôlèrent les terres
colonisées par les tribus hébraïques pour la période connue comme celle des Juges. En tant que force
politique et militaire, ils furent détruits par les efforts combinés des rois judéens Shaûl et David, de
concert avec Kamose et Ahmose, les premiers rois de la 18ème Dynastie égyptienne. L'histoire des
Rephaïm est, comme nous le verrons, entrelacée avec le destin des Hébreux des jours d'Abraham
jusqu'à ceux de Salomon. [Note de l' éditeur : Le Dr Velikovsky synchronise aussi le commencement
de la 18ème Dynastie égyptienne avec la période de Shaûl et de David. La reine Hatshepsout devient
la reine de Saba ; la terre de Punt, la terre d'Israël. C'est étonnant. Un scientifique traditionnel pourrait
attaquer la théorie de Boulay seulement que sur ce point. Aussi, le géant Goliath était un Philistin.
Évidemment, Goliath était un Rephaïm hybride.]

LES GUERRIERS DIEUX : LES REPHAÏM

En 1929, les archéologues, qui excavent à Ras Shamra sur la côte de la Syrie, quelques milles au nord
de la ville moderne de Latakia, trouvèrent une bibliothèque de tablettes d'argile datant du 15ème au
12ème siècles avant J.-C. Cet endroit s'avéra être l'emplacement de l'ancienne ville d'Ougarit, un
centre commercial principal sur la route de commerce entre la Mésopotamie du Nord et la
Méditerranée. [Note de l'éditeur : Le Dr Velikovsky basa aussi une grande partie de son révisionnisme
historique sur les tablettes de Ras Shamra. Pour situé cela dans le temps, l'Exode/l'invasion Hyksos/le

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Cataclysme de Santorini se sont tous produits en 1,600 avant J.-C. Ajoutez à cela, 2,700 années pour
une date de 4,300 avant J.-C., le commencement de notre histoire enregistrée quand la planète Nibirou
quitta le Nuage Oort. Son retour en 1,600 avant J.-C. produisit ces cataclysmes. Les «géants «qui
vivaient au Moyen-Orient entre 4,300 et 1,600 avant J.-C. auraient été ceux du dernier périhélie de
Nibirou. La période des Juges correspondrait aux années de 1,500 à 1,100 avant J.-C. et, vers 1,000
avant J.-C., le roi Salomon fut sur le trône d'Israël. Environ 300 ans plus tard, la planète Nibirou fit son
dernier retour au Nuage Oort.]

Quelques-unes de ces tablettes se reportent à un peuple énigmatique appelé « rpum ». Ces tablettes
furent appelées les Textes Rephaïm à cause de l'étroite analogie avec le terme Hébreu « rpm » ou
Rephaïm.

Les tablettes concernent une sommation pour assister à un grand banquet donné à une place non
spécifiée pour honorer leur grand chef, le dieu El. Il décrit comment les Rephaïm préparent leurs
chevaux et leurs chariots et, après avoir voyagé deux jours, ils arrivent le lendemain à l'endroit de la
fête.

Un grand nombre d'animaux sont tué pour le banquet et de vastes quantités de vin sont fournies. Ce
banquet dure sept jours. Dans ces tablettes, on nomme les héros les « Rephaïm de Baal », mais ils sont
aussi considérés comme des divinités puisqu'ils sont appelés des « ilnym » ou des dieux. [Note de
l'éditeur : Baal/Bel/Belus/Balder sont d'autres noms pour le Baron Mardouk de la planète Nibirou.]

Le distingué savant Biblique, Adrian Curtis, dans son livre « Ougarit (Ras Shamra) » suggéra que les
Rephaïm des tablettes d'Ougarit doivent être distingués en trois catégories :

1. Les Rephaïm de la Terre ou les « rpians ». Ils semblent être les conducteurs élites de chariots qui
vinrent au banquet.

2. Les anciens Rephaïm ou « rpim qdmyn » ou les ancêtres royaux. Ils furent probablement les
Néfilim antédiluviens.

3. Les Rephaïm qui sont dieux ou « rpum ilnym » ou les Rephaïm célestes. Ce sont vraisemblablement
les Anounnaki qui sont demeurés dans le vaisseau spatial, quelquefois appelé les « Igigi ».

[Note de l'éditeur : Voyez les Montagnes rhipaennes, puisque ces termes sont en quelque sorte
raccordés linguistiquement. Le terme « Montagnes rhipéennes » fut important dans la topographie de l'
Hyperboré, l'ego altéré de la planète Nibirou.]

Ici, nous nous intéressons aux Rephaïm de la Terre. Ils sont les descendants des Néfilim et leur tâche
fut de protéger les terres occidentales en tant que race semi-divine de guerriers professionnels.

DEUX MILLE ANS DE DOMINATION

Les Rephaïm furent des gens de la terre de Canaan au 3ème Millénaire avant J.-C. Dans la Genèse 15,
ils apparaissent en premier lieu lorsque, en les jours d'Abraham, ils sont inscrits comme un des peuples
natals de Canaan. En l'an 2,068 avant J.-C., quand Yahvé conclut une convention avec Abraham à
Hébron, il catalogua les gens de cette terre comme suit :

« Je donne à ta prospérité ce pays, de la rivière d'Égypte jusqu'au grand fleuve, la Rivière Euphrate :
les Qénites, les Qenizzites, les Qadmonéens, les Hittites, les Perizzites, les Rephaïm, les Amorites, les
Cananéens, les Girgashites et les Jébuséens ».

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À ce temps, les Rephaïm sont inscrits comme une des nations majeures de la Terre. Quelque 600 ans
plus tard, au temps de l'Exode, quand les Israélites traversèrent la rivière Jourdain pour se rendre en
Canaan, Deutéronome chapitre 7 énumère les sept nations de Canaan comme les Hittites, les
Girgashites, les Amorites, les Cananéens, les Perizzites, les Hivvites et les Jébuséens.

Les Rephaïm sont manifestes par leur absence. Durant les années intervenantes, il semble qu'ils furent
éliminés comme nation ou force politique.

Comme nous le verrons, plusieurs de leurs villes de Cisjordanie furent détruites en les jours
d'Abraham. Le vestige de ce peuple colonisa la partie Ouest et Sud de la Palestine ; comme force
dispersée, ils furent encore une force puissante à affronter et ils furent connus sous plusieurs noms
locaux tels que, les fils d'Anak, les Amalécites et les Philistins.

LA CLASSE DE GUERRIERS GÉANTS

Les Saintes Écritures expliquent clairement que les Rephaïm furent les descendants des Néfilim et
qu'ils furent de féroces guerriers géants qui dominèrent les terres occidentales durant deux mille ans
avec leurs armes de fer supérieures et leurs chariots, et que leurs villes forteresses furent pratiquement
imprenables.

Dans le Livre des Nombres, ils sont décrits comme des géants quand, pendant l'Exode, Moïse décida
d'envoyer des éclaireurs au nord dans la terre de Canaan pour l'explorer avant que toute pénétration
sérieuse soit entreprise. Les douze éclaireurs revinrent avec un rapport très décourageant :

« Ils montèrent par le Négeb et parvinrent à Hébron, où se trouvaient Ahimân, Sheshaï et Talmaï, les
Anaqim [les fils d'Anak]. ... Toutefois, le peuple qui l'habite est puissant ; les villes sont fortifiées, très
grandes ; nous y avons même vu des descendants d' Anaq. ... Tous ceux que nous y avons vus sont des
hommes de haute taille. Nous y avons aussi vu des géants les fils d'Anaq (Nefilim), descendance des
Géants . Nous nous faisions l'effet de sauterelles, et c'est bien aussi l'effet que nous leur faisions ».

[Note de l'éditeur : Le mot « Ahiman » est curieusement semblable au mot « Ahriman », pouvant être
l'équivalent linguistique hindou du prince Enki/Agni.]

Quarante ans plus tard, au moment où les Israélites entreprirent de pénétrer Canaan de nouveau, cette
fois-ci prenant un détour à travers la Cisjordanie, ils rencontrèrent encore les fils d'Anak. [Note de l'
éditeur : Selon les historiens des universités israéliennes, le terme « quarante » fut un terme familier de
la période quand les Saintes Écritures furent écrites. « Quarante » signifiait seulement que le terme
général « beaucoup ». Donc, « ils divaguèrent pendant quarante ans » signifiait réellement durant une
longue période de temps. « Il plut durant quarante jours et quarante nuits » signifie qu'il plut beaucoup.
On peut même étendre cette expression familière dans les temps plus récents. Ali Baba et les Quarante
Voleurs pourraient signifier Ali Baba et sa grande bande de voleurs.]

Comme ils contournèrent la terre de Moab, on leur dits ne pas harceler les Moabites ou de les
provoquer à une guerre. On leur dit que cette terre fut « autrefois habitée par les Émins, un grand et
nombreux peuple, aussi grands que les Anaqim. Comme les Anaqim, ils sont considérés comme des
Rephaïm, mais les Moabites les appellent Émins ». Donc, les Anaqim ou fils d'Anak furent les Néfilim
et les Rephaïm, Néfilim étant leur nom avant le Déluge et Rephaïm, après la catastrophe.

Les Rephaïm et leurs cousins furent une race martiale violente de géants, équipés d'armes de fer et des
chariots de guerre. Bien que l'habitant moyen des terres occidentales mesure environ entre 5 et 5.5
pieds [environ 1,5 mètres], les Rephaïm entre 9 et 10 pieds [3 mètres] durent vraiment être imposants.
Lorsque l'équipe d'éclaireurs israélites revint de Canaan, ils rapportèrent à Moïse que les Anaqim qu'ils
avaient vu furent des géants ; « Nous nous faisions l'effet de sauterelles, et c'est bien aussi l'effet que
nous leur faisions » disaient-ils.

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Le roi Og de Bashon, le dernier des Rephaïm dans cette région, fut décrit comme un homme énorme
dont le lit mesurait 9 coudées de long et 4 de large. Une coudée représentait la longueur de l'avant-bras
d'un homme et variait légèrement parmi les anciens peuples. Utilisant une coudée de 18 pouces [45,54
centimètres], le lit mesurerait 13.5 pieds par 6 pieds [4,15 X 1,85 mètres]. Une coudée de 15 pouces
[38 centimètres] le rendrait 11 par 5 pieds [3,38 X 1,54 mètres].

Selon les Saintes Écritures, Goliath, le Philistin, qui se battit avec David mesurait six coudées et un
empan. Selon les mesures précitées, il aurait été soit huit ou dix pieds de haut [2,46-3,08 mètres],
dépendant de la dimension de la coudée utilisée. Goliath et ses frères furent appelés « rph » ou
Rephaïm en Hébreu, bien que traditionnellement, le terme ait été traduit comme géant.

Le célèbre Samson fut probablement aussi un Rephaïm. Bien que l'Ancien Testament parle beaucoup
de ses fabuleuses réalisations, il ne donne pas sa dimension. Cependant, dans le Haggadah, il est
appelé un « rph » ou géant.

Né près de Beth Shemesh au Liban, son nom est clairement associé au « shemesh » hébreu signifiant
soleil ou le dieu Shamash [prince Outou/Apollon, le dieu soleil]. On dit que sa mère fut fécondée par «
le messager de Yahvé », un des demi-dieux. Samson refusa d'épouser une femme hébreux et choisit à
sa place, une femme parmi les Philistins, vraisemblablement parce qu'elle fut une des Rephaïm.

Le Livre des Juges, chapitre 14, décrit un de ses exploits qui ressemblent aux fêtes des Rephaïm à
Ougarit. Quand il fut à Timnah, une ville près de Beth Shemesh, «Samson organisa là une fête d'une
durée de sept jours parce que c'est ce que faisaient les soldats élites". Il répète sans doute les exploits
de ses ancêtres à Ougarit. La maison de Samson fut seulement à quelques milles de Baalbek ou Bet-
Shémesh, la place sacrée où les dieux mésopotamiens se rencontrèrent et festoyaient durant les 4ème
et 3ème millénaires. [Note de l'éditeur : Selon Sitchin, Baalbek fut les quartiers généraux des
vaisseaux nibirouens, commandés par la princesse-royale Inanna, sous le commandement de son frère
et amant secret, le commandant spatial, prince Outou.]

Comme guerriers, les Rephaïm furent une force imposante. Ils avaient une variété d'armes de fer qui
surclassaient leurs adversaires. On disait que leurs grands arcs tiraient plus loin que tout autre arc.

Pendant le 2ème millénaire, leurs chariots du fer terrorisèrent toute la campagne. Protéger par leurs
fortifications, leurs villes furent invulnérables ; de ces citadelles, ils surgirent et ravagèrent toutes les
campagnes environnantes.

Au temps d'Abraham, les fortifications des Rephaïm furent stratégiquement localisées le long de la
route du roi en Cisjordanie pour protéger les terres du nord, de l'est et du sud. En 2,085 avant J.-C.,
l'invasion des rois de l'est et la destruction de ces villes fortifiées marquent la fin de leur loyauté à
l'autorité établie. Ils émigrèrent vers l'ouest et construisirent de nouvelles villes fortifiées du même
type.

Dans l'Ancien Testament, la classe militaire fut connue par une variété de noms et cela dépendait de
l'endroit où ils vivaient et de leurs associations tribales. Ils ne se mélangèrent pas avec les autres gens
indigènes et furent donnés des noms natals tels que les Émins par les Moabites, les Zamzoummins par
les Ammonites et les Avvites par les gens du Néguev.

Occupant originairement le Liban et la région du mont Hermon, ils s'étendirent au nord vers la Syrie et
la Cisjordanie où ils construisirent un certain nombre de villes fortifiées. Dans la partie Ouest de la
Palestine, ils devinrent alliés et se marièrent avec les Kaphtor qui vinrent de Crète et colonisèrent les
régions côtières, connus plus tard comme les Philistins et les Phéniciens. [Note de l'éditeur : Bien
qu'ils ne soient pas des Rephaïm physiquement de nos jours, ceux qui s'appelaient Philistins sont
maintenant les Palestiniens. Or, il est probable que le penchant guerrier des Palestiniens pouvait être
tracé génétiquement à leurs ancêtres Philistins.]

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Ceux qui vivaient parmi les autochtones furent appelés les Anaqim ou les fils d'Anak. Hébron fut leur
ville capitale. Un groupe particulier de Rephaïm colonisa le Néguev et la région de Seir et fut connu
comme les Amalécites ou les descendants d'Amalek. Ceux-ci furent le fléau des Hébreux durant
l'Exode.

LES FORTIFICATIONS DE TYPE GLACIS

Les excavations à Jéricho révélèrent qu'elle est une des plus anciennes villes du monde. Avec
seulement quelques interruptions et destructions, elle fut continuellement occupée de 8000 jusque
environ 1500 avant J.-C. quand elle fut définitivement détruite. C'est la période de l'Âge de Bronze.

Les ruines archéologiques démontrent que Jéricho prospéra comme ville importante d'environ 3,200
jusqu'à 2,200 avant J.-C. lorsqu'il y eut un arrêt subi. À ce temps, la ville fortifiée fut détruite par une
chaleur si intense que les briques des murailles entourant la ville brûlèrent rouge jusqu'à leur centre.

Le site fut reconstruit et occupé de nouveau ; mais, après 2000 avant J.-C., un nouveau système de
défense fut introduit--le type glacis ou escarpement abrupt artificiel devant la muraille. Ce système de
défens e est non seulement trouvé à Jéricho mais aussi partout en Palestine, le Nord de la Syrie et
même dans le delta égyptien. Son invention est habituellement attribuée aux Hyksos.

Le système de défense consiste en un escarpement de terre incliné abruptement recouvert de briques,
de tuiles ou de plâtre, entouré d'un mur de pierres et d'un fossé. Au sommet de l'escarpement ou du
glacis se trouve un autre mur. Donc, à Jéricho, une reconstruction des défenses démontre un
revêtement d'une hauteur de dix pieds [3,08 mètres] et une inclinaison plâtrée à un angle de 35 degrés
jusqu'à une hauteur de 35 pieds [10,77 mètres] au-dessus du revêtement. Sur sa crête, il y a un haut
mur de brique ; ce mur de brique se trouve donc en retrait de 65 pieds [20 mètres] du mur de pierres au
bas de l' inclinaison. Une coupe transversale de la fortification révèle son apparence formidable.

Après 2,000 avant J.-C., plusieurs villes de l'Ouest furent défendues de cette façon. Cela signifie qu'il
y avait une culture commune ou une organisation qui rattachait toutes ces villes ensemble. Ce trait
commun fut le génie militaire des Rephaïm.

Ce type de défense fut découvert à Bet-Sheân , Shechem, Gezer, Megiddo, Hazor, Saruhen et, un
grand nombre d'autres villes de la Palestine. On en trouve aussi en Anatolie et en Syrie du nord à
Alalakh, Karchemish et Ougarit. Elles paraissent aussi en Égypte dans la région du Delta.
Curieusement, les défenses de ce type ne paraissent pas en Cisjordanie où une civilisation importante
prospéra entre les 23ème et 22ème siècles, quand une longue ligne de villes fortifiées exista le long de
la route nord-sud principale connue comme la Route du roi.

Ces villes furent détruites à ce temps pour ne pas être reconstruites avant mille ans. Se déplaçant vers
l'Ouest, ces Rephaïm apprirent de cette expérience et reconstruisirent leurs villes d'une certaine façon
pour prévenir de nouveau une telle destruction.

En même temps, ils perdirent leur loyauté aux rois sumériens, réfutèrent l'autorité établie et devinrent
des troupes rebelles, errants sur les terres comme des bandes de guerriers armés. Cela ressemble aux
chevaliers itinérants du 14ème siècle en Europe, qui, ayant perdu toute fidélité au moment de
l'écroulement du système féodal, terrorisèrent les terres du Nord de la France.

En sécurité derrière leurs défenses imprenables, les Anaqim, du 19ème à travers les 11ème siècles
avant J.-C., terrorisèrent les terres environnantes. Ces incursions sont décrites dans le Livre des Juges.

Laissant leurs citadelles à bords leurs chariots de guerre, ils ravagèrent et pillèrent la campagne à
volonté. N'importe quelle résistance fut réprimée immédiatement. Ils renforcèrent leur dominance de
la terre en gardant le contrôle sur la fabrication et l'usage du fer.

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Le premier Livre de Samuel révèle qu'aucun forgeron se trouvait dans toute la terre d'Israël et toutes
réparations aux outils de métal tels que les socs de charrue et les faucilles devaient être faites par les
Philistins et leurs alliés, les Qénites qui furent d'habiles métallurgistes. De cette façon, les Rephaïm
gardèrent le contrôle des terres d'Égypte et de la Palestine pendant des siècles.

LA CISJORDANIE, LE PAYS DES REPHAÏM DE L'EST

Quand les rois de la Mésopotamie envahirent la Palestine en 2,085 avant J.-C., ils passèrent par Damas
et suivirent ensuite la Route du roi qui se rendait, au sud, à Elath, sur le Golfe d'Aqaba. Avec cet
itinéraire, ils durent faire face aux citadelles des Rephaïm, un type de Ligne Maginot, qui furent
échelonnées à la longueur de la Cisjordanie pour protéger la terre de la Palestine d'une telle incursion.

Selon le Haggadah, le pouvoir des rois envahissants devait être accablant, comptant autant que
800,000 hommes, car ils n'ont pas seulement écrasé ces villes fortifiées mais elles ne furent jamais
reconstruites et la terre resta inoccupée pendant mille ans. Le conte dans la Genèse donne leur
itinéraire comme suit :

« Entrant par le nord de la Cisjordanie, ils vainquirent, en premier, les Rephaïm à Ashteroth-Karnaim.
Allant vers le sud, ils tournèrent vers l'ouest pour détruire les Zuzim à Ham, la citadelle qui protégea le
carrefour qui traversait la rivière Jourdan jusqu'à Megiddo et la Mer ».

Revenant à leur itinéraire premier, ils vainquirent ensuite les Émins à Shaveh-Kiriathaim dans le sud
de la Cisjordanie. Pénétrant avec succès l'Arabah, ils détruisirent ensuite les Amalécites dans la région
de Cadès. Bien que seulement quelques villes soient mentionnées dans le conte de la Genèse,
vraisemblablement, plusieurs autres furent détruites.

L'identification de ces peuples est fournie par le conte biblique qui donne l'itinéraire des Israélites 600
ans plus tard. À ce temps, ils encerclèrent la Palestine pour entrer dans la vallée du Jourdan par le
même itinéraire que celui des rois envahissants, sauf qu'ils le firent du sud.

Deutéronome, chapitre 2, déclare que la terre d'Ammon fut « comme un pays de Rephaïm, des
Rephaïm y habitaient auparavant, et les Ammonites les appelaient Zamzoummin : peuple grand,
nombreux et de haute taille, comme les Anaqim ». Auparavant, leur nation fut éliminée et leur terre fut
colonisée par les Ammonites. Les Zouzim de la Genèse et les Zamzoummin de Deutéronome sont les
mêmes gens. Dans la littérature juive midrashique, le nom Zamzoummin signifie « grands maîtres de
la guerre » et les gens furent les progénitures de l'alliance entre femmes cananéennes et les anciens
Néfilim.

Les Émins furent aussi mentionnés dans Deutéronome. Parlant de Moab, il affirme, « il fut autrefois
habité par les Émins, un grand et nombreux peuple et, aussi grand que les Anaqim. Comme les
Anaqim, ils sont connus comme des Rephaïm, mais les Moabites les appellent Émins ».

Après que les Israélites eurent contourné les terres de Moab et Ammon, ils arrivèrent au pays de
Sihôn. À ce temps, la partie Est de la Palestine ou la Cisjordanie fut divisée comme suit : de Wadi
Zered à la partie la plus au Sud de la Mer Morte à la rivière Arnon s'étendait la terre de Moab. Sa
capitale fut Shaveh-Kiriathaim, la capitale forteresse des Émins détruite quelques siècles plus tôt.

La terre des Amorites se situait au nord de l'Arnon et jusqu'à Wadi Jabbok et c'est là que vivaient les
Zamzoummin, aussi loin que la rivière Jourdan où leur capitale, Ham, fut détruite dans la même
invasion.

En traversant le Jabbok, les Israélites défièrent les Amorites menés par le roi Sihôn qui avait fait sa
capitale à Heshbôn. Au nord de ces terres, se trouvaient les royaumes d'Og et de Bashon dont les

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capitales furent Edrei et Ashtaroth. Astaroth-Karnaim avait été la première ville importante des
Rephaïm à être défiée et détruite par l'invasion.

Le royaume d'Og comprenait Bashon et la région du mont Hermon et s'étendait à la rivière Jourdain à
l'ouest. Salcah fut à son extrémité est et Dan, au nord-ouest.

Dans Deutéronome, Og est appelé le dernier des Rephaïm et une mention particulière est faite de sa
taille énorme comme démontré par la dimension de son lit qui mesurait neuf coudées de long par
quatre de large. Il fut saisi par les Israélites et exposé dans la ville de Rabbah. [Note de l'éditeur : C'est
incroyable de penser que les forces inférieures des sapiens Cro-Magnons décidèrent de débarrasser
cette planète de tous les vestiges du passé saurien sordide. On comprend pourquoi ils furent si
émerveillés de capturer le lit du dernier roi et de l'exposer au public !]

La facilité avec laquelle Josué captura les terres de la Cisjordanie indique qu'elles furent peu peuplées
par le reste des Rephaïm. Toutefois, ce ne fut pas toujours le cas.

À un emplacement de l'Âge de Bronze, Bab Edh-Dhra, juste au-dessus de la plaine côtière à l'Est de
Lisan (la langue de la Mer Morte), les archéologues trouvèrent des preuves d'une civilisation qui
prospéra de 3300 jusque environ 2100 avant J.-C. et qui fut détruite par une conflagration que l'on peut
voir dans les ruines. La région semble avoir été abandonnée. Un vaste cimetière atteste d'une grande
population durant l'Âge de bronze, le temps qu'elle fut occupée par les Rephaïm.

Ces gens utilisèrent le type d'enterrement de maison ossuaire, fait d'une structure circulaire construite
de brique et de boue, parfois couverte de pierre. Ce type de maison fut placé dans une section de
colline coupée à l'horizontale pour qu'une partie soit en dessous de la terre et l'autre, au-dessus de la
surface. On en estime au moins 20,000 dans la région.

Entre 12 et 15 furent enterrés dans chaque tombe. Elles semblent avoir été toutes abandonnées à la
même période. Avant que les habitants partent, ils brûlèrent un certain nombre de corps à l'intérieur.
La plupart des bâtiments mortuaires contenaient un grand dépôt de cendre près de la porte, indiquant
que ce fut le dernier événement qui s'est produit avant de sceller les tombes. Cela demeure un casse-
tête à ce jour.

Vu la facilité de l'avance des rois envahissants en 2,085 avant J.-C. à travers une série de défenses
redoutables des Rephaïm et les preuves que la région demeura non colonisée durant mille ans, je
suggère que les envahisseurs utilisèrent une sorte d'armes qui contamina la terre.

La contamination des morts en Cisjordanie expliquerait la raison de brûler les corps et de sceller les
tombes et, pourquoi la région demeura quasi inhabitée durant mille ans par la suite. La terre
empoisonnée a peut-être eu besoin de cette période pour récupérer et pour effacer la mémoire de
l'holocauste des esprits de la population natale. Cela explique aussi pourquoi les Rephaïm se
déplacèrent vers l'ouest et colonisèrent ses terres là.

Les Rephaïm : Guerriers-dieux des terres occidentales HÉBRON, MÉTROPOLE DES ANAKIM

Peu après l'arrivé d'Abraham à la terre de Canaan en 2,092 avant J.-C., il alla en Égypte où il resta un
certain temps pour revenir soudainement à Canaan en 2,086, l'année avant l'invasion. À Béthel, il
divisa ses forces et pendant que Lot alla à la vallée de Siddim avec une partie de l'armée, Abraham se
retira au sud de Mambré dans la région d'Hébron. Avec l'aide des généraux Anaqim Eshkol, Aner et
Mambré, Abraham poursuivit l'armée d'invasion qui s'apprêtait à partir. Qui donc, furent ces alliés
d'Abraham ?

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Dans le Livre de Josué, ils sont identifiés comme les Anaqim. Kiryat-Arba fut l'ancien nom de la ville
d'Hébron et elle fut la « métropole des Anaqim ». Kiryat-Arba signifiait la « ville d'Arba » et reçut son
nom du père des Anak.

Quand les espions israélites allèrent espionner Canaan durant l'Exode, ils arrivèrent à la région
d'Hébron et rapportèrent qu'elle fut habitée par Ahimân, Sheshaï et Talmaï, tous appelés des fils
d'Anaq. Ces fils sont décrits comme des Néfilim et furent extraordinaires en taille et en pouvoir.

Les noms des fils d'Anaq ne paraissent pas ailleurs dans l'Ancien Testament, probablement parce qu'ils
ne sont pas d'origine sémite. Cependant, il est remarquable que, dans la Liste des rois hyksos qui
gouvernèrent l'Égypte, un porte le nom de Sheshaï.

Comme les Amalécites, les Anaqim sont dénigrés par les Saintes Écritures hébraïques. Les Amalécites
empêchèrent les Israélites d' entrer directement à Canaan après leur fuite d'Égypte. Selon Josué 11,
quand les Israélites colonisèrent finalement Canaan quelque quarante ans plus tard, on leur dit que les
Anaqim avait été éliminés des terres de Judée et d'Israël.

« ...Josué se mit en marche et il extermina les Anaqim de la Montagne, d'Hébron, de Debir et de Anab,
de toute la montagne de Juda et de toute la montagne d'Israël. Il ne resta plus d'Anaqim dans le pays
des enfants d'Israël ; il n'en resta qu'à Gaza, à Gat et à Achdod. Josué s 'empara de tous le pays ... »

Cependant, la revendication fut quelque peu prématurée puisque durant les 400 prochaines années, la
période des Juges, les Anaqim et leurs alliés Amalécites et Philistins contrôlèrent et gouvernèrent la
terre et causèrent beaucoup de difficulté aux tribus hébraïques.

Aucune raison n'est donnée pour une telle politique envers les fils d' Anaq et cette censure sévère est
semblable à la malédiction contre les Amalécites. Les Anaqim semblent avoir empêché l'occupation
des Israélites principalement dans les régions montagneuses de l'Ouest. Ces dernières inclurent les
citadelles des Philistins.

LES REPHAIM DE LA PALESTINE DE L'OUEST : LES PHILISTINS

Selon la tradition biblique, la terre des Philistins comprenait cinq villes fortifiées qui dominèrent les
terres environnantes aussi loin que Bersabée et Debir. Leurs villes principales d'Ashdod, Éqrôn, Gat,
Gaza et Ashqelon avaient repoussé tous les efforts des Israélites pour les déloger après l'Exode et dans
la période qui suivit, surgissant de leurs citadelles, ils harcelèrent les tribus continuellement avec leurs
chariots.

Le livre de Josué, chapitre 11, appelle ces Philistins, Anaqim ; Jérémie, chapitre 47, les appelle le reste
des Anaqim. Qui donc sont ces Philistins, qu'on disait être apparentés aux Anaqim ? [Note de l' éditeur
: Comme nous le savons des recherches de Zecharia Sitchin, les Anaqim de la Bible sont les mêmes
êtres que les Anounnaki des registres sumériens.]

Le livre de la Genèse, chapitre 10, déclare que les Philistins furent des descendants de Kaphtor ou
Crétins qui colonisèrent les régions côtières, déplaçant ainsi les Avvites natals. En fait, une référence
curieuse dans le livre d'Amos indique que la divinité emmena les ancêtres des Philistins de Crète et les
installa à Canaan, comme elle fit sortir les Israélites de la terre d'Égypte. Dans ce sens, il semble être
un peuple « choisi ».

Ces individus de Crète se marièrent avec les Rephaïm, produisant une race de guerriers acharnés qui,
pour les Hébreux, furent connus sous le nom de Philistins. Leur territoire chevaucha celui des
Amalécites au sud et celui des Anaqim à l'ouest ; à certains moments, les Saintes Écritures semblent
confondre les noms de ces trois groupes de gens.

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Les Philistins furent aussi apparentés ou du moins alliés, aux gens des villes côtières du Nord, connus
plus tard comme les Phéniciens. Jérémie 47 indique ceci en prophétisant le destin des Philistins :

« Les pères ne regardent plus leurs enfants, leurs mains défaillent, à cause du Jour qui est arrivé où
tous les Philistins seront anéantis, où Tyr et Sidon verront abattre jusqu'à leurs derniers alliés. Oui,
Yahvé anéantit les Philistins, le reste de l'île de Kaphtor. La tonsure a été infligée à Gaza, Ashqelon est
réduite au silence. Toi qui restes de leur vallée, jusqu'à quand te feras-tu des incisions ? »

Les Philistins occupèrent le pays montagneux de l'ouest depuis le temps d'Abraham. Après la
destruction de Sodome et les autres villes de la vallée de Siddim, Abraham et sa famille s'établirent
près de Bersabée. Pour vivre là, ils devaient payer le tribut et faire un traité avec Abimélek, le roi des
Philistins, qui contrôlait apparemment la région à ce temps.

Abraham dut acheter un droit de propriété et obtenir l'autorisation d' y vivre. Après que le pacte fut
scellé, « Abimélek se leva, avec Pikol, le chef de son armée, et ils retournèrent au pays des Philistins
». Cette déclaration dit que les Philistins ne vivaient pas là mais contrôlaient la terre : il est aussi
évident que la présence du chef des troupes d'Abimélek signifiait qu'ils avaient en place une grande
force militaire pour faire respecter leurs revendications.

LE LIEN AMALÉCITE-HYKSOS

On croit que l'Exode survint au milieu du 15ème siècle avant J.-C., à un temps de catastrophes
naturelles qui détériorèrent la fin du Royaume Central d'Égypte. Ce fut une période de chaos qui
permit à Moïse de mener une armée de réfugiés pour tenter d'atteindre la terre de Canaan. [Note de
l'éditeur : Cette période de chaos, incluant le cataclysme Thera/Santorini et le changement de l'axe
polaire, ne s'est pas produite pendant le 15ème siècle mais plus tôt pendant le 16ème siècle avant J.-C.
Voir « Ages In Chaos » du Dr Immanuel Velikovsky. Cet « âge de chaos » fut causé par le retour de la
planète Nibirou pour son dernier périhélie, se poursuivant jusque environ 700 avant J.-C.]

La chute complète et subite du gouvernement et du pouvoir militaire en Égypte permit aux Amalécites
de facilement pénétrer le pays de leur position dans le Néguev. Dans leurs tentatives de pénétrer la
terre de Canaan, les réfugiés sous Moïse rencontrèrent cette force irrésistible de guerriers
professionnels. Ils furent aussi en mouvement, mais vers l'ouest.

Une bataille féroce à Rephidim et de nombreuses escarmouches convainquit Moïse qu'ils ne pouvaient
pas pénétrer cette armée redoutable. Les Amalécites colonisèrent le delta de l'Égypte et l' occupèrent
presque sans opposition par un gouvernement en désintégration et une armée désorganisée.

Laissant l'Égypte, les Israélites entrèrent dans le désert de Shur et semblaient se diriger vers la terre de
Canaan par l'itinéraire le plus direct. Ils campèrent près de Rephidim « le 15ème jour du deuxième
mois » après avoir laissé l'Égypte.

C'est ici qu'ils affrontèrent le corps principal des Amalécites. Bien que Moïse l'ait réclamé comme une
victoire, ils furent, à un certain moment, très près de la défaite. Ce ne fut qu'un d'une série de batailles
avec les Amalécites.

La force émigrante menée par Moïse fut continuellement harcelée par les descendants des Rephaïm
telle que racontée dans Deutéronome 25 :

« Rappelle-toi ce que t'a fait Amaleq quand vous étiez en chemin à votre sortie d'Égypte. Il vint à ta
rencontre sur le chemin et, par derrière, après ton passage, il attaqua les éclopés... »

La férocité des attaques d'Amaleq ferma l'approche directe vers Canaan à Rephidim. De plus, ils
seraient bloqués de nouveau avant qu'ils aient décidé de tourner vers le sud et tenter un itinéraire plus

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indirect vers la Palestine. C'est alors qu'une malédiction fut placée sur Amaleq, telle que narrée dans le
livre de l'Exode, chapitre 17 :

« Écris cela dans un livre pour en garder le souvenir, et déclare à Josué que j'effacerai la mémoire
d'Amaleq de dessous les cieux ».

La barbarie des attaques d'Amaleq est décrite dans les travaux du Haggadah. Cette bataille eut lieu
apparemment après que les Amalécites eurent capturé les villes du delta égyptien. À cet endroit, ils
avaient obtenu les archives où les Hébreux avaient vécu et leurs listes de descendance, le nom de leurs
chefs et des différentes familles.

Les Amalécites se montrèrent devant les camps israélites et les accablèrent de sarcasmes en les
appelant par leur nom et leur demandant de venir faire la paix avec eux et de transiger des affaires.
Ceux qui prirent l'appât et répondirent à l'appel furent tués et leurs corps furent horriblement mutilés.
[Note de l'éditeur : N'est-ce pas étonnant le nombre d'horreurs, de tueries et d'effusions de sang que
cette planète a connu ? !]

Forcés de retourner dans le désert, les Israélites passèrent quarante ans avant qu'ils puissent entrer à la
terre de Canaan par l'itinéraire indirect à travers la Cisjordanie. [Note de l'éditeur : Tel que déjà noté, à
l'époque, le terme « quarante » fut une expression familière qui signifiait un « beaucoup » ou «
longtemps ».]

S'installant parmi les Rephaïm et leurs alliés, les tribus hébraïques restèrent à la merci des Amalécites
et leurs alliés pour la période de 400 ans, connues comme le temps des Juges. [Note de l'éditeur : La
Bible affirme que la période de temps entre l'Exode et l'achèvement du Temple de Salomon à
Jérusalem fut de 480 ans. Cependant, lorsque la chronologie exacte d'année par année de cette période
est analysée, il devient apparent que cette période de 480 ans ne fut qu'une évaluation approximative.
De nouveau, voir « Ages In Chaos » du Dr Immanuel Velikovsky, aussi bien que le traité, « June 15,
762 BCE : A Mathematical Analysis of Ancien History » par cet éditeur, publié par, « The
Velikovskyan : A Journal of Myth, History and Science, August 1994 ». Ce traité sera bientôt
reproduit dans son intégralité et disponible à mon site internet.]

Les Amalécites ne furent pas juste une confédération désunie de tribus nomades telle que suggérée par
plusieurs commentateurs bibliques. Il existe un grand nombre de références bibliques qui débattent ce
point de vue. Les plus importants sont les suivants. Nombres 24 déclare qu'à un certain moment, ce fut
prédit d'Israël que, « leurs rois s' élèveront au-dessus d'Agag ». Cette déclaration dit qu'Agag, le
dernier roi amalécite, fut si grand que les futurs rois d'Israël seraient mesurés contre lui. On ne dirait
pas cela d'un simple chef de tribu.

Deuxièmement, lorsque Agag fut capturé par Saül, il était connu comme « Agag, le roi des Amalécites
» (1 Samuel 15:8). Agag fut non seulement très grand mais aussi un roi. Si Agag fut un roi si puissant,
alors il s'ensuit qu'il dut mener une grande nation.

Une troisième référence révèle que Saül assiégea et battit les Amalécites à un endroit appelé « la ville
d'Amaleq » (1 Samuel 15:5). Logiquement, un prince si puissant menant une grande nation devait
avoir une grande ville comme capitale. Ces preuves ne décrivent pas un groupe de tribus nomades
désorganisées. Cela démontre que les tribus hébraïques furent contre une nation très puissante.

LE RÈGNE DES ROIS HYKSOS EN ÉGYPTE

Le pays que le Hyksos conquit fut une terre dévastée par des calamités naturelles. Après la perte du
Pharaon et de son armée, il n'y avait plus de résistance et les envahisseurs colonisèrent la région du
delta sans opposition. De là, ils allèrent vers le sud, conquérant les villes et les nomes (divisions
administratives), plaçant des rois en tutelle pour gouverner les provinces.

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Bien que l'Ancien Testament attribue la destruction de l'armée égyptienne à la poursuite des Hébreux
en fuite, il est plus vraisemblable qu'elle fut détruite tentant d'arrêter l'invasion des Hyksos.

Occupant la vallée du Nil, les Hyksos construisirent une ville capitale forteresse à Avaris, située
traditionnellement dans le delta, mais plus probablement située dans le Wadi El-Arish, aussi appelé le
ruisseau d'Égypte, qui fut la frontière historique entre l'Égypte et la Palestine.

La capitale Hyksos fut stratégiquement située pour défendre les approches en Égypte de l'est, la
direction des invasions dans le passé. En fait, puisque les Hyksos ou les Amalécites furent presque
partout en Palestine aussi bien qu'en Égypte, l'emplacement dans le Wadi El-Arish leur permettait de
contrôler la Palestine aussi bien que l'Égypte.

Les Hyksos ou « rois étrangers » ne sont pas mentionnés dans l'Ancien Testament par ce nom, mais
des preuves archéologiques de leur occupation existent partout en Palestine et en Syrie--leurs villes
forteresse de conception unique. Ce type de forteresse défense se trouve dans le delta de l'Égypte,
partout dans la terre de Canaan et aussi au nord que l'Anatolie. Vraiment, les gens qu'on appelait les
Hyksos furent connus dans l'Ancien Testament par un autre nom.

Une grande partie de l'information disponible sur les Hyksos provient de Josèphe, qui dans « Contre
Apion », cite l'historien égyptien Manéthon sur le caractère de ces gens et leurs effets sur la culture
égyptienne :

« Il vint, de manière surprenante, des hommes de naissances ignobles des parties de l'est qui eurent
l'audace de faire des expéditions à notre pays et, avec une grande facilité, le subjugua par la force sans
se hasarder dans aucune bataille. Alors, quand ils subjuguèrent nos dirigeants, ils brûlèrent nos villes
par la suite et démolirent le Temple des Dieux et, utilisèrent tous les habitants de manière barbare ».

Josèphe raconte ensuite comment ils nommèrent un roi dont le nom fut Salatis qui fit sa capitale à
Memphis. Il recouvra le tribut des deux régions, l'Égypte supérieur et inférieur et laissa des garnisons à
des endroits stratégiques lui donnant le contrôle sur la terre entière. Josèphe déclare aussi que,
craignant une invasion de l'est par les rois de l'est, il fonda la ville forteresse d'Avaris pour se protéger
contre cette menace potentielle. Logiquement, elle serait à l'est du Delta où elle pourrait protéger les
approches en Égypte.

On crédite les Hyksos avec l'introduction du chariot de guerre, de nouveaux types d'épées et d'arcs
solides. Avec leurs armes supérieures et leur nature impitoyable, ils furent capables d'imposer leur
volonté sur les Égyptiens pendant 400 ans, une période qui est l'équivalent de celle des Juges en
Palestine.

LA VIE EN PALESTINE PARMI LES AMALÉCITES

Avec certains peuples natals comme alliés, les Amalécites contrôlèrent Canaan avec une main de fer.
Les Saintes Écritures révèlent que les tribus hébraïques durent s'installer et vivre parmi les Amalécites
qui habitaient et contrôlaient les plaines de Judée. Dans d'autres régions, ils attaquèrent souvent et
harcelèrent les Hébreux, quelquefois conjointement avec d'autres peuples.

Selon le livre des Juges, ils se joignirent à Moab contre les Israélites pour capturer la ville de Jéricho ;
une autre fois, ils se battirent avec les Hébreux qui vivaient dans la vallée de Yizréel.

Puisque la plupart des villes de Canaan furent entre les mains des gens natales, les émigrants hébreux
furent forcés de coloniser dans des régions moins désirables entre les villes. Dans ces endroits, ils
furent vulnérables aux attaques périodiques de toutes les directions. La plupart des tribus exprimèrent
la frustration parce que les villes et les terres qui furent assignées par Josué furent encore sous le
contrôle des gens natals.

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Ainsi, la tribu de Manassé vivait parmi les villes fortifiées de Bet-Sheân, Dor, Yibleam, Megiddo et
Tanak qui restèrent entre les mains des Cananéens. Les tribus d'Éphraïm, de Zabulon, d'Asher et de
Nephtali ne pouvaient pas saisir les villes dans leurs terres assignées--par exemple, celles de Gézer,
Nahalal, Akko, Sidon, Helbah, Rehob et Bet-Avèn. Les cinq villes des Philistins sont restées
invaincues, aussi bien que toute la terre du Liban du mont Hermon à Harmath.

Derrière leurs fortifications imprenables, les Amalécites attendaient le bon moment et périodiquement,
surgirent de leurs citadelles faisant une razzia dans leurs chariots de fer. Une de leurs tactiques
favorites fut d'attendre le moment que les récoltes furent prêtes pour la moisson et alors, ils
conduisaient leur bétail en avant d'eux et,

« Détruirent les produits alimentaires de la terre... Ils ne laisseraient aucun moyen de survie--moutons,
boufs ou ânes... Ils pénétraient le pays pour le dévaster. Ainsi Israël devint complètement dépourvu ».

Pendant plus de quatre cents ans, les Amalécites et leurs alliés gouvernèrent de cette façon, les tribus
hébraïques ne sachant jamais quand les féroces fils des Rephaïm sortiraient de leurs villes pour
attaquer les colons.

De leur ville capitale à Avaris, ils pouvaient surgir dans le Néguev et dévaster la région à volonté.
Josèphe décrit la citadelle des Hyksos construite par Salatis à l'est du Delta. Elle fut une ville...

« Il fit très solides les murs qu'il construisit autour d'elle et y plaça une garnison de 240,000 hommes
armés pour la défendre. Salatis venait ici durant l'été, en partie pour amasser du maïs et payer le salaire
de ses soldats et en partie pour exercer ses hommes armés et de cette façon, terrifier les étrangers ».

Les historiens sont perplexes à savoir comment les Hyksos/Amalécites purent maintenir le contrôle sur
les terres de l'Égypte et de la Palestine pendant si longtemps. Cependant, cela peut être facilement
expliqué par leur nature impitoyable, leur capacité militaire et leur politique de garder les gens des
terres qu'ils occupaient dans la pauvreté et sans défense. [Note de l'éditeur : Je dois de nouveau répéter
que les historiens traditionnels qui se moquent de Velikovsky n'ont pas fait le lien entre les Amalécites
et les Hyksos, parce que les historiens traditionnels séparent ces deux peuples par une période de 600
ans. Je ne sais pas si R. A. Boulay était un disciple de Velikovsky ou s'il est arrivé seul aux mêmes
conclusions.]

Le premier livre de Samuel explique comment les Amalécites et les Philistins contrôlèrent la provision
et l'utilisation du fer :

« Il n'y avait pas de forgeron dans tout le pays d'Israël, car les Philistins s'étaient dit : 'Il faut éviter que
les Hébreux ne fabriquent des épées ou des lances'. Aussi tous les Israélites descendaient chez les
Philistins pour reforger chacun son soc, sa hache, son herminette ou sa faucille. Le prix était de deux
tiers de sicle pour les socs et les haches, d'un tiers de sicle pour aiguiser les herminettes et redresser les
aiguillons. Aussi arriva-t-il qu'au jour de la bataille, dans l'armée qui était avec Saül et Jonathan,
personne n'avait en main ni épée ni lance. Il y en avait cependant pour Saül et pour son fils Jonathan ».

Avec leurs chariots, leurs armes de fer et leurs arcs, les Amalécites et les Philistins furent pratiquement
imbattables contre un ennemi qui au mieux, pouvait rassembler des armes de l'Âge de Pierre. Dans les
premières batailles de Saül et de David contre ces ennemis redoutables, les seules armes disponibles
aux Hébreux furent des massues, des frondes, de petits arcs simples et des lances au bout de pierre. Ce
ne fut que plus tard, quand ils purent capturer et saisir suffisamment d'armes de fer que la marée
tourna et les Israélites commencèrent à expulser les Amalécites de la terre.

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RÉVOLTE EN ÉGYPTE ET EN PALESTINE

Le roi égyptien en tutelle, Sekenenre, qui gouverna à partir de Thèbes, commença la révolte contre les
rois hyksos. À ce temps, ils gouvernèrent à partir d'Avaris et placèrent des rois en tutelle partout en
Égypte pour exécuter leurs voux. La révolte fut continuée par ses fils Kamose et Ahmose qui
regagnèrent les terres d'Égypte. La guerre de Kamose contre le dernier roi hyksos, Apophis, est
conservée sur une stèle qui fut d'abord élevée à Karnak. Elle décrit son attaque sur la forteresse
d'Avaris, située sur le bord de la rivière et, comment il saisit des centaines de bateaux, certains
contenant des « produits de la terre de la suite ». Kamose se vante, « d'avoir fait passer un mauvais
temps à Apophis », et ajoute ensuite que, « le prince de la suite, affaiblit, tenta d'organiser plusieurs
choses en son cour, mais ne pu les exécuter ».

Le terme 'suite' est habituellement identifiée comme la terre de Palestine. Donc le prince de la suite qui
semble être alliés à Kamose ne fut probablement nul autre que Saül, qui à ce temps, assiégeait les
Amalécites à El-Arish. Kamose fut capable de reprendre toute l'Égypte sauf leur citadelle à Avaris.
Son successeur, Ahmose, compléta la défaite des Hyksos avec l'aide des Israélites. Ahmose expulsa
les Hyksos et les poursuivit jusqu'à Saruhen, une ville forteresse sur la frontière de la terre de leurs
alliés, les Philistins. Après un siège de six ans, Ahmose détruit cette forteresse et le reste des Hyksos.
Nous pouvons lire un compte rendu direct de ces événements dans la biographie d'un de ses officiers,
qui avec Ahmose, avait attaqué et détruit Avaris et, alla ensuite à Saruhen où il assiégea la ville.

Les Saintes Écritures décrivent aussi des batailles contre les Amalécites au Wadi El-Arish et d'autres
endroits sur la frontière de l 'Égypte. Dans le premier livre de Samuel, le prophète Samuel
recommanda à Saül d'aller détruire les Amalécites.

« Saül convoqua le peuple et le passa en revue à Télam : deux cent mille fantassins et dix mille
hommes de Juda. Saül s'avança jusqu'à la ville d'Amaleq et se mit en embuscade dans le ravin. Saül dit
aux Qénites : 'Partez, séparez-vous des Amalécites, de peur que je ne vous fasse disparaître avec eux,
car vous avez été bienveillants à tous les Israélites quand ils montaient d'Égypte. Et les Qénites se
séparèrent des Amalécites. Saül battit les Amalécites à partir de Havila en direction de Shur, qui est à
l'orient de l'Égypte. Il prit vivant Agag, roi des Amalécites, et il passa tout le peuple au fil de l'épée, en
exécution de l'anathème ».

[Note de l'éditeur : On s'imagine ce que faisaient les Néfilim et les Anounnaki, qui regardèrent ces
événements de leur planète garée Nibirou, au sujet de cette tuerie de leurs frères et parents sauriens.]

Le conte maintient que la ville fut assiégée d'un Wadi. Il y a seulement qu'un lit de rivière (Wadi) dans
le sud de la Palestine ou le nord de l'Égypte et c'est le Wadi El-Arish qui forme la limite traditionnelle
entre l'Égypte et la Palestine. À certains temps de l'année, c'est une rivière ; il y a de fortes preuves que
dans les temps anciens, elle fut inondée la plupart de l'année.

Dans les Saintes Écritures, le Wadi El-Arish est souvent juste appelé « le Wadi ». Saül lutta les
Amalécites, « du Wadi vers Shur sur la frontière de l'Égypte ». Le désert de Shur est cette région entre
le Wadi et l'Égypte ; ce fut le premier désert traversé par les Israélites après le passage de la Mer.
Donc, la ville d'Amaleq devait être El-Arish comme la ville des Hyksos fut Avaris. C'est étrange que
les historiens n'aient pas noté l'association philologique d'El-Arish et d'Avaris. [Note de l'éditeur : Le
Dr Velikovsky remarqua ce rapport philologique. Considérant l'intransigeance des scientifiques de
modifier leurs philosophies chronologiques, ce n'est pas étrange qu'ils n'aient pas noté ce fait. Puisque
les traditionalistes placent les Hyksos 600 ans plus tôt dans le temps que les Amalécites, il n'y avait
aucune nécessité pour eux de le noter.]

Le dernier roi Hyksos s'appela Apop ou Apophis (Grec). Le roi amalécite capturé par Saül au Wadi
s'appela Agag. La ressemblance des deux noms est si remarquable que cela exige une explication
supplémentaire. L'explication se trouve dans la façon que l'ancien Hébreu fut écrit. Il démontrait une

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ressemblance frappante entre la lettre G ou « gimel » et la lettre P ou « pei ». Aucune autre lettre
hébraïque ne fut si semblable. Chaque lettre est une ligne oblique connectée à une ligne plus courte,
plus oblique et, est semblable au nombre 7. La dimension de l'angle entre les deux lignes obliques
constitue la seule différence. Puisque les voyelles dans l'ancien Hébreu furent interchangeables, Agag
peut facilement devenir Apop. Il semble donc que le dernier roi hyksos et le roi amalécite Agag aient
été la même personne.

Il est un fait connu que la 18ème dynastie qui commença l'époque du nouveau royaume en Égypte,
commençant avec Ahmose et l'expulsion des Hyksos. Il est aussi vrai que le premier roi hébreu fut
Saül qui, avec David, causa l'extinction des Amalécites. Plaçant ces monarques dans la même période
de temps, plutôt qu'à des centaines d'années d'écart, cela résout plusieurs casse-tête chronologiques de
l'histoire égyptienne et biblique. Cette modification est nécessaire pour comprendre l'histoire du
Moyen-Orient du temps du Déluge aux jours des rois de Judée. [Note de l'éditeur : C'est précisément
la position du Dr Velikovsky. Cependant, rendant Saül le contemporain d'Ahmose impose
automatiquement une période de 600 ans de reproduction historique dans l'histoire de l'Égypte et de
l'Assyrie/Babylonie, aussi bien qu'une courte période de 20 ans de reproduction dans l'histoire de la
Grèce suivant les Batailles de Thermopylae et d'Eurymedon. Toutes ces reproductions et « corrélations
fantômes » sont discutées et esquissées en détail méticuleux dans le traité susmentionné : June 15, 762
BCE : A Mathematical Analysis of Ancient History par votre éditeur Roberto Solàrion.]

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LES SERPENTS ET LES DRAGONS VOLANTS
Par R. A. Boulay ©1990
Éditeur : Roberto Solàrion ©1997
Traducteur : Polo Delsalles ©2003
*
Chapitre 10
LE DÉLUGE ET AUTRES PROBLÈMES DE LA CHRONOLOGIE
*

« En Amérique, le Mythe de la grande inondation est enregistré par les Esquimaux et Indiens Hare du
nord de l'Amérique du Nord et par les Araucaniens du sud de l'Amérique du Sud ».

CAUSES ET EFFETS DU DÉLUGE

L'événement catastrophique, l'inondation du Monde, fut si dévastateur que toutes les cultures du
monde en retiennent un souvenir. La religion judéo-chrétienne est probablement unique, car elle blâme
la nature pécheresse de l'homme. Dans la Genèse, la raison donnée pour le Déluge fut la dépravation
morale de l'homme :

« La terre se pervertit au regard de Dieu et elle se remplit de violence. Dieu vit la terre : elle était
pervertie, car toute chair avait une conduite perverse sur la terre ».

Dans les Épiques sumériens, il fut produit par le caprice des dieux. L 'Épique de Gilgamesh est
silencieux sur ce point et déclare simplement que cela fut décidé par les dieux en délibération. Une
explication plus détaillée est fournie dans l'Épique Atrahasis où l'espèce humaine est blâmée parce
qu'elle est bruyante et prive les dieux de leur repos :

« Enlil organisa une réunion. Il dit aux dieux, ses fils, 'À cause de leur bruit, je suis dérangé ; à cause
de leur tumulte, je ne peux pas dormir' ».

L'inondation qui engouffra la Terre fut décrite dans de nombreuses sources. La Genèse contient
probablement la description la plus claire et la mieux connue :

« En l'an six cent de la vie de Noé, le second mois, le dix-septième jour du mois, ce jour-là jaillirent
toutes les sources du grand abîme et les écluses du ciel s'ouvrirent ».

Le conte sumérien semble supporter cette description. Dans l'Épique de Gilgamesh, les fondations de
la Terre se sont effondrées, les digues s'écroulèrent et une tempête balaya la Terre. Dans les travaux
apocryphes, ce fut prophétisé que, « les grandes réserves d'eau du ciel descendront sur la Terre ».

Par conséquent, de ces contes, la dynamique de la catastrophe peut être décrite comme ayant deux
aspects. Premièrement, il y eut une forte pluie soutenue qui dura durant des semaines et,
deuxièmement, des raz de marée géants produits par les tremblements de terre balayèrent les terres.

Dans les travaux du Haggadah, l'abri de nuages est cité comme la source majeure de l'eau. Ces
anciennes légendes hébraïques font références au Déluge comme une union de l'eau du firmament
avec celle qui provient de la Terre. Par conséquent, la question suivante se pose : par elle-même, est-ce
que la désintégration subite du baldaquin de vapeur fournirait assez de pluie pour engouffrer toutes les
terres ?

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Il fut estimé que si l'atmosphère est composée d'humidité pure se condenserait soudainement, la
quantité d'eau serait de 30 pieds [10 mètres], certainement pas assez pour inonder la Terre. Toutefois,
les océans de la Terre contiennent plus de 200 millions de milles cubiques d'eau.

Le mouvement soudain de cette masse d'eau serait assez pour noyer approximativement trois-quarts de
la surface actuelle de la planète et dans certains cas, aussi profonds que 30,000 pieds [10,000 mètres].
Les mouvements de la marée, en plus de la condensation des nuages, fourniraient assez d'eau pour
submerger le plus grand continent.

Plusieurs théories furent émises pour expliquer l'événement qui déclencha la catastrophe, du proche
passage des planètes Mars ou Vénus à un déplacement de la masse glaciale de l'Antarctique. [Note de
l' éditeur : La dernière phrase indique que Boulay fut bien informé des théories du Dr Immanuel
Velikovsky, parce que Velikovsky est le seul qui discute des proches passages de Mars et Vénus. Dans
la matière de Sitchin, le déplacement de la masse de glace de l'Antarctique est cité comme cause et, je
n'ai jamais pensé que Sitchin est exact à ce sujet. Selon moi, le « Déluge » fut causé par un
changement de l'axe polaire, non pas causé par Mars ou Vénus mais plutôt par l'arrivée ou le départ de
la planète Nibirou-« Hyperboré ».]

Les légendes rabbiniques suggèrent que ce fut un événement cosmique qui causa aussi des
changements dans la position des étoiles. Il affirme que deux étoiles furent enlevées de la
Constellation des Pléiades et remplacées par deux étoiles de la Constellation de l'Ours. Les légendes
suggèrent aussi qu'il y eut d'autres changements parmi les sphères célestes pendant l'année du Déluge,
impliquant le soleil et la lune, bien que ces changements ne soient pas spécifiés. [Note de l'éditeur :
C'est très intéressant. En provenance des Pléiades ou non, il y a deux étoiles importantes mais
mystérieuses dans le Système Sirius, Sirius A et Sirius B. Le départ d'une étoile pourrait faire
référence à l'explosion de l'étoile géante rouge Sirius B et son effondrement subit en étoile de neutron
invisible, une naine brune, en rapport avec la capture de la planète Nibirou par ce système solaire.]

Quelle que soit la cause, son intensité fut assez importante pour diviser l'histoire de l'espèce humaine
en deux grandes périodes. L' époque antédiluvienne est connue comme le temps des dieux : « l'âge d'
or » dans plusieurs mythologies. Ce qui fut accompli par l'homme et les dieux fut emporté par la
catastrophe.

Il est généralement accepté que la fin de l'ère glaciaire libéra d' énormes quantités d'eau ; cela a peut-
être contribué également à l' inondation de la Terre. La date de la fin de l'ère glaciaire fut fixée
arbitrairement à plusieurs dates se situant généralement autour de 10,000 avant J.-C. Cependant, il
existe des preuves que cela aurait pu se produire aussi récemment que 4000 avant J.-C.

Dans son livre, « Worlds in Collision », Velikovsky introduit des preuves qui démontrent que les
Chutes Niagara, créées à la fin de l' ère glaciaire, peuvent dater seulement de 7,000 ans ou moins. Cela
fut déduit par des géologues qui étudient l'usure graduelle du roc du lit des chutes, créant aujourd'hui
un contour en forme de fer à cheval. Au taux d'érosion annuelle et, allouant même un plus haut taux au
début, ils suggérèrent que les Chutes Niagara furent créées environ entre 4,000 et 5,000 avant J.-C.
[Note de l'éditeur : Le mystère est résolu, il a lu les livres de Velikovsky.] Des preuves de plusieurs
endroits sur la Terre indiquent que le niveau de la mer antédiluvien fut de beaucoup inférieur à ce qu'il
est aujourd'hui. Des niveaux inférieurs signifieraient que les vieux littoraux seraient différents. Si le lit
continental avait été le littoral originel des continents, les mers mondiales auraient été de 150 à 200
pieds [45 à 65 mètres] de moins qu'aujourd'hui. Le lit continental est d'origine sédimentaire, indiquant
qu'il avait existé comme le littoral pour une très longue période de temps.

La condensation subite des nuages ou du baldaquin de vapeur aurait en-soi fourni une partie de cette
eau, peut-être autant que 30 pieds. Mais le mécanisme qui causa cette condensation et qui produisit le
Déluge aurait aussi pu terminer l'ère glaciaire. La fonte de la glace polaire et la précipitation des
nuages auraient pu élever le niveau des mers mondiales à ce qu'il est aujourd'hui. Les eaux sur le lit

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continental de l'Est de l'Amérique du Nord varient en profondeur jusqu 'à 600 pieds ; mais la plupart
sont à environ 200 pieds. Une baisse dans le niveau de la mer de 200 pieds exposerait la plupart de la
table continentale.

La même chose est vraie du Golfe Persique où une baisse de 150 à 200 pieds découvrirait la plupart
des terres et laisserait un golfe beaucoup plus petit, plus comme une grande rivière en largeur. Donc,
les villes sumériennes originales construites au temps antédiluvien, seraient sous les eaux adjacentes
du Golfe. En d'autres mots, les villes qui sont en voie d'être excavées en Mésopotamie furent
construites en sol vierge et non sur les ruines des villes antérieures.

UNE CHRONOLOGIE POUR LA PÉRIODE DE LA NAISSANCE d'ABRAHAM À LA MORT DE
SALOMON (toutes les dates sont avant J.-C.)

2167 Abraham naît à Ur en Mésopotamie. 2106 Térah et Abraham partent pour Haran. 2099 Le Pacte
des 5 rois de Canaan avec les rois de l'est. 2092 Abraham part pour Canaan. 2091 Abraham va en
Égypte. 2086 Abraham revient d'Égypte. 2085 L'invasion des rois de l'est. Destruction les citadelles de
la Cisjordanie. La capture de Cadès. Le pillage de Sodome. Abraham pourchasse et délivre Lot. 2082
Ismaèl naît de Hagar, l'égyptienne. 2068 La Convention avec El Shaddai. 2067 Les villes de la vallée
Siddim sont détruites. La Mer Morte est formée. Isaac naît. 1992 Abraham meurt et lègue tout à Isaac.
1887 Isaac meurt à 180 ans. 1877 Jacob va en Égypte. 1860 Jacob meurt en Égypte à 147 ans. 1447
Moïse mène la troupe hors d'Égypte. 1407 Josué envahit Canaan avec les Israélites. 1021 Saül devient
le premier roi de Judée/Israël. 1011 David devient roi. 971 Salomon commence son règne. 931
Salomon meurt et le royaume est divisé.

[Note de l'éditeur : Il n'y a rien de fondamentalement inexact avec cette chronologie ; cependant, ici et
là, elle n'est pas tout à fait juste. Par exemple, le règne de Salomon commença en l'an 995 plutôt que
24 ans plus tard. En supposant que le reste de la chronologie soit relativement juste, toutes les dates
plus tôt que le règne de Solomon doivent aussi être poussées en arrière de 24 ans. Cela placerait la date
de l'Exode à 1,461. Le temple de Salomon fut commencé dans sa quatrième année, la 480ème année
après l'Exode. 9954 = 991, + 480 = 1,471, une différence de seulement 10 ans de la date précitée.
Cependant, la catastrophe qui provoqua l'Exode, l'invasion Hyksos de l 'Égypte et le cataclysme
Thera/Santorini devrait être placée en l'an 1,588 avant J.-C.]

4,000 AVANT J.-C. COMME DATE APPROXIMATIVE DU DÉLUGE

Il y eut plusieurs tentatives pour dater la catastrophe mondiale connue comme le Déluge, mais
jusqu'ici, aucune n'est généralement acceptable. Puisque Sumer est considéré comme l'origine de la
civilisation occidentale, des preuves archéologiques dans la plaine mésopotamienne semblent
présenter les meilleurs signes pour établir la date du Déluge. Les villes de l'ancien Sumer devraient
fournir un registre vrai et logique de l'origine de ces villes telles que trouvées dans les couches de
limon posées les unes sur les autres par la grande inondation.

Mais ses couches de limon ne sont pas cohérentes. Près de l'ancienne ville d'Ur, les archéologues ont
creusé et trouvé une couche de huit à onze pieds [2-4 mètres] de limon propre entre des tassements. À
Shouroupak, une couche de deux pieds fut trouvée mais pour une période plus tardive. Les strates
d'argile propre à Ourouk furent d'une profondeur de cinq pieds, mais encore pour une période plus
tardive. Il est évident que si ces strates sont réellement des dépôts de l' inondation, elles ne
représentent pas toutes la même inondation puisqu 'elles se produisent à différents niveaux dans la
séquence des strates.

Par conséquent, il semble qu'une strate commune de sol vierge doive être localisée plus en profondeur.
Les premières villes de Sumer habitées après le Déluge furent Éridou, Ourouk et Nippour ; donc, des
preuves de ces premières villes devraient être trouvées à ces emplacements.

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Éridou fut considéré par les Sumériens comme étant la plus vieille ville du monde et pour cette raison,
elle fut probablement la ville qui donna son nom à la Terre--Earth. Son histoire vient du fait qu' elle fut
les quartiers généraux d'Enki, d'où il conduit toutes les opérations pour établir une civilisation.
Puisqu'elle fut la première ville reconstruite après le Déluge, des excavations devraient fournir des
preuves de l'âge de la civilisation sumérienne.

Les archéologues creusant à ce site trouvèrent un temple consacré à Enki qui semble avoir été
reconstruit plusieurs fois. Creusant plus profondément dans les strates, les excavateurs trouvèrent une
section des débuts de la civilisation mésopotamienne. Dans une strate datée à 2,500 avant J.-C., les
archéologues trouvèrent les ruines reconstruites du temple d'Enki et encore d'autres au niveau daté à
3,000 avant J.-C. Creusant plus loin, ils trouvèrent les fondations du premier temple consacré à Enki.
Il reposa sur du sol vierge ; rien n'y avait été construit auparavant. La fondation est datée de 3,800
avant J.-C. C'est alors que la civilisation commença à Sumer. La date du Déluge serait logiquement un
peu avant de cette date ou environ 4,000 avant J.-C.

L'origine de la culture sumérienne à ce temps fut confirmée par des objets fabriqués trouvés à Ourouk.
Le plus ancien texte connu trouvé en Mésopotamie provient des ruines d'Ourouk et est daté à environ
3,500 avant J.-C. C'est une tablette gravée de petites images ou pictographies, indéchiffrables, mais
d'un type qui précéda l'écriture cunéiforme. Allouant plusieurs centaines d'années pour le drainage de
la plaine et pour permettre à la terre de se régénérer pour reconstruire les villes, elle démontre aussi,
pour le Déluge, une date d'environ 4,000 avant J.-C.

Le Déluge est gravé dans la mémoire du monde comme une catastrophe qui élimina toute la
civilisation et commença une nouvelle époque pour l'espèce humaine. Plusieurs cultures datent leurs
commencements à ce temps. Le calendrier juif compte le temps d'un commencement énigmatique en
3,671 avant J.-C. ou, « les années qui sont passées depuis que commença le calcul des années ».

Il est généralement accepté que la première Dynastie égyptienne commença au milieu du 4ème
millénaire avant J.-C., après une période chaotique de 350 ans qui séparent les rois humains des rois
semi-divins de la période archaïque. Ailleurs, le 4ème millénaire est aussi marqué comme la date du
commencement du temps, comme par exemple, en Méso-amérique où le calendrier des Olmèques
commence en l' an 3,373 avant J.-C.

Les érudits consentent que la clef pour établir le temps des événements bibliques tourne autour de la
possibilité de fixer le temps de l'Exode. Plusieurs dates furent proposées, mais elles contredisent des
déclarations explicites de l'Ancien Testament ou elles ne correspondent pas à ce que nous connaissons
des dynasties égyptiennes de la période. Fondamentalement, le problème est de faire correspondre
l'Exode avec les événements courants et subséquents en égypte.

Seulement quelques dates soi-disant absolues existent pour la Mésopotamie et l'Égypte ; et lorsqu'elles
sont examinées attentivement, elles ne sont pas si absolues que cela. Le pillier principal de la
chronologie égyptienne est basé sur le levé de l' étoile Sirius pendant le règne de Sesostris III de la
12ème Dynastie. Cet événement astronomique est daté en l'an 1872 avant J.-C. et, de cette date, ces
prédécesseurs et ses successeurs furent donnés des identifications chronologiques « absolues ».

Quiconque écrivait sur l'ancien Moyen-Orient est comme un escaladeur de montagne, rattaché à une
lignée de plusieurs autres escaladeurs, espérant que le premier a fermement ancré son pic dans le roc.
Malheureusement, les points fixes fournis par l'astronomie ne sont pas nécessairement absolus et,
parfois, des chaînes entières de donnés calculées glissent et disparaissent.

Par contre, si les dates dérivées de la Bible sont utilisées pour construire une chronologie d'Abraham
aux rois de Judée, une période d' environ mille ans, les événements de ce millénaire ne coïncident pas
avec la chronologie égyptienne traditionnelle. C'est comme si les deux civilisations avaient vécu côte à
côte sans aucun contact. Évidemment, quelque chose ne va pas.

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Cependant, il peut être démontré que les dates dérivées d'information explicite dans l'Ancien
Testament indiquent que les premiers rois de Judée existèrent au même moment que la 18ème dynastie
et que l'Exode coïncida avec la chute du royaume central en Égypte.

Les Saintes Écritures placent Moïse et l'Exode au milieu du 15ème siècle avant J.-C. ; d'autres
événements bibliques se produisant avant et après l'Exode démontrent l'authenticité de cette date. Une
date du milieu du 15ème siècle fournit une base solide pour établir le temps des événements des jours
d'Abraham en rapport avec la destruction de Sodome et Gomorrhe et les autres villes de la plaine de
Siddim, à l' expulsion des Hyksos d'Égypte et le rôle secondaire de Saül et de David, ainsi qu'à
l'identification de la reine de Saba comme la reine Hatshepsout de la 18ème dynastie. La chronologie
de ces incidents bibliques peut être corroborée par les données égyptiennes et mésopotamiennes. [Note
de l'éditeur : C'est du mot pour mot du livre du Dr Velikovsky, « Worlds In Chaos ». À ce point dans
son livre, Boulay présente une table de dates, comparant les chronologies d'Israël, de l'Égypte et de la
Phénicie du règne de Saül jusqu'à la mort de Salomon. Essentiellement, il utilise les données de
Velikovsky, des données que j'ai entrepris de raffiner dans le traité, « June 15, 762 BCE : A
Mathematical Analysis of Ancien History », mentionné auparavant.]

LA DATE DE L'EXODE ET D'AUTRES ÉVÉNEMENTS

Pour établir la date de l'Exode, nous devons faire référence aux versets bibliques pertinents. Dans 1
Rois 6, il est écrit que l'Exode eut lieu 480 ans avant la quatrième année du règne de Salomon, lorsqu'
il commença à construire le Temple. Cette année serait 967 avant J.-C., considérant le fait qu'il
gouverna de 971 à 931 avant J.-C. La chronologie peut osciller quelques années dues à l'incertitude de
la fin du règne de Salomon et la division du royaume. Nous avons choisi une date moyenne entre les
deux.

Si le temple fut construit en 967 avant J.-C., nous arrivons à 1447 avant J.-C. comme date de l'Exode,
c'est-à-dire, 967 plus 480 ans. Puisque le séjour en Égypte dura 430 ans selon Exode 12, l'entrée de
Jacob en Égypte aurait été en l'an 1877, ou 1447 plus 430 ans.

Une analyse de l'information de la Genèse suggère que les patriarches restèrent en la terre de Canaan
durant 215 ans avant d'entrer en Égypte. Ce chiffre est dérivé comme suit : Abraham entra en Canaan
à l 'âge de 75 ans ; Isaac naquit à l'âge de 100 ans ; Isaac avait 60 ans à la naissance de Jacob ; Jacob
avait 130 ans quand il vit le Pharaon. Donc 215 ans (25 + 60 + 130 = 215) se sont écoulés de l'entrée d'
Abraham en Canaan et Jacob en Égypte. Ajouter les 215 années à 1,877 avant J.-C. et nous arrivons
donc à la date de 2,092 avant J.-C. comme date où Abraham et Lot quittèrent Haran pour la terre de
Canaan.

L'établissement du temps des règnes des rois de Judée est aussi critique à toute tentative de
synchroniser les chronologies des Israélites et des Égyptiens. Saül est supposé avoir gouverné de 1,021
à 1,011 avant J.-C., David de 1,011 à 971 avant J.-C. et Salomon, de 971 à 931 avant J.-C. Cela nous
donne une échelle de temps pour la période de plus de 1,200 ans qui entourent la naissance d'Abraham
et la mort de Salomon. Une date du 15ème siècle s'accorde bien avec de l' information trouvée dans le
livre des Juges.

DES PREUVES PROVENANT DE LA PÉRIODE DES JUGES

Une date plus tôt ou plus tard de l'Exode contredirait l'information contenue dans les Juges. Par
exemple, un des derniers Juges s'appela Jephté et il dut transiger avec un puissant roi ammonite qui
réclamait la terre de Cisjordanie qui avait été saisie et occupée auparavant par les Israélites durant
plusieurs années.

Le roi voulait que la terre de ses ancêtres lui revienne, « parce qu'Israël avait saisi ma terre, quand ils
quittèrent l'Égypte ». Il prévient, « rendez-les maintenant pacifiquement et je partirai ». Jephté décrit

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ensuite l'itinéraire de l'Exode et comment Sihôn ne les laisseraient pas traverser son territoire et les
attaquèrent ; donc, les Israélites capturèrent le territoire des Amorites de Arnon à Jabbok et il ajouta, «
Pendant que l'Israël habitait Heshbôn et ses dépendances, les Aroèr et ses dépendances et toutes les
villes sur les berges de l'Arnon, quelque trois cents ans... , pourquoi ne les avez-vous pas libérées
pendant ce temps ? »

Puisque Jephté vécut jusque environ 1100 avant J.-C., l'événement de l'invasion des Israélites dut être
vers 1400 avant J.-C., c'est-à-dire, 1100 plus 300 ans. L'invasion de Cisjordanie s'est produite après la
période de vagabondage ou 40 ans de leur départ de l'Égypte. En faisant le total, le résultat est en
accord avec la date proposée de 1,447 avant J.-C.

Le livre des Juges fournit aussi le règne des divers Juges entre la mort de Josué et la montée de Saül
comme premier roi. Cette période, quand les Israélites furent menés par divers Juges, dure
approximativement 400 ans.

Dans le livre des Juges, chapitres 3 à 12, le règne de chaque Juge et les périodes anarchiques
intermédiaires, commençant avec Otniel et terminant avec le règne des Philistins est de 350 ans. En
ajoutant 350 à l'inauguration du règne de Saül, nous avons 1021 plus 350 ans ou 1371 avant J.-C. Une
période de 35 ou 40 ans additionnels doit être ajoutée pour le règne de Josué, donnant une date de
1,406 à 1,411 avant J.-C. comme années de l'occupation Israélite.

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LES SERPENTS ET LES DRAGONS VOLANTS
Par R. A. Boulay ©1990
Éditeur : Roberto Solàrion ©1997
Traducteur : Polo Delsalles ©2003
*
Chapitre 11
LES CHARS ET LES VAISSEAUX DU CIEL : LES VÉHICULES DES
ANCIENS ASTRONAUTES
*

« Lorsque l'ange amena Lot et sa famille et les posa à l'extérieur de la ville, il leur dit de se sauver et
ne pas regarder en arrière, de peur qu'ils aperçoivent le Shekinah qui descendit pour causer la
destruction des villes ». Le Haggadah

Puisque les Anounnaki furent une civilisation avancée, capable de traverser l'immensité de l'espace
pour atteindre cette planète, la coloniser, exploiter ses ressources et transférer ces métaux par avion-
cargo à leur vaisseau orbitant, il doit sûrement y avoir des preuves dans la littérature religieuse et
séculière qui se reporte, du moins en partie, aux véhicules utilisés par ces anciens astronautes.

L'allusion évidente qui vient à l'esprit est le « chariot ardent » d'Ézéchiel. Il est décrit plusieurs fois
dans le « livre d'Ézéchiel » pour qu'il ne puisse pas être simplement rejeté comme une aberration du
texte ou même une hallucination du prophète. [Note de l'éditeur : Une copie exacte d'un inventeur de
l'aéronef d'Ézéchiel est exposé au Restaurant Warrick à Pittsburg, Texas, quelques milles au sud de la
Route 30, en cas où vous traversiez le Nord-Est du Texas et souhaitiez la voir--aussi bien que manger
dans ce merveilleux restaurant acadien. La copie est la deuxième interprétation en exposition. Le
premier modèle a réellement volé pour une courte distance avant de s'écraser. Le deuxième modèle n'a
jamais volé. Cette « sculpture » ressemble beaucoup à un planeur.]

Ézéchiel n'est pas une exception puisque ces machines volantes apparaissent partout dans les Saintes
Écritures, bien qu'elles soient interprétées habituellement en termes religieux ou mystiques. Cela
indique l'esprit des traducteurs qui refusèrent de les reconnaître pour ce qu'elles furent. [Note de
l'éditeur : On doit comprendre qu'un individu qui ne connaît pas les principes du vol n'aurait pas pu
savoir comment les interpréter autre que par la « religion » ou le « mysticisme ».]

Dans le cas d'Ézéchiel, cela est appelé un chariot ardent, comme si ce terme était plus acceptable, peut-
être parce qu'il a une connotation mythologique et est la façon la plus inoffensive de rejeter une
référence gênante. Les érudits bibliques n'ont jamais traduit ou fait référence aux diverses apparences
de ces véhicules insolites comme des avions, des aéronefs ou même des vaisseaux spatiaux.

Il est intéressant de noter que les Hébreux vivant sur la terre ferme appelèrent les aéronefs des «
chariots » tandis que les marins égyptiens les appelaient des « bateaux du ciel ».

Ce qui est rarement perçu est le fait qu'ils existent de nombreuses références à des aéronefs dans les
Saintes Écritures, mais leurs apparences furent masquées par l'interprétation théologique et dans
plusieurs cas, par de fausses traductions.

Plusieurs noms furent utilisés pour décrire les véhicules des anciens astronautes et nous tenterons de
les identifier et de les séparer selon leurs fonctions. Dans les Saintes Écritures, la capsule spatial ou le
logement personnel des dieux s'appelait soit un « Shekinah » ou un « kabod ». Dans les livres de
l'Exode et d'Ézéchiel, le vaisseau personnel est appelé un « kabod », tandis que dans l'Apocryphe et le
Haggadah, il est appelé un « Shekinah ». Les termes semblent être interchangeables puisque les deux
reposent sur un véhicule plus grand appelé le « chérubin ».

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Ce vaisseau composé fut nécessaire pour quitter le vaisseau mère orbitant ou pour voyager sur la
Terre, bien que la capsule pouvait voyager par elle-même pour de plus courtes distances, comme dans
le cas d'Ézéchiel.

Pour sortir de la gravité de la Terre et atteindre le vaisseau mère, la capsule de commande fut montée
sur une fusée appelée un « shem » dans l'Ancien Testament et « shumu » dans la littérature
sumérienne.

La capsule personnelle de commande--le « Shekinah » ou « kabod »--eut une signification spéciale
parmi les anciens peuples du Moyen-Orient puisqu'elle fut considérée comme la résidence réelle des
dieux et chaque civilisation la révéra comme un objet de forme conique selon ses propres traditions.

Cette capsule de commande de forme conique est le « beth-el » des Hébreux, le « betyl » des
Cananéens et des Phéniciens, le « ben-ben » des Égyptiens et l'« omphal » des Grecs. Comme nous le
verrons, le véhicule composé des anciens fut aussi la source de la légende égyptienne de l'oiseau
Phénix qui s'éleva dans le feu de ses propres cendres.

LE VAISSEAU MÈRE ORBITANT : LA DEMEURE CÉLESTE

Il existe un grand nombre d'indications dans les Saintes Écritures, en particulier dans le livre hébreu
d'Hénok, que la « demeure céleste » fut organisée comme une grande ville dans l'espace, ou plus
significatif, comme un vaisseau mère orbitant. Ce livre décrit le voyage du prophète Ismaèl à la
demeure céleste où il rencontre le patriarche Hénok qui lui fait faire une tournée guidée du vaisseau.
Bien que ce livre soit écrit en termes spirituels dont le but est de créer une atmosphère de majesté
imposante, lorsqu'on élimine le verbiage théologique, ce qui émerge est la description d'un grand et
complexe vaisseau spatial.

Le vaisseau spatial contient sept « ciels » ou ponts. Chaque pont a sept « palais » arrangés en cercles
concentriques avec des gardes placés aux entrées de chaque cercle de pièces. La comparaison évidente
serait avec celle de l'édifice Pentagon à Washington.

Le centre du vaisseau fut appelé l'« Arabot » et fut la résidence de la divinité principale. C'est ici que
le « Shekinah » ou la demeure de la divinité fut localisée sur une plate-forme appelée « chérubin ».

Diverses responsabilités sont assignées aux directeurs appelés des princes qui semblent être des chefs
de différentes activités opérationnelles associés au vaisseau spatial. « Rikbi-el » est le « prince des
roues », responsable des « roues du chariot » ou « Shekinah ». « Hayli-el » est le « prince des créatures
sacrées » ou « hayyot ». Puisque le terme est dérivé de « Hayel » qui signifie une armée, ce sont
vraisemblablement les soldats ou gardes. « Ribbi-el » est le « prince du chérubin », la plate-forme sur
laquelle repose le « Shekinah ». « Opanni-el » est le « prince de l'opannim », l'aspect mécanique, car
c'est sa responsabilité de maintenir le vaisseau : « Il polit leur plate-forme, il orne leurs compartiments,
il adoucit leurs virages et nettoie leurs sièges ». Lorsque le vaisseau composé quitte la demeure céleste
ou vaisseau mère, il y a une cérémonie impressionnante appelée « Qedussah », apparemment un
syllogisme pour un compte à rebours du lancement.

LE QEDUSSAH OU LE DÉPART DE LA FUSÉE

Lorsque le Shekinah part, le personnel de la demeure céleste participe à une cérémonie appelée «
Qedussah ». Citant le livre hébreu d'Hénok, il y a un « agitation cosmique au chant du Qedussah », qui
ressemble étrangement au compte à rebours et aux activités frénétiques qui accompagnent le
lancement d'une fusée. Il est dit que « tous les piliers des cieux et leurs bases sont secouées et les
barrières des palais des cieux d'Arabot frémissent ».

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Avant le commencement de cette grande activité, « de brillantes couronnes étoilées sont mises sur les
têtes des anges et des princes ». Ce sont sans doute des appareils protecteurs contre l'assourdissant
bruit et l'intensité de la luminosité.

Les participants sont prévenus que quand la procédure adéquate n'est pas suivie, un accident ou une
tragédie peut survenir car on leur dit que lorsqu'ils « ne suivent pas la procédure adéquate du
Qedussah, un feu dévorant sort des petits doigts de ceux qui sont sacrés et détruit les anges en fonction
». Ils sont prévenus que le gaz d'échappement de la fusée peut être très dangereux puisque quand le
Shekinah bouge, «un feu le précède dévorant tous ceux autour de lui".

Il y a une référence intéressante dans le Haggadah, la tradition orale des Juifs, décrivant la destination
d'un Shekinah lors d'un de ses voyages après avoir quitté le vaisseau mère. Dans la section qui décrit la
destruction des villes de Sodome et Gomorre, on dit que le Shekinah vint du ciel et fit sauter ces villes.

Cette source décrit comment le Shekinah du Seigneur « descendit pour causer la destruction de ces
villes ». Josèphe, dans ses Antiquités des Juifs, semble supporter ceci, puisque dans sa description de
la destruction de ces villes, il affirme que « Dieu lança la foudre sur la ville et l'a mis en feu »,
suggérant que le vaisseau spatial détruit les villes avec une sorte de missile ou d'arme à rayons.

LE VAISSEAU SPATIAL COMPOSÉ : CAPSULE DE COMMANDE ET FUSÉE DE
LANCEMENT

Partout dans l'Ancien Testament, le véhicule de la divinité est appelé un Kabod (parfois kavod ou
kebod) qui est, comme nous verrons, un autre nom pour le Shekinah, le terme utilisé pour le chariot de
feu d' Ézéchiel. [Note de l'éditeur : Tel que déjà cité auparavant, dans la linguistique, les voyelles « ne
comptent pas ». Noter que, dans la terminologie précitée, seulement les voyelles changent d'un mot à l'
autre, sauf pour les consonnes souvent interchangeables B et V, comme « Havana » ou « Habana » de
Cuba.]

Quand Ézéchiel se trouva sur le bord du canal Kebar près de Nippour une journée de l'été, un vent
violent apporta vers lui un nuage incandescent. Comme le nuage s'approcha, quatre créatures
rougeoyantes devinrent visibles dans la partie inférieure, comme des êtres humains debout avec des
jambes et des mains, mais différents par leurs quatre visages et quatre ailes. Les créatures furent
disposées comme un carré et le bout de leurs ailes ne se touchaient pas.

Ils donnèrent l'impression de bouger comme une unité et regardant dans toutes les directions, ils
allèrent toujours dans la direction dont ils faisaient face sans avoir le besoin de tourner. Une apparition
de torche clignotante se situait parmi eux. Le prophète nota qu'au-dessous et le long de chaque
créature se trouvait une roue complexe, encerclée avec des yeux qui bougèrent en unité avec les
créatures. Au-dessus de leurs têtes se trouvait une étendue de glace éblouissante.

Comme ils s'approchèrent, il devint conscient du bruit produit par les ailes en mouvement. Alors,
comme les ailes ralentirent et l'apparition cessa de bouger, le prophète entendit un son au-dessus de
l'étendue. Il y vit un trône en saphir sur lequel fut assise une figure brillante, claire et ardente enfermée
dans la radiance d'un arc-en-ciel. Ézéchiel réalisa qu'il avait vu le « Kabod du Seigneur ».

Une analyse remarquable des détails techniques fournis par le livre d' Ézéchiel a été faite par Josef F.
Blumrich dans son livre, The Spaceships of Ezekiel, où l'ingénieur de la NASA décrit graphiquement
le véhicule composé comme une capsule en forme de cône assis sur une fusée de lancement. Il suggéra
que cette fusée de lancement fut composée de quatre unités (fusées), chacune ayant des lames de rotor
et des bras escamotables.

La présence du vaisseau spatiale au canal Kebar à Nippour est aussi importante puisque Nippour fut le
Centre de contrôle spatial avant le Déluge. La deuxième apparition du chariot à Ézéchiel fut à

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Jérusalem et la cohérence des détails des deux apparitions semble éliminer la possibilité de toutes
erreurs de transcription. À Jérusalem, on dit ceci à Ézéchiel :

« 'Debout ! Sors dans la plaine et là je te parlerai.' Je me mis donc à sortir dans la plaine, et voici la
gloire (Kabod) de Yahvé se tenais là, telle la gloire que j'avais vue près du fleuve Kebar ».

Ézéchiel décrit alors comment le Kabod s'éleva de sa fusée de lancement et vola sur la ville et, revint à
la fusée de lancement, la plate-forme--le chérubin :

« Et la gloire du Dieu d'Israël s'éleva de dessus le chérubin sur lequel elle se tenait, pour aller vers le
seuil de la maison ».

Il semble que, bien que la capsule personnelle de commande puisse voler indépendamment car elle eût
besoin de la fusée de lancement ou la plate-forme pour voyager de plus grandes distances ou se
déplacer librement sur la Terre.

Le Kabod apparaît aussi de nombreuses fois à Moïse et les Israélites pendant le temps de l'Exode. Par
exemple, quand ils quittèrent la région de la Mer Rouge et marchèrent dans le désert du Sinaï, les gens
grognaient et furent mécontents. Selon l'Exode 16, Moïse et Aaron essayèrent de les apaiser avec la
nouvelle qu'ils verraient bientôt le « Kabod du Seigneur ».

« Moïse et Aaron dirent à toute la communauté des Israélites : 'Ce soir vous saurez que c'est Yahvé qui
vous a fait sortir du pays d' Égypte et au matin vous verrez la gloire (Kabod) de Yahvé. . Comme
Aaron parlait à toute la communauté des Israélites, ils se tournèrent vers le désert, et voici que la gloire
de Yahvé apparut dans la nuée ».

Quand le vaisseau spatial resta parmi les Israélites, il fut gardé dans la Tente de Réunion, une sorte de
refuge temporaire ou de garage.

Bien que le terme Kabod semble ne pas avoir d'antécédents et n'ait pas été identifié sémantiquement,
le mot Shekinah signifie littéralement, « une habitation physique ou place de repos ». Malgré cette
signification sémite, il fut traduit comme la « gloire » dans les Saintes Écritures et il reçut une
interprétation mystique signifiant une présence spirituelle plutôt que physique. En fait, une littérature
cabalistique complète est survenue de cette signification spirituelle. Les Saintes Écritures et
l'Apocryphe ne supportent pas cette signification, car partout où il est mentionné, il est décrit
clairement comme une habitation physique ou le véhicule personnel utilisé par la divinité. Le Kabod et
le Shekinah reposent sur une plate-forme (fusée de lancement) appelé le «chérubin ».

Le terme «chérubin «est un autre mot intéressant qui reçut des interprétations théologiques. Les
origines ou les racines du mot sont inconnues ; habituellement, il est traduit comme un groupe d'êtres
célestes ailés ou un type d'ange spécial. Une source dans l' Encyclopédie Judaica suggéra que le mot
hébreu cherub ou « Keruv » puisse être une inversion des lettres pour chariot ou « rekhuv ». Cela est
très probable et cette vue est supportée par les Saintes Écritures où le terme cherub est parfois rendu
égal à un chariot aérien comme dans le deuxième livre de Samuel. Il est aussi répété dans le Psaume
18 :

« Il inclina les cieux et descendit, une sombre nuée sous ses pieds; il chevaucha un chérubin et vola, il
plana sur les ailes du vent ».

Selon le philosophe médiéval Saadiah Gaon du premier siècle après J.-C., probablement le plus grand
érudit de la communauté juive babylonienne, le Shekinah est identique au « kavod ha-shem », une
expression généralement traduite en termes religieux comme « majesté de son nom ». En termes
modernes, « kavod ha-shem » signifierait « le chariot du shem ». Comme nous le verrons, ce terme a

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aussi des connotations de vaisseau spatial, car il ne représente rien d'autre que la fusée de lancement
principal.

LA FUSÉE DE LANCEMENT PRINCIPALE : LE SHEM DES HÉBREUX ET LE SHUMU DES
SUMÉRIENS

Des générations d'érudits et de traducteurs tentèrent de donner à la référence « shem » du chapitre 11
de la Genèse seulement qu'une signification allégorique, puisque l'espèce humaine voulait se faire un «
nom » ou une réputation en construisant une tour vers le ciel.

Le conte biblique de la Tour de Babel telle que racontée dans la Genèse traite d'événements qui
suivirent le repeuplement de la Terre après le Déluge, lorsque certaines personnes, « voyageaient vers
l'est et trouvèrent une plaine dans la terre de Shinar, et ils la colonisèrent ». La terre de Shinar, bien
sûr, est la terre de Sumer et la plaine est celle entre les deux rivières de la Mésopotamie. Selon la
Genèse :

« Ils dirent : Allons ! Bâtissons-nous une ville et une tour dont le sommet pénètre les cieux ! Faisons-
nous un nom [shem] et ne soyons pas dispersés sur toute la terre ! »

Cependant, ce projet alla à l'encontre de la divinité et il descendit immédiatement pour enquêter.

« Or Yahvé descendit pour voir la ville et la tour que les hommes avaient bâtie. Et Yahvé dit : Voici
que tous font un seul peuple et parlent une seule langue, et tel est le début de leurs entreprises !
Maintenant, aucun dessein ne sera irréalisable pour eux ».

[Note de l'éditeur : Vous vous rappellerez que le « Seigneur » est un « dieu jaloux ». On s'imagine ce
que peut penser le « Seigneur » de la coopération des Américains et des Russes en rapport avec la
Station Spatial Mir et ses difficultés.]

La divinité décida alors de prendre action et informa quelques collègues non identifiés :

« Allons ! Descendons ! Et là, confondons leur langage pour qu'ils ne s'entendent plus les uns les
autres. Yahvé les dispersa de là sur toute la face de la terre et ils cessèrent de bâtir la ville. Aussi la
nomma-t-on Babel, car c'est là que Yahvé confondit le langage de tous les habitants de la terre et c'est
de là qu'il les dispersa sur toute la face de la terre ».

Toutefois, ce chapitre de la Genèse soulève des questions au lieu d'y répondre. Pourquoi les anciens
résidents de Babylone s'exercèrent-ils à se « faire un nom » et, pourquoi ce « nom » devait-il être placé
sur une tour ou ziggourat dont le sommet atteindrait les cieux ?

Il est curieux que le fait de se faire un nom ou une réputation puisse causer les effets d'avoir été
éparpillés sur la Terre et, pourquoi le Seigneur fut si bouleversé par le fait de se faire un nom et qu'un
tel exploit rendrait possible n'importe quoi à l'homme. Évidemment, il manque quelque chose dans ce
texte.

Les réponses à ces questions deviennent claires lorsque nous lisons « fusée » au lieu de « nom » pour
le mot hébreu ou sémite « shem ». L'histoire est reliée au besoin de l'homme de construire une tour
pour élever une fusée pour voler sur la Terre comme les dieux, essayant même d'atteindre le vaisseau
mère orbitant pour rencontrer les dieux ainsi que d'atteindre l'immortalité. Cela ne pouvait pas être
toléré par les dieux. Ils furent les seuls autorisés à posséder et opérer des fusées et des vaisseaux
spatiaux.

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Le mot hébreu « shem » est dérivé du terme akkadien sémite « shumu », qui curieusement, est utilisé
dans l'Épique de Gilgamesh, dans un cas qui ressemble à la Tour de Babel.

En tant que roi de la ville d'Ourouk, Gilgamesh fut triste et déprimé à la pensée de mourir. Du haut des
murs de la ville, il voyait les corps morts qui flottaient dessous sur la rivière. Étant en partie mortel,
Gilgamesh craignait que cela aussi soit son destin. Il décida alors de chercher l'immortalité et oeuvra
pour atteindre « la terre des vivants » ou le Liban, la terre de cèdres.

Gilgamesh confia à son compagnon Enkidou qu'il pénétrerait la terre de cèdres pour installer son «
shumu », dans la « place où les shumus ont été élevés, j'élèverais mon shumu ».

Enkidou l'informa que cette terre fut sous la souveraineté d'Outou et qu'il devait avoir son autorisation,
ce que fit Gilgamesh. Outou ou Shamash furent le chef de la terre de cèdres, la terre où se trouvait le
centre spatial.

Il devient évident que de traduire « shumu » comme nom ou réputation a peu de sens. Comme dans la
Genèse, l'homme imiterait les dieux et élèverait une fusée pour les atteindre, car ils possédaient tous
les secrets, surtout ceux d'une longue vie.

Un emploi similaire du mot « shumu » se trouve dans le Conte d'Adapa. Après qu'il avoir été appelé
au ciel par le dieu principal, Anou, et ayant vu les merveilles de la Terre et du Ciel dans son vol, le
dieu veut savoir qui lui procura un « shumu » pour qu'il puisse atteindre la « demeure céleste » ou le
vaisseau mère orbitant. L'utilisation du mot « shumu » ici signifie clairement une navette qui l'emmena
de la Terre jusqu'au Ciel.

Le Shem fut apparemment la fusée de lancement qui porta le Shekinah ou le Kabod, la capsule de
commande, quand ce fut nécessaire de quitter la Terre pour le vaisseau orbitant. Vraisemblablement, la
fusée de lancement revint à la Terre à Baalbeck, prête pour la prochaine mission. Une telle fusée ne fut
pas nécessaire pour que le Shekinah et le Chérubin quittent le vaisseau orbitant pour revenir sur la
Terre. Dans un tel cas, seulement qu'une capacité de freiner fut nécessaire pour ralentir l'entrée de
l'espace du vaisseau spatial !

La capsule personnelle ou le module de commande avait son propre système de propulsion, car elle
pouvait s'élever de la plate-forme ou du chérubin et voler librement pour de courtes distances, telle qu'
illustrée dans l'incident du chariot d'Ézéchiel à Jérusalem.

Cette capsule de commande fut l'habitation personnelle des anciens astronautes et comme telle, sa
conception devint l'emblème ou la représentation de la maison des dieux partout au Moyen-Orient, en
Mésopotamie, dans le Levant, en Égypte et en Grèce.

LA CAPSULE DE COMMANDE OU L'HABITATION DES DIEUX

La stèle de la victoire élevée par Naram-Sin de la dynastie d'Akkad vers le milieu du 23ème siècle
avant J.-C. est censée représenter sa victoire aux dépens d'un peuple local. Il représente Naram-Sin
portant la coiffe cornue d'un dieu et marchant triomphalement sur un ennemi prosterné. Il fait face à un
grand objet conique qui est dominé par l' emblème de l'étoile de Shamash.

Dans une de ses conquêtes, Naram-Sin avait envahi une « terre montagneuse ». Dans une inscription,
il se vante de détruire les villes de cette « terre montagneuse ». Cette terre fut le Liban comme nous le
verrons (Chapitre 16) et l'objet conique signifiait les installations spatiales à Baalbeck. Cet objet
conique fut considéré comme étant la place d'habitation des dieux et devint l'objet de révérence partout
dans le Moyen-Orient.

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Appelé « betyl » par les peuples sémites, une corruption de « beth-el », signifiant la maison du dieu, il
apparaît sous diverses formes. Sur une pièce de monnaie de Byblos, le port de mer des Phéniciens,
l'objet de forme conique se trouve dans une enceinte sacrée pour la vénération. Un objet semblable fut
sacré pour les gens du Moyen-Orient comme la résidence du dieu local.

Pour trouver les origines du mot « baetyl » ou « betyl » tel qu'utilisé pour décrire la maison des dieux,
nous devons examiner la légende du Phénix, l'oiseau légendaire qui s'éleva en flammes de la Pierre du
Soleil au Temple du Soleil, à la Ville d'An dans le delta de l'Égypte, appelée Héliopolis par les Grecs.

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LES SERPENTS ET LES DRAGONS VOLANTS
Par R. A. Boulay ©1990
Éditeur : Roberto Solàrion ©1997
Traducteur : Polo Delsalles ©2003
*
Chapitre 12
L'OISEAU PHÉNIX : SYMBOLE D'UN LANCEMENT DE FUSÉE
*

« Quand il vécut 500 ans, il se construit un nid dans les branches d' un chêne. Dans celui-ci, il
rassemble des épices et de ces matériaux, se construit un tas sur lequel il se dépose et, mourant, respire
son dernier souffle. Du corps de l'oiseau parent un jeune Phénix se manifeste. Lorsqu'il a grandi, il
soulève son nid de l'arbre et l'amène à la ville de Héliopolis en Égypte et le dépose dans le Temple du
Soleil ». Ovide dans ses Métamorphoses

Cet oiseau célèbre qui se souleva de ses propres cendres devenant ainsi un symbole de régénération,
devint connu d'abord à la culture occidentale à travers les voyages d'Hérodote lorsque ce célèbre
historien grec visita l'Égypte vers 455 avant J.-C. À l'ancien centre religieux d'Anou, connu aux grecs
comme Héliopolis, Hérodote fut instruit au sujet d'un oiseau sacré venant de l'est portant son père
embaumé dans une boule de myrrhe pour l'enterrer dans le Temple du Soleil à la ville d'Anou. Les
Égyptiens l'appelèrent l'oiseau « Benu » mais il est mieux connu par son nom grec de Phénix.

Des détails additionnels sur le Phénix furent fournis par les écrivains romains Tacite, Pline et Ovide
qui visitèrent aussi l'Égypte et rapportèrent que le Phénix construisait son nid sur la Pierre du Soleil au
Temple où il périssait dans les flammes. Il s'élevait alors des cendres pour quitter l'Égypte, pour ne
revenir que 500 ans plus tard.

On dit à Hérodote que l'oiseau ressemblait, en dimension et en forme, à un aigle. Son plumage fut doré
et rouge. Dès le 25ème siècle avant J.-C., les descriptions égyptiennes démontrent l'oiseau « Benu »
comme une pie. Dans les Dynasties qui suivirent, il apparaît comme un héron avec deux longues
plumes qui sortent de l'arrière de sa tête.

Comme nous le savons tous, les légendes sont construites autour d'un grain de vérité qui devient
éventuellement altéré avec le temps. Comme chaque génération ajoute à l'histoire, elle devient si
incrustée que peu demeurent de la vérité initiale. Toutefois, dans certains cas, comme celui de l'oiseau
Phénix, suffisamment de sources anciennes sont disponibles pour nous permettre de tracer son origine
aux temps préhistoriques et de découvrir le noyau de vérité qui a précipité la légende.

La première référence égyptienne disponible sur l'oiseau « Benu » provient des temps de l'Ancien
Royaume lorsqu'elle fut inscrite sur les murs de la chambre d'enterrement de la pyramide d'Unas, le
dernier roi de la 5ème Dynastie vers 2,400 avant J.-C.

Appelées les « Textes de la Pyramide », ces inscriptions sculptées sont une collection de formules
magiques et de directives qui donnèrent au roi décédé toute l'information dont il eut besoin pour le
voyage de l'après vie et comment l'accomplir. La plupart des autorités consentent que les Textes de la
Pyramide reflètent la croyance en un culte stellaire qui exigerait que le roi décédé voyage vers les
étoiles. Il est souvent décrit à califourchon sur un serpent qui se dirige vers une constellation d'étoiles.
Son voyage est une imitation du Dieu Soleil lui-même, qui, disait-on, pouvait traverser le ciel dans son
« bateau du ciel ».

Une inscription trouvée sur les murs de la chambre d'enterrement de ce roi, décrit le Dieu Soleil
comme s'élevant de la Pierre du Soleil ou de la Pierre « Ben-Ben ». Elle affirme, « O Atum, le

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Créateur, vous êtes devenu haut dans le ciel, vous vous êtes soulevé de la pierre Ben-Ben, dans le
temple du Benu dans la ville d'Anou ».

En ce temps, le 25ème siècle avant J.-C., connu aussi comme Atum-Rê, Atum devint le dieu du soleil
dominant et avait supplanté Rê qui avait dominé jusqu'à alors le panthéon d'Égypte. [Note de l'éditeur :
À cause de l'orthographe du mot « Atum », ceci est quelque peu vague. En Égypte, il y avait « Amon-
Rê » et « Aten-Rê ». On suppose qu'ici, il est question de Aten-Rê mais la vénération d'Aten-Rê fut
associée au règne ultérieur d'Akhenaton dans le nouveau royaume. Zecharia Sitchin donne Amon-Rê
comme l'équivalent à Mardouk/Baal et pour moi, le Duc Doumouzi est l'équivalent à Aten-Rê.]

Les soi-disant Textes de la Pyramide furent par la suite adoptés par les roturiers et peints sur leurs
cercueils de bois. Ils vinrent donc à être appelés, « les textes du cercueil », et furent finalement copiés
sur des papyrus pour devenir connus comme « Le livre des morts ». Collectivement, les trois
ensembles des textes sont connus comme « Le livre des morts ». Nous pourrions dire que ce fut leur
équivalent d'un manuel pour rejoindre les dieux dans le ciel et atteindre ainsi l'immortalité.

LE TEMPLE DU SOLEIL ET LA PIERRE SACRÉE

Depuis son début, en Égypte, l'oiseau Phénix fut associé à la pratique de l'adoration du soleil. Cela est
noté dans le coloris du Phénix, sa naissance miraculeuse, son rapport avec le feu, tous symboliques du
Soleil lui-même. Cependant, comme nous le verrons, ces caractéristiques se prêtent à une explication
plus intéressante.

Le sanctum intérieur du temple du soleil à la ville d'Anou fut l'endroit le plus sacré. Il fut la maison de
la pierre du soleil que les Égyptiens appelèrent le « Ben-Ben ». Montée sur une pyramide tronquée, le
« Ben-Ben » fut une plate-forme de pierre carrée sur laquelle se trouvait une pierre en forme de
pyramide ou pyramidion, donnant l'apparence d'un obélisque trapu. Ce fut sur cette pierre que le
Phénix ou l'oiseau Benu se posait.

Dès les temps préhistoriques, la Pierre du Soleil fut révéré comme l'habitation du dieu Soleil. Vers
2,000 avant J.-C., une nouvelle version de la pierre du soleil apparue en Égypte--le pyramidion fut
placé sur une grande colonne carrée et il devint connu comme « l'obélisque ». Des obélisques furent
élevés par tous les pharaons subséquents.

Les pierres d'ancrage du sommet des pyramides furent décrites comme des pyramidions et furent
vénérées comme l'habitation physique du dieu Soleil. On croyait que le roi mort et enterré à l'intérieur
de la pyramide fut donc sous la protection directe du dieu lui-même. Ce pyramidion, utilisé comme la
pierre d'ancrage du sommet des obélisques et des pyramides, devint l'amulette la plus sacrée des
Égyptiens.

La caractéristique étrange de la légende du Phénix est qu'elle provint d'ailleurs et fut assimilée dans la
vénération égyptienne du soleil par les prêtres d'Anou à Héliopolis. Les légendes racontent que
l'oiseau Phénix vint de l'est. Quelques-unes disent de l'Arabie, d'autres l'Assyrie, et qu'il vole vers la
Pierre du Soleil en Égypte pour répéter sa performance enflammée. Puisque les Égyptiens furent très
insulaires dans leur vue du monde, la terre d'Arabie pourrait très bien être n'importe lequel endroit à
l'Est de la région du delta.

LE PHÉNIX DU MOYEN-ORIENT

En Palestine, en Syrie et au Liban, la Pierre du Soleil fut également révérée comme l'habitation du
dieu Soleil. Elle fut non seulement décrite comme un obélisque trapu mais souvent comme une pierre
conique verticale. À Byblos, la plus ancienne des villes phéniciennes qui date d'au moins à 3,500 avant
J.-C., les dieux égyptiens furent vénérés aux côtés de ceux du panthéon de Canaan. Certains de ces
sanctuaires contenaient une chapelle sacrée. On en voit un exemple sur une pièce de monnaie de

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Byblos de l'empereur romain Macronus (217 après J.-C.) qui représente un lieu de pèlerinage vieux de
plusieurs siècles. Elle démontre une enceinte sacrée contenant une habitation de forme conique pour le
dieu Soleil.

La Pierre du Soleil fut aussi appelée « baetyl » ou « bétyle » par les peuples sémites et ses fonctions
furent semblables à la pierre de forme pyramidale trouvée en Égypte. Le mot « Bétyle » est une
version sémite du terme hébreu « Beth-el » signifiant la demeure de Dieu. En Palestine, la vénération
de la Pierre du Soleil ou Bétyle date du 8ème millénaire avant J.-C. Creusant dans les anciennes ruines
de Jéricho, les archéologues trouvèrent, à son niveau le plus inférieur, du carbone daté des temps
néolithiques d'environ 7000 avant J.-C. et un temple où, à son centre, se trouvait une pierre ovale
verticale sur un piédestal.

Ces pierres bétyles furent trouvées partout en Palestine et en Syrie. À Bet-Sheân, un autel et un bétyle
ont été trouvés et datés du milieu du 14ème siècle avant J.-C. La plupart de ces lieux de pèlerinage «
païens » furent détruits par les Hébreux après la division du royaume de Salomon, mais plusieurs sont
encore présents dans les régions plus isolées, telles que dans le Sud-Est de la Palestine près de
l'Arabie, dans la terre des Nabatéens.

Trouvez à des endroits élevés, ces autels sont comme des blocs de pierre ou d'obélisques trapus et les
autochtones croyaient qu'ils furent habités par leur divinité principale, Dushara. À Mada'im Salih, dans
le Nord-Ouest de l'Arabie, les Nabatéens laissèrent une nécropole de tombes familiales dont plusieurs
contiennent des bétyles ou pierres sacrées. En fait, on dit que la Pierre Noir de La Mecque appelée «
Kaaba », le plus sacré des lieux de pèlerinage islamiques, est tombée du ciel. On y réfère aussi comme
un bétyle. [Note de l'éditeur : Il y a plusieurs légendes particulières qui circulent au sujet de l'origine
de la pierre du Kaaba.]

L'HÉLIOPOLIS DU LIBAN

En plus de celui en Égypte, il y a un autre Héliopolis célèbre situé au Liban à un endroit maintenant
appelé Baalbek. Depuis l'antiquité, elle fut une ville sacrée au dieu Soleil. L'Ancien Testament
l'appelle Bet-Shémesh ou la « demeure du dieu soleil », Shemesh ou Shamash étant le nom sémite du
dieu soleil sumérien Outou. La terre de Liban, connue aux Sumériens comme la « terre de cèdres », fut
sous l'égide du dieu Soleil mésopotamien.

À Baalbek, les Grecs élevèrent un temple splendide à leur dieu soleil Apollon ou Hélios. C'est aussi ici
que les Romains construisirent un temple magnifique à leur dieu soleil, Jupiter. Ce temple fut le plus
grand qu'ils avaient érigé jusqu'alors sur la Terre y compris Rome, indiquant l'importance qu'ils
attachèrent à cet endroit. Même aujourd' hui, six de ses majestueuses colonnes sont encore debout,
chacune de 62 pieds en hauteur et 8 pieds de diamètre. [Note de l'éditeur : Je suis allé à Baalbek au
Liban. C'est effectivement un site impressionnant.]

Ce qui est remarquable de ce temple est qu'il est construit sur une base massive de pierre en trois
gradins qui devaient être là longtemps avant les Grecs et les Romains. Il est élevé 30 pieds au-dessus
du sol et est pavé de pierres parfaitement taillées de 10 à 30 pieds de long et de 6 à 9 pieds de large.

La base pour cette plate-forme fut construite de blocs de pierres cyclopéennes de 32 pieds de long, 13
pieds de large et 12 pieds d'épaisseur. On évalue que chaque bloc de pierre pèse 500 tonnes (comme
comparaison, la plus grande pierre de la Grande Pyramide est de 200 tonnes).

Une quatrième pierre se trouve au près dans une carrière, façonnée et coupée à l'exception d'une
section de sa base. Elle mesure 72 pieds de long avec une section transversale de 16 x 16 pieds, pesant
plus de 1,200 tonnes. La pierre fut apparemment préparée pour agrandir la dimension de la plate-forme
mais les opérations semblent avoir cessé soudainement et le travail n'a jamais été complété.

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Une telle plate-forme de pierres massives fut sans doute conçue pour soutenir un énorme poids ou,
pour quelque opération qui devait appliquer une terrible pression sur le sol, tel que celle exercée par un
engin de fusée.

Le dieu du Soleil libanais Shamash, qui avait sa base à Baalbek, fut en plusieurs points semblables au
dieu Soleil égyptien. Comme le Rê égyptien qui est représenté avec un disque de soleil au-dessus de sa
tête, Shamash est toujours démontré avec le même disque contenant une étoile à quatre pointes
irradiant quatre rayons. Et comme Rê, il est souvent représenté avec une tête d'aigle. Quelques scènes
le montre tenant les symboles de l'immortalité.

Quand Outou (Shamash) quitta Baalbek, une de ses destinations fut peut-être la ville d'Anou en Égypte
où son arrivée et son départ dans les flammes devinrent le cour de la légende de l'oiseau doré et rouge,
le Phénix.

Partout dans le Moyen-Orient pendant des milliers d'années, le bétyle ou Pierre du Soleil est devenu
un fétiche sacré révéré comme l' habitation physique du Dieu Soleil. Sa forme conique ou pyramidion
fut leur tentative de représenter l'habitation du dieu Soleil, c'est-à-dire, la capsule de commande ou
personnelle du premier stage d' une fusée composée.

En Égypte, l'origine de la Pierre du Soleil est remémorée dans l'ancien signe hiéroglyphique utilisé
pour représenter la ville d'Anou ou Héliopolis. Il est démontré comme la foudre se dirigeant vers le
ciel.

L'« OMPHAL » GREC COMME BÉTYLE ET MARQUEUR GÉODÉSIQUE

Par la suite, même les Grecs adoptèrent la pierre de forme conique comme habitation sacrée de leur
dieu Soleil, Apollon. Appelé « omphal », il fut l'objet le plus sacré à chaque endroit d'oracles.

Le dieu Soleil Apollon qui, devint plus tard un des dieux les plus importants du Panthéon grec, vint
originairement d'Ionie en Asie Mineur. Son culte commença d'abord l'Île de Délos pour se rendre à
Dodone sur la terre ferme en Grèce. En fait, l'Île de Délos fut considérée si sacrée qu'elle fut inviolée
par toutes les guerres grecques. Même les Perses respectèrent son caractère sacré et l'outrepassèrent.
[Note de l'éditeur : J'ai visité l'Île de Délos. Maintenant, elle est quotidiennement envahie par des
touristes.]

Dans ses « Histoires », Hérodote appela Dodone le plus ancien des oracles grecs et les archéologues le
tracèrent à environ 2,000 avant J.-C. Il fut le premier centre de culte à Apollon sur la terre ferme.
Comme Dodone déclina en importance, Delphes la replaça comme centre du culte.

Comme Dodone, elle avait aussi une pierre en forme de demi-ouf appelée « omphal ». Hérodote dit
que l'« omphal » de cet endroit fut enveloppé de cordons, un bout duquel fut tenu par la « Pythia » ou
prêtresse comme elle consultait le dieu Soleil dans la Pierre. Selon le mythologue grec Robert Graves,
la pierre sacré de Delphes fut aussi appelée « baetylos » par les Grecs. Il y fait référence comme un
pilier de forme conique, périodiquement oint d'huile et enveloppé de laine crue en certains occasions
spéciales. Elle fut la résidence d'un dieu qui fut tombé du ciel. (Dans la mythologie grecque, Baetylus
fut un fils du dieu du Ciel, Uranus.)

Bien que le terme « omphal » signifie le nombril humain en Grec, son usage ici semble être celui du «
Nombril de la Terre ». En plus d'être la résidence du Dieu Soleil, l'« omphal » fut aussi un marqueur
géodésique. Il est intéressant de noter et pertinent à ce sujet que si une ligne est tracée à travers les
endroits d'oracles de Dodone, de Delphes, de Délos et continué vers la terre ferme, elle traverse
Jérusalem.

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Dans les anciens documents, comme les sites grecs, Jérusalem fut souvent considérée comme « le
nombril de la Terre », telle que dans Les Jubilés, chapitre 8, aussi bien qu'Ézéchiel. Dans les temps
anciens, il semble qu'il y ait eu une sorte de grille géodésique qui connectait les endroits sacrés.

Shamash fut aussi connu comme le dieu de la justice et des mesures. Dans un exemple, il est démontré
avec deux dieux au-dessus de lui tenant des cordons rattachés à un autel qui porte son emblème sacré.

Par conséquent, il semble que le terme « omphal » fut appliqué à la pierre conique pour sa
signification géodésique, c'est-à-dire, comme le point géodésique d'une grille maître. D'un autre côté,
le terme « baetylos » fut utilisé pour signifier la résidence d'un dieu et en tant que fonction, on y
référait comme appareil d'oracles.

En résumé, l'oiseau Phénix qui s'élève dans les flammes devint symbolique du lancement de fusées des
anciens astronautes. Originairement démontré par une configuration conique, une imitation de la
capsule de commande, il devint plus tard de forme angulaire sous les Égyptiens qui l'utilisèrent comme
pierre d'ancrage du sommet sur les pyramides et les obélisques.

Baalbek au Liban semble être l'emplacement originel de l'oiseau Phénix où une plate-forme de pierre
géante est tout ce qui reste de ce qui fut probablement la base principale des chariots des dieux.

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LES SERPENTS ET LES DRAGONS VOLANTS
Par R. A. Boulay ©1990
Éditeur : Roberto Solàrion ©1997
Traducteur : Polo Delsalles ©2003
*
Chapitre 13
L'ARCHE DE NOÉ ÉTAIT-ELLE UN SUBMERSIBLE EN FORME DE
VAISSEAU SPATIAL?
*

« Le bateau que tu construiras, ses dimensions seront sur mesure. Égales seront sa largeur et sa
longueur. Comme l'Abzou tu la scelleras ». Compte sumérien de l'Arche

LA CONCEPTION ÉTRANGE DE L'ARCHE DE NOÉ

Dans les illustrations, l'arche de Noé est habituellement représentée comme un ancien vaisseau marin
avec une coque arrondie, une proue et une poupe pointue et une quille courant la pleine longueur du
navire. Sur son pont, une cabine court la longueur du navire. Bien sûr, cette description est de la pure
fantaisie et est fondée sur des dessins courants de la fin du Moyen-âge en Europe. Nous n'avons
aucune idée précise de la forme exacte de l'arche. Dans l'ancienne littérature, on trouve seulement
deux descriptions du navire mais, selon les standards des ingénieurs navals, ni une ni l'autre ne sont
acceptables puisqu'ils ne sont pas en état de naviguer.

L'Ancien Testament le décrit comme une boîte rectangulaire avec des côtés droits, sans proue, ni
quille et ni coque. En fait, le mot hébreu utilisé pour le vaisseau est celui d'une boîte ou d'un récipient.
Cependant, on peut excuser les Hébreux pour leur fausse interprétation puisqu'ils furent un peuple
agreste qui avait peu sinon aucune expérience maritime.

Mais cela n'est pas une excuse pour la description de l'arche dans le compte sumérien du Déluge. Si on
croit les traducteurs, il est représenté comme un cube. Ceci n'est pas très convaincant puisque les
Mésopotamiens furent une nation de marins. Les Sumériens et les peuples qui les suivirent furent bien
renseignés sur les principes de construction de vaisseaux et de navigabilité. Toutes les villes
sumériennes avaient accès à la mer et des vaisseaux sont souvent décrits à l'ancre dans ces ports
sumériens.

Évidemment, il y a quelque chose qui cloche dans les comptes sumériens ou dans la traduction et
l'interprétation des textes fournis. Il est absurde qu'un peuple marin décrive l'arche comme un cube.

L'ARCHE DANS LA GENÈSE

Dans l'Ancien Testament, l'information à propos de la configuration de l'arche de Noé provient du
chapitre 6 de la Genèse. Il existe de petites parcelles d'information dans d'autres sources religieuses.
Le texte complet de la Genèse qui fournit la description de l'arche est comme suit : (Gen. 6:14-16)

« Fais-toi une arche en bois résineux, tu la feras en roseaux et tu l'enduiras de bitume en dedans et en
dehors. Voici comment tu la feras : trois cents coudées pour la longueur de l'arche, cinquante coudées
pour sa largeur, trente coudées pour sa hauteur. Tu feras à l'arche un toit et tu l'achèveras une coudée
plus haut, tu placeras l'entrée de l 'arche sur le côté et tu feras un premier, un second et un troisième
étages ».

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L'arche est appelée « teba » signifiant une boîte, un coffret ou un compartiment en Hébreu. Elle est
décrite comme une boîte rectangulaire avec un fond plat et des côtés droits, 300 coudées de long, 50
de large et 30 de haut. Puisqu'une coudée hébraïque représente 18 pouces [45 centimètres], ses
dimensions furent 450 pieds de long [162 mètres], 75 pieds de large [27 mètres] et 45 pieds de haut
[16.2 mètres] et, comme telle, elle déplaçait 43,300 tonnes.

Bien que les Hébreux aient un mot pour vaisseau, pour quelque raison, ils ont choisi de l'appeler une
boîte ou un coffret. Cette boîte de Noé ne fut pas navigable et, telle que décrite, fut simplement une
boîte rectangulaire sans quille, coque et autres éléments essentiels nécessaires pour naviguer en mer.

Cette boîte rectangulaire de Noé aurait ballotté sans contrôle en mer orageuse et aurait sûrement
souvent renversé causant d'énormes problèmes à ses occupants. Il est possible que les Hébreux l'
appelèrent une boîte ou un coffret plutôt qu'un vaisseau parce qu'ils furent un peuple de la terre et ne
savaient rien de la mer ou de la navigation en rivière et encore moins de la planification et de la
construction de vaisseau.

Les chroniqueurs hébreux ont peut-être pensé que le mot récipient serait plus facile à comprendre pour
leurs gens pastoraux. Cela indique que la légende du Déluge fut sûrement manipulée et modifiée par
les prêtres hébreux du temps pour convenir à leurs besoins.

L'histoire du Déluge fut connue mondialement et, dans le Moyen-Orient, nous la trouvons dans
l'Épique de Gilgamesh qui, croit-on, fut écrite vers l'an 2000 avant J.-C. de contes sumériens
retournant aux jours d' un roi appelé Gilgamesh qui gouverna au 28ème ou 29ème siècle avant J.-C.

Le tout début de la Genèse ne fut pas mis par écrit beaucoup avant l' an 1000 avant J.-C. et est
apparemment une version du conte sumérien qui circula en Mésopotamie et dans le Levant soit en
Akkadien ou en Sémite. Il indique que l'histoire de l'Ancien Testament subit plusieurs changements et
corrections jusqu'à ce qu'il fasse partie du livre de la Genèse.

Cette « boîte » de Noé avait trois ponts et plusieurs cellules ou compartiments non spécifiés. Elle avait
une porte sur son côté et une ouverture sous la ligne du toit pour laisser entrer la lumière. La phrase, «
Tu feras à l'arche des lucarnes (tabatières) dans la dernière coudée en haut ; ... » fut interprétée par
plusieurs érudits bibliques pour signifier que Noé devait construire une ouverture pour la lumière tout
autour de l'arche.

Le vaisseau fut construit de virgiliers à bois jaune (Cladrastis lutea), une expression qui est
complètement non identifiée. Le mot n'a pas d'origine en Sumérien ou en Akkadien et est un mystère
puisqu'il n 'apparaît nulle part ailleurs dans les Saintes Écritures. Vu ces preuves, nous suggérons qu'il
ne fasse pas référence à un bois naturel mais plutôt à un bois traité, rendu imperméable semblable au
bois de charpente d'aujourd'hui qui est traité sous pression.

LES PROBLÈMES AVEC LE DESIGN DE L'ARCHE SUMÉRIENNE

La plus vieille histoire connue du Déluge se trouve dans l'Épique de Gilgamesh où Utnapishtim est
dirigé à construire un vaisseau pour survivre la catastrophe qui approche. Le nom sumérien du héros
est Ziusdra tel qu'énoncé dans l'Épique d'Atrahasis, le conte originel du Déluge. Utnapishtim est le
nom akkadien ou sémite du héros et il est le héros de l'Épique de Gilgamesh, la version sémite mieux
connue de l 'histoire du Déluge.

Dans le conte sumérien, le mot utilisé est « magurgur » ou « très grand vaisseau ». Dans la version
akkadienne ou sémite de l'Épique, elle est aussi appelée un grand vaisseau de « elippu rabitu ».

Contrairement aux trois ponts de l'arche de Noé, l'arche d'Utnapishtim a sept ponts et est divisée en
neuf sections ou compartiments. Elle avait aussi une porte et une sorte de fenêtre. Les traductions

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traditionnelles la décrivent comme étant un cube exact, avec la hauteur, la longueur et la largeur
chacune de 120 coudées. Puisque la coudée akkadienne fut de 20 pouces [46 centimètres], chaque côté
du cube parfait du vaisseau aurait mesuré 200 pieds [72 mètres].

De nouveau, nous avons ce problème d'absence de navigabilité. Bien que les érudits aient insisté à
traduire la configuration de l'arche d' Uthnapishtim comme un cube parfait, la logique nous dit que ce
design n'a aucun sens pratique.

En mer orageuse, un cube serait très instable et roulerait sans cesse. Les occupants seraient vraiment
instables ! Avec sa cargaison humaine et animale, il semble que sa stabilité serait le facteur le plus
important dans son design et sa construction.

Dans son étude « The Gilgamesh Epic and Old Testament Parallels », le distingué savant Aleksander
Heidel souligna le problème d' interprétation où certains érudits croient qu'un design circulaire de
l'arche serait beaucoup plus pratique et que le texte se prête facilement à cette interprétation.
Cependant, leurs vues furent sommairement rejetées par d'autres érudits.

Dans le texte, il n'est pas clair si le chiffre de 200 pieds pour la largeur du bateau s'applique au
diamètre ou au rayon du vaisseau. Si le dernier est vrai, le vaisseau serait alors de 400 pieds [144
mètres] de diamètre et 200 pieds en hauteur ou en largeur. De plus, le conte sumérien ne mentionne
pas de cube mais dit simplement « égale sera sa largeur et sa longueur ». Ceci s'applique également à
un design circulaire.

Si un design circulaire est postulé, alors les neuf compartiments seraient disposées comme les rayons
d'une roue, en forme de quasi triangles. Un design de type ellipsoïde tel les submersibles modernes
aurait été plus sensé et le doterait de stabilité dans les mers violentes.

Le conte sumérien révèle aussi que le dieu Shamash [prince Outou, commandant de l'espace
nibirouen] joua un rôle clef mais non identifié dans sa construction aussi bien que dans l'avertissement
à Utnapishtim quand lancer le vaisseau. Puisque Enki fut le Dieu sumérien de la construction navale et
logiquement, le conseiller sur la construction du vaisseau, par la tradition, il aurait dû être celui qui
dirigeait Utnapishtim plutôt que Shamash, le dieu et l'astronaute en chef qui fut responsable des fusées
et véhicules spatiaux.

Cette assistance divine est aussi notée dans l'ancien document religieux le Livre éthiopien d'Hénok où
l'arche fut conçue par la divinité et construite par un groupe d'anges qui vraisemblablement sont les
astronautes ingénieurs de Shamash.

La forme circulaire de l'arche avec une rangée de fenêtres le long du sommet et conçue par l'astronaute
chef Shamash résulterait, en toute probabilité, en un vaisseau de forme ovale ou de soucoupe. Il y a
aussi des preuves que l'arche d'Utnapishtim fut propulsée par une sorte de tringle faisant partie d'un
système de propulsion, la rendant ainsi manouvrable et capable de maintenir sa stabilité en mer
orageuse. [Note de l'éditeur : De nouveau, nous devons nous rappeler que la physiologie de Noé et son
cerveau ne furent pas différents des physiologies et des cerveaux des temps modernes. Si une personne
moderne peut être entraînée à manouvrer un sous-marin, alors Noé et sa famille auraient pu l'être
aussi.]

LES TRINGLES COMBUSTIBLES DES SUMÉRIENS

Quand le vaisseau sumérien fut en construction et imperméabilisé et avant qu'il soit complété, certains
items appelés des « tringles » furent chargés à bord. Utnapishtim décrit : « j'ai fourni des tringles et je
les ai entreposés ». Apparemment, elles furent d'une grande importance car elles furent chargées
pendant la construction, avant que l'arche soit finie. Ce n'est qu'alors que la nourriture, les vivres et le
personnel furent apportés à bord.

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C'est bizarre qu'Utnapishtim eût besoin de ces tringles, telles que celles utilisées par les bateaux de
rivières modernes pour traverser des eaux peu profondes. Ce vaisseau fut fermé et scellé et de
nouveau, nous voyons la traduction et l'interprétation traditionnelle comme étant illogique.

Cet item étrange paraît aussi plus tôt dans l'Épique à la période que Gilgamesh devait traverser une
région dangereuse appelé la « mer de la mort », pour atteindre son grand-père Utnapishtim qui fut avec
les dieux. Bien que cette « mer » dangereuse qu'il doive traverser ait été interprétée comme une région
aqueuse, cela fut peut-être une métaphore pour un voyage à travers cette vaste mer de l'espace appelé l'
atmosphère qui devait être traversée pour atteindre les dieux.

Pour ce voyage, Gilgamesh dut se procurer 120 de ses tringles. Elles ne pouvaient être utilisées qu'une
fois et se consommaient selon leur emploi. Chaque tringle ne permit qu'une poussée et devenait alors
contaminée et devait être jetée.

Par manque d'un meilleur terme, elles furent appelées des « tringles », sans doute influencé par les
bateaux de rivières modernes, mais la signification n'est pas claire et fondamentalement, le terme
signifie un bâton ou une tige qui crée une poussée d'énergie.

En termes modernes, nous les décririons comme des tiges de combustible puisqu'elles furent associées
avec le système de propulsion d'un navire. En ce sens, elles pouvaient être soient des tiges insérées
dans un réacteur nucléaire pour contrôler sa production d'énergie ou, plus probable, des tubes ou des
tringles remplis de combustible solide utilisés dans un type de système de propulsion de fusée.

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LES SERPENTS ET LES DRAGONS VOLANTS
Par R. A. Boulay ©1990
Éditeur : Roberto Solàrion ©1997
Traducteur : Polo Delsalles ©2003
*
Chapitre 14
LES RADIOS DES ANCIENS
*

« C'est là que je te rencontrerai. C'est de sur le propitiatoire, d'entre les deux chérubins qui sont sur
l'arche du Témoignage, que je te donnerai mes ordres pour les Israélites ». Directive à Moïse--Exode
25:22

Il est implicite que les dieux devaient avoir des moyens pour transmettre leurs désirs du vaisseau
spatial à leurs représentants dessous--les rois, les prêtres et les généraux qui exécutaient leurs ordres.
Inversement, ces fonctionnaires devaient contacter les dieux et aussi l'un l'autre en certaines occasions
pour recevoir des instructions et des conseils, en particulier, lorsqu'ils furent sur une de leurs
nombreuses expéditions. Comment communiquèrent-ils alors l'un avec l'autre ?

Les articles essentiels nécessiteraient au moins trois types de matériel de communication : des
transmetteurs permanents fixes, des postes régionaux ou temporaires et un type quelconque d'appareil
de communication portatif. Tous ces types de matériels et d'appareils de communication se trouvent
dans la littérature et l'art de l'antiquité.

Avant le Déluge, Larak, en Mésopotamie, servit de centre principal de communication ; toutefois,
après le Déluge, elle se trouvait sous les eaux du Golfe Persique. Puisqu'il fut décidé de déplacer les
installations spatiales dans les terres de l'Ouest, cela devint nécessaire d'établir un centre
d'administration et de communication principale.

Partout dans les Saintes Écritures, Ur-Salem, appelée plus tard Jérusalem, est décrite comme « le
nombril du monde », attestant son rôle comme centre géodésique principal aussi bien que centre de
communication. Elle diffuse partout dans les terres de l'ouest fournissant les directives et les conseils
aux colonies distantes de l 'empire mésopotamien. Le Psaume 29, « La voix de Dieu dans l'orage »,
suggère de puissants transmetteurs dans une référence voilée au dieu Adad. [Note de l'éditeur : Adad =
Ishkour = Horus = Ares = Mars = Aria = Mitra = Ve = Perun = Og.]

Cette source religieuse indique que Jérusalem émettait des directives vers le nord au Complexe Spatial
à Baalbeck et vers le sud au Complexe Spatial alternatif établi à Cadès, connu comme le mont Sinaï.
Elle affirme :

« . voix de Yahvé dans la force, voix de Yahvé dans l'éclat ; voix de Yahvé, elle fracasse les cèdres,
Yahvé fracasse les cèdres du Liban, . voix de Yahvé, elle secoue le désert, Yahvé secoue le désert de
Cadès ».

Bien que Jérusalem fut le Centre Administratif des terres de l'ouest, il y avait d'autres postes régionaux
dans la terre de Canaan et de la Syrie qui furent considérés sacrés et ce fut là que les patriarches
contactaient leur dieu. En Mésopotamie, il y en avait partout et ils sont mentionnés dans leurs
littératures et vus dans leurs oeuvres d' art.

LES HUTTES DE ROSEAUX ET AUTRES POSTES DE COMMUNICATION

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Lorsque Abraham et Isaac séjournèrent dans les terres de l'ouest, ils s'arrêtaient parfois et montèrent un
« autel » où ils pouvaient offrir un sacrifice et communiquer avec Yahvé pour recevoir les prochaines
directives. Longtemps avant l'arrivé des Hébreux, certaines places comme Shechem et Bethel furent
considérées sacrées par la population natale. Apparemment, elles furent des postes de communication
ou des transmetteurs régionaux où les communications furent disponibles pour les privilégiés,
l'aristocratie.

En Mésopotamie, les huttes de roseaux furent éparpillées partout et paraissent souvent dans des
tableaux et des gravures sur des sceaux cylindres et de la poterie. C'est vraisemblablement la hutte de
roseaux utilisée par Utnapishtim lorsqu'il fut informé de l'avènement du Déluge.

Dans l'Épique de Gilgamesh, lorsque les dieux décidèrent de déclencher le Déluge et de détruire
l'humanité pour ses points faibles, seulement qu'un dieu demeura compatissant envers l'homme--Enki,
son créateur et bienfaiteur.

Ne souhaitant pas voir sa création détruite, Enki décida de prévenir Utnapishtim pour qu'il puisse se
préparer et construire un bateau. Dans l'Épique, Enki adresse le mur de la hutte de roseaux :

« Mur de roseaux, mur de roseaux ! Mur ! Mur ! Mur de roseaux, écoute ! Mur, sois attentif ! Homme
de Shourouppak, fils d'Ubaratutu, démolit la maison. Construis une arche ».

Ce verset de l'Épique confondit les érudits quant à sa signification, notamment pourquoi le dieu
parlerait au mur d'une hutte de roseaux pour transmettre de l'information au Noé sumérien. Certes, ce
ne fut pas seulement qu'une hutte de roseaux rurale.

Logiquement, à ce temps, Enki serait là que les dieux se rencontrèrent pour décider du destin de
l'homme, probablement dans le vaisseau spatial orbitant. Utnapishtim écoutait l'émission dans une
hutte de roseaux ou sur un récepteur de radio en sa ville de Shourouppak en Mésopotamie.

Ces huttes de roseaux éparpillées partout en Mésopotamie et dans les terres adjacentes sont
démontrées sur de nombreux sceaux cylindres et tableaux. Ils ont tous en commun une caractéristique
étrange : une projection du toit qui ressemble à une antenne et des objets en forme de yeux. Ces
antennes furent plus tard stylisées comme des mâts de murailles avec des serpentins et devinrent un
symbole de la déesse Ishtar qui semble avoir eu une association quelconque avec ces huttes de roseaux
ou stations de radio. [Note de l'éditeur : Ishtar est l' équivalent à Inanna du Levant, la commandante de
l'air à Baalbeck.]

Ces huttes de roseaux furent aussi portatives et pouvaient être déplacées d'un endroit à un autre lorsque
nécessaire, comme démontré sur un sceau-cylindre qui en représente une transportée par bateau.

Un autre exemple de station de radio portative ou mobile fut l'Arche d 'Alliance construite par Moïse
spécifiquement pour contacter Yahvé durant les jours de l'Exode.

L'ARCHE D'ALLIANCE COMME TRANSMETTEUR PORTATIF

Durant l'Exode, Moïse et les Israélites avaient besoin d'une forme de communication pour rester en
contact avec Yahvé. [Note de l'éditeur : N'oubliez pas que Y fut le traître Archon de la destinée qui se
servit de Moïse pour saisir le contrôle de la planète de l'autre Archon plus populaire, résultant
éventuellement dans le complot du Prince Nannar à organiser en vain son coup d'État.]

Ce n'est que seulement après qu'ils eurent été solidement battus à Rephidim et se retirèrent au mont
Sinaï et Cadès pour se regrouper sous Jéthro, qu'il fut décidé que, puisqu'ils ne pouvaient pas entrer en
Canaan par l'itinéraire direct, ils devaient aller par un itinéraire plus long et indirect qui leur prendrait
un autre 38 ans. [Note de l'éditeur : Telle que déjà notée, l'expression hébraïque « 40 » pour décrire la

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dimension ou le temps fut une expression familière qui signifiait « beaucoup » ou « longtemps ».
Donc, ce vagabondage pendant 40 ans signifie simplement qu'ils errèrent durant longtemps. De la
même façon, on dit que les pluies qui causèrent le Déluge de Noé durèrent « 40 jours et 40 nuits ».
Donc, ils durèrent longtemps. Même dans les temps plus modernes, cette tradition littéraire fut utilisée
comme dans « Ali Baba et les 40 Voleurs », évidemment une référence à « Ali Baba et sa grande
bande des voleurs ».]

Pendant ce temps, un moyen de communication fut nécessaire pour transmettre des ordres lorsque la
divinité ne fut pas parmi les Israélites dans la Tente de Réunion. Il semble qu'Adad (Yahvé) s'attendait
à rester au mont Sinaï et diriger Moïse de là. [Note de l'éditeur : Ceci est une erreur insouciante de la
part de Boulay. Plus tôt dans ce livre, il avait déjà dit que Yahvé fut Enlil.]

Moïse reçut des directives et des dessins schématiques sur comment construire l'Arche d'Alliance. Le
fait que Moïse construisit l'Arche de dessins fournis par Yahvé sur le mont Sinaï est clairement affirmé
dans les Saintes Écritures quand Yahvé lui dit : « ... Prenez note et suivez les directives que vous
voyez sur la montagne ».

La boîte elle-même fut de bois d'acacia plaqué d'or. Cependant, le couvert fut la clef de l'appareil. Le
couvert devait être façonné d'or solide avec un chérubin à chaque bout se faisant face ; l'or solide fut
un excellent choix puisqu'il fut un bon conducteur d'électricité. Il fut aussi spécifié que les chérubins et
le couvert devaient être faits dans un morceau, probablement pour assurer un bon contact électrique.

Les chérubins devaient avoir des ailes déployées vers le haut, se faire face et protéger le couvert avec
leurs ailes, formant ainsi une antenne. Il n'y a pas de description précise des chérubins mais, vu l'
origine égyptienne de Moïse et de ses associés, ils devaient ressembler à un sphinx ailé.

Le couvert devait être placé sur la boîte après avoir déposé les tablettes fournies par Adad. Il est
important de noter que ce ne fut que lorsque l'Arche fut construite que les tablettes furent remises à
Moïse. Vraisemblablement, les tablettes furent une partie intégrante de l'appareil et contenaient la
source du pouvoir nécessaire pour activer le receveur-transmetteur. Il dit alors à Moïse :

« C'est là que je te rencontrerai. C'est de sur le propitiatoire, d'entre les deux chérubins qui sont sur
l'arche du Témoignage, que je te donnerai mes ordres pour les Israélites ».

Ce fut la forme de communication utilisée comme ils voyageaient à travers le désert pour les 38
prochaines années. Selon Nombres 7:89, « Quand Moïse pénétrait dans la Tente du Rendez-vous pour
s'adresser à Lui, il entendait la voix qui lui parlait du haut du propitiatoire que portait l'arche du
Témoignage, entre les deux chérubins. Alors il s'adressait à Lui ».

La source du pouvoir et l'appareil de transmission fut incorporée dans les deux tablettes de « pierre »
sur lesquelles furent inscrits les Dix Commandements. En descendant du mont Sinaï, lorsque Moïse
brisa les premières tablettes parce qu'il fut fâché à la vue des Israélites qui adoraient un veau d'or, cela
eut pour effet d'annuler la fonction entière de l'Arche.

Moïse dut retourner une deuxième fois pour avoir un autre ensemble de tablettes. Cela explique peut-
être les quarante jours qu'il y passa--le temps de les fabriquer de nouveau ou d'obtenir de nouvelles
pièces. [Note de l'éditeur : En d'autres mots, cela prit du temps. Également, dans le Nouveau
Testament, Jésus alla dans le désert et jeûna durant 40 jours. Il y jeûna longtemps.]

LES DANGERS DE L'ARCHE : SA SOURCE DE POUVOIR

Au tout début, seuls Moïse, Aaron et ses deux fils pouvaient approcher l'Arche à cause de ses dangers
inhérents. Cela fut illustré quand un accident tua les deux fils d'Aaron. Ils furent frappés par une
décharge soudaine et inattendue d'électricité de l'Arche puisque comme ledit Lévitique 10:2, « De

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devant Yahvé jaillit alors une flamme qui les dévora, et ils périrent en présence de Yahvé ». L'Ancien
Testament ne révèle pas l'histoire entière. Cependant, nous devons regarder la tradition orale hébraïque
pour avoir des détails supplémentaires sur cet événement.

Le Haggadah raconte que, « de l'Arche sacrée, il sortit deux flammes de feu comme des ficelles qui
devinrent alors quatre et, deux chaque percèrent les narines de Nadab et Abihu dont les âmes furent
brûlées, bien qu'aucune blessure externe ne fût visible ». Cette décharge électrique fut une vraie
menace à quiconque osait entrer la tente pour servir la divinité.

Donc, pour prévenir d'autres victimes, dans Lévitique, Moïse doit avertir Aaron : « Yahvé dit à Moïse
: Parle à Aaron ton frère : qu'il n'entre pas à n'importe quel moment dans le sanctuaire derrière le
rideau, en face du propitiatoire qui se trouve sur l'arche. Il pourrait mourir, car j'apparais au-dessus du
propitiatoire dans une nuée ». Cet énoncé démontre que c'est l'Arche d'Alliance qui est dangereuse et
non quelque chose d'autre dans la Tente de Réunion tel que le véhicule ou le kabod de la divinité.

Par rapport aux dangers inhérents de l'Arche, il fut convenu de former un groupe de prêtres--la tribu de
Lévi--pour en prendre soin et s' occuper de tous les contacts avec l'Arche. Dès lors, seul un groupe fixe
et clairement défini d'initiés portant des vêtements protecteurs et suivant les procédures de sécurité
nécessaires aurait accès à l' Arche. Les directives pour fabriquer ces vêtements sont très détaillés et
spécifiques ne permettant aucune marge d'erreur, indiquant que sa nature protectrice fut tissée dans le
tissu.

L'Arche fut extrêmement dangereuse et même les Lévites durent l' approcher avec trépidation et une
certaine peur de pas ne revenir vivant de la Tente.

La Tente de Réunion contenant l'Arche fut située à une certaine distance du camp des Israélites. En
voyageant, l'Arche fut transportée par les Lévites qui précédaient le corps des gens. Dans Josué 3:4, ils
doivent garder une certaine distance, « Toutefois, qu'il y ait entre vous et l'arche un espace d'environ
deux mille coudées : n'en approchez pas ». Deux mille coudées représentent environ un kilomètre, la
distance considéré comme zone de sécurité.

Dans Nombres, l'histoire raconte comment un groupe de 250 membres de la tribu de Coré furent
annihilés par le pouvoir destructeur de l'Arche. Lorsque les Israélites se reposaient près de Cadès après
leur seconde défaite définitive en Canaan, 250 membres de la tribu de Coré furent ordonnés d'apporter
des casseroles de cuivre pour présenter l'encens et de se présenter à l'entrée de la Tente de Réunion.

Soudainement, « Un feu jaillit de Yahvé, qui consuma les deux cent cinquante hommes porteurs
d'encens ». Les victimes avaient été complètement incinérées puisque les prêtres durent enlever « . les
encensoirs du milieu des braises et disperse au loin ce feu, . ». Ironiquement, leurs casseroles de cuivre
qui avaient attiré la décharge électrique furent martelées en plaques et utilisées pour plaquer l'autel.

Tel que le suggère le Haggadah, puisque l'incident eut lieu après leur deuxième défaite à Horma, la
tribu fut éliminée pour avoir démontré de la lâcheté durant cette bataille.

L'Arche semble aussi avoir émis de la radioactivité dangereuse. Nombres 12:10 raconte l'incident
quand Miryam, la sour de Moïse, « . était devenue lépreuse, blanche comme neige ... » à l'entrée de la
Tente, une détresse qui ressemble beaucoup à un empoisonnement radioactif. Des associations
subséquentes avec l'Arche semblent confirmer le caractère radioactif de l'instrument.

Après l'Exode et après que les tribus s'établirent en Canaan, en les jours d'Éli le prophète, l'Arche fut
capturée par les Philistins et apportée à leurs villes dans le pays des collines de la Palestine de l 'Ouest.
Le premier livre de Samuel décrit comment les Philistins ont souffert de fléaux pendant sept mois.

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Ceux qui vinrent trop près de l'Arche dévelopèrent des plaies et des tumeurs et ils perdirent leurs
cheveux, des symptômes classiques d'un empoisonnement radioactif. Elle fut passée d'une ville
philistine à une autre jusqu'à ce que finalement, dégoûtés, ils la rendirent à la communauté israélite la
plus proche et l'abandonnèrent à Kireath Jearin. Soixante-dix personnes locales qui devinrent trop
curieux et approchèrent l'Arche furent également abattues.

Après cela, l'Arche acquit une réputation mortelle et par rapport à ses dangers, resta sans manipulation
directe et immobile jusqu'à beaucoup plus tard quand David décida de la retourner à Jérusalem. Dans
cette tentative, un des hommes tenta de stabiliser l'Arche comme elle commença à glisser hors du
chariot qui la portait. Il fut tué instantanément par une décharge de l'Arche. Cela semble avoir été la
dernière activité de l'Arche et cette dernière décharge neutralisa probablement la source de pouvoir car
l'Arche demeura inactive en les jours qui suivirent.

[Note de l'éditeur : Nous pouvons présumer qu'elle resta inactive, mais le savons-nous vraiment ? Le
roi Salomon construisit son temple comme endroit permanent pour loger l'Arche. Elle resta là jusque
environ 550 avant J.-C. lorsqu'elle fut enlevée de Jérusalem avant que les troupes perses envahissent.
Elle fut apportée à l'Île Éléphantine dans le Nil au sud de la Vallée des rois où elle fut protégée durant
environ 200 ans. Elle fut alors déplacée sur le Nil vers Khartoum et de là, sur la rivière Nil Bleue au
Lac Tana en Éthiopie où elle fut logée sur une île dans le lac. Plus tard, un temple fut construit à
Axum, Éthiopie, centre de la reine de Saba, pour loger l'Arche en permanence. Supposèmment,
l'Arche est encore là à ce jour. J'ai visité l'église Myriam de l'Arche d'Alliance. À cette période, il n'y
avait rien sauf une porte fermée à clé pour prévenir l'accès à l'Arche et son prêtre gardien officiel.
Aujourd'hui, il y a une clôture en grillage métallique autour de cette église et son jardin est patrouillé
par des gardes maniant des mitraillettes. Cette Arche est peut-être encore active et comme la Planète
Nibirou approche de nouveau, « Dieu » tente de communiquer avec les « prêtres ». Ce prêtre gardien
d'Axum a peut-être « entendu quelque chose » incitant l'armée éthiopienne à surveiller l'Arche avec
plus de soin. Cela nous porte à songer ...]

LES APPAREILS DE COMMUNICATION PORTATIFS : LES TERAPHIM OU IDOLES
ANIMÉES

Lorsque les rois de la Mésopotamie furent loin de leur ville et en particulier, au loin sur une de leurs
nombreuses expéditions militaires, ils avaient besoin d'un type d'appareil de communication mobile
pour rester en contact avec leur base et recevoir des directives des dieux. Pour accomplir cela, ils
apportèrent avec eux des images ou des statues du temple des dieux. On croyait que ces statuettes
furent la résidence active de la divinité. Leurs dimensions et compositions furent différentes. Dans son
oeuvre définitif « Babylon », Joan Oates remarque que ces statues animées, qui furent emportées à la
guerre par les rois et les prêtres, furent façonnées et réparées dans des ateliers spéciaux dans la ville et
subissaient un rituel de consécration compliqué et très secret qui les dotait de « vie » et leur
permettaient de parler.

Ce rituel consistait probablement à implanter un receveur et un transmetteur de radio aussi bien qu'une
source d'énergie à l'intérieur de la statuette.

Il est dit qu'Abraham et son père Térah opérèrent un atelier qui fabriquait ces statuettes. Bien que la
Genèse soit silencieuse sur cette activité, elle est discutée en détail dans les livres du Pseudepigraphe.
Térah et Abraham furent décrits comme membres de la prêtrise, la classe élite qui gouverna la ville
d'Ur.

Selon les Jubilés, Abraham provenait d'une famille de grands prêtres. Son père Térah apprit les
sciences de son père Nahor, car il est dit que, « il (Térah) grandit et demeura parmi les Chaldéens et
son père lui apprit les connaissances des Chaldéens pour pratiquer la divination et l'astrologie selon les
signes des cieux » .

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Une histoire plus explicite émerge de l'Apocalypse d'Abraham, un document du premier siècle après
J.-C. transmit en Slave à travers des canaux byzantins et par conséquent, non disponible aux érudits de
l' ouest jusque vers la fin du Moyen-âge. Il fournit beaucoup d' information sur la jeunesse et
l'adolescence d'Abraham. [Note de l'éditeur : L'emploi du mot « canaux » fait référence aux « mains »
ou aux « sources » et non pas au concept moderne du « channeling ».]

Selon cette narration, le père d'Abraham fut un fabriquant d'idoles aussi bien qu'un astrologue. Il
fabriquait des idoles pour les temples et pour la vente aux citoyens ordinaires et aux voyageurs. Ces
idoles eurent une valeur et une qualité différentes dépendant du matériel de leurs fabrications, soient
de pierre, de bois, de fer, de cuivre, d' argent ou d'or.

Une des tâches désignées d'Abraham fut de vendre certaines de ces statuettes à des négociants
égyptiens dans une boutique en dehors de la ville. Peu après, Abraham eut un contretemps avec son
père par rapport à ces idoles et providentiellement, l'atelier de Térah fut frappé par la foudre et fut une
perte totale.

Lorsque Térah et Abraham partirent pour Haran et de là vers la terre de Canaan, ils avaient
vraisemblablement plusieurs de ces idoles en leur possession --des statuettes implantées de certains
appareils ou source d'énergie. Elles furent probablement les teraphim ou les appareils de
communication portatifs des contes de l'Ancien Testament.

À Tepe Gawra en Mésopotamie supérieure, les archéologues trouvèrent des douzaines de statues de
culte qui furent datées à environ 3,000 avant J.-C. Ces objets de « culte » ressemblent en tout point à la
description des idoles animées des Sumériens.

Ces idoles païennes aux grands yeux ou statuettes portatives avaient des cavités orbitales concaves
dans lesquelles on insérait des objets la grosseur d'un poing, fort probable des cristaux, qui comme
source d 'énergie, activaient les appareils de communication. Ces sources d' énergie furent décrites
comme des « pierres », sans doute l'ancien mot pour décrire les gros cristaux.

LES TERAPHIM OU POSTES DE RADIO PORTATIFS

Les teraphim de l'Ancien Testament furent des figurines ou des idoles de différentes dimensions qui,
selon les contes bibliques, furent utilisés pour la divination, c'est-à-dire, ils répondirent à des questions
spécifiques qui leur furent posées, comme dans Ézéchiel 21, Zacharie 10 et Juges 17 et 18.

L'étymologie du mot teraphim est obscure et sa signification est inconnue. Dans l'Encyclopédie
Judaica, une source suggéra qu'il puisse provenir du mot hittite « tarpis » qui signifie « esprit animé ».
Vu l 'influence hittite dans la terre de Canaan, cette dérivation est probablement vraie.

Le teraphim joue un rôle considérable dans la vie d'Abraham. Son usage peut être tracé pendant mille
ans à travers les jours d'Isaac et de Joseph et, par la suite, en Égypte où ils tombèrent probablement
entre les mains de Moïse. Des références aux teraphim réapparaissent en les jours de Josué et de son
successeur, Qenaz.

Vers 1400 avant J.-C., ils furent inactifs et considérés seulement comme des reliques païennes ou des
objets de curiosité. À partir des jours d'Abraham jusqu'aux jours de Moïse et avant l'Arche d'Alliance,
le teraphim fut apparemment utilisé pour communiquer avec la divinité. El Shaddai ou Adad dirigea
Abraham à se rendre en Canaan par ce moyen et, par la suite, en Égypte, et plus tard pendant les jours
de l' invasion des rois de l'est. [Note de l'éditeur : Notez que cette date est moins que 200 ans après la
dernière arrivée théorisée de Nibirou en 1587 avant J.-C.]

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Les teraphim furent de différentes dimensions. Certains furent assez petits pour cacher sous une selle
comme dans le cas de Rachel, mais quelques-uns furent assez gros pour imiter une personne qui dort
sous une couverture comme dans le cas de David qui a dupé les assassins envoyés par Chaoul.

La première référence explicite au teraphim se situe dans Genèse 35 qui traite de l'incident de Rachel
quand elle tente de voler les idoles de son père. Ils faisaient peut-être partie de la cachette qu' Abraham
laissa à Haran avec son cousin Laban avant son départ pour les terres de l'ouest.

Sans doute, Jacob et Rachel connaissaient la valeur du teraphim et tenant compte des efforts de Laban
pour les recouvrer, il a peut-être aussi deviné leur fonction, bien qu'évidemment, il ne sache pas
comment s'en servir. L'existence et la signification de ces idoles furent données à Jacob par son grand-
père Abraham avant sa mort. Cela peut être démontré par les calculs suivants.

Abraham est mort à l'âge de 175 en l'an 1,992 avant J.-C. Jacob est né d'Isaac quand il avait 60 ans ou
en l'année 2,007 avant J.-C. Donc Jacob avait 15 ans quand Abraham est mort. Abraham eut
suffisamment de temps pour éduquer son petit-fils Jacob sur l'existence et l'importance de ces
appareils et leur cache à Haran. [Note de l'éditeur : Puisque Boulay incorpore la reconstruction de
Velikovski dans sa propre chronologie des événements, nous pouvons assumer que ces dates sont
relativement précises.]

Le séjour de Jacob à Haran pour vivre à la maison de Laban fut probablement basé sur l'obtention de
ces appareils pour les remettre au contrôle de la famille d'Abraham. Rachel fut évidemment dans le
complot et cela put prendre toutes les années que Jacob a souffert aux mains de Laban pour trouver où
les teraphim furent cachés. Tel que raconté dans la Genèse, l'incident se lit comme une histoire de
fiction.

Sous un prétexte ou un autre, Jacob fut obligé à servir Laban pendant vingt ans. Finalement, prenant
avantage de l'absence de Laban, Jacob et Rachel quittèrent secrètement apportant avec eux les idoles
ou teraphim de Laban. Laban fut bouleversé lorsqu'il se rendit compte que Jacob fut parti. Il le
pourchassa et le rattrapa en fuite.

Laban fut encensé du départ secret de Jacob mais semblait plus troublé par le vol de ses idoles : «
Maintenant, tu es donc parti, parce que tu languissais tellement après la maison de ton père ! Mais
pourquoi as-tu volé mes dieux ? » (Gen. 31:30). Le conte ne mentionne que ceux cachés par Rachel
dans un coussin de chameau sur lequel elle fut assise. Lorsque Laban tenta de le fouiller, elle plaida
qu'elle ne pouvait pas être dérangée puisque ce fut ce temps du mois. Laban chercha partout mais ne
pouvait pas trouver les teraphim. Bien que seulement ceux-ci furent mentionnés dans la narration,
Jacob devait en avoir plusieurs autres qu'il réussit à cacher de quelque manière des yeux furetant de
Laban.

En retournant à Canaan, Jacob et sa maisonnée arrêtèrent à Sichem, un emplacement sacré pour les
indigènes. À Sichem, il rangea tous les dieux étrangers qu'ils avaient obtenus à Haran. Ils devaient être
nombreux et ils furent enterrés près d'un térébinthe (chêne) à Sichem.

Jacob dut certainement garder le sien mais il ne voulait pas que personne d'autre ne puisse en rapporter
un à sa patrie. Le contrôle et l'utilisation de ces appareils furent un secret bien gardé ; il semble que
seulement lui et Rachel connaissaient le vrai but du teraphim. Il est probable que Jacob voulait
s'assurer d'une provision suffisante de statuettes aussi bien que de leur source d'énergie ; certes, la
cachette resta enterrée à Sichem pendant des générations jusqu'aux jours de Qenaz.

Plusieurs années plus tard, ces idoles et leurs « pierres » ou sources d'énergie furent déterrées par les
partisans de Qenaz, le successeur de Josué. Lorsque Jacob entra en Égypte à l'âge de 130 en l'an 1,877
avant J.-C., il apporta sans doute les appareils de communication et ils furent transmis de génération
en génération jusqu'à ce que Moïse en reçoive un plusieurs centaines d'années plus tard qu'il utilisa

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pour contacter Yahvé ou Adad à sa première visite au mont Sinaï. [Note de l'éditeur : Donc, lorsque
John Baines dans « The Stellar Man » discute l'idée que Moïse utilisa un moyen « occulte » des «
écoles de mystères » pour contacter l'Archon Y, il faisait peut-être référence à l'utilisation de ces
appareils primitifs.]

LES CRISTAUX DE QENAZ : SOURCES D'ÉNERGIE POUR LES TERAPHIM

Le document qui raconte ce qui s'est passé après la mort de Josué et qui définit la succession des chefs
jusqu'à Qenaz, Zeboul et enfin Débora est le soi -disant « Les Antiquités bibliques de pseudo-Philo »
parce que l'attribution à Philo d'Alexandrie au 1er siècle avant J.-C. est remise en question. Philo décrit
comment les tribus furent persécutées par les Philistins après la mort de Josué et qu'ils cherchèrent un
chef.

Qenaz fut élu et questionna chaque tribu pour leurs comportements honteux croyant que leurs troubles
furent causés par leurs manques à la Loi de Moïse. Les confessions furent nombreuses mais celle qui
est la plus intéressante à notre avis est celle de la tribu d'Aser qui confessa que, « Nous avons trouvé
les sept idoles d'or que les Amorites appellent les nymphes sacrées et nous les avons apportés avec
leurs pierres précieuses incrustées et les avons cachés. Et maintenant ils sont cachés près du sommet
du mont Sichem. Par conséquent, vous pouvez maintenant les recouvrer ».

Qenaz envoya immédiatement un groupe d'hommes pour les recouvrer et lui rapporter. Ces pierres
furent décrites comme des cristaux et furent de couleur vert pâle. « Et voici les pierres précieuses », lui
dit-on, « que les Amorites avaient dans leurs sanctuaires, la valeur desquelles ne peut être estimée ».
Ces cristaux qui avaient été incrustés dans les yeux des idoles émettaient aussi une certaine luminosité.
Ils dirent à Qenaz que, « pour ceux qui arrivent durant la nuit, la lumière d'une lampe ne fut pas
nécessaire car les pierres brillaient si d'un vif éclat ».

Ces cristaux clairs et vert pâle avaient été incrustés dans les idoles des Amorites (Canaanéens)
vraisemblablement dans les cavités orbitales. Les cristaux furent inconnus aux Hébreux qui ne
connaissaient pas leurs fonctions sauf comme parures sur les idoles païennes. Il est vrai que nous
craignions et nous détruisons ce que nous ne comprenons pas.

Cependant, Qenaz trouva que ces pierres ou cristaux furent pratiquement indestructibles. Il tenta de les
détruire de plusieurs façons : d'abord par le feu mais elles éteignirent les flammes. Il tenta alors de les
fendre avec une épée de fer mais elles cabossèrent la lame. Par désespoir, elles furent enfin offertes sur
un autel à la divinité et, selon le compte de Philo, elles furent mystérieusement enlevées par un ange
durant la nuit.

Ces cristaux de Qenaz qui émettaient de la lumière et qui furent pratiquement indestructibles furent
incrustés dans les idoles prises de la cachette trouvée à Sichem sous un chêne. Ils furent sans doute
ceux qui avaient été enterrés par la maison de Jacob plusieurs centaines d'années auparavant. Ces
cristaux émettaient encore de la lumière pendant tout ce temps et furent donc encore actifs jusqu'à un
certain point.

Les pierres par elles même ne furent pas très utiles car elles servirent à activer des appareils tel que le
teraphim, le receveur et transmetteur de radio portatif biblique. Durant les jours de Qenaz, vers la fin
du 15ème siècle avant J.-C. et le commencement de la période tranquille connu comme les jours des
Juges, les pierres devinrent que des curiosités. Étant associées avec les idoles des Cananéens, elles
furent traitées simplement comme des objets fabriqués païens.

LES PIERRES QUI ÉCLAIRENT

Les cristaux de Qenaz furent aussi décrits comme brillants la nuit et il ne fut donc pas nécessaire
d'utiliser une lampe. Une telle source d'énergie fut probablement utilisée par Noé comme éclairage

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dans l'Arch e pendant la longue période de 150 jours que son vaisseau scellé passa en mer. Selon la
tradition orale hébraïque telle que révélée dans le Haggadah, l'Arche fut éclairée par une pierre
précieuse qui servit à éclairer l'intérieur du vaisseau et rendit la nuit comme le jour.

Une source semblable d'énergie est mentionnée dans le livre de Mormon, le livre sacré de l'Église des
saints des derniers jours. Quand la tribu de Lévi quitta Jérusalem vers l'an 600 avant J.-C. pour leur
voyage vers « la terre promise », ils construisirent huit vaisseaux pour le voyage.

Ces vaisseaux furent scellés comme l'Arche de Noé et, pour voir à l'intérieur, ils reçurent seize petites
pierres, deux pour chaque vaisseau qui furent « blanches, claires et transparentes comme le ver ». Ces
pierres « brillaient dans l'obscurité » pendant les 344 jours en mer avant qu'ils aient enfin atteint le
rivage.

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LES SERPENTS ET LES DRAGONS VOLANTS
Par R. A. Boulay ©1990
Éditeur : Roberto Solàrion ©1997
Traducteur : Polo Delsalles ©2003
*
Chapitre 15
LA CÉLÈBRE TERRE DE DILMUN
*

« À Dilmun, le corbeau ne crie pas, le lion ne tue pas. Le loup ne saisit pas l'agneau, inconnu est l'ours
qui dévore le grain. Le malade ne dit pas 'je suis malade,' la vieille femme ne dit pas 'je suis une vieille
femme,' le vieil homme ne dit pas `je suis un vieil homme. » - Vieux poème sumérien

Dilmun suscita probablement plus de curiosité que tout autre endroit mentionné dans les registres
cunéiformes de la Mésopotamie. Plusieurs livres furent écrits au sujet de cette terre de mystère. La
seule terre qui reçu plus d'importance fut sans doute l'Atlantide. Mais contrairement à l'Atlantide, il
existe plusieurs références au sujet de Dilmun et cela nous assure qu'elle fut vraiment un emplacement
géographique quelque part au Moyen-Orient.

Dilmun fut une terre intimement associée à Sumer et à Akkad, tout comme Meluhha (Afrique) et
Magan (Égypte) qui fournissaient leurs villes de plusieurs nécessités économiques soient à travers le
tribut ou par l'échange commercial. Dilmun fut aussi une terre sacrée appelée la résidence des dieux,
une sorte de jardin d'Éden, souvent mentionnée comme « la terre des vivants », c'est-à-dire, la terre de
l' immortalité.

En dépit des références à Dilmun dans la littérature et les Mythes mésopotamiens, les érudits
contestent encore son emplacement. Nous savons avec certitude que Dilmun ne fut pas seulement
qu'une fiction littéraire car elle est mentionnée dans les textes traitant de l' économie dès le 24ème
siècle avant J.-C. et aussi tard que le 1er millénaire avant J.-C.

Certaines théories récentes l'identifient comme l'Île de Bahreïn dans le Golfe Persique. Celle-ci fut
proposée par Geoffrey Bibbey dans son étude, « Looking for Dilmun ». Cependant, cette identification
est principalement tirée de l'inscription de Sargon d'Assyrie (720 avant J.-C.) qui affirma que, parmi
ceux qui lui payaient le tribut, « Uperi, roi de Dilmun dont la demeure est située comme un poisson au
milieu de la mer où le soleil se lève ». En dépit de la divergence du levé du soleil, la déclaration de
Sargon fut interprétée comme suit : Dilmun fut une Île et que la mer fut le Golfe Persique. [Note de l'
éditeur : Assumant que cette déclaration est exacte, alors ce « roi de Dilmun » existait au temps de
Sargon. C'est une preuve additionnelle que la Planète Nibirou fut encore « garée en orbite » dans « le
Pays du nord, l'Hyperborée » avant que commence la dernière séquence de départ pour se terminer
avec les événements de l'an 687 avant J.-C. Le placement exact de Sargon dans le temps fut crucial à
l'achèvement de la reconstruction historique du Dr Velikovsky.]

D'autres comme Samuel Noah Kramer, dans son livre « The Sumerians », la plaça dans la vallée de la
rivière Indus basée sur des références qu'elle fut située là que le soleil se lève à l'est de Sumer. Cette
théorie est grandement basée sur le Mythe du Déluge sumérien qui dit que le sumérien Noé reçut
l'immortalité et fut transporté à « l' embouchure des rivières » et à « l'endroit où le soleil se lève ».

Dans les deux cas, l'emplacement géographique de Dilmun semble être conditionnel sur la déclaration
qu'elle fut à l'est vers le soleil levant. Une analyse plus récente par Zecharia Sitchin, dans son livre «
The Stairway to Heaven », identifie la péninsule du Sinaï comme la Terre de Dilmun (Tilmun).

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La difficulté à localiser la terre de Dilmun est due aux traductions modernes des textes sumériens et
akkadiens où, en grande partie, des interprétations arbitraires sont données aux textes originels. Une
source majeure d'information sur cette terre provient des chroniques des voyages de Gilgamesh. Deux
Épiques sont souvent mentionnés : le célèbre « Épique de Gilgamesh » inscrit sur douze tablettes
cunéiformes et l'Épique moins connu du poème complet appelé « Gilgamesh et la terre des vivants ».

LA TERRE DE L'IMMORTALITÉ ET LE JARDIN D'ÉDEN

Pour les Sumériens, Dilmun fut considéré comme un paradis bénit intimement relié à Sumer sur le
plan religieux ou spirituel. Dans le Mythe « Enki et Ninhoursag », la terre de Dilmun est décrite
comme une terre claire et pure appelée la « terre des vivants » où il n'y a aucune maladie et la mort
n'existe pas. Dilmun est donc une terre d' immortalité.

Enki est responsable de cette terre et ordonne à Outou de faire jaillir de l'eau fraîche de la terre la
rendant ainsi en paradis, un jardin vert divin plein de champs et de prairies remplis de fruits. C' est un
véritable jardin d'Éden.

Bien qu'elle ne soit pas mentionnée par nom dans l'Épique de Gilgamesh et la terre des vivants, il fait
sans doute référence à cette terre où personne ne peut devenir malade ou mourir. Dans cette histoire,
Gilgamesh part vers une terre lointaine pour abattre et rapporter quelques-uns de ses célèbres cèdres
pour se faire un « nom » ou un « shumu ». Enkidou, son ami et co-aventurier, lui dit
qu'Outou/Shamash est responsable de la terre et que Gilgamesh doit d'abord avoir son autorisation et
son support.

« Mon maître, si vous entrez sur cette 'terre', informez Outou... Outou est responsable de cette 'terre', la
terre des cèdres abattus, elle est sous la responsabilité du vaillant Outou ».

[Note de l'éditeur : Le vaillant prince Outou fut le commandant de l' espace saurien, l'Apollon grec, le
Hélios romain, le Rama hindou, l' Incas Tamendonare, le Slave Varpulis.]

Pour obtenir l'immortalité, Gilgamesh voyageraient à cette terre de cèdres pour installer un shumu et
pour ceci, il devait avoir l' autorisation d'Outou, l'astronaute chef.

« J'entrerais la 'terre' et j'installerais mon shumu à l'endroit où les shumus furent installés, j'élèverais
mon shumu ».

Bien que le terme sémite « shumu » soit traditionnellement traduit comme « nom », il est difficile de
comprendre sa signification dans le texte. Comme nous l'avons déjà noté, le terme « shem », utilisé
dans l 'Ancien Testament, est le même que le « shumu » des Sumériens. Dans l' incident de la Tour de
Babel, l'homme voulait élever un « shem » pour atteindre les dieux tout comme Gilgamesh souhaitait
le faire. Tel que discuté précédemment, le shem de la Bible est aussi utilisé conjointement avec le
Kabod ou véhicule du dieu biblique. Le kabod est appelé le « kabod ha-shem » ou plus correctement, «
le chariot du shem ou fusée ».

Dans l'Épique Gilgamesh et la terre des vivants, il doit vaincre le monstre Humbaba (quelquefois
appelé Huwawa) qui semble être un robot mécanique qui garde l'accès à la terre de cèdres. Bien que la
terre qui fut la destination de Gilgamesh ne soit pas mentionnée comme Dilmun, c'est une terre de
paradis, une terre de cèdres, sous le contrôle d'Outou ou Shamash.

Dans l'Épique de Gilgamesh, il fait aussi un voyage à une terre de cèdres distante où il espère réaliser
l'immortalité. Il rencontre et détruit un monstre appelé Humbaba qui protège la forêt de cèdres.
Humbaba est décrit comme un monstre effrayant : « son rugissement est comme celui d'une tempête,
sa bouche est le feu et son souffle est la mort ».

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Les deux Épiques qui impliquent les aventures de Gilgamesh à une terre de cèdres distante sous le
contrôle d'Outou ou Shamash et, gardée par un monstre mécanique, sont évidemment apparentés et
peuvent même faire partie de la même histoire.

LA STRUCTURE DE L'ÉPIQUE DE GILGAMESH

Plusieurs érudits remarquèrent la condition incohérente de l'histoire qui est racontée sur les douze
tablettes cunéiformes composant l' Épique de Gilgamesh. La version disponible la plus cohérente est
celle en akkadien-sémite, composée au milieu de la période babylonienne vers le 13ème siècle avant
J.-C. La plupart des traductions suivent le format traditionnel de ces douze tablettes.

Des fragments de cette Épique furent aussi trouvés sous d'autres formes ou langues telles que le vieux
babylonien-sémite, le hittite ou sémite du nord-ouest et aussi, dans le sumérien originel. Quelques-uns
de ces fragments datent aussi loin que 2,000 avant J.-C., confirmant le point de vue que les exploits de
Gilgamesh furent bien connus partout au Moyen-Orient au 3ème millénaire avant J.-C.

D'autres versions de l'Épique de Gilgamesh et des exploits de ce roi légendaire furent courantes dans la
littérature sumérienne et akkadienne quand les Babyloniens de la période centrale produisirent leur
version de l'Épique. Ces Babyloniens-sémites se considéraient porteurs de la culture et de la
civilisation sumérienne et, il semble raisonnable de supposer qu'ils aient combiné les textes
contemporains en une histoire continue qui, par les années, devint un Épique en soi.

Le fait que ce soit une compilation d'un grand nombre d'histoires de Gilgamesh est évident par sa
structure. La Tablette I traite de la naissance de Gilgamesh, ses exploits et la création d'Enkidou, l'ami
de Gilgamesh. La Tablette II continue cette association comme ils partent pour la forêt de cèdres qui
est gardé par le monstre Humbaba.

Dans la Tablette III, ils obtiennent l'autorisation de Shamash d'entrer sur la terre sous son contrôle.
Dans les Tablettes IV et V, l'histoire se continue et Gilgamesh rêve de ce qui paraît être l'éclat
lumineux et le bruit d'un lancement de fusée. Ils combattent alors le monstre Humbaba.

La Tablette VI semble être un bris complet dans la continuité de l'histoire à moins qu'elle puisse être
en rapport, de quelque façon, avec le but de Gilgamesh d'atteindre les dieux et demander l'
immortalité. Cette Tablette décrit comment Ishtar essaie de séduire Gilgamesh et est repoussée. Elle
demande aux dieux une vengeance et reçoit l'autorisation d'envoyer une arme divine appelée le «
taureau du ciel » pour détruire Gilgamesh et Enkidou. Cependant, Gilgamesh et Enkidou détruisent
cette arme. [Note de l'éditeur : La Bible nous dit que notre Dieu est un « Dieu jaloux ». Ceci démontre
comment les femmes sont les mêmes, indépendamment de leur planète d'origine : si un mâle ose vous
séduire, prenez garde ! Il est fascinant de voir combien souvent ces « dieux et déesses » sauriens
essaient de prendre vengeance l'un sur l'autre et plusieurs citoyens de Tiamat ! Et n' oublions pas,
Ishtar fut un nom régional pour la princesse royale Inanna, la commandante saurienne de l'espace et la
maîtresse incestueuse de son frère et chef dirigeant, le prince Outou.]

L'histoire se poursuit dans les Tablettes VII et VIII où les dieux décident que quelqu'un doit être
reconnu coupable et Enkidou est condamné à mort. Gilgamesh délivre un long panégyrique.

La Tablette IX décrit Gilgamesh voyageant pour atteindre son grand-père, Utnapishtim, le Noé
sumérien. Il s'approche des montagnes de Mashu et rencontre les gardes aux armes cinglantes. Ils le
reconnaissent immédiatement comme semi-divin et lui permettent de passer. Il traverse la montagne
par un tunnel et arrive à un endroit de cristal resplendissant, la ville de Baalbek. Sa demande est
refusée par Shamash.

La Tablette X commence par sa rencontre avec Siduri, la soi-disant barmaid, qui lui dit comment faire
le voyage pour traverser les « mers de la mort », une métaphore pour le voyage hasardeux aux cieux.

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De nombreux érudits identifièrent Siduri comme étant Ishtar et, si c'est la déesse elle-même, cela
explique l'ordre numérique de cette Tablette dans l'Épique. Apparemment, elle l'aide à atteindre
Utnapishtim mais au prix de devenir sa maîtresse.

Pour ce voyage, Gilgamesh doit se procurer plusieurs « perches » ou tringles de combustion qui sont
utilisées seulement qu'une fois et abandonnées. Il réussit à rejoindre son grand-père qui est dans le
vaisseau orbitant.

Dans la Tablette XI, Utnapishtim lui raconte l'histoire du Déluge. Puisque Gilgamesh ne peut pas
recevoir l'immortalité, on le dirige de se procurer une plante magique qui le rajeunira. Gilgamesh
l'obtient, mais elle est volée par un serpent sur le chemin de son retour à Ourouk.

La Tablette XII est un bris complet de l'histoire. Dans cette Tablette, Enkidou est vivant et juste sur le
point d'entrer dans le monde inférieur. Elle est sans doute basée sur le Mythe appelé « Enkidou et le
monde inférieur ».

Il existe un grand nombre d'histoires qui se rapportent d'une certaine façon à l'Épique de Gilgamesh.
Plusieurs furent trouvées en fragments seulement, telles que celle qui est en rapport avec Gilgamesh et
le taureau du ciel, et une autre, appelée la mort de Gilgamesh. Il est évident que l'Épique est une
compilation ou un sommaire sélectionné de plusieurs histoires traitant des expériences du héros.

RÉSUMÉ DE L'HISTOIRE DE GILGAMESH

En raccordant ensemble les différentes histoires, nous pouvons reconstruire les exploits de Gilgamesh.
Il est né semi-divin mais craignait de ne pas être immortel. Il chercha à atteindre les dieux puisque
seulement eux pourraient lui accorder. Les dieux lui créèrent un compagnon en imposant à un homme
primitif à avoir des rapports sexuels avec une déesse, le soumettant ainsi à un processus de «
civilisation ».

Accompagné avec cet ami et un contingent de la ville d'Ourouk, il décide de voyager à la terre de
Liban, la « terre des vivants », le paradis des dieux, la forêt de cèdres et le domicile de Shamash.
Naviguant en amont sur l'Euphrate, le navire est détruit dans une tempête et seules Gilgamesh et
Enkidou continuent le voyage. Suivant probablement l'itinéraire de commerce de Mari, à travers
Tadmor et jusqu'à Damas, ils approchent les montagnes du Liban à travers la frontière est.

Ici, ils rencontrent les gardes qui sont équipés d'armes cinglantes qui leur permettent de passer à cause
de l'apparence semi-divine de Gilgamesh. Ils affrontent le monstre mécanique Humbaba qui garde les
approches vers la montagne et le détruisent. Pendant une période de douze doubles heures, ils
traversent un tunnel et atteignent enfin la lumière et la ville de Baalbek.

Shamash refuse à Gilgamesh le droit à un shumu ou fusée pour atteindre les dieux dans le vaisseau
orbitant. Ishtar est prête à l'aider s'il accepte de devenir son amant. Elle lui pourvoit une navette et il
atteint le vaisseau spatial orbitant et rencontre son grand-père Utnapishtim qui lui raconte l'histoire du
Déluge. Pour ne pas laisser partir son petit-fils les mains vides vers sa demeure sur la Terre, il lui parle
d'une plante magique qui le rajeunira. Le héros obtient la plante sur le chemin du retour mais elle lui
ait enlevé par un serpent qui, par la suite, mue sa peau.

Arrivant à Ourouk les mains vides, Gilgamesh revient sur sa promesse à Ishtar qui devient encensée et
envoie une arme divine pour détruire Gilgamesh et Enkidou. Ils réussissent à la mettre hors fonction.
En délibération, les dieux décident que quelqu'un doit être trouvé coupable et Enkidou est condamné à
mourir. Enkidou est envoyé au monde inférieur. Gilgamesh fait l'éloge de son ami et plus tard, réussit
à secourir Enkidou du monde inférieur.

LA TERRE VISITÉE PAR GILGAMESH : LE LIBAN

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Au Moyen-Orient, il y a seulement qu'une terre de cèdres digne du nom. Dans les temps anciens, elle
couvrait tout le Liban aussi bien qu'une partie de la Syrie. En fait, l'Épique de Gilgamesh lui fait
référence comme la « forêt qui court une distance de dix mille lieues ». Lorsque Humbaba rugit, on dit
que cela « secoua la terre de Saria (Syrie) et le Liban ». En dépit de ces références spécifiques à la
terre du Liban, elles furent ignorées par les érudits.

Cette forêt de cèdres où Humbaba erra est appelée « la maison des dieux et le trône principal d'Irnini ».
Irnini est un autre nom pour la déesse Ishtar qui semble avoir utilisé Dilmun comme domicile de base.
Ishtar fut aussi connue sous le nom de Siduri, la barmaid qui aida Gilgamesh à atteindre les dieux.

Dans ses aventures, Gilgamesh atteint les montagnes dont le nom est « mashu », qui gardent l'entrée à
la place où Shamash « va et vient ». Le mot MA-SHU n'a pas été compris par les érudits qui semblent
avoir négligé sa signification évidente, celle de « la place des vaisseaux spatiaux ». MA est le terme
sumérien signifiant vaisseau ou véhicule, comme nous avons déjà vu que Magur signifie bateau de la
rivière et SHU s'applique à un endroit géographique comme dans la ville de Shourouppak.

Gilgamesh rencontre les hommes-scorpions, c'est-à-dire, des sentinelles avec une arme cinglante qui le
défièrent immédiatement. Les sentinelles le reconnaissent comme un des leurs et dirent, « celui qui est
venu à nous, son corps est la chair des dieux ». Ils remarquent qu'il est en partie divin, qu'il a des
vestiges de peau reptilienne !

Les hommes-scorpions qui gardaient le paradis sumérien correspondent aux « Chérubins aux épées
tournantes ardentes » qui furent placés à l' entrée est du jardin d'Éden pour protéger l'Arbre de
l'immortalité et pour prévenir Adam et Ève d'y accéder de nouveau.

Selon la Genèse, Adam et Ève furent expulsés du jardin d'Éden et envoyés à « l'est de l'Éden » et c'est
cette entrée-là qui fut gardée par les Chérubins. Après le Déluge, la terre des dieux fut déplacée de la
région du delta Tigre-Euphrate au Liban. Cela explique pourquoi Adam et Ève furent expulsés à « l'est
de l'Éden » et que cette entrée-là fut gardée par les Chérubins. Il est pertinent de noter que Damas est à
l'est de cette entrée à la terre du Liban. Damas est la plus vieille ville occupée de façon continue au
monde et revendique qu 'elle fut fondée par Adam et Ève après avoir laissé l'Éden.

Gilgamesh voyagea à travers une série de tunnels dans les montagnes pour atteindre le domicile de
Shamash. Cette voie fut appelée « harran Shamash » ou la route vers Shamash. Après douze doubles
heures, il vit la lumière au bout du tunnel et est enfin arrivé à ciel ouvert où il vit une région de cristal
brillant et de pierres colorées. Ce fut Baalbek, la ville spatiale. Il manque une grosse partie du reste du
texte.

Lorsque Gilgamesh eut enfin atteint Utnapishtim, ce dernier lui raconta l'histoire du Déluge et
comment il fut rendu immortel et envoyé vivre à Dilmun. Dans la version du vieux babylonien de l'
Épique, après le Déluge, Utnapishtim reçut l'immortalité d'Enlil et eut la tâche de repeupler la Terre.
Dans les traductions conventionnelles, il fut envoyé à une terre distante, à la terre de Dilmun qui fut «
à l'est » et à « l'embouchure des rivières ».

La terre distante de l'embouchure des deux rivières fut interprétée comme le delta du Tigre et de
l'Euphrate, l'emplacement du jardin d'Éden antédiluvien. D'autres, en particulier Kramer, suggérèrent
le delta de la rivière Indus comme plus probable.

Bien que le delta de la Mésopotamie fut l'Éden des sumériens et l'Éden de l'Ancien Testament avant le
Déluge, après la catastrophe, il fut décidé de le déplacer à un endroit protégé, moins accessible et
moins sujet aux caprices de nature, surtout aux inondations périodiques. Alors, la place sacrée des
dieux fut déplacée au Liban et la ville spatiale y fut établie. Ceci est évident dans une traduction plus
récente et exacte de ces mots cruciaux.

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Une traduction différente de la phrase en question paraît dans la traduction récente de l'Épique par
John Gardner et John Maier dans leur livre « Gilgamesh ». Leur traduction suggérée est « la source
des rivières » plutôt que « l'embouchure des rivières ». Bien sûr, cela donne une signification
complètement différente de ce passage, puisque le delta de la Mésopotamie ou tout autre delta ne peut
pas être la terre de Dilmun.

Une recherche pour l'endroit dans le Moyen-Orient où deux rivières proviennent de la même région
nous mène encore au Liban, en particulier à Baalbek, car c'est là que les rivières Oronte et Litanni
prennent leur source, l'une coulant vers le nord et l'autre vers le sud.

Une version sumérienne des aventures de Gilgamesh confirme cette interprétation du passage. Appelé
Ziusudra dans l'ancienne version sumérienne, Utnapishtim est envoyé vivre dans « la terre de Dilmun,
la place où le soleil (shamash) s'élève ». Une traduction de ce passage dit qu'il alla vivre dans « la terre
(ou terre montagneuse) de la traversée », où le soleil ou shamash se lève. La « terre de la traversée »
semble faire référence à l'endroit où les shamash décolèrent et atterrirent à chaque jour, en d'autres
mots, où ils traversaient de la terre aux Cieux.

L'expression « terre de la traversée » peut aussi être traduite comme « la terre montagneuse de la
traversée » puisque le mot se prête aux deux définitions. Cela élimine comme possibilité les terrains
plats des régions de delta.

DILMUN, LA TERRE OU LE SOLEIL (SHAMASH) S'ÉLÈVE

Située, à ce que l'on suppose, où le soleil se lève, les érudits la localisèrent dans la direction de l'est ou
de l'aube. Le mot signifiant soleil est « shamash » et le passage pourraient aussi être lu comme « où
Shamash s'élève », la plaçant sans équivoque dans la terre des cèdres.

Une autre preuve que Dilmun devrait être cherché à l'ouest plutôt qu'à l'est est contenue dans la
déclaration de Sargon le Grand qui gouverna vers 2,300 avant J.-C. [Note de l'éditeur : Ce n'est pas le
même Sargon que celui déjà mentionné.]

Sargon se vanta que « les terres de la mer trois fois ais-je encerclées, Dilmun ma main captura ». Cela
indique que Dilmun devait être près des terres de la mer, le terme mésopotamien pour la côte
méditerranéenne. Les villes des terres de la mer furent les villes côtières du Liban, devenant plus tard
la Ligue phénicienne. De plus, la déclaration de Sargon indiquerait que les villes de la terre de la mer
faisaient partie de ce qu'il appelait Dilmun.

Selon l'Épique où Enki entreprit ce qui paraît être un voyage d'inspection des terres qu'il contrôlait,
celle de Magan, Meluhha et Dilmun, Dilmun devait être près de Magan (Égypte) et de Meluhha
(Afrique). Dilmun est, en fait, souvent associé commercialement aux terres de Magan et de Meluhha,
démontrant ainsi que son emplacement devait être à l'ouest près de l'Égypte plutôt que quelque part au
loin vers l'est.

L'itinéraire pris par Gilgamesh vers la Terre de Shamash est fourni dans Gilgamesh et la terre des
vivants. Il raconte aussi un voyage au Liban. Pour le voyage, il avait mobilisé une expédition de sa
ville d' Ourouk. Puisqu'ils planifièrent de partir sur l'eau, ils construisirent un « navire Magan », c'est-
à-dire, un type de bateau de rivière égyptien, puisqu'ils allaient faire une partie du voyage sur l 'eau. Ce
type de bateau ne peut pas permettre le passage par le Golfe Persique vers la Côte puisque cela
exigerait un navire capable de naviguer en pleine mer.

Gilgamesh et son groupe durent planifier de naviguer en amont sur l' Euphrate aussi loin que possible
pour rejoindre la route de commerce vers l'ouest. Mari seraient le choix puisqu'elle fut le point de
transfert des routes de commerce vers la Méditerranée. Elle se rendait à Palmyre (l'ancien Tadmor) et
se divisait, une route allant vers le sud-ouest à Damas et l'autre vers l'ouest à Homs (Hims) à la

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frontière nord du Liban. Les deux routes menaient à la terre du Liban ou Dilmun, car comme
aujourd'hui, elles sont les deux routes principales vers la terre montagneuse en provenance de l'est.
[Note de l'éditeur : Comme linguiste et historien, Palmyre fut toujours un de mes mots favoris !]

L'expédition de Gilgamesh eut des difficultés et le bateau s'effondra dans une tempête sur l'Euphrate et
tous furent perdus sauf Gilgamesh et Enkidou. Les héros de l'Épique poursuivent leur voyage à pied et
atteignent enfin la terre de Shamash ou les montagnes de Mashu, la « place des fusées spatiales ».

Bien que Gilgamesh ait pris l'itinéraire le plus direct vers Baalbek à travers le col de montagne près de
Damas, il est à noter qu'à l'entrée nord de la vallée du Liban se trouvent les ruines d'une ancienne ville
connue comme Cadès qui garda cette entrée. Son origine est perdue dans l'antiquité, bien que Cadès
soit le terme sémite pour « ville sacrée » et la raison pour son nom sacré fut perdue.

DILMUN, CENTRE COMMERCIAL PRINCIPAL DE L'ANCIEN MONDE

Dilmun fut non seulement un paradis terrestre--le célèbre jardin d'Éden, l'endroit de réunion des dieux,
la terre de bien-être et, le domicile d'Enki, de Shamash et d'Ishtar--il fut aussi un des pays les plus
riches et puissants de l'ancien monde.

Les documents économiques du temps rapportent que Dilmun eut une longue histoire commerciale qui
s'est poursuivie durant au moins deux mille ans. Les navires de Dilmun s'ancraient aux quais des villes
mésopotamiennes aux côtés de ceux d'Égypte et d'Éthiopie depuis au moins le milieu du 3ème
millénaire avant J.-C.

Depuis la Dynastie d'Akkad, Dilmun est mentionné comme endroit sur la côte méditerranéenne.
Sargon le Grand (2,300 avant J.-C.) se vanta d'avoir traversé les montagnes et fait le tour des terres de
la mer et, d'avoir capturé Dilmun. Puisque les terres de la mer furent situées sur la Méditerranée,
Dilmun devait être près, s'il ne faisait pas partie de ce complexe.

On a donné beaucoup d'importance au fait que Dilmun fut une Île, tel qu'indiqué par la chronique de
Sargon II, le souverain assyrien du 8ème siècle avant J.-C. :

« J'ai soumis à mon contrôle Bit-lakin sur la côte de la mer Amère [Morte] jusqu'à la frontière de
Dilmun. Uperi, roi de Dilmun, dont la demeure est située comme un poisson, loin de trente doubles
heures au milieu de la mer du soleil levant, a entendu parler de la puissance de ma souveraineté et a
envoyé ses cadeaux ».

[Note de l'éditeur : On ne connaît pas vraiment la signification d'une « double heure ». J'ai supposé que
12 doubles heures signifiaient une période de 24 heures. Cette référence à 30 doubles heures
indiquerait probablement une période de deux jours et demi. Quelqu'un peut-il éclairer cet éditeur sur
ce sujet ? Merci !]

La déclaration de Sargon II fait sans doute référence aux terres de l'Ouest et aux villes côtières
phéniciennes qui furent encore une force commerciale au 8ème siècle avant J.-C., bien que leur
influence eût décru, depuis leur apogée du 14ème au 9ème siècles avant J.-C. [Note de l'éditeur : Cela
est très révélateur, car, comme nous le savons, la planète saurienne Nibirou fut « amarrée » en «
Hyperborée » de 1,587 à 687 avant J.-C.]

En ce temps-là, Tyr dominait la Ligue des villes et, en fait, le titre roi de Tyr fut un synonyme de roi
de la Phénicie. Localisée sur une Île au large (comme Alexander le Grand fut peiné de découvrir
lorsque, pour la capturer, il eut à construire une chaussée de la terre ferme), elle exerça le contrôle sur
les villes commerçantes d'Arados, de Byblos, de Sidon et d'Akkad.

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À l'origine, faisant partie de l'Empire égyptien, les villes phéniciennes devinrent indépendantes avec le
déclin et la chute du royaume central dans les catastrophes survenues vers le milieu du 15ème siècle
avant J.-C. Tyr retint son indépendance jusqu'en 586 avant J.-C. lorsqu'elle tomba aux mains de
Nabuchodonosor de Babylone après un siège de treize ans.

Ainsi, le compte de Sargon II révèle qu'il réclama le contrôle sur la région de Bit-Iakin, une ville non
localisée mais étant possiblement Jéricho, près de la mer Amère qui ne peut qu'être que la mer Morte,
jusqu'aux frontières du Liban ou Dilmun.

Il avait soumis les villes côtières et en particulier Tyr, qui se situait « au milieu de la mer ». La terre
ferme de Dilmun ne fut pas réclamée par Sargon II puisqu'elle avait été dévastée 15 siècles
auparavant. [Note de l'éditeur : Le prochain chapitre de ce livre est intitulé, « La destruction de la ville
spatiale et de ses installations ». On doit supposer ici que Boulay décrira la destruction des bases
spatiales du Sinaï et de Baalbek. Ces événements sont survenus sur l'ordre de la princesse royale
Inanna et de son prince, amant et co-conspirateur Outou pendant leur lutte avec le baron Mardouk et la
baronne Sarpanit pour retrouver les MEs volés qui avait précipité les Guerres des Pyramides. Ces
événements sont discutés en détail par Sitchin dans son livre « The Wars of Gods and Men ».]

La signification économique des villes de Dilmun, surtout Tyr, est révélée dans les registres
économiques d'Ebla de la fin du 3ème millénaire où son nom servit d'étalon royal pour l'or,
généralement connu comme «gin-dilmun » ou « dilmun shekels ».

Dans son exposé d'Ebla, dans « Les Archives d'Ebla », Pettinato rapporte que, dans les registres
commerciaux d'Ebla, le shekel est toujours écrit avec le terme sumérien « gin » et est accompagné du
mot « dilmun », indiquant donc que l'unité de poids et de pureté fut établi par et provenait de Dilmun.

Toutes sortes de produits passaient par les ports de Dilmun puisqu' elle fut un entrepôt, c'est-à-dire, un
point d'échange de marchandises en provenance d'Europe, d'Afrique et des terres de la Méditerranée.
[Note de l'éditeur : Ce fut aussi à partir de Dilmun que le duc Doumouzi, sous l'ordre du roi Nergal et
de la reine Ereshkigal (les dirigeants du Consortium d'or africain), envoya tous ses travailleurs
esclaves « Adamus » à leur destin horrible dans les mines d'or du monde inférieur d'Afrique du sud,
probablement aux alentours de ce qui est connu aujourd'hui comme « Les ruines de Zimbabwe ».
Puisque la planète Nibirou est amarrée directement au-dessus du Pôle Nord, elle ne peut être vue par
quiconque situé plus bas que l'Équateur. Donc, lorsque quelqu'un voyagea au monde inférieur, le « ciel
» semblerait « disparaître de la vue ».]

C'est la raison pour laquelle les marchandises qui arrivaient en Mésopotamie dans les navires de
Dilmun furent si variées comme les terres d'où elles provenaient - du cuivre, de l'or, du lapis-lazuli, de
l'ivoire et des produits d'ivoire tels que des tables incrustées, des figurines, des peignes et des boîtiers,
du mobilier, des pierres semi-précieuses, du cèdre et autres bois de construction et, des produits
alimentaires tels les dates et les oignons.

Dans son livre « Babylon », Joan Oates raconte que dans les ruines de Babylone du temps
d'Hammourabi, 1780 avant J.-C., une maison d'un fonctionnaire appelé Ea-Nasir qui fut un « alik-
dilmun » fut déterrée. Il fut un négociant à Dilmun qui négociait principalement dans le cuivre et les
produits de cuivre.

Bien que les preuves littéraires semblent indiquer qu'il y eut deux Dilmun, ils faisaient partie de la
terre connue aujourd'hui comme le Liban. Il y avait un Dilmun sur la terre ferme, celle de la vallée du
Bekaa et du Centre spatial à Baalbek, et l'autre côté des montagnes, la plaine côtière de Dilmun avec
ses villes commerçantes.

La terre ferme de Dilmun cessa d'être un paradis et le Centre spatial des dieux sous le règne de Naram-
Sin, le despote dément de la Dynastie d'Akkad, lorsqu'il envahit et détruit ces terres en l'an 2225 avant

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J.-C. Bien que le territoire de la terre ferme ait été complètement rasé et évité par tout le monde
pendant plus de mille ans, les villes côtières continuèrent de prospérer comme villes-états
indépendantes sous l'égide de l'Égypte et plus tard, comme la Ligue phénicienne.

LES VILLES COTIÈRES DU LIBAN

La région côtière du Liban fut habitée par des Canaanéens que les Grecs appelèrent plus tard des
Phéniciens. Au seuil de l'histoire, la première de ces villes fut la ville de Gubla (Byblos pour les
Grecs) dont l'histoire retourne à 3500 avant J.-C. Byblos et plus tard, les autres villes de Tyr, Sidon,
Berytus et Arados émergèrent sous le contrôle de l'Égypte vers 2700 avant J.-C. lorsqu'elles
exportèrent du cèdre, de l'huile d'olive et du vin vers l'Égypte.

Des preuves de commerce avec l'Égypte retournent aux temps pré dynastiques et se poursuivent
ininterrompues pendant plusieurs siècles. La terre montagneuse fournissait le bois pour les palais, les
temples et les bateaux des Pharaons. La péniche funéraire de 60 pieds [environ 20 mètres] du pharaon
Khufu ou Kheops (2500 avant J.-C.), qui fut découverte en 1954 hermétiquement scellée dans une
crypte de calcaire au pied de la Grande Pyramide de Gizeh, fut construite de bois de cèdre libanais.

Dans les tombes de la 1ère Dynastie (2900 avant J.-C.), on trouva de la poterie canaanéenne et de
riches offrandes au temple de Gubla furent faites par les Pharaons de la 2ème Dynastie. Des cuirasses
et des bijoux égyptiens furent aussi trouvés à Gubla. Dans son Histoire du Liban, Philip K. Hitti
observe qu'à cette ville ancienne, le temple canaanéen de Baal fut situé côte à côte avec le temple
égyptien d' Isis. Les princes canaanéens furent non seulement fiers de se décorer selon le style
égyptien mais s'appelèrent aussi les « fils de Ra », la divinité solaire égyptienne principale. [Note de
l'éditeur : Selon Sitchin, Baal fait référence au baron Mardouk et Isis à la reine Ninhoursag. De
nouveau, nous ne savons pas si ce « Ra » fait référence à Amon-Ra, l'équivalent du baron Mardouk, ou
à Aten-Ra, l'équivalent hypothétique du duc Doumouzi.]

En tant que nation, la Phénicie émergea vers 1400 avant J.-C. Sidon domina d'abord ses villes sours
mais éventuellement, Tyr prit le rôle principal, et, à l'époque des rois hébreux, le titre roi de Tyr
commença à signifier roi de la Phénicie.

En les jours de Hiram, les forêts ne furent pas encore dénudées et le bois de charpente et les produits
agricoles du Liban furent exportés partout au monde à travers ses nombreux ports. Avec l'expulsion
des Hyksos ou des Amalécites par les forces communes d'Ahmose et de Saül, la région fut divisée
entre les trois chefs.

L'Égypte retint une bande de terre le long de la côte jusqu'en Phénicie lui donnant ainsi le contrôle de
la route côtière. Salomon prit la Palestine, la Syrie et une certaine partie des terres à l'ouest. Par
exemple, il construisit une ville fortifiée à Tadmor qui contrôlait la riche route de commerce en travers
le désert de Mari sur l'Euphrate.

La région du Liban, d'Ougarit au Nord à la Philistie au Sud, vint sous le contrôle de Hiram, roi de Tyr.
Hiram devint aussi responsable de ce qui resta des emplacements sacrés du Liban et de la ville de
Baalbek.

Bien que Dilmun ne soit pas mentionnée par nom dans les Saintes Écritures, on trouve beaucoup
d'information sur cette ville littorale du Liban. La preuve que Hiram avait une place spéciale dans les
affaires religieuses et politiques du temps est inscrite dans le livre d'Ézéchiel où il est considéré semi-
divin et en relation spéciale avec la divinité.

Dans Ézéchiel 28, le prophète raconte dans une diatribe contre les ennemis d'Israël qu'« aucun secret
n'est caché de lui ». Apparemment, Ézéchiel exprimait la vue de son temps que, bien que Hiram ait été

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un bon ami de Salomon, ses descendants laissèrent tomber Jérusalem en son heure de besoin. Ézéchiel
commence (28:2-4) :

« Fils d'homme, dis au prince de Tyr : Ainsi parle le Seigneur Yahvé. Parce que ton cour s'est
enorgueilli, tu as dit : 'Je suis un dieu, j'habite une demeure divine, au cour de la mer'. Alors que tu es
un homme et non un dieu, tu te fais un cour semblable au cour de Dieu. Voilà que tu es plus sage que
Daniel; pas un sage n'est semblable à toi. Par ta sagesse et ton intelligence, tu t'es fait une fortune, tu as
mis or et argent dans tes trésors ».

Ézéchiel continue ses accusations et révèle le statut divin de Hiram et les raisons pour sa chute. Il
répète ici les paroles de la divinité : (28:12-14)

« Fils d'homme, prononce une complainte contre le roi de Tyr. Tu lui diras : Ainsi parle le Seigneur
Yahvé. Tu étais un modèle de perfection, plein de sagesse, merveilleux de beauté, tu étais en Éden, au
jardin de Dieu. Toutes sortes de pierres précieuses formaient ton manteau : sardoine, topaze, diamant,
chrysolite, onyx, jaspe, saphir, escarboucle, émeraude, d'or étaient travaillées tes pendeloques et tes
paillettes; tout cela fut préparé au jour de ta création. Toi, j'avais fait de toi un chérubin protecteur aux
ailes déployées, tu étais sur la sainte montagne de Dieu, tu marchais au milieu des charbons ardents ».

Ézéchiel fait référence à la plate-forme élevée à Baalbek--« la montagne sacrée »--et le gaz
d'échappement brillant de la fusée--« les pierres de feu ». C'est aussi la terre du jardin d'Éden et du
chérubin gardien. [Note de l'éditeur : On peut contester Boulay et son emploi du terme « jardin d'Éden
» signifiant Dilmun ou Liban. Le jardin d' Éden originel fut là que se trouvait le premier Centre spatial
saurien et fut aussi l'emplacement pour les expériences de croisements génétiques accomplis par la
généticienne chef des sauriens, la reine Ninhoursag et son frère, le prince Enki, le Commandant
maritime.]

Ézéchiel continue : (28:16)

« Par l'activité de ton commerce, tu t'es rempli de violence et de péchés. Je t'ai précipité de la
montagne de Dieu et je t'ai fait périr, chérubin protecteur, du milieu des charbons ».

Il est apparent que le jardin d'Éden est maintenant localisé dans la région contrôlée par Hiram. Le
chérubin qui agi comme le gardien de Hiram à la montagne de Dieu est évocateur du chérubin avec
l'épée ardente tournante ou les hommes-scorpions qui furent les gardes de la forêt de cèdres, la terre de
Shamash.

Il existe aussi de fortes preuves que la terre de Punt, la célèbre terre dont les Égyptiens appelèrent « la
terre de Dieu », « la terre divine », et la « terre d'encens » fut aussi la terre du Liban. La terre de Punt
fut intimement associée à l'histoire égyptienne et la tradition religieuse et, lorsque écrit en
hiéroglyphes, elle n'a pas le symbole d'une terre étrangère démontrant que les Égyptiens la
considérèrent comme faisant partie historiquement de l'Égypte.

La reine Hatshepsout de la 18ème dynastie fit un voyage à cette terre célèbre qu'elle décrit en détail
sur les reliefs des murs de son temple près de Thèbes. Les reliefs racontent qu'à son arrivé à cette terre
par navire, elle est reçue par la royauté de la terre de Punt qui lui demande si elle fut arrivée « par les
voies du ciel ou par la mer ». Dans la terre de Punt, ce fut légendaire que les dieux, ou ceux favorisés
par les dieux, pourraient arriver à cette terre soit par navire ou aéronef. [Note de l'éditeur : Tel que
démontré si brillamment par le Dr Immanuel Velikovsky dans son livre « Ages In Chaos », la reine
Hatshepsout d'Égypte fut la reine éthiopienne légendaire de Saba. La visite biblique par la reine de
Saba à la terre du roi Salomon est reflétée dans « l'histoire fantôme » égyptien comme la visite de la
reine Hatshepsout à la terre de Punt. Faites référence à ce livre pour plus de détails. Si, par contre,
l'Égypte contrôlait encore une partie du littoral de ce qui est maintenant Port Suez en allant vers le

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nord jusqu'à Beyrouth, alors pour eux, cette terre de Punt n'aurait pas été considérée une terre
étrangère à ce moment-là.]

LE LIBAN, JARDIN DU MOYEN-ORIENT

À cause de son emplacement géographique et de ses frontières intégrées, le Liban jouit toujours d'une
certaine protection naturelle contre les incursions extérieures. Protégé par des montagnes sur trois
côtés et la mer à l'ouest, il évita plusieurs tourments d'armées envahissantes de l'est. Étant aussi
considéré comme la terre sacrée ou bénie, cela lui donna un certain minimum de protection. Sa
tradition religieuse comme terre des dieux fut une protection mais cela fut aussi la cause de sa
disparition.

Géographiquement, le Liban a quatre régions : les plaines côtières, la chaîne de montagnes côtière, le
plateau ou la vallée centrale et la chaîne de montagnes intérieure. La plaine côtière est une étroite
région fertile et, à certains endroits, seulement qu'un ruban là que les montagnes descendent vers la
mer, s'élargissant jusque environ 8 milles [approx. 12 kilomètres]. Elle est l'emplacement de plusieurs
ports principaux qui devinrent les villes-états de la Phénicie.

La chaîne de montagnes côtière, appelée les Montagnes du Liban, court la longueur entière du pays
avec une largeur moyenne d'environ 35 milles [approx. 56 kilomètres] au Nord et 6 milles [10
kilomètres] au Sud.

La chaîne de montagnes de l'est ou Montagnes Anti-Liban, forme la limite est du pays. Au sud, elle est
ancrée par le mont Hermon, le plus haut sommet du pays à 9055 pieds [approx. 3000 mètres]. Son
nom signifie « Sacré » et il est le site originel de la descente des Néfilim avant le Déluge. [Note de
l'éditeur : La déclaration précitée est un parfait exemple que lorsque nous connaissons tous les faits de
cette histoire cachée, chaque nouveau détail tombe toujours précisément en place.]

Le plateau Bekaa est intercalé entre les deux chaînes de montagnes et il est une plaine ondulée fertile
d'environ 75 milles de long [120 kilomètres] et de 6 à 10 milles de large. Il doit sa fertilité à la rivière
Litani qui prend sa source près de Baalbek et coule vers le sud pour se vider dans la Méditerranée près
de Sidon.

Baalbek est aussi le bassin hydrographique de la rivière Oronte qui coule vers le nord et se vide dans
la Méditerranée près de l'ancienne ville d'Antioche. Au Sud, la plaine est séparée de la vallée de la
Jourdain par une rangée de collines alors qu'au Nord, elle ouvre sur la plaine syrienne à Homs.

Le paysage libanais est considéré aujourd'hui comme étant un du plus beau au monde. [Note de
l'éditeur : Cet éditeur se rendit à Beyrouth à plusieurs occasions avant l'horrible guerre des années
1970. À ce temps là, Beyrouth était ma ville favorite. Elle fut--et j'espère qu'elle l'est encore jusqu'à un
certain point--une des plus belles villes ainsi qu'un des plus beaux pays du monde.]

La terre est pleine de sources jaillissantes, le climat est tempéré et les terres sont abondantes. En
juillet, normalement le mois le plus chaud de l'année, la moyenne journalière à Beyrouth est de 87
degrés Fahrenheit [30 Celsius] tandis qu'à Damas, seulement 50 milles [80 kilomètres] plus loin à
l'Est, elle est de 96 F. [35 C.]. La plaine côtière reçoit 33 pouces [83 centimètres] de pluie par année,
deux fois plus que la côte correspondante de Californie. [Note de l'éditeur : Beyrouth est situé à la
même latitude Nord que Dallas et Atlanta et cet éditeur peut affirmer que le climat de Beyrouth
pendant l'été et l 'hiver est extrêmement doux en comparaison. En hiver, on peut prendre un bain de
soleil et nager sur les plages de Beyrouth le matin et on peut skier sur la neige dans les montagnes
l'après-midi même--un endroit parfait de vacances !]

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Dans le passé, le Liban devait être un véritable paradis. Ses montagnes furent couvertes de cèdres et
autres bois durs et de faune tels que les panthères, les ours et les loups. Sa ville célèbre de Baalbek
avait une vue sur une vallée fertile abondante arrosée par les deux rivières et de nombreuses sources.

Sa richesse fut rehaussée par les ports de commerce animés de la côte. En plus du bois de charpente, il
exportait des produits agricoles tels que le blé, les olives et l'encens. Il fut célèbre pour sa teinture
pourpre qui donna son nom à la région côtière. Les Égyptiens l' appelèrent la « terre d'encens » car il
fut une source principale d' encens et de myrrhe.

Pour les Sumériens, après le Déluge, le Liban fut un choix naturel comme emplacement du nouvel
Éden, le paradis des dieux. Son isolement et ses frontières protégées rehaussèrent sa valeur comme
station climatique et l'emplacement du nouveau Centre spatial.

Les terres furent assignées à Outou/Shamash, l'astronaute chef, et la ville de Baalbek devint ses
quartiers généraux. Appelée Bet-Shémesh dans la Bible, elle fut littéralement la maison de Shamash.
Dans la terre de Liban, ses activités sont graphiquement décrites dans le Mythe Enki et l'ordre
mondial.

« Le héros, le taureau qui sort de la forêt de cèdres et qui rugit comme un lion. Le vaillant Outou, le
taureau assuré, qui démontre fièrement son pouvoir. Le père de la grande ville, la place où Outou s
'élève, le grand héraut de saint Anou. Le juge, celui qui, parmi les dieux, prend les décisions, qui
portent une barbe de lapis lazuli, qui vient du ciel sacré, Outou, le fils de Ningal, Enki plaça en charge
de l'univers entier ».

Outou ou Shamash est décrit comme étant « responsable de l'univers entier » et puisque nous savons
qu'il n'avait aucune charge administrative ou politique, nous supposons que c'est une métaphore de sa
capacité à se déplacer à volonté et d'inspecter l'univers connu de l'espace. C'est depuis Baalbek qu'il «
rugit comme un lion » et « démontre fièrement son pouvoir », faisant référence au bruit et l' agitation
des lancements de fusées au Centre spatial.

UNE BRÈVE HISTOIRE DE DILMUN

4,000 avant J.-C. - Les terres se repeuplent après le Déluge.

3,500 avant J.-C. - Le Liban devient le nouveau jardin d'Éden. La ville spatiale est établie à Baalbek
par Enki. L'astronaute chef Shamash y installe ses quartiers généraux de même que Ishtar. Byblos
émerge comme port principal. [Note de l'éditeur : Le Commandant spatial, prince Outou, avait sa
résidence personnelle dans « l'Hyperborée », indiquant qu'il devait souvent faire la navette entre
Baalbek ou le Sinaï et la planète Nibirou amarrée. La princesse royale, commandante de l'espace, avait
sa résidence principale à son palais « Shangri-La » dans la « terre d' Indra » ; elle et son amant, le duc
Doumouzi, faisaient régulièrement la navette entre le Liban et l'Inde.]

2,900 avant J.-C. - Gilgamesh fait son voyage à la terre de cèdres et la terre de Shamash dans la
poursuite de l'immortalité. Il atteint la ville spatiale et Ishtar lui fournit une fusée. Il rejoint
Utnapishtim dans le vaisseau orbitant.

2,700 avant J.-C. - L'Égypte a le contrôle des villes côtières.

2,500 avant J.-C. - Le Dilmun standard pour l'or est utilisé par Ebla et les autres villes.

2,300 avant J.-C. - Sargon le Grand se vante d'avoir soumis la terre de cèdres et les villes côtières.

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2,225 avant J.-C. - Naram-Sin envahit le Liban, détruit la ville spatiale à Baalbek et dévaste la vallée
de Bekaa. Les terres sont empoisonnées par radioactivité et restent inoccupées pendant des siècles. La
ville spatiale n'est jamais reconstruite. [Note de l' éditeur : Tel que démontré par Sitchin dans son livre
« The Lost Realms », l'empereur Anou et l'impératrice Antou ordonnèrent au prince Enki de
reconstruire le nouveau Complexe spatial à Nazca et à Machu Picchu, au Pérou. Le trident
d'Enki/Poséidon est encore visible sur les falaises à Nazca, les approches du nouveau Centre spatial.]

2,085 avant J.-C. - L'invasion des rois de l'est de la 3ème dynastie d 'Ur. Le Liban est évité
scrupuleusement. Le Complexe spatial alternatif du mont Sinaï (Jehel Halal) est détruit par Ur-
Noummou.

1,447 avant J.-C. - L'Exode d'Égypte des tribus hébraïques sous Moïse. Fin du royaume central
d'Égypte. Montée des villes-états indépendantes de la Phénicie.

969 avant J.-C. - Hiram, comme roi de Tyr et les Phéniciens s'allient avec Salomon et construisent le
temple et le palais.

586 avant J.-C. - Fin de la domination des villes phéniciennes puisque Tyr est capturée et détruite par
Nabuchodonosor. [Note de l'éditeur : Les trois dernières dates dans la chronologie précitée sont
inexactes. L'Exode est daté à 1587 avant J.-C. Salomon construisit son temple entre les années 995-
991 avant J.-C. Et Nabuchodonosor monta sur le trône de la Babylonie en 584 avant J.-C. et n'a pas
complètement conquis le Levant jusqu'en 566 avant J.-C.]

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LES SERPENTS ET LES DRAGONS VOLANTS
Par R. A. Boulay ©1990
Éditeur : Roberto Solàrion ©1997
Traducteur : Polo Delsalles ©2003
*
Chapitre 16
LA VILLE DE LANCEMENT SPATIAL ET LES INSTALLATIONS
SONT DÉTRUITES
*

« Il [Naram-Sin] défia l'ordre d'Enlil, écrasa ceux qui furent soumis à Enlil, mobilisa ses troupes...
Comme un bandit qui pille une ville, il éleva de grandes échelles contre la résidence, pour détruire
l'Ekur comme un énorme vaisseau spatial... Contre la maison qui ne fut pas une montagne, où le cèdre
fut abattu, il forgea de grosses haches, aiguisa des 'haches de destruction à double-tranchant.' La rasa
jusqu' au fondation ». - Poème sumérien, « La malédiction d'Agade »

Les deux prochains chapitres représentent les activités dans les terres de l'Ouest durant le troisième
millénaire avant J.-C. lorsque de multiples invasions par les rois de l'est causèrent la destruction des
installations spatiales et la dévastation des terres du Liban, de la Palestine, de la Cisjordanie et du
Sinaï. Les agents de cette destruction furent les rois de la dynastie d'Akkad et la troisième dynastie
d'Ur.

LE COMPLEXE SPATIAL DÉPLACÉ VERS L'OUEST

Aujourd'hui, le climat de la Palestine est rude et sec. Il existe plusieurs indications que le climat avait
été sans doute très différent 5000 ans auparavant. Des recherches basées sur le spectre du pollen et des
profils obtenus de l'ensemble de la Palestine révèlent que la chute de pluie fut beaucoup plus
abondante durant le troisième millénaire avant J.-C.

Des recherches à l'Université de Tel Aviv démontrèrent que la chute de pluie à cette époque là avait un
modèle météorologique différent. La pluie provenait sans doute de fronts chauds poussés vers la
Palestine par les vents de l'ouest en provenance de l'Océan Atlantique, alors que les orages actuels
proviennent de l'est de la Méditerranée. Ce phénomène aurait causé des averses de pluie durant l'été et,
par le fait même, une plus grande chute de pluie annuelle. Cela expliquerait la végétation abondante
telle que démontrée par la distribution du pollen et, en particulier, la plus grande distribution de chênes
dans le passé. Cela supporte également les énoncés de l'Ancien Testament qui font référence à la
Palestine comme « une terre de lait et de miel ».

La dévastation des terres par les armées envahissantes, le surpeuplement subséquent, le surpâturage et
le modèle météorologique changeant jouèrent probablement tous un rôle dans la transformation des
terres du Levant vers la condition semi-aride qui existe aujourd' hui.

En particulier, la terre du Liban était luxuriante et munificente. Les installations spatiales furent
réaménagées dans ce nouveau jardin d' Eden et une ville fut construite pour servir de quartiers
généraux à la nouvelle plate-forme de lancement et aux installations de support. Elle devint le jardin
d'Eden biblique et la « terre sumérienne de vie agréable ».

La vieille plate-forme de lancement à Sippar fut maintenant sous les eaux du Golfe Persique. De même
pour Larak, le centre de contrôle de communications. Elle fut déplacée à Ur-Salem, connue
éventuellement sous le nom de Jérusalem.

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Un emplacement de lancement et un centre de contrôle alternatif furent établis à Jebel ou le mont Pelé,
situé dans le Nord du Sinaï ou selon la Bible, le mont Horeb ou le mont Sinaï.

Un complexe de support fortifié fut localisé près du groupe d'oasis Cadès-Barné pour protéger le flanc
est du complexe spatial. L'astronaute en chef Outou, qui avait précédemment gouverné Sippar, la ville
spatiale, réapparut maintenant dans la terre du Liban sous le nom sémite de Shamash.

Des références aux trois emplacements principaux du complexe spatial sont situées dans le livre des
Jubilés bien qu'elles soient formulées en termes religieux. Selon cette source, trois endroits sur la Terre
furent sacrés au Seigneur. Après le Déluge, ils firent parties de la répartition des terres assignée à
Shem. Cela explique peut-être pourquoi Shem fut favorisé au-delà de tout autre fils de Noé. Le Livre
des Jubilés décrit ces emplacements comme suit : le jardin d'Eden, aussi appelé l'endroit sacré
(tabernacle, propitiatoire) ; le mont Sinaï au milieu du désert ; et le mont Sion au milieu du nombril de
la Terre.

Dans ce passage, il est clair que les trois emplacements furent relativement près les uns des autres et ne
furent pas étendus sur le vaste étendu du Moyen-Orient. Le livre des Jubilés dit qu'ils furent « créés
comme endroits sacrés se faisant face l'un l'autre ».

Mettant de côté le verbiage théologique, la référence au jardin d'Éden est le Liban, dont la capitale de
Baalbek fut « l'habitation du seigneur ». Le mont Sinaï est situé sur la frontière du désert du Sinaï et
servit de complexe spatial alternatif. Le mont Sion est un des trois sommets qui composent la ville de
Jérusalem.

Sa plate-forme en roc massif devint par la suite l'emplacement du temple de Salomon et est maintenant
occupée par le lieu de pèlerinage islamique appelé le Dôme du rocher. Comme « nombril de la Terre
», Jérusalem servit de quartiers généraux et de centre administratif pour les installations spatiales de
l'ouest.

OUR-SALEM, LE CENTRE DE CONTRÔLE ET DE COMMUNICATIONS

Bien avant l'époque des rois hébreux, Jérusalem avait été considéré comme ville sacrée par les gens
natals de la terre de Canaan. Connue sous Salem ou Ur-Salem (ville capitale de Salem), elle
comprenait trois sommets : le mont Tsophim au nord (maintenant appelé le mont Scopus) ou
littéralement le « mont des observateurs », le mont Sion au sud qui signifiait « mont du signal », et au
centre, le mont Morija ou le « mont de la direction ».

Le mont Sion est présentement occupé par le lieu de pèlerinage musulman appelé le Dôme du rocher
et est censément l'endroit où Salomon y construit son temple. Ce lieu musulman est construit sur un
roc façonné ayant une longueur de 57 pieds et une largeur de 44 pieds. Actuellement, de quatre à six
pieds de roc dépassent du plancher avec, dit-on, des cavernes et des couloirs souterrains. D'une
certaine manière, le monolithe est semblable à la plate-forme de roc de Baalbek, bien que plus petite.

Les trois sommets de Salem furent en quelque sorte le centre de contrôle semblable à ceux de Larak ou
Nippour dans l'ancienne Sumérie. Dans les Saintes Écritures, Jérusalem fut appelé le « centre de la
Terre » et la « montagne sacrée ». Le mont Sion fut connu comme étant « au milieu du nombril du
Monde ».

Il est à noter que Jérusalem ne fut pas une ville sacrée pour les Israélites avant le temps de David. Cela
n'est mentionné qu'une fois dans la Torah, les cinq premiers livres de l'Ancien Testament, et ce n 'est
que dans un des livres qui le suit, Josué, chapitre 10, que nous retrouvons le nom. En fait, Sichem, une
ville au nord de Jérusalem, fut considérée par les Hébreux comme site sacré, son lieu de pèlerinage
étant situé tout près du mont Guézer. Son statut sacré est reflété par le fait qu'ils s'en servirent pour
l'emplacement des téraphim, les idoles sacrées ou appareils de communications. Par contre, vu son

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importance, ce rôle pouvait aussi être dû à quelque raison inconnue, peut-être même comme radio
régionale avec un appareil permanent pour contacter les dieux.

Dans le temps de Salomon, le temple fut construit sur le monolithe de roc à Sion qui fut en ce temps là
considéré comme sacré. Toutefois, à cette époque là, son usage originel comme plate-forme
d'atterrissage et de lancement fut perdu dans le passé, bien qu'il ait retenu son statut sacré. [Note de
l'éditeur : Tel que décrit dans le livre de Sitchin, « The Lost Realms », après la destruction du
complexe spatial du Sinaï durant les Guerres des Pyramides, la ville spatiale fut déplacée à Machu
Picchu et le complexe spatial à la plaine de Nazca en Amérique du Sud. Donc, le roi Salomon fut, pour
ainsi dire, capable de construire son temple sur la « montagne de dieu ».]

Au temps de David, le monolithe ne fut qu'utilisé comme plancher pour le battage du blé, mais David
dut soupçonner son statut sacré lorsqu' il l'acheta pour construire le temple. De plus, il fut aussi situé
près du roc à Sion où Jacob avait observé les anges qui montaient et descendaient une échelle ou un
escalier vers les cieux : « Il eut un songe : Voilà qu'une échelle était dressée sur la terre et que son
sommet atteignait le ciel, et des anges de Dieu y montaient et descendaient ! ... Jacob s'éveilla de son
sommeil et dit : En vérité, Yahvé est en ce lieu et je ne le savais pas ! Il eut peur et dit : Que ce lieu est
redoutable ! Ce n'est rien de moins qu'une maison de Dieu et la porte du ciel ! »

Soi dit en passant, l'expression « la porte du ciel » est la même terminologie employée par Gilgamesh
pour décrire la terre de Shamash dans l'histoire de son voyage à la terre de cèdres où les dieux prirent
la navette spatiale vers le vaisseau-mère orbitant la Terre.

OÙ ÉTAIT SITUÉ LE MONT SINAÏ CONNU ÉGALEMENT COMME LE MONT HOREB ?

Lorsque Moïse prit refuge dans la terre de Madiân pour s'enfuire du Pharaon, il rencontra Jéthro et élu
domicile près du mont Horeb. La terre de Madiân fut localisée dans le nord-est de l'Arabie sur la rive
est du Golfe d'Akaba. De là, les gens du pays de Madiân se répandirent au nord dans le Sinaï et dans le
Moab, et aux terres à l'ouest d'Édom. Les gens du pays de Madiân s'appelèrent « les fils du serpent »,
et furent apparemment des descendants des Anounnaki qui furent assignés la tâche de défendre les
installations du mont Sinaï et ceux de Cadès.

Puisque Jéthro est directement associé à la montagne sacrée et semble en être son grand-prêtre, il est
presque certain que le mont Horeb serait situé dans la partie est du Sinaï, peut-être même à l'intérieur
de la région générale de Madiân.

Cadès-Barné est également située dans cette région. Le mont Horeb serait situé relativement près de
Cadès, car durant les deux ans avant leur migration dans le désert, cette ville fut le lieu de
rassemblement des Israélites. Jebel Pelé, une montagne en forme de haut plateau à l'ouest de Cadès-
Barné, semble avoir été le mont Sinaï ou le mont Horeb historique.

L'emplacement du mont Sinaï dans une région qui est la jonction du Sinaï, du Séïr, du Parân et de
Cadès est indiqué dans Deutéronome, chapitre 33, à l'époque où Moïse récapitule les événements de
l'Exode juste avant de mourir : «Yahvé est venu du Sinaï. Pour eux, depuis Séïr, il s'est levé à
l'horizon, il a resplendi depuis le mont Parân. Pour eux, il est venu depuis les rassemblements de
Cadès, depuis son midi jusqu'aux Pentes ».

Dans cette élocution remarquable, Moïse juxtapose ces quatre emplacements comme s'ils furent tout le
même endroit. Dans le même sens, il est pertinent que l'objectif des rois envahisseurs de l'est quelque
600 ans auparavant fut un endroit appelé El-Parân dans le Nord du Sinaï.

Ainsi, le mont Horeb, le mont Sinaï, et le mont Parân semblent être des noms pour la même montagne
ou peut-être un complexe de montagnes dans le Nord du Sinaï qui servit de centre spatial alternatif
après la destruction de Baalbek. Cadès et son complexe d'oasis firent partie de ce réseau.

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La preuve principale que le mont Sinaï fut situé relativement près de l'oasis Cadès est fournie dans la
narration de Deutéronome, chapitre 1, où la distance entre les deux est affirmée en temps du voyage :
« Il y a onze jours de marche depuis l'Horeb, par le chemin de la montagne de Séïr, jusqu'à Cadès
Barné ».

Nous devons assumer que les Israélites franchirent peu de distance dans une journée durant leur Exode
d'Égypte car leur mouvement fut en grande partie limité par ceux des troupeaux de moutons et de
bétails qui devaient fourrager tout au long du parcours. Vu cette restriction, cela prendrait environ
onze jours pour voyager du mont ou Jebel Pelé au complexe d'oasis à Cadès, soit une distance
d'environ trente milles.

Dans la tradition orale des Juifs, il existe une légende intéressante racontant comment le mont Sinaï fut
choisi comme l'endroit de la divinité. Connu sous le nom « Le concours des montagnes », il décrit
comment le mont Thabor, le mont Hermon, et le mont Carmel luttèrent entre eux pour l'honneur d'être
l'endroit du repos du « Shekinah du Seigneur », en d'autres termes, l'emplacement d'atterrissage de son
vaisseau spatial. Cette controverse fut réglée par une voix du ciel qui leur dit : « Le Shekinah ne se
posera pas sur ces hautes montagnes qui sont si fières, car il n'est pas la volonté de Dieu que le
Shekinah devrait se poser sur les hautes montagnes qui se querellent entre-elles. Il préfère les basses
montagnes, et parmi eux le Sinaï, parce qu'il est le plus petit et le plus insignifiant ».

Le mont Thabor a une altitude de 1938 pieds, le mont Hermon, 9055, le mont Carmel, 1791, et le mont
Pelé, 2994. Les montagnes du Sud du Sinaï, les monts Musa et Ekaterina qui sont traditionnellement
identifiés comme le mont Sinaï mesurent respectivement 7497 et 8668 pieds. Cette hauteur seule les
éliminerait bien sûr de la légende. De plus, ils n'ont pas été associés à l'ancienne religion des
Cananéens.

Les Monts Thabor, Carmel, et Hermon furent tous sacrés à l'ancien peuple de Canaan. Au 2ème
millénaire avant J.-C., ces trois montagnes formèrent une trilogie d'endroits sacrés à Baal, où d'anciens
lieux de pèlerinage à ce dieu furent localisés. Le fait que ces trois montagnes furent considérées par les
Hébreux comme l'emplacement de leur montagne sacrée démontre les éléments cananéens qui
faisaient partie de la religion hébraïque du temps.

La légende dit qu'une basse montagne fut choisie comme emplacement du vaisseau spatial. Le mont
Pelé près de Cadès est une basse montagne avec un sommet plat qui, non seulement caractérise la
légende, mais est très approprié à servir de plate-forme de lancement et d' atterrissage.

L'IMPORTANCE DU COMPLEXE DE CADÈS

Anciennement, la région autour de Cadès-Barné semble avoir été de grande importance. En l'an 2085
avant J.-C., elle semble avoir été un des objectifs des rois envahisseurs. Après avoir vaincu les
forteresses des Réphaïm en Cisjordanie, ils écrasèrent alors «. les Horites dans les montagnes de Séïr
jusqu'à El-Parân, qui est à la limite du désert. Ils firent un mouvement tournant et vinrent à la Source
du Jugement c'est Cadès; ils battirent tout le territoire des Amalécites et aussi les Amorites qui
habitaient Haçaçôn-Tamar (En-Gedi) ».

Ils durent éviter Cadès pour frapper leur cible principale--le complexe spatial au mont Sinaï (El-
Parân). Ils retournèrent alors pour détruire les fortifications et les installations de support spatial à
Cadès. Allant vers le nord, ils détruirent la citadelle d'En-Gedi qui protégea la vallée de Siddim du
côté sud.

Le nom Cadès-Barné (Cadès signifie sacré) est généralement appliqué à un grand complexe d'oasis
nourries par des sources souterraines de cette région. Dans les temps anciens, ce complexe fut
grandement fortifié. Des ruines de nombreuses fortifications dans la région datent d'environ 2000
avant J.-C., temps auquel ils semblent avoir été détruits pour ne jamais être reconstruits.

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La région du mont Sinaï et de Cadès fut de grande importance aux Hébreux car elle servit d'endroit de
rassemblement à l'époque de l'Exode. Ce fut de cet endroit que le Seigneur leur dit d'envoyer des
éclaireurs à Canaan pour inspecter la terre et faire un compte rendu de l'état de ses défenses. Les
éclaireurs ne rencontrèrent pas le corps principal des Amalécites, puisqu'en ce temps, ils furent déjà
présents en Égypte. Ils se mêlèrent aux habitants de la région, se rendant vers le nord aussi loin que
Hébron. Ce qu'ils trouvèrent et rapportèrent à Moïse fut décourageant--la terre fut habitée par les fils
d'Anak qui, comme les Amalécites, furent de féroces guerriers. Vraisemblablement, ils virent les
forteresses des Anakim de type-glacis.

À Cadès, les nouvelles furent mal-reçues par Moïse qui réalisa enfin que sa petite armée désorganisée
ne pourrait pas conquérir les descendants des Réphaïm. Dès ce moment, un groupe de chefs de tribus
décidèrent d'entreprendre une incursion dans la terre de Canaan et ils furent solidement battus à
Horma. Cela marqua la fin de leurs tentatives de pénétrer directement la terre de Canaan.

Après avoir passé deux ans à l'oasis de Cadès, les Israélites envoyèrent une délégation aux rois d'Édom
et de Moab demandant l' autorisation de traverser leur terre sans résistance pour se rendre en
Cisjordanie. Cette permission leur fut refusée et ils durent prendre le long chemin de la Mer Rouge.

Durant le onzième mois de la quarantième année, Moïse adressa son peuple du mont Nébo juste avant
de traverser la rivière Jourdain, tel qu'énoncé dans Deutéronome, chapitre 2 : « Puis nous avons fait
demi-tour et nous sommes partis au désert, en direction de la mer de Suph [Rouge], comme Yahvé me
l'avait ordonné. Pendant de longs jours nous avons tourné autour de la montagne de Séïr. ... Vous avez
assez tourné autour de la montagne : prenez la direction du nord. ... De Cadès Barné au passage du
torrent de Zéred notre errance avait duré trente-huit ans ; ainsi avait été éliminée toute la génération
des hommes en âge de porter les armes, comme Yahvé le leur avait juré ».

L'Ancien Testament est étrangement silencieux sur ces 38 années que les Israélites passèrent dans le
désert de Cadès à l'entrée de la Cisjordanie. Il est évident qu'il manque des livres dans l'Ancien
Testament, tel que ceux mentionné ailleurs--le livre des guerres de Yahvé, et le livre de Yasher. Omis
intentionnellement par les scribes ou simplement perdu dans l'antiquité, ces omissions se rapportent à
des périodes critiques dans l'histoire des Hébreux. Leur recouvrement résoudrait plusieurs énigmes de
l'Ancien Testament.

LES VILLES DE L'OUEST DU TROISIÈME MILLÉNAIRE AVANT J.-C.

La ville commerciale d'Ebla domina les terres de l'ouest pendant cette période et nous en avons
plusieurs détails provenant des archives trouvées à Tell Mardikh. Ces tablettes fournissent une histoire
de ses activités d'environ 2550 à 2250 avant J.-C., date à laquelle elle fut complètement détruite.
Durant le 26ème siècle avant J.-C., elle domina tout le commerce de l'ouest sinon dans tout le Moyen-
Orient.

En Mésopotamie à cette époque, de faibles dynasties gouvernèrent créant ainsi la possibilité de villes
telles qu'Ebla d'obtenir et de retenir une grande indépendance. Par rapport à son emplacement
stratégique qui chevauchait les routes de commerce de la Mésopotamie jusqu'à la Méditerranée, Ebla
devint un centre commercial dominant ayant de l'influence sur la plupart des villes du Moyen-Orient.
Elle fut d'importance telle qu'elle ne pouvait pas être ignorée par les souverains de la Mésopotamie
qui, par tradition, gouvernèrent la totalité de cette région.

Les archives d'Ebla révèlent plusieurs rapports et relations commerciales comme, par exemple, une
affinité spéciale avec la ville de Mari sur l'Euphrate, l'entrepôt de marchandises allant de la
Mésopotamie vers l'ouest. En plus de traités commerciaux, les deux villes coopérèrent en diverses
matières académiques telle que la formation de scribes, une profession très importante à l'époque.

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Un autre texte retrouvé indiqua une liste géographique de villes qui entretenaient des relations
commerciales avec Ebla--Byblos, Sidon, Asdod, Megiddo, Jaffa, Carkemisch, et plusieurs autres pas
encore localisées. Ces listes fournissent un catalogue des villes viables de l'époque.

De signification particulière dans cette relation commerciale est une liste de villes mentionnées dans la
Genèse--Sodome, Gomorrhe, Adma, Tseboïm, et Béla. Elles sont toutes inscrites sur une seule tablette
précisément dans le même ordre mais avec l'ajout de Damas. La répétition des villes telles que
trouvées, dans le même ordre, semblerait impliquer un rapport spécial parmi les cinq villes, peut-être
un consortium ou une alliance commerciale.

L'importance d'Ebla dans le panorama du Moyen-Orient est attestée par l'usage de « en » pour dénoter
le roi. Il révèle un statut spécial et d'étroites relations avec Ourouk dans la mesure où seuls les rois d'
Ourouk, la cité sacré d'An, furent permis d'utiliser ce titre prestigieux. D'autres souverains de la
Mésopotamie furent désignés « lugal ».

La plus vieille référence à Ebla dans la littérature cunéiforme de la Mésopotamie date de la période de
la dynastie d'Akkad, de 2334 à 2154 avant J.-C. Sargon le Grand, le fondateur de la dynastie, se vante
d' avoir conquis Ebla. Cependant, il n'a pas spolié la ville car elle survit son règne.

Cent ans plus tard, son petit-fils Naram-Sin ne fut pas satisfait de la soumission des villes de l'ouest et
les détruisit. Selon l'archéologue Pettinato de l'Expédition italienne de 1974 qui déterra le palais royal
d'Ebla, il trouva « des traces réelles d'une énorme conflagration et que Naram-Sin d'Akkad fut
considérée responsable de sa destruction ».

Généralement appelé le début de l'Âge de Bronze, de 3000 à 2000 ans avant J.-C., cette période vit sa
fin par une destruction quasi totale. La ville d'An fut complètement détruite en 2200 avant J.-C. et
demeura un tas de pierres durant mille ans. Également, Jéricho fut brûlée par une énorme conflagration
à la même époque.

Telle que Jéricho protégea la frontière sud de la vallée du Jourdain, Bet-Shéân contrôla les approches
du nord, tout en dominant la vallée à sa partie la plus large et protégeant la route qui la rattachait au
littoral. La citadelle de Megiddo monta la garde à l'extrémité Ouest de cette route.

La forteresse de Bet-Shéân est d'intérêt particulier car elle est importante pour une autre raison. Le
nom Bet-Shéân signifie le « Temple du Dieu Serpent », et de nombreuses représentations de serpents y
furent trouvées. Elle fut peut-être le centre de culte du serpent répandu à cette époque en Palestine.

Durant le 3ème millénaire, une grande population occupait le sud de la Cisjordanie près la Mer Morte.
Un vaste cimetière trouvé à Bab Edh-Dhra révèle des centaines de tombes en forme de puits utilisées
pour les enterrements de groupe. Une évaluation de la dimension du cimetière indique qu'il pourrait
contenir au moins 20,000 de ces tombes. La région souffrit la dévastation vers 2200 avant J.-C. et
demeura une terre inculte durant près de mille ans.

SARGON LE GRAND ET L'ASCENSION DE LA DYNASTIE D'AKKAD

Historiquement, sauf pour les exploits de Gilgamesh, un des rois de la ville d'Ourouk, nous avons peu
d'informations concernant sur la première moitié du 3ème millénaire avant J.-C. Les villes-états de la
Mésopotamie furent gouvernés par une succession de rois faibles et nous n'avons aucun détail des
règnes de ces derniers jusqu'à la venue de Sargon, qui fonda ce qui est désignée la dynastie d'Akkad
vers 2334 avant J.-C.

Sargon n'est pas né d'un roi légitime ; ses antécédents sont un mystère, et son nom devint légendaire
aux générations subséquentes qui se référaient à lui comme Sargon le Grand. Il est possible qu'il ait été

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le fils d'une prêtresse et d'un dieu sumérien ici sur la Terre en escapade. Son origine est décrite dans le
poème biographique « La légende de Sargon ».

« Je suis Sargon le puissant roi, roi d'Agade. Ma mère fut un enfant substitué à un enfant volé--une
prêtresse ('changeling'), et mon père, je ne le connaissais pas. Ma mère me conçut dans le secret, elle
me donna naissance ». Sargon décrit alors comment il fut mis à la dérive sur la rivière Euphrate dans
un panier de roseaux scellé avec du bitume et fut trouvé plus tard par une porteuse d'eau qui l'éleva
comme son propre fils. Sargon révèle alors comment il travailla comme jardinier et vint à l'attention de
la déesse Inanna (Ishtar) qui lui accorda ses faveurs et le rendit roi de la ville d'Agade.

Le terme « changeling » est parfois traduit comme prêtresse car sa signification est incertaine.
Cependant, ce fut le terme appliqué à la progéniture d'un dieu et d'un humain de la Terre. Puisqu'ils
contenaient du sang divin, ils furent considérés comme membres de l'aristocratie et, en tant que race de
rois et de prêtres semi-divins, ils gouvernèrent l'empire sumérien.

Tout d'abord, Sargon devint l'échanson du roi de Kish ; alors, pour une raison inconnue, Kish perdit
l'approbation des dieux et Sargon devint roi d'Agade. La transition est décrite dans le poème
historiographique, « La malédiction d'Agade », qui suggère fortement que Sargon fut assisté par
certains dieux qui lui facilitèrent la tâche en détruisant Kish et Ourouk.

« Après que le front renfrogné d'Enlil avait tué [les gens de] Kish comme le taureau du ciel, après qu'il
eût pulvérisé la maison d'Ourouk en poussière, comme un taureau géant, et après un certain temps, à
Sargon le roi d'Agade des terres du nord jusqu'aux terres du sud, Enlil lui donna la seigneurie et la
royauté ».

Le « taureau du ciel » fut un euphémisme souvent utilisé dans les légendes sumériennes pour désigner
une des armes spéciales utilisées par les divinités. Par exemple, elle est graphiquement contenue dans
la légende de Gilgamesh, lorsque lui et son compagnon Enkidou réussirent à détruire le « taureau du
ciel », une arme envoyée par la déesse Ishtar.

Des inscriptions préservées de Sargon, nous savons qu'il conquit toute la Syrie du nord aussi loin qu'en
Anatolie et jusqu'aux frontières de Liban. Elles fournissent également la première référence
cunéiforme enregistrée à la ville d'Ebla :

« Sargon le roi se prosterna en prière devant Dagon (Enlil) à Tuttul (maintenant connu comme Hit). Il
lui donna les régions supérieures : Mari, Iarmutu et Ebla, aussi loin que la forêt de cèdres et les
montagnes d'argent. Enlil ne permit à personne de s'opposer à Sargon ».

Quelques détails intéressants sont à remarquer dans les revendications de Sargon. Il conquit la
Mésopotamie et la vallée supérieure et les terres de l'ouest, jusqu'aux frontières de l'Anatolie (la
montagne d' argent) et du Liban (la forêt de cèdres). Ailleurs, il décrit comment il captura les villes du
littoral du Liban et la vallée de Bekaa, tel qu'indiqué dans le poème où il se vante, « La légende de
Sargon » : « J'ai encerclé les terres maritimes trois fois. Dilmun, ma main captura ».

Les villes de la côte méditerranéenne furent apparemment capturées par Sargon, des villes qu'on
désignait souvent les « terres maritimes » dans la littérature de la Mésopotamie. Bien que Sargon ait
pénétré la vallée sacro-sainte entre les montagnes, il ne causa apparemment aucun dommage et fut
seulement satisfait de placer son inscription sur la terre de Dilmun.

Sargon conquit le monde connu de l'Égypte à l'Inde et devint connu comme un génie militaire, un
administrateur imaginatif et un entrepreneur, et une des figures politiques les plus remarquables de l
'ancien Orient. Par la suite, des légendes et des chroniques célébrant les exploits de Sargon suggèrent
que ses conquêtes purent inclure les terres de l'Égypte, de l'Éthiopie et aussi de l'Inde.

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Contrairement aux souverains qui le suivirent, Sargon préféra conquérir et gouverner son vaste empire,
comprenant tout le monde connu. Cela est manifeste dans les archives d'Ebla qui révèle que la ville
semblait prospérer sous l'administration de Sargon mais fut, par la suite, détruite par son petit-fils
Naram-Sin.

À la mort de Sargon, la royauté alla à son fils Rimush qui prit charge d'un empire déchiré par la
révolte et la rébellion. Rimush gouverna durant neuf ans pendant lesquels il tenta de subjuguer les
villes mésopotamiennes qui furent devenues rebelles. Son court règne suggère une mort violente et de
source officieuse, il fut tué par ses serviteurs.

Manishtushu devint le régent et gouverna durant 15 ans et fut principalement préoccupé de tenter de
recouvrir les colonies distantes qui étaient devenues rebelles. Il semble lui aussi avoir été tué dans une
révolte au palais. Ce n'est pas clair si Naram-Sin avait tué son père pour assumer la royauté mais en
fonction de ses activités subséquentes, il semble que cela ait été possible.

Gouvernant de 2254 à 2218 avant J.-C., Naram-Sin subjugua les villes rebelles de la Mésopotamie et
recouvra les colonies perdues. Malheureusement, son ambition sans frontière et sa nature impitoyable
n'ont pas bien pressenti ; et bien qu'il ait tenté de recouvrir l'empire de son grand-père Sargon, il
accomplit cela à un terrible prix.

Il détruisit non seulement les installations spatiales de Baalbek mais dévasta aussi les terres du Liban,
et empoisonna la terre pour qu'elle soit inhabitable durant mille ans. Il se vanta d'avoir détruit les villes
de l'ouest telle Ebla. Naram-Sin se proclama un dieu et assuma tout l'apparat de la royauté des dieux,
portant une coiffe cornue, l' emblème d'un dieu. Il plaça également le « dingir » ou l'emblème d'étoiles
devant son nom, un usage restreint aux dieux. Ses politiques fracassèrent la dynastie d'Akkad et les
terres de la Mésopotamie furent dévastées et restèrent chaotiques durant cent ans.

NARAM-SIN, LE ROI QUI SERAIT UN DIEU

Étant une figure aussi énergétique que son grand-père, Naram-Sin devint le sujet de plusieurs
traditions, quelques-unes flatteuses, mais non la plupart. On se souvient de lui comme le roi qui avait
causé la destruction de la ville d'Agade et la fin d'une dynastie.

Il étendit les frontières de l'empire sans pitié, se décrivant comme « roi des quatre quartiers », ce qui
signifiait seigneur du monde civilisé entier tel que connu à cette époque.

De plus, il s'appelait « conquérant d'Arman et d'Ebla », se vantant d'avoir été le premier à détruire ces
villes. Cette prétention a un fondement de vérité car lorsque les archéologues déterrèrent Ebla en 1974,
ils découvrirent alors des preuves d'une énorme conflagration, la ville ayant été détruite à cette époque.
Les ruines d'Arman n'ont pas encore été localisées.

Il existe trois sources principales qui fournissent la plupart des informations que nous savons à propos
de Naram-Sin et de sa carrière :

1. Une stèle qu'il éleva à Sippar, trouvée plus tard à Susa, le démontrant en train de grimper une
montagne sur les formes prosternées de ses ennemis. Il fait face à un objet conique énorme sur le
sommet d 'une montagne, avec l'étoile de Shamash au-dessus. Naram-Sin porte la coiffe cornue d'un
dieu. L'objet conique devant lui est une représentation symbolique de la capsule de commande, telle
que discuté auparavant ; elle fut l'habitation des dieux.

2. Une composition sumérienne connue comme « La légende de Naram-Sin » qui fait part de son
expédition à une terre montagneuse où il détruisit une ville rebelle, mais où il perdit aussi toute son
armée.

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3. Un poème sumérien historiographique plutôt long (280 lignes), « La malédiction d'Agade, l'Ekur
vengé », lequel fut composé bientôt après sa mort, peut-être comme une exonération pour ses
politiques destructrices et son comportement sacrilège dans le pillage de l'Ekur sacré, qui poussa les
dieux à placer une malédiction sur Naram-Sin et sa ville d'Agade.

Ces trois sources semblent être en rapport avec l'expédition de Naram-Sin à la terre du Liban et
l'anéantissement de la ville spatiale de Baalbek.

LA DESTRUCTION DE « L'EKUR » OU LA TOUR DE FUSÉE ET L'ÉDIFICE D'ASSEMBLAGE
A BAALBECK

La narration de « La malédiction d'Agade » commence avec la montée au pouvoir de Sargon avec le
support d'Ishtar, qui fit d'Agade sa ville tutélaire. Selon l'auteur, assisté d'Enlil, l'empire de Sargon
prospéra jusqu'à l'accession de Naram-Sin à la royauté. Peu de temps après qu'il assume le pouvoir, les
dieux abandonnèrent la ville et, Ishtar enleva son parrainage, laissant la ville faible et appauvrie.

En premier lieu, Naram-Sin accepta son destin avec humilité, mais après sept ans de ce comportement
contrit, il consulta l'oracle de l'Ekur et fut apparemment refusé. Son humilité se transforma en défi et,
mobilisant son armée, assaillit l'Ekur, profana ses lieux sacrés et dévasta les terres.

Selon la légende, cela lui attira l'ire d'Enlil qui déchaîna les tribus barbares des collines environnantes
qui répandirent la dévastation partout dans les terres de la Mésopotamie.

La clef pour comprendre cette histoire est l'identification de « l' Ekur » d'Enlil dont la profanation fut
sérieuse au point d'attirer l'ire des dieux qui avaient été convoqués en conseil. Selon les traductions et
interprétations courantes, l'Ekur fut traditionnellement l'équivalent du temple d'Enlil sur le dessus de la
ziggourat à Nippour, sa ville sacrée.

Cependant, cette identification soulève plusieurs difficultés avec le texte, car la ville de Nippour n'est
ni mentionnée ou même suggérée nulle part dans le texte.

Le terme sumérien E-KUR est composé de la lettre ou du symbole E, signifiant « résidence ou maison
» et KUR, le mot pour « montagne ou colline ». Dénotant une formation géographique naturelle, ce
terme s' applique aussi à une montagne artificielle telle une ziggourat ou à n' importe quel grand
édifice. Les gratte-ciel d'aujourd'hui correspondraient très bien à la description du terme Ekur.

Il n'y a aucune indication dans le texte que l'Ekur dont on fait référence est celui de la ville de Nippour
et on supposa que ce fut le temple d'Enlil qui avait été profané. Le texte énonce clairement que l 'Ekur
fut localisé dans une terre boisée de buis, de cyprès et de cèdres. Il n'y a pas de forêts dans la plaine
alluviale mésopotamienne près de Nippour, bien que ce fait important soit passé inaperçu par les
traducteurs et les commentateurs.

Le texte cunéiforme énonce clairement dans certains passages que ce site fut en dehors de la
Mésopotamie et pointe plutôt à la terre du Liban et la ville de Baalbek. Selon le texte, les actions de
Naram-Sin furent les suivantes : « Il défia le mot d'Enlil, écrasa ceux qui furent soumis à lui [Enlil],
mobilisa ses troupes ».

Il est évident que Naram-Sin est complètement aliéné du panthéon sumérien, et en particulier de son
chef Enlil qui avait donné sa bénédiction à Sargon pour la conquête d'Ebla et de Dilmun. Le poème
décrit alors l'assaut de Naram-Sin sur l'Ekur d'Enlil : « Comme un bandit qui pille une ville, il éleva de
grandes échelles contre la résidence, pour détruire l'Ekur comme un énorme bateau... contre la
résidence qui ne fut pas une montagne, où les cèdres furent abattus. Il forgea de grandes haches,
aiguisa des haches de destruction à double-tranchants ».

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Ces soi-disant grandes « haches de destruction » réfèrent sans doute à quelque sorte d'arme
destructrice à grande échelle. La destruction de l'Ekur fut entière et les effets furent si répandus qu'ils
affectèrent toutes les terres avoisinantes, même celle de la Mésopotamie. Les forêts de la terre de
l'Ekur furent complètement dévastées : « Naram-Sin lança dans le feu les cèdres, les cyprès, les
zabalums[?] et les buis. Ses gigunas [temples ?], il pulvérisa ».

La destruction des terres fut complète, l'Ekur détruit et son contenu pillé et envoyé à Agade. La
structure sur la plate-forme de pierres à Baalbek, la montagne artificielle ou l'édifice d'assemblage des
fusées et la structure de lancement furent détruites. Ce fait est décrit plus loin dans le poème : « Les
gens virent maintenant la « cella » intérieure de l'édifice, la résidence qui ne connut aucune lumière,
les Akkadiens virent les vaisseaux sacrés des dieux, son grand « lahama » du « dubla », qui se trouva à
la résidence ».

Les termes « lahama » et « dubla » sont inconnus et demeurent sans traduction car ils ne correspondent
à aucune signification connue. Le contexte de leur emploi indique qu'ils font référence à quelque chose
sur l'Ekur lui-même, tel qu'un propulseur auxiliaire de départ situé dans la « cella » ou pièce intérieure
de l'édifice. « Cella » est le terme couramment utilisé pour la partie intérieure la plus sacrée du
sanctuaire d'un temple ou d'un palais, i.e., le tabernacle ou propitiatoire. Bien que le poème soit en
Akkadien-sémite, il est très probable que ces termes inconnus sont des termes provenant du Sumérien
originel. Dans le cas de « Dubla », DU est le terme sumérien pour « lien ou rapport », et BLA, une
forme de BAL signifiant « poutre » telle qu'appliquée aux structures de bâtiments. Ainsi, DU-BLA
peut être la structure ou « poutre de liaison » qui réfère à la structure pour la fusée verticale, qui dans
ce cas, serait le « lahama ».

Le terme « lahama » a aussi sa définition sumérienne. LA signifie brillant ou lumière, HA ou KA est
le mot désignant la bouche ou l' action de parler, et MA est le terme commun utilisé pour vaisseau ou
embarcation. Donc, LAHAMA signifierait probablement «le vaisseau dont la bouche est bruyante et
brillante » ou, en d'autres termes, une fusée spatiale.

Donc, le poème épique « La malédiction d'Agade » révèle clairement que l'Ekur ne fut pas seulement
qu'un temple sur le dessus d'une ziggourat à Nippour mais fut en réalité l'édifice de fusées en forme de
tour assis sur la plate-forme de lancement à Baalbek. Les terres boisées et dévastées par Naram-Sin
furent celles du Liban. [Note de l'éditeur : Il est à remarquer que ce compte rendu de la destruction du
port spatial de Baalbek est très différent de celui proposé par Zecharia Sitchin dans « The Wars of
Gods and Men ».]

Dans le poème, Naram-Sin consulta un oracle, probablement Ishtar, pour demander l'accès aux terres
sacrées et s'est vu refusé, telle que l'histoire de Gilgamesh. C'est peut-être à ce temps qu'il décide d'
envahir et de saisir les terres. Dans, « La légende de Naram-Sin », il y a une situation semblable où un
oracle refuse la demande de Naram-Sin et il décide de mobiliser son armée et d'envahir la « terre
montagneuse », et de détruire la « ville rebelle ».

L'emploi d'armes destructrices spéciales à grande échelle est suggéré par la référence aux haches de la
destruction à double-tranchants. Dans « La légende de Naram-Sin », une arme semblable appelée « le
déluge de vent » est utilisée et cause aussi des dégâts massifs et met fin à la guerre. Selon « La
malédiction d'Agade », les armes de Naram-Sin, « le rasa jusqu'au fondation de la terre... il déchiqueta
ses arbres 'mes'[?], la poussière s'envola dans le ciel. Il détruisit ses jambages, causa la perte de vitalité
de la terre ». [Note de l' éditeur : L'expression « arbres mes » est sans doute une référence aux MEs des
dieux sauriens, et le vol des MEs d'Anou par Mardouk déclencha les Guerres de la Pyramide, telles
que décrites par Sitchin.]

Naram-Sin reçu un vif châtiment. Selon le poème, Enlil convoqua les dieux pour une réunion spéciale
et la gravité de l'affaire est illustré par le panthéon qui décida de son sort : Enki, Inanna (Ishtar), Sin,
Ninourta, Ishkour (Adad), et Outou (Shamash), tous des dieux majeurs qui prirent les décisions

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importantes du panthéon. [Note de l'éditeur : Traduit en termes mythologiques grecques, cette
collection de dieux consiste de, dans l'ordre ci-dessus, Zeus, Poséidon, Aphrodite, Hermès,
Vulcan/Typhon, Arès et Apollon.] Il fut d 'abord décidé de raser toute la Mésopotamie mais ils se
laissèrent attendrir et ne punirent seulement que la ville d'Agade. La destruction de la ville fut si
minutieuse qu'à ce jour son emplacement n'a pas été trouvé.

Cependant, la destruction s'étendit aux autres régions de la Mésopotamie qui demeurèrent dans une
condition chaotique et dévastée durant cent ans. Cette condition put être causée par un nuage de
retombées radioactives du Liban, du fait que la Mésopotamie est dans la direction des vents
dominants.

Le poème décrit des conditions de faim et de maladie, et il raconte comment ceux « qui dormaient sur
le toit sont morts sur le toit », apparemment le résultat d'irradiation à la retombées des nuages
radioactifs.

L'autre poème sumérien intitulé « La légende de Naram-Sin » se reporte à une de ses expéditions à une
terre distante où il détruisit les habitants d'une « ville rebelle » située dans une terre montagneuse.
Naram-Sin fit la guerre à quelques centaines de milliers de troupes de cette terre.

Durant trois années consécutives, Naram-Sin dépêcha une grande armée pour conquérir les terres
montagneuses : 180,000 furent envoyés la première année, 120,000 la deuxième et 60,000 la
troisième. Mais aucun d'eux ne revint vivant. Les armées semblent avoir été détruites par une « arme
du déluge de vent », qui ressemblait au « haches de destruction » mentionnées dans l'autre poème.

Il n'est pas clair qui initia l'arme d'anéantissement, Naram-Sin ou les défenseurs des terres
montagneuses. Certes, les résultats furent dévastateurs à la terre du Liban et aussi à la civilisation de la
Mésopotamie. Les terres du Liban furent scrupuleusement évitées durant les mille prochaines années.

Les légendes du héros Gilgamesh furent connues de Naram-Sin ; et dans sa grande ambition, il tenta
probablement de l'imiter, et aussi de suivre l'exemple des exploits de son grand-père Sargon. Se
déclarant un dieu, cela démontre que l'égocentrique Naram-Sin n'avait aucune limite à son trop
d'ambition.

Cent cinquante ans plus tard, un autre roi de l'est envahit les terres de l'ouest pour fondamentalement
les mêmes raisons que Naram-Sin, pour saisir ou détruire les installations spatiales qui furent à
l'époque situées dans la partie Nord du Sinaï près de la région de Cadès, ayant été déplacées de
Baalbek. La catastrophe frappa de nouveau les terres de l'ouest, mais le roi envahisseur ne fut pas
épargné.

Après la mort de Naram-Sin, il y eut quelques rois mineurs de la même dynastie, mais ils gouvernèrent
sur une terre en ruine et ne pouvaient pas contenir l'attaque des tribus gutiennes qui descendirent des
montagnes environnantes. Les terres restèrent entre les mains des hordes gutiennes durant environ cent
ans, à l'époque où il n'y avait aucune autorité centrale en Mésopotamie.

On attribue à Outou-Hegal l'expulsion des Gutiens et la réorganisation des villes sous la troisième
dynastie d'Ur. Il fut renversé par un suppléant, un nommé Ur-Nammou, qui tenta lui aussi de
ressusciter la gloire du vieil empire.

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LES SERPENTS ET LES DRAGONS VOLANTS
Par R. A. Boulay ©1990
Éditeur : Roberto Solàrion ©1997
Traducteur : Polo Delsalles ©2003
*
Chapitre 17
LE MONT SINAÏ - LES INSTALLATIONS SPATIALES DE CADÈS
SONT DÉTRUITES
*

« A notre roi [Enlil avait donné] l'arme puissante 'udug' qui réduisait les terres ennemies en poussière,
dévastant les terres rebelles... De plus, le berger Ur-Nammou fracassa la terre montagneuse et
l'empoisonna... Ravagea la ville du malfaiteur, et la dévasta, la rendant en endroit hanté. Le berger Ur-
Nammou attaqua aussi par gaz brûlant et le causa à souffler dans les maisons de la terre rebelle ». -
Tablette sumérienne cunéiforme.

De toutes les narrations patriarcales de la Bible, le chapitre 14 de la Genèse est unique car il est fixé
dans un contexte historique. Il décrit une invasion de l'est en l'an 2085 avant J.-C. et le rôle que joua
Abraham dans la défense de la terre de Canaan. Il fait partie d'un vaste panorama historique, de la
naissance d'Abraham en 2167 jusqu' à 2067 avant J.-C., lorsque Sodome et Gomorrhe et les autres
villes de la vallée de Siddim furent détruites. Cela termina la dispute pour le contrôle des terres de
l'ouest et des installations spatiales.

Cette période de temps coïncide avec la fin de la première phase de l' Âge de Bronze, présumée
comme ayant été entre 2100 et 2000 avant J.-C. et fut marquée par la dévastation des villes du Levant.
Durant ces années, la troisième dynastie d'Ur devint éminente en Mésopotamie et, selon la chronologie
traditionnelle, gouverna de 2114 à 2004 avant J.-C. Pour refléter la juxtaposition des activités d'Ur-
Nammou avec celles d'Abraham, il fut nécessaire d'ajuster ces années par dix, car aucun autre roi
mésopotamien de l'époque ne s'accorde aussi bien avec les données bibliques.

[Note de l'éditeur : Ici, il est évident que Boulay emploie la logique mentale de l'école de Velikovsky.]

Abraham est né à la ville d'Ur dans le sud de la Mésopotamie en 2167 avant J.-C., à l'époque où la
terre fut encore sous le contrôle des hordes gutiennes. Vers l'année 2109, les Gutiens furent vaincus
par Outou-Hegal d'Ourouk qui les fit sortir de la Mésopotamie. Un de ses gouverneurs usurpa le trône
et saisit le contrôle en 2102 avant J.-C. Il se nommait Ur-Nammou et, selon la liste des rois sumériens,
gouverna durant 18 ans. Ur-Nammou et les rois subséquents adoptèrent le nom du dieu Sin comme
leur protecteur, suggérant l'assistance de cette divinité et de sa prêtrise. [Note de l'éditeur : Le nom Sin
fait référence au prince Nannar-Sin ou Hermès ou Thot, le «dieu de la magie » de Nibirou.]

Abraham et son père Térah furent de grands prêtres servant les divinités d'Adad à la ville d'Ur [le
Prince Ishkour, l'Arès grec, le « dieu de la guerre » de Nibirou].

Le changement de royauté les plaça dans une situation précaire ; et sagement en 2106, ils émigrèrent à
Haran en Mésopotamie du Nord, une ville sur la frontière des terres héthiennes contrôlées par Adad.
[Note de l'éditeur : Soit dit en passant, les « Héthiens » ou les « Amalécites » furent les « corrélations
fantômes » des dynasties assyriennes et babyloniennes du roi Pitkanas de Kusarra en 1050 avant J.-C.
jusqu'à la conquête de la Perse par Cyrus le Grand en 519 avant J. -C., quelques années après la mort
du roi Nebucadnetsar le Grand, connu dans la « corrélation fantôme » héthienne comme le roi
Hattushilis III.]

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La première invasion de la Palestine par Ur-Nammou fut en 2100, peu après qu'il consolida son rôle
parmi les villes de la vallée de la Mésopotamie. Dans la Bible, l'invasion n'est que sous-entendue dans
le livre de la Genèse, mais elle est décrite dans un autre livre intitulé Les Antiquités de Josèphe. À
cette époque, Ur-Nammou imposa un traité et une assurance de féauté aux villes de la vallée de
Siddim : Sodome, Gomorrhe, Adma, Tseboïm et Çoar. Ces villes furent à ce temps localisées dans la
vallée maintenant couverte par la partie Nord de la Mer Morte. [Note de l'éditeur : Cela contredit
Sitchin qui place Sodome et Gomorrhe plus au sud, près du complexe spatial du mont Sinaï,
commandé par le prince Outou Apollon.]

Telle que rapporté dans la Genèse, le pacte dura 12 ans ; dans la treizième année, les villes se
rebellèrent et refusèrent de payer le tribut. Dans la quatorzième année, les rois de l'est envahirent les
terres.

La rébellion fut apparemment fomentée par Adad [le prince Ishkour, l' époux impérial de la reine
Ninhoursag ou Isis ou Hera], car en 2091, quelques années avant la rébellion, Abraham fut envoyé à
Canaan, et par la suite, en Égypte, pour dresser des défenses contre la possibilité d'une invasion
imminente de l'est.

L'année avant l'invasion, Abraham revint d'Égypte avec une princesse comme épouse, accompagné
vraisemblablement d'un détachement militaire. Abraham se rendit à Béthel près d'Ai où il divisa ses
forces : Lot alla vers l'est avec ses troupes pour défendre la ville de Sodome dans la vallée de Siddim.
Abraham déploya ses forces vers le sud à la ville forteresse des Anakim [Anounnaki] de Hébron où les
Anakim devinrent des alliés précieux.

Ainsi, la grande stratégie d'Adad fut de défendre les terres et en particulier le complexe spatial dans la
partie Nord du Sinaï. La stratégie comportait trois étapes :

1. Une série de forteresses des Rephaïm en Cisjordanie défendait l' approche connue comme la Route
du Roi. On les croyait imprenables.

2. L'approche à travers la vallée du Jourdain fut protégée par les armées des cinq villes de la plaine,
renforcées par l'armée de Lot. Quelques citadelles importantes telles que Bet-Shéân et Jéricho
bloquèrent aussi cette approche.

3. Le troisième itinéraire d'invasion possible fut à travers les terres à l'Ouest de la vallée, passant par
Jérusalem. Il fut protégé par les forces d'Abraham, accompagnées d'un contingent égyptien et les
Anakim ou Rephaïm, des alliés de la forteresse de Hébron. [Note de l'éditeur : Si le prince Ishkour
Adad, Abraham et Lot entreprenaient de défendre le complexe spatial d'un attaque, ils furent alors
alliés contre les forces de la princesse royale Inanna ou Aphrodite, la « déesse des armées de l'air » de
Nibirou et son principal allié, le commandant, amant et frère, le prince Outou ou Apollon, le « dieu de
l 'espace » de Nibirou. Cela impliquerait automatiquement que les forces du prince Ishkour Adad
furent assistées par la grande puissance militaire du duc Nergal ou Hadès et de la duchesse Ereshkigal
ou Perséphone, les dirigeants de Nibirou du Consortium minier d'or en Afrique du Sud, « l'enfer
{monde inférieur} des Dieux ». Enfin, tel que Sitchin le décrit, cette coalition perdit les « Guerres de
la Pyramide ».]

La disposition des forces d'Abraham au sud de Jérusalem et au nord du Sinaï révèle qu'il protégeait
beaucoup plus que seules les villes de la vallée de Siddim. Sa préoccupation principale semblait être la
sécurité du complexe spatial du mont Sinaï et de Cadès-Barné.

L'année suivante, les rois de l'est, sous la direction d'Ur-Nammou, envahirent les terres de l'ouest. Son
armée dut avoir été redoutable. Le Haggadah révèle que son armée comptait 800,000 hommes et ils
pénétrèrent facilement la Cisjordanie et détruirent les fortifications des Rephaïm.

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La rapidité avec laquelle ils traversèrent cette région fortement défendue indique clairement l'usage
d'armes de destruction massive fournies par leur divinité Sin [le prince Nannar ou Hermès ou Thot].
[Note de l'éditeur : Ainsi, les forces d'Ur-Nammou et le prince Nannar Sin furent alliées avec celles de
la princesse royale Inanna et du prince Outou, pour ne pas mentionner celles de l'empereur déposé
Anou et de l'impératrice Antou.]

Par la suite, Abraham engagea l'ennemi à Dan, au nord de la Mer de Galilée, et aussi près de Damas
où il libéra Lot et ses hommes, et recouvra la plupart du butin du train arrière de l'armée en retraite.

Cela nous laisse perplexe à savoir pourquoi les envahisseurs n'arrêtèrent et ne luttèrent pas la petite
force à la disposition d' Abraham, ce qui leur aurait permis de conserver leur butin et leurs prisonniers.
Si l'armée envahissante s'était défendue, elle aurait facilement battu l'armée d'Abraham. Cependant,
pour quelque raison, l' armée retournait dans un état de panique à sa terre natale.

Nous savons que Ur-Nammou devint malade lors d'une expédition à une terre montagneuse étrangère
et mourut peu après son retour à la ville capitale d'Ur. Il est possible qu'il ait succombé aux effets de
ses propres armes, possiblement d'une toxicité chimique ou de retombées radioactives. [Note de
l'éditeur : Nous pouvons aussi présumer que la « retraite hâtive » d'Ur-Nammou fut le résultat de
l'information militaire acquise d'une explosion de type nucléaire qui allait être déclenchée par le
commandant spatial, le prince Outou Apollon, pour détruire le complexe spatial, épargnant ainsi ses
troupes de cette catastrophe.]

Shulgi devint alors le prochain roi et une période tranquille sembla s'installer sur la terre de Canaan.
Pendant cette période intérimaire, Abraham rompit ses relations avec l'Égypte, tel que démontré dans
le traitement d'Agar, son épouse égyptienne, et leur fils et héritier Ismaël. Les villes revinrent sous
l'égide des rois de l'est et elles réaffirmèrent leur loyauté à la dynastie d'Ur.

Considérant l'incapacité d'Adad de les défendre avec succès contre la puissance du pouvoir
mésopotamien, cela semble avoir été une décision logique. En la personne de Yahvé, Adad est peint
dans l'Ancien Testament comme un dieu de vengeance. Sa vengeance sur les villes de la plaine n'aurait
pas dû être une surprise. [Note de l'éditeur : Cela est clairement une erreur flagrante de la part de
Boulay, et nous pouvons nous demander s'il a clarifié cette erreur de corrélation dans sa nouvelle
édition corrigée qui fut publiée à l'automne de 1997. Plus tôt dans la présente édition, Boulay affirme
que Yahvé fut le prince-héritier Enlil ou Zeus, et là je suis entièrement d'accord. Ici, cependant, il écrit
que Yahvé fut Adad ou le prince Ishkour ou Arès.]

En 2067 avant J.-C., voyant qu'il ne pourrait pas retenir leur loyauté, il déclencha des armes de grande
destruction sur les villes de la plaine fracassant la fondation du sol de la vallée, causant ainsi la
formation d'une mer intérieure.

ABRAHAM, GRAND PRÊTRE ET GÉNÉRAL D'ADAD

L'origine de la famille d'Abraham n'est que mentionnée en passant dans la Genèse qui affirme en bref,
«Térah prit son fils Abram, son petit-fils Lot, fils de Harân, et sa bru Saraï, femme d'Abram. Il les fit
sortir d'Ur des Chaldéens pour aller au pays de Canaan, mais, arrivés à Harân, ils s'y établirent. La
durée de la vie de Térah fut de deux cent cinq ans, puis il mourut à Harân ».

Évidemment, la Genèse ne fournit pas l'information sur les activités de la jeunesse d'Abraham dans la
ville d'Ur où il naquit et fut élevé.

Néanmoins, nous trouvons d'autres sources qui remplissent les omissions de la Genèse, telles que les
Antiquités des Juifs de Josèphe, le livre des Jubilés, le livre de l'Apocalypse d'Abraham, et la tradition
orale des Hébreux telle qu'enregistrée dans le Haggadah.

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Selon le livre des Jubilés, Abraham vint d'une longue ligne de grands prêtres qui servirent les divinités
locales des villes de la Mésopotamie. Son grand-père Nahor apprit la connaissance sacerdotale
spéciale de son père car, « Nahor grandit et demeura à Ur parmi les Chaldéens, et son père lui apprit la
connaissance des Chaldéens pour pratiquer la divination et l'astrologie selon les signes des cieux ».

Le fils de Nahor poursuivit la tradition familiale ; en retour, dans ses devoirs sacerdotaux il fut assisté
par son [petit] fils Abraham. Ainsi, il est rapporté qu'au moins quatre générations servirent dans la
prêtrise de la ville d'Ur.

Le livre des Jubilés mentionne que durant sa soixantième année, Abraham eut un différend avec son
père et incendia le temple qui contenait les idoles. Son frère Haran tenta de sauver les idoles mais périt
dans les flammes. Selon cette source, la destruction du temple fut la raison pour laquelle Térah et sa
famille durent quitter Ur. Cependant, la vraie raison de la migration est associée à l'agitation politique
du temps, et il se peut que le temple qu'il détruit fut celui d'Enlil ou [Nannar] Sin.

L'histoire la plus fascinante et détaillée de la jeunesse d'Abraham est probablement celle contenue dans
le livre de l'Apocalypse d' Abraham. L'Apocalypse slave d'Abraham, comme il est parfois appelé, date
du 1er siècle après J.C. provenant sans doute de l'Hébreu en Palestine. Il fut complètement perdu à
l'Église chrétienne de l'ouest jusqu'au 11ème siècle après J.C., ayant été conservé dans le vieux Slave.
[Note de l'éditeur : Il est intriguant de penser que ce document apocalyptique fut découvert au 1er
siècle après J.C., le siècle d'Apollonius de Tyane. On se demande exactement qui a découvert ce
document historique si précieux !]

Dans ce document, Térah est décrit non seulement comme un astrologue mais aussi comme un
fabriquant d'idoles. Avec l'aide de son fils, Térah dirigea un atelier qui fabriquait des idoles pour les
temples des villes mésopotamiennes ainsi que pour la vente aux citoyens privés pour usage
domestique. Elles furent fabriquées de différentes matières--de pierre, de bois, de fer, de cuivre,
d'argent et d'or, leur valeur étant déterminée par la matière brute et la qualité du travail.

Ces idoles furent vraisemblablement les téraphim de l'Ancien Testament et les idoles animées des
Sumériens qui, avec des dispositifs encastrés dans la statue et des types de batteries insérées dans les
cavités orbitales, agissaient comme appareils de radio transmetteurs et receveurs.

Le père d'Abraham ne fut pas qu'un prêtre ordinaire, car selon le Haggadah, « il fut un prince et un
magnat dans la résidence du roi ». Le roi fut probablement Outou-Hegal, et donc le sort de Térah et d'
Abraham fut intimement relié avec le destin de cette maison.

ABRAHAM QUITTE EN MISSION POUR ADAD

Abraham quitta Haran pour la terre de Canaan âgés de 75 ans. Il demeura ainsi à Haran durant 14 ans,
de 2106 à 2092 avant J.-C. Bien que les Saintes Écritures soient silencieuses au sujet de ces années, en
d'autres endroits, des événements se succédèrent rapidement pour en arriver à une conclusion. À Ur,
l'ambitieux Ur-Nammou consolidait sa nouvelle emprise en subjuguant graduellement les autres villes
de la Mésopotamie. Ce n'est qu'alors qu'il tourna son attention vers les terres de l'ouest. L'histoire est
racontée dans la Genèse : «Douze ans ils avaient été soumis à Kedor-Laomer, mais, la treizième année,
ils se révoltèrent. En la quatorzième année, arrivèrent Kedor-Laomer et les rois qui étaient avec lui ».
Le pacte entre les rois cananéens et les rois sumériens, sans doute conduit par Ur-Nammou, fut par
conséquent décrété quatorze ans plus tôt en 2098 avant J.-C. Selon Josèphe, ce traité fut le résultat
d'une incursion par les rois mésopotamiens qui furent, « des conquérants et imposèrent un tribut sur les
rois des Sodomites qui se soumirent à cet esclavage durant douze ans ». L'invasion précédente eut lieu
durant les années qu' Abraham habitait à Haran. Il dut être témoin de ces événements qui virent les
politiques d'Ur-Nammou se réalisées.

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De la Liste des rois sumériens, nous savons que les hordes gutiennes gouvernèrent la Mésopotamie
pour une durée de 91 ans après la destruction d'Agade. Ainsi durant sept ans, la royauté fut établie à
Ourouk sous la tutelle d'Outou-Hegal.

La Liste des rois énonce alors énigmatiquement que « Ourouk fut frappé par des armes et sa royauté
emportée à Ur ». Selon la Liste des rois, il est rare que la royauté change de mains de cette façon.
Lorsqu'une ville ou l'ennemi est « frappé par des armes », cela fait souvent référence à une destruction
exceptionnellement répandue par des armes non-traditionnelles, i.e., les armes spéciales des dieux.

Outou-Hegal de la ville malencontreuse d'Ourouk laissa un document commémoratif de ses exploits
sur un sceau-cylindre d'argile où il loue les dieux Ishkour (Adad) et Outou (Shamash) pour leur
assistance dans sa victoire sur les Gutiens et d'avoir retourner la royauté à Ourouk. Adad et Outou
furent des dieux des terres de l'ouest, i.e., l'Anatolie et le Liban respectivement. Furent-ils les dieux
que Térah et Abraham servirent ? Si oui, ils furent forcés de laisser Ur quand Ur-Nammou établit sa
capitale dans cette même ville. [Note de l'éditeur : Ce dernier paragraphe créé une légère confusion,
comme l'interprétation de plusieurs de ces événements cruciaux. Ici, il semblerait que le prince Ishkour
et le prince Outou aient été alliés. Les alliances changèrent probablement souvent par rapport à
l'émotivité romantique des « Guerres de la Pyramide ».]

Ur-Nammou eut le support de Nannar (Sin) et la prêtrise lui fut entièrement loyale ; cela est démontré
dans l'affinité des rois de cette dynastie d'attacher son nom au leur, par exemple, Amar-Sin, Shu-Sin,
et Ibbi-Sin.

Même dans la version abrégée des activités d'Abraham telle qu'énoncée dans la Genèse, il est très
évident qu'il ne fut pas qu'un simple chef nomade. Il pouvait mobiliser un nombre considérable de
troupes en peu de temps et engager une horde envahissante redoutable. Il devait y avoir plus à la
migration qu'une vague impulsion de s'établir et de peupler une nouvelle terre. Ainsi, en l'an 2092, la
quinzième année de son séjour à Haran, Abraham reçut ses ordres.

La Genèse affirme de façon concise que Yahvé apparut à Abraham et lui dit de prendre Sarah et Lot,
et « Abram prit sa femme Saraï, son neveu Lot, tout l'avoir qu'ils avaient amassé et le personnel qu'ils
avaient acquis à Harân ; », et de partir pour la terre de Canaan. La narration ne précise pas la
dimension de son contingent et, « le personnel qu'ils avaient acquis à Harân » pouvait représenter un
nombre considérable des gens.

Partant avec son entourage, Abraham se rendit d'abord dans la région au Sud de Sichem, un endroit
qui joue un rôle considérable dans les activités subséquentes des Hébreux. La Genèse dit, « Abram
traversa le pays jusqu'au lieu saint de Sichem, au Chêne [térébinthe] de Moré ». Moré est souvent
traduit comme nom personnel, mais sa signification originelle est « guide » ou « oracle ». Dans le livre
des Juges, le « Moré » à Sichem représente le «devin térébinthe ». Ce fut probablement un endroit où
l'on pouvait contacter les dieux.

ABRAHAM REVIENT D'ÉGYPTE POUR PRÉPARER LES DÉFENSES

A Béthel, Adad dit à Abraham de se rendre en Égypte où, selon le livre des Jubilés, il demeura cinq
ans. La visite d'Abraham en Égypte fut-elle une mission pour Adad pour se procurer leur assistance
dans les hostilités à venir ?

Nous en savons que peu de ces années, bien que Josèphe insinue qu'il fit partie des plus hauts cercles,
car il enseignait plusieurs sciences aux Égyptiens qu'ils ne connaissaient pas. Abraham se prit
également une épouse égyptienne, la princesse et fille du Pharaon, la coutume courante lors d'un traité
entre alliés.

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Cela ne représente pas l'action d'un commun nomade, et révèle le statut aristocratique d'Abraham, et
confirme la narration du Haggadah que son père Térah fut un prince et « magnat » dans la résidence du
souverain d'Ur.

Agar, l'épouse d'Abraham, fut apparemment le choix d'Adad pour commencer une dynastie sous
Abraham en la terre de Canaan. Cela est évident dans leur premier enfant Ismaël qui devint l'héritier.
Ce ne fut que plus tard qu'un changement de fortune causa Adad à commencer une nouvelle lignée de
descendants sous Isaac.

Abraham dut savoir d'avance qu'une invasion de l'est fut planifiée et chercha l'assistance d'une force
armée égyptienne. En l'an 2086, Abraham revint en Canaan et procéda immédiatement à Béthel où il
avait déjà eu des communications avec Adad.

Cette rencontre eut lieu près d'un an avant l'invasion. Vu les événements subséquents, il semble, qu'à
cette époque, les villes de la plaine durent abroger leur traité avec Ur, sans doute à l'instigation d'Adad,
avec la promesse de leur fournir la protection nécessaire. Abraham se vit confier la tâche d'installer les
défenses.

A Béthel, Abraham fut avisé de diviser ses forces. Lot prit une partie de l'armée et se dirigea vers l'est
à la vallée de Siddim et la déploya devant la ville de Sodome pour la protéger d'un assaut frontal à
travers la vallée du Jourdain.

Abraham mena ses propres forces et les troupes égyptiennes vers le sud à Hébron, qui à l'époque fut
une forte citadelle des Anakim ou Rephaïm [Anounnaki]. Là, il reçut le support des généraux du
peuple Anakim, Mamré, Eschcol, et Aner.

Il est remarquable qu'Abraham n'ait pas déployé ses forces au nord de Jérusalem, étant l'endroit
logique pour défendre cette ville. Il protégeait clairement un endroit au sud de Jérusalem et Hébron ; et
tels que se succédèrent les événements, il devint évident qu'El-Paran dans le nord du Sinaï fut la cible
de l'armée envahissante.

La troisième approche possible au Sinaï fut à travers la Cisjordanie. Adad et Abraham comptèrent
énormément sur leurs alliés redoutables, les Rephaïm, qui contrôlaient cette région montagneuse, et
qui contenait la route de commerce principale connue comme la Route du Roi. Protégé par une suite
de bastions fortifiés, cette région fut considérée comme impénétrable.

Ainsi, tel qu'approcha l'an décisif 2085 avant J.-C., Abraham déploya stratégiquement ses forces. Avec
ses alliés, les Égyptiens, les Anakim et les Rephaïm, sa position semblait inexpugnable. Où se situait
la vallée de Siddim contenant Sodome et Gomorrhe, lesquelles jouèrent un rôle si important dans les
défenses d'Abraham ?

L'EMPLACEMENT DE SODOME ET GOMORRHE

Sodome et Gomorrhe et les autres villes infâmes de la vallée de Siddim qui furent détruites à l'époque
d'Abraham ne furent jamais localisées, bien que la tradition les situe sous les eaux peu profondes ou la
partie Sud de la Mer Morte.

Une autre fausse présomption que nous adresserons ici est l'âge de la Mer Morte, qu'elle est vieille de
centaines de milliers d'années et qu 'elle exista dans cet état depuis les temps les plus reculés.

Il n'y a aucune preuve biblique ou autre pour supporter ces deux hypothèses. Au contraire, toutes les
indications localisent ces villes dans la partie Nord de la Mer Morte et que cette mer ne date pas plus
que l'époque d'Abraham.

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Les cinq villes semblent avoir été un groupe cohésif. Sodome, Gomorrhe, Adma, Tseboïm, et Çoar ou
Béla furent souvent liées ensemble géographiquement comme s'ils avaient été des villes voisines dans
la vallée de Siddim. Les cinq villes furent aussi associées commercialement, telle qu'insinuée dans la
Genèse lorsqu'ils se rebellèrent en groupe contre l'autorité des rois de la Mésopotamie et refusèrent de
payer le tribut. Elles sont aussi mentionnées comme groupe dans les tablettes d'Ebla, indiquant
clairement qu'elles furent un consortium d'alliance de commerce.

La région couverte par la Mer Morte est une extension de la vallée du Jourdain telle elle aurait
continué dans le Wadi Arabah si elle ne fut contenue au sud de Jéricho sur une distance de quelque 50
milles [80 km]. Puisque le lac est une continuité de la vallée, quelles sont les caractéristiques de cet
endroit géographique si importante qui domine tant la terre de la Palestine ?

Aujourd'hui, la vallée à travers laquelle coule la rivière Jourdain s' étend sur une distance de 65 milles
[100 k] entre la Mer de Galilée au nord et la Mer Morte au sud. La vallée a une largeur qui varie entre
3 et 14 milles, bien que sa rivière courbe et tortille en plusieurs boucles pour parcourir une distance
totale de 200 milles [320 k].

La rivière elle-même est d'une largeur approximative de 90 à 100 pieds [25-30 mètres] et d'une
profondeur de 3 à 10 pieds [1-3 mètres] sauf durant les inondations du printemps. Entre les deux mers,
elle baisse de niveau de 590 pieds causant ainsi son courant rapide. Après une descente tortueuse de
200 milles, elle se perd complètement dans la Mer Morte qui ne contient aucun débouché. Les preuves
historiques indiquent qu'elle ne fut pas ainsi à l'époque d'Abraham.

La vallée du Jourdain à l'époque s'étendit de la Mer de Galilée, à travers ce qui est maintenant la Mer
Morte, appelée alors la vallée de Siddim, et se termina dans le Wadi Arabah. Elle aurait pu continuer
au sud pour se vider dans le Golfe d'Aqaba.

La vallée fut extrêmement fertile. Sa végétation luxuriante l'a rendit un véritable jardin d'Eden telle
que suggéré dans la Genèse lorsque, « Lot leva les yeux et vit toute la Plaine du Jourdain qui était
partout irriguée . comme le jardin de Yahvé, comme le pays d'Égypte, jusque vers Çoar » tel le jardin
même de Yahvé ou comme la terre d' Égypte.

La vallée de Siddim est ainsi comparée dans sa végétation luxuriante au jardin d'Éden et à la vallée du
Nil. Dans les temps bibliques, une partie de la vallée du Jourdain fut appelée « le bosquet » ou « la
jungle du Jourdain » où les lions et autres animaux furent si nombreux qu'ils furent une menace aux
voyageurs et aux bergers de la région.

Ses nombreux avantages--l'abondance d'eau, la riche végétation et son emplacement stratégique--fit de
la vallée de Siddim un endroit naturel pour le développement de plusieurs grandes villes florissantes.
La vallée jourdain-siddim contrôla les grandes routes de commerce du Liban et des ports
méditerranéens dans le Nord, et celles de l'Égypte et des ports de la Mer Rouge au Sud. Ce fut
probablement pour ces raisons que la vallée fut si défendue par des citadelles telles Jéricho, Bet-Sheân,
Bet-Nimrah et En-Gedi, protégeant les approches vitales du nord et de l'ouest. Sur le côté est, une
barrière montagneuse naturelle fut assistée de plusieurs villes fortifiées des Rephaïm. Dans la partie
Sud de la vallée de Siddim, les puits de bitume formèrent un obstacle naturel.

L'ORIGINE DE LA MER MORTE

Des preuves géologiques et historiques indiquent que la partie inférieure de la vallée du Jourdain fut
très différente dans le passé de ce qu'elle est aujourd'hui. La Mer Morte n'existait pas à l'époque
d'Abraham. En fait, des études sur l'accumulation du contenu de sel de la Mer Morte la rende tout au
plus vieille de 6000 ans.

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Ce sujet est discuté par Velikovsky dans son livre, « Ages In Chaos ». Citant le « British Geographic
Journal », Velikovsky soutient que si l'accumulation de sel (sodium) et des autres sources
d'accroissement par alluvion de la rivière Jourdain fut prise comme base de calcul de l'âge de la Mer
Morte, son âge serait de moins de 6000 ans ou même moins que 5000 ans.

Dans l'histoire biblique de l'invasion des quatre rois de l'est, il est spécifiquement énoncé que la région
actuellement occupée par la Mer Morte fut jadis appelée la vallée ou le vallon de Siddim : « Tous les
rois subséquents (i.e., les rois qui se défendaient) unirent leurs forces dans la vallée de Siddim--
maintenant la Mer Morte ». L' expression « maintenant la Mer Morte » fut apparemment ajoutée par le
chroniqueur pour identifier la région de conflit.

La rivière Jourdain coula évidemment à travers la vallée de Siddim et se jeta dans le Wadi Arabah. Il
arrosa la vallée et fournit ses conditions luxuriantes. Le Haggadah observe que la fertilité de la vallée
fut due à un réseau de canaux qui devinrent par la suite les bases de la Mer Morte. Cette terre fut bien
irriguée, car selon la Genèse, « Lot leva les yeux et vit toute la Plaine du Jourdain qui était partout
irriguée . comme le jardin de Yahvé, comme le pays d'Égypte, jusque vers Çoar ».

La plupart sont d'accords que Çoar fut située dans la partie extrême sud de ce qui est maintenant la
partie peu profonde de la Mer Morte, en quelque part près de la langue de terre (Lisan) qui surplombe
la mer. Lot se retira à Çoar pour échapper à la destruction imminente de Sodome et Gomorrhe.

Un événement catastrophique quelconque dut causer le déplacement de la faute géologique qui se
trouve en dessous et qui traverse la région, et dans cette réaction, la terre s'écroula formant ainsi un
joint étanche pour permettre l'accumulation d'eau de l'afflux de la rivière Jourdain.

Dans ses Antiquités, Josèphe affirme que le lac fut formé après la destruction de Sodome. Quand les
rois de l'est envahirent la Palestine, « ils établirent un camp au vallon appelé les Puits de limon, car à
ce temps, il y avait des puits ou des fosses à cet endroit ; mais avec la destruction de la ville de
Sodome, la vallée devint le lac Asphaltite, tel qu'il est désigné ».

Le lac Asphaltite fut le nom romain désignant la Mer Morte.

L'EMPLACEMENT DES CINQ VILLES DE LA VALLÉE DE SIDDIM

Les cinq villes qui furent détruites dans la vallée de Siddim sont les suivantes : Sodome, Gomorrhe,
Adma, Tseboïm, et Çoar ou Béla. Ces villes furent non seulement reliées géographiquement mais
aussi commercialement et semblaient avoir fait parties d'un consortium commercial. À l'exception de
Çoar, elles furent toutes localisées dans la partie nord de ce qu'est actuellement la Mer Morte.

Quand Abraham et Lot séparèrent leurs forces, la Genèse énonce clairement que Lot mena ses troupes
vers l'est, i.e., la partie Nord de la vallée. Voici la narration de la Genèse : « Lot choisit pour lui toute
la Plaine du Jourdain et il émigra à l'orient ; ... s'établit dans les villes de la Plaine; il dressa ses tentes
jusqu'à Sodome ».

L'est ne pouvait qu'indiquer la direction de Jéricho, la ville qui marque la rive Nord actuelle de la Mer
Morte.

Lorsque les villes furent détruites dans une explosion cataclysmique dix-huit ans plus tard, Abraham
observa les résultats d'un sommet de montagne près d'Hébron, à une distance de quinze milles. La
catastrophe s'est produite à l'aube. Ce matin là, Abraham se dépêcha au sommet de la montagne et telle
que dit la Genèse, « . et il jeta son regard sur Sodome, sur Gomorrhe et sur toute la Plaine, et voici
qu'il vit la fumée monter du pays comme la fumée d'une fournaise ! »

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Hébron est directement à l'ouest d'En-Gedi et la partie centrale de la Mer Morte. La région de
destruction dont Abraham fut témoin dut être la partie Nord et centrale de la vallée.

Abraham regarda vers la plaine et il n'y a aucune mention d'une étendue d'eau. En fait, nulle part dans
la narration de l'invasion des rois de l'est, ni dans la destruction des villes fait-on quelque référence à
l'existence d'une étendue d'eau qui pourrait être interprétée comme une mer intérieure.

QUI ÉTAIT LE CHEF DE L'ARMÉE ENVAHISSANTE ?

Selon la Genèse, les rois envahisseurs furent le roi Amraphel de Shinéar, le roi Aryok d'Ellasar, le roi
Kedor-Laomer d'Élam et le roi Tidéal de Goyim. Des recherches historiques persistantes à travers les
années ne purent pas associer ces monarques avec les régents mésopotamiens connus, soit à travers les
affinités linguistiques ou les associations chronologiques. [Note de l'éditeur : Le manque de mention
historique de ces rois de la Mésopotamie démontre une fois de plus les problèmes signalés par le Dr
Velikovsky dans sa reconstruction de l'histoire ancienne dans la série de livres, « Ages In Chaos ».]

Shinéar est sûrement Sumer ; la terre d'Ellasar n'est pas identifiée ; Élam est la terre à l'est de Sumer et
son rival traditionnel ; Goyim est le même que le mot hébreu pour « nations » et signifie sans doute
qu'il mena un groupe polyglotte. Selon la narration de la Genèse, Kedor-Laomer fut le chef du groupe
envahisseur.

Bien que le chef de l'invasion fut Kedor-Laomer, il existe plusieurs incertitudes dans le texte de la
Genèse, ainsi que dans les écrits de Josèphe, la seule autre source religieuse de l'invasion. Il les
désigne comme des rois assyriens et les inscrit dans l'ordre suivant : Amraphel, Aryok, Kedor-Laomer
et Tidéal. Il semble qu'il les ait inscrits dans ce qu'il considérait être leur rang d'importance. Il est aussi
pertinent que la première phrase du début de Genèse 14 qui fournit la narration de l'invasion les inscrit
dans le même ordre que Josèphe avec Amraphel en premier, et Kedor-Laomer le troisième.

Avec cette introduction, la Genèse ajoute que les villes de la vallée avaient servi Kedor-Laomer durant
une période de 12 ans, et que Kedor-Laomer et les rois alliés envahirent en la quatorzième année. La
Genèse donne leur ordre de bataille dans la vallée de Siddim comme Kedor-Laomer, Tidéal, Amraphel
et Aryok. La prochaine référence dans Genèse 14 mentionne la victoire d'Abraham sur Kedor-Laomer
et ses rois alliés.

Bien que les chroniqueurs hébreux impliquent que l'invasion fut sous la direction du roi d'Élam, ce fait
n'est pas clairement décrit et nous sommes forcés de croire que quelqu'un a altéré le texte.

Nous sommes en face du fait qu'Amraphel, étant le roi de Shinéar (Sumer), serait le choix logique
pour conduire l'expédition. Il y a apparemment quelque chose d'inexact dans le compte de la Genèse,
et il se peut que les chroniqueurs hébreux aient dilué de propos délibérés le rôle du roi de Sumer pour
des raisons personnelles, vraisemblablement politiques.

Les relations des villes sumériennes avec celles d'Élam furent souvent violentes. L'Élam fut un rival
traditionnel et une menace persistante aux villes de la Mésopotamie. En raison de la répartition des
terres après le Déluge, l'Élam fut assigné à Ninourta, l'assistant militaire principal d'Enlil. [Note de
l'éditeur : Les forces du baron Ninourta furent grandement utilisées dans la guerre pour recouvrer les
MEs du baron Mardouk et de la baronne Sarpanit, pour restaurer l'empereur et l'impératrice légitimes
au trône. Je suis de l'opinion que le baron Ninourta est l'équivalent dans la mythologie grecque du dieu
Typhon ou Vulcan, et dans la mythologie égyptienne, du dieu Ptah. Son épouse impériale fut la
baronne Bau, l'Athéna grec, la « déesse de la guerre » de Nibirou.]

Dans la Liste des rois sumériens, l'Élam n'est pas inscrit comme ayant été une des villes qui reçut la
royauté et fut à part des villes légitimes. Seules les villes de la Mésopotamie qui furent sous l'égide de
Nannar/Sin pouvaient devenir des villes capitales. La seule référence à l'Élam dans la Liste des rois

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n'est guère heureuse ; un des premiers rois de Kush est rapporté d'avoir « éliminé les armes de la terre
d'Élam ».

Il est possible qu'Amraphel dût engager et s'emparer de la ville d' Élam pour ne pas laisser ce puissant
adversaire à son dos en Mésopotamie lors de sa longue expédition aux terres de l'ouest. Amraphel et
Kedor-Laomer seraient ainsi les co-chefs de l'expédition telle que suggérée par la narration biblique.
Des dynasties de la Mésopotamie qui auraient pu produire le roi envahisseur, la troisième dynastie
d'Ur semble avoir été la plus probable.

Il est généralement consenti que la dynastie d'Akkad exista avant les jours d'Abraham. Dans la période
intérimaire après la chute de la dynastie d'Akkad, la terre de la Mésopotamie souffrit de nombreuses
interruptions et de pillages aux mains des hordes gutiennes qui descendirent des montagnes
environnantes. Ces années intermédiaires peuvent être éliminées de notre recherche comme candidat
pour produire un roi envahisseur, car les rois gutiens ne furent pas assez fort pour consolider les villes
de la Mésopotamie, et encore moins de monter une invasion vers l'ouest. [Note de l'éditeur : De
nouveau, nous rencontrons des problèmes avec la chronologie. Il est malheureux que le Dr Velikovsky
est mort avant d'avoir terminé d'écrire ses théories de la période qui précède l'an critique de 1,587
avant J.-C. Et comme j'avais moi-même entrepris de mettre de l'ordre dans la chronologie
mésopotamienne antérieure à cette date, je peux affirmer que cette recherche est extrêmement difficile
à cause du manque de données historiques cohérentes et inter reliées. La narration biblique est
beaucoup plus claire dans sa structure historique, mais elle manque de liens pour supporter les autres
histoires, et est encombrée par le fait que les Hébreux appelèrent les rois d'Assyrie et d'Égypte par des
noms autres que ceux utilisés dans leurs pays. Ici, nous pouvons faire une analogie moderne : ce que
nous désignons « Égypte » est connue par ses habitants arabes comme « Misr », ne contenant aucune
relation linguistique au mot Égypte.]

Ce fut un de leurs rois fantoches, un nommé Outou-Hegal, qui se rebella et qui débarrassa enfin le
pays de l'occupation gutienne. Il nomma ensuite un gouverneur militaire à Ur, prenant plus tard le nom
de trône d'Ur-Nammou qui usurpa l'autorité d'Outou-Hegal, et saisit le contrôle des états
mésopotamiens, fondant ainsi ce qui est connue comme la troisième dynastie d'Ur.

Cette dynastie fut suivie par la première dynastie babylonienne, et il est généralement consenti que
cette dynastie est beaucoup trop récente pour être co-existante avec l'époque d'Abraham. À cet égard,
la troisième dynastie d'Ur fut le choix de la plupart des érudits.

Selon la Liste des rois sumériens, les rois qui suivirent la défaite des Gutiens furent les suivant :
Outou-Hegal qui gouverna à Ourouk durant 7 ans et demi ; la royauté fut transférée à Ur où Ur-
Nammou qui régnit durant 18 ans ; son fils le suivit et gouverna durant 48 ans ; ensuite, son fils Amar-
Sin gouverna durant 9 ans ; son fils Shu-Sin gouverna durant 9 ans ; Ibbi-Sin gouverna alors durant 24
ans et acheva la dynastie qui avait duré durant 108 ans.

On croit que le règne d'Ur-Nammou avait commencé en 2103 avant J.-C. et que la dynastie se termina
en 1995 avant J.-C. De ces rois de la troisième dynastie d'Ur, on en cherche un qui satisfait
parfaitement les exigences des énoncés explicites de Genèse, chapitre 14 : « Douze ans ils avaient été
soumis à Kedor-Laomer, mais, la treizième année, ils se révoltèrent. En la quatorzième année,
arrivèrent Kedor-Laomer et les rois qui étaient avec lui » ... envahirent la Palestine.

Par conséquent, notre analyse exige un roi qui avait régné au moins pendant quatorze ans, de
préférence un peu plus longtemps. Cela permettrait assez de temps au monarque pour envahir les
terres de l' ouest, d'imposer sa volonté aux villes de la vallée pendant treize ans, et d'envahir de
nouveau pour subjuguer les villes rebelles.

La deuxième exigence est qu'il y ait eut une période de désintégration avant son règne. Il aurait eu
besoin de quelques années pour pacifier et reprendre le contrôle des villes-états de la Mésopotamie

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avant de tourner son attention vers la réclamation des villes distantes, les colonies de Sargon le Grand
qui devinrent indépendantes durant la période chaotique du règne des Gutiens.

Le troisième facteur concerne un roi qui mourût lors d'une expédition étrangère et qui serait ramener
en hâte par ses troupes, avortant ainsi l'invasion jusqu'à un certain point.

En résumé, ces paramètres exigent un roi qui gouverna pendant un minimum de 14 ans,
préférablement un peu plus longtemps, dont le règne débuta à la fin d'une période de chaos et de
désintégration de l' empire, et qui mourût soudainement et de façon inattendue lors d'une expédition à
la terre montagneuse distante.

Dans la troisième dynastie, il n'y a qu'un souverain qui rencontre toutes ces exigences, i.e., le
fondateur de la dynastie, Ur-Nammou.

LA MONTÉE ET LA CHUTE D'UR-NAMMOU

Selon la Liste des rois, Ur-Nammou gouverna pendant 18 ans. Son court règne fut le résultat de sa
mort prématurée lors d'une expédition. On estime qu'il renversa Outou-Hegal en 2103, et à ce temps, il
déplaça la ville capitale à Ur.

Après le règne de cent ans par les Gutiens barbares, le retour de la royauté aux rois sumériens
légitimes est décrit dans un poème biographique au sujet d'Outou-Hegal où il décrit comment il se
rendit aux lieux de pèlerinage des dieux Ishkour (Adad) et Outou (Shamash) pour demander leur
assistance pour vaincre les Gutiens et les expulser des terres de la Mésopotamie. Le dieu de la lune,
Nannar (Sin), est étrangement absent de ce poème et son omission est très importante.

Le fait qu'Outou-Hegal n'ait pas suffixé son nom avec celui de Sin comme l'ont fait les rois
subséquents de la dynastie peut être un indice à son caractère--son ambition sans borne et son suprême
ego qui furent la cause de sa chute. Les souverains subséquents de la dynastie, tels qu'Amar-Sin, Shu-
Sin et Ibbi-Sin, furent prudent de rattacher le nom de la divinité au leur, indiquant non seulement le
support continu du dieu de la lune et de sa prêtrise, mais aussi une précaution prudente et discrète pour
ne pas souffrir le destin d' Ur-Nammou.

Les villes sumériennes furent gouvernées par de différentes aristocraties et prêtrises qui devaient leur
loyauté à une divinité tutélaire, protégeant semble-t-il, la ville de malheur et supportant le roi dans ses
nombreux projets militaires. Ainsi, la montée d'un nouveau roi et le transfert à une autre ville signifiait
davantage une lutte dans les aristocraties souveraines, ayant pour résultat un changement majeur dans
le panthéon.

La vie et les actions d'Abraham sont déployées dans ce contexte politique, car Térah et Abraham
servirent le souverain de la ville d' Ur de l'époque, Outou-Hegal. En 2106, lorsque Térah et Abraham
quittèrent Ur pour Haran, la lutte pour le contrôle politique arrivait à son apogée. Le support de Térah
pour Outou et Adad devenait de plus en plus dangereux. Quelques années plus tard, ils quittèrent Ur,
et Outou-Nammou saisit le moment pour prendre le contrôle du gouvernement et déplaça sa ville
capitale à la ville natale d'Abraham.

Après qu'il subjugua les autres villes de la Mésopotamie et consolidé son pouvoir, il tourna son
attention vers le recouvrement des colonies perdues. En l'an 2099, il envoya ou mena une expédition
aux villes de l'ouest et rétablit le contrôle sumérien sur l'empire précédent, qui était devenu
indépendant et riche durant le dernier siècle.

Il subjugua les villes de la vallée de Siddim et leur imposa un traité assurant leur loyauté et leur tribut
pour les douze prochaines années. Durant ces années tranquilles, Ur-Nammou porta son attention vers
les affaires internes de l'État. Puisque l'empire fut recouvré et que les tributs remplirent les coffres, il

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fut capable de reconstruire les routes et de jouir partiellement de la gloire précédente de l'empire de
Sargon. Sur une tablette cunéiforme, il se vanta de ses grands exploits de cette période.

Selon ses accomplissements, disponibles par des copies fournies par les écoles de scribes
subséquentes, Ur-Nammou réussit à codifier les lois qui avaient été suspendues pendant le siècle
dominé par les Gutiens. Ces lois précèdent le Code de Hammourabi et furent le premier code de lois
connues partout dans le monde. On crédite aussi Ur-Nammou avec la construction de la grande
ziggourat à Ur sur laquelle fut consacré le temple de Sin, dieu de la lune. [Note de l'éditeur : Il semble
que nous ayons encore un problème de chronologie, car plusieurs comptes traditionnels placent
Hammourabi bien avant le 21ème siècle avant J.-C. Il serait nécessaire de faire encore beaucoup plus
de recherche chronologique pour agencer toutes ces incompatibilités.]

Or, pour une raison non fournie par les documents historiques, les villes de l'ouest refusèrent de payer
le tribut et se rebellèrent contre l'autorité de leurs maîtres de l'est.

À cause se son influence sur les terres de l'ouest, l'instigateur fut probablement Adad. De l'Anatolie, il
gouverna un empire héthien qui s' étendait aussi loin vers le sud que Jérusalem. Certes, il dut
considérer les villes de la vallée de Siddim sous sa sphère de contrôle, bien que les rois de l'est défient
cette prétention, car selon la division des terres après le Déluge, les terres de l'ouest avaient été
assignées à Sin.

Donc, en l'an 2085, Ur-Nammou mena une armée mixte de 800,000 hommes vers l'ouest. Il avait
certains buts--de saisir ou détruire les installations spatiales du mont Sinaï et de Cadès qui furent
maintenant sous le contrôle d'Adad, de punir les villes de la vallée qui s'étaient rebellées, et de détruire
la race de dieux guerriers, les Rephaïm, qui avaient aussi réfuté leur fidélité traditionnelle à l 'est et
devinrent alors une menace militaire sérieuse à l'empire.

La Genèse est unique en cela car elle fournit une description de l'expédition d'Ur-Nammou vers
l'ouest, et trace l'itinéraire des envahisseurs : « En la quatorzième année, arrivèrent Kedor-Laomer et
les rois qui étaient avec lui. Ils battirent les Rephaïm à Ashterot-Qarnayim, les Zuzim à Ham, les
Émim dans la plaine de Qiryatayim, les Horites dans les montagnes de Séïr jusqu'à El-Parân, qui est à
la limite du désert. Ils firent un mouvement tournant et vinrent à la Source du Jugement c'est Cadès; ils
battirent tout le territoire des Amalécites et aussi les Amorites qui habitaient Haçaçôn-Tamar ».

En outrepassant la terre du Liban et la vallée du Jourdain, l'armée prit l'itinéraire connu comme la
Route du roi qui parcouru la longueur de la terre montagneuse de la Cisjordanie. Le passage à travers
cette région est aussi décrit par Josèphe qui les appela les descendants des Néfilim : « Ces rois
pillèrent toute la Syrie et renversèrent les descendants des Néfilim ».

Détruisant cette série de forteresses, l'armée se dirigea vers leur cible principale qui fut apparemment
El-Paran et Cadès dans le Nord du Sinaï « à la limite du désert ». Il est généralement accepté
qu'ElParan soit l'objectif principal de l'armée envahissante, bien que la stratégie de son importance
commerciale n'ait pas encore été complètement expliquée.

Se dirigeant vers le nord à travers l'Arabah, ils attaquèrent et réduirent la citadelle d'En-Gedi, autrefois
appelée Hatsatson-Thamar, qui protégea les frontières sud de la vallée de Siddim. Les rois menèrent
leurs armées vers le sud pour affronter la menace imminente ou comme le dit la Genèse, « Alors le roi
de Sodome, le roi de Gomorrhe, le roi d'Adma, le roi de Çeboyim et le roi de Béla c'est Çoar
s'ébranlèrent et se rangèrent en bataille contre eux dans la vallée de Siddim, ... »

La bataille eut lieu près d'une région de puits de bitume. Là, les rois des villes de la vallée furent
solidement battus. Plusieurs s'échappèrent dans les collines environnantes et d'autres furent pris dans
les puits de bitume et abattus. Lot et ses hommes furent amenés comme prisonniers.

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« Or la vallée de Siddim était pleine de puits de bitume; dans leur fuite, le roi de Sodome et le roi de
Gomorrhe y tombèrent, et le reste se réfugia dans la montagne. Les vainqueurs prirent tous les biens
de Sodome et de Gomorrhe et tous leurs vivres, et s'en allèrent. Ils prirent aussi Lot et ses biens le
neveu d'Abram, et s'en allèrent ; il habitait Sodome ».

Il est clair que les envahisseurs n'avaient pas eu l'intention de détruire les villes riches et commerciales
comme ils l'avaient fait avec les villes des Rephaïm. Les villes furent beaucoup trop précieuses comme
villes commerciales subalternes payant un tribut à la ville d'Ur. Par contre, l'indulgence des
envahisseurs aurait pu être due à leur hâte de quitter la terre de Palestine.

Après avoir complètement battu les troupes de défense, ils pillèrent les villes et prirent plusieurs
prisonniers, y compris Lot. Sortant à travers la vallée de la rivière Jourdain, ils furent attaqués par les
forces d'Abraham à Dan près de la Mer de Galilée. Abraham lutta contre eux de nouveau près de
Damas. Par rapport à ces engagements, il libéra Lot et les autres prisonniers, et reprit le butin capturé
des villes de la plaine.

Pour des raisons inconnues, l'armée d'Ur-Nammou ne s'arrêta en aucun temps pour affronter l'ennemi,
préférant perdre les gains durement gagnés de Sodome et de Gomorrhe. Dans la procédure d'un
voyage militaire, le train de provisions, le butin capturé et les prisonniers suivent habituellement le
corps principal des troupes. Il est clair qu 'Abraham entra en contact avec le train arrière de l'armée qui
quittait et en aucun temps, affrontait-il le corps principal des troupes.

POURQUOI ABRAHAM N'A T-IL PAS CONFRONTÉ LES ENVAHISSEURS ?

C'est encore un mystère à savoir pourquoi Abraham demeura à Hébron avec ses alliés, les Égyptiens et
les Anakim [Anounnaki]. Dans tout cet épisode--l'invasion à travers la Cisjordanie, la destruction d'
El-Paran et de Cadès, la bataille de la vallée de Siddim--Abraham n' engagea pas l'ennemi. La stratégie
militaire dicterait qu'il déplace son armée vers le sud au moment où les envahisseurs pénétrèrent la
vallée. Il aurait été alors en mesure d'exécuter un mouvement de tenailles classique, scellant la vallée
aux deux extrémités.

Abraham s'attendait que la ligne de défense des Rephaïm tienne le coup sur les envahisseurs ou du
moins les ralentisse. Par la suite, il supposa probablement que Lot et les armées de Sodome et de
Gomorrhe soient en mesure de défendre l'étroite vallée. Il est aussi possible qu'Abraham attende une
poussée nord dans le Néguev vers Jérusalem et attendait l'attaque à Hébron qui n'est pas survenue. Il
aurait pu par la suite se rendre compte de son erreur et pourchasser l'armée qui quittait.

Il est plus probable que la puissance imposante démontrée par les envahisseurs donna à Abraham une
raison d'hésiter et qu'il réalisa qu' il n'avait pas les ressources pour attaquer l'ennemi de face.

Les envahisseurs avancèrent rapidement et résolument à travers la vallée du Jourdain après avoir pillé
les villes. Ils ne s'attardèrent en aucun endroit et contournèrent d'autres fortifications de la région telle
Jéricho. En fait, la sortie à travers la vallée du Jourdain jusqu'à Damas nous semble plus comme un
départ précipité pour revenir à leur patrie aussi rapidement que possible.

La Genèse observe qu'à ce temps, Abraham décida d'engager les troupes sous son commandement. «
Un rescapé vint informer Abram l'Hébreu, qui demeurait au Chêne de l'Amorite Mambré, frère
d'Eshkol et d'Aner ; ils étaient les alliés d'Abram. Quand Abram apprit que son parent était emmené
captif, il leva ses partisans, ses familiers, au nombre de trois cent dix-huit, et mena la poursuite jusqu'à
Dan ».

Au nombre de 318 effectifs, l'armée pourchassant d'Abraham est excessivement petite, le nombre
pouvant ainsi faire référence aux commandants ou chefs de clan de groupes armés ou de tribus.
Hébron fut une forteresse des Anakim et bien que l'assistance de ces complices ou alliés ne soit pas

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claire, leur inclusion dans le texte suggérerait qu 'ils supportent Abraham dans sa poursuite des
envahisseurs. Ils furent de grands et redoutables guerriers et vraisemblablement équipés avec des chars
de fer.

Abraham et sa cavalerie d'Anakim rattrapèrent le train arrière de l' armée d'Ur-Nammou à Dan. Une
deuxième escarmouche eut lieu près la ville de Damas et ils réussirent à recouvrer la plupart du butin
et des prisonniers. Il est étrange qu'Ur-Nammou n'entreprenne aucune résistance. Néanmoins, ils
auraient facilement battu la petite force d 'Abraham mais ils lui permirent de saisir le butin de guerre
avec très peu d'opposition. Ils ne furent sans doute pas d'humeur à se battre, étant empressés de quitter
ces terres pour retourner à leur patrie.

Il se peut que la raison de leur soudain départ ait été pour transporter leur roi malade, Ur-Nammou, à
sa capitale. La traduction d 'une tablette cunéiforme par J. V. Kinnier Wilson, dans son livre « The
Rebel Lands », fournit l'histoire de l'expédition d'Ur-Nammou et sa mort en terre étrangère. La tablette
décrit comment il devint malade dans « la terre montagneuse » et fut rapidement ramené à Ur où il fut
placé sur un brancard de cerceuil dans son palais à Ur.

Les habitants de la Mésopotamie furent en état de choc, car, selon les volontés du ciel, cela ne devait
pas se produire. La tablette s'adresse à la plainte du roi qui fut « abandonné sur-le-champ de bataille
comme un vaisseau écrasé ». La narration poursuit et bien qu' il eût bien servi les dieux, ils ne l'avaient
pas soutenu en temps de besoin.

Ur-Nammou fut peut être la victime de sa propre ambition. Une tablette qui commémore la mort d'Ur-
Nammou suggère qu'il utilise des armes de destruction massive dont l'usage aurait pu pétarader et
causer sa mort. Il se vante d'avoir utilisé « l'udug, l'arme puissante » qui « rendit la terre de l'ennemi en
poussière », et de l'avoir « empoisonnée ». Nous trouvons des références à un « gaz brûlant » qui
pénétra les « maisons des terres rebelles ». Ce sont tous des symptômes et des conséquences d'armes
nucléaires et chimiques.

Ur-Nammou a non seulement causé sa propre maladie et sa mort, mais dévasta les terres de la
Cisjordanie et celles du nord du Sinaï qui restèrent inoccupées durant des centaines d'années.

Les villes de la vallée de Siddim eurent un court répit. Avec la désorganisation causée par la mort
d'Ur-Nammou et le changement de royauté, elles purent sans doute poursuivre une certaine forme d'
indépendance. Mais le destin les attendait. Dix-huit ans plus tard, les villes furent détruites par une
explosion cataclysmique qui rompit aussi la faute géologique de la vallée du Jourdain, causant l'
écroulement de la terre, formant ainsi un bassin pour l'effluence de la rivière Jourdain. La Mer Morte
fut ainsi formée.

LES ANNÉES TRANQUILLES DE 2084 À 2067, ET LA TEMPÊTE QUI APPROCHE

Avec la mort d'Ur-Nammou, son fils Shulgi devint roi d'Ur. Il gouverna durant 48 ans, le début d'une
période de paix relative et de prospérité pour Sumer. Sans arrêt, Shulgi étendit les limites de l' empire
par delà l'Élam et Anshan à l'est et les montagnes Zagros au nord. Shulgi se donna un statut divin et
utilisa le dingir ou l' emblème de l'étoile devant son nom, tel qu'Ur-Nammou.

Ayant subjugué les Terre à l'est et au nord, un souverain ambitieux tel Shulgi n'aurait certes pas laissé
les provinces de l'Ouest indépendantes. Les Saintes Écritures ne révèlent aucune activité politique ou
militaire durant cette période, et il semble que les villes de la vallée de Siddim revinrent sous l'égide
des rois mésopotamiens et prospérèrent sous la tutelle de Shulgi.

Après les événements de 2085, Abraham et sa suite s'établirent parmi les Rephaïm à Mamré près
d'Hébron. Là, dans un échange avec Yahvé ou Adad, il se plaint de n'avoir eu aucune progéniture pour
poursuivre la lignée familiale. Adad lui promit un héritier mâle et peu après, Ismaël est né de son

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épouse égyptienne en l'an 2082, trois ans après l 'invasion d'Ur-Nammou. A cette époque, Adad avait
apparemment entrepris de perpétuer la lignée d'Abraham à travers le côté égyptien, indiquant ainsi la
suite de relations cordiales avec l'Égypte. [Note de l'éditeur : De nouveau et pour des raisons
inconnues, Boulay fait l'erreur d'affirmer que Yahvé et Adad sont le même personnage, plutôt que la
réalité Yahvé/Enlil, le prince-héritier.]

Quatorze ans plus tard, Isaac naquit de Sarah, sa deuxième épouse. Agar fut dès lors bannie dans le
désert avec l'héritier apparent, Ismaël. Pendant ces années, Adad dut changer son attitude et ses
relations avec l'Égypte.

L'année avant la destruction de Sodome, Adad fit une nouvelle alliance avec Abraham--cette fois-ci,
choisissant Isaac pour perpétuer la lignée d'Abraham. Il existe aussi une forte implication qu'Adad lui-
même fut le père d'Isaac.

Nous ne connaissons pas ce qui causa la fissure avec l'Égypte et le début d'une nouvelle dynastie sous
Isaac, mais les actions furent sans doute associées avec la destruction des villes de la vallée l'année
suivante.

Le changement d'Ismaël à Isaac est décrit dans la Genèse où la conscience d'Adad est décrite dans son
annonce à Sarah, qui à l'âge de 90 ans, doit concevoir et porter un fils qui sera le nouvel héritier. Il est
apparent qu'Adad souhaite un nouveau départ sans l'aide de ses alliés égyptiens. De cette entente,
Adad informe Abraham, « Je la bénirai et même je te donnerai d'elle un fils; je la bénirai, elle
deviendra des nations, et des rois de peuples viendront d'elle ». Cela signifie littéralement qu'Adad
sera le père du fils par Sarah.

Ce fut la politique des divinités sumériennes de s'accoupler avec les femmes humaines dans le but
spécifique de fournir le personnel de confiance pour gouverner l'empire, l'aristocratie des rois, des
généraux, des prêtres, et autres fonctionnaires importants. Cela fut leur manière d'assurer une race de
demi-dieux en qui ils pourraient avoir confiance pour accomplir leurs voux et être une barrière entre
eux et les êtres humains ordinaires. Adad suivait simplement la pratique courante des dieux de Sumer.
De plus, cela explique l' attention spéciale de Yahvé à l'égard d'Isaac et son fils Jacob dans l 'Ancien
Testament.

En signe de loyauté et comme façon d'identifier ses partisans, et pour leur rappeler qu'ils furent
directement les descendants d'un dieu reptilien, la perte du prépuce dans le rite de la circoncision fut
introduite à cette époque. Symboliquement, cette procédure représenta le reptile qui mue sa peau et
l'acte de renouveler sa vie. Il est aussi important de considérer qu'au moment de l'entretien d'Adad et d'
Abraham au sujet de son nouveau fils et héritier, il lui divulgue aussi son plan de détruire les villes de
la vallée. [Note de l'éditeur : Tel que noté précédemment, le rite de la circoncision aurait pu être
motivé pour des raisons entièrement différentes. Ce fut peut être un acte humain de rébellion contre les
organes génitaux couverts des sauriens de Nibirou, qui détestèrent les « lulu » (humains) mâles, car le
résultat du processus de la circoncision serait que le gland du pénis du lulu serait toujours exposé à
l'air de Tiamat.]

LA DESTRUCTION DE SODOME ET DE GOMORRHE

Dans la narration de la Genèse, trois anges apparurent à Abraham à Mamré pour apporter les nouvelles
en personne d'Adad. Ils le prévinrent que les villes seraient détruites à moins qu'Abraham puisse
trouver une raison suffisante pour que cela ne se produise pas. Les anges volèrent au-dessus des villes
en reconnaissance aérienne, « S'étant levés, les hommes partirent de là et arrivèrent en vue de Sodome
». Les messagers conduirent une reconnaissance aérienne des villes pour sans doute prévenir tous les
amis et alliés d'Abraham.

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Par la suite, deux d'entre eux se rendirent à Sodome pour ramener Lot et sa famille. Ces derniers furent
« sortis et déposés » à l'extérieur de la ville et prévenus de fuir vers les collines de crainte qu'ils
périssent dans la destruction imminente. Lot et sa famille se retirèrent à Çoar dans la partie Sud de la
vallée, mais prévenus qu' ils ne seraient même pas en sécurité à cet endroit, ils décidèrent de se diriger
vers les montagnes.

La description de la destruction est fournie par la Genèse et des détails additionnels nous sont fournis
par Josèphe et le Haggadah. La genèse dit, « Au moment où le soleil se levait sur la terre et où Lot
entrait à Çoar, Yahvé fit pleuvoir sur Sodome et sur Gomorrhe du soufre et du feu venant de Yahvé, et
il renversa ces villes et toute la Plaine, avec tous les habitants des villes et la végétation du sol ».

Dans ce conte le « soufre et le feu » descendirent du ciel. Josèphe ajoute plus d'information avec
l'énoncé que le Seigneur « jeta la foudre sur la ville et l'incendia avec ses habitants ». Dans le
Haggadah, cette foudre provient du Shekinah, le char aérien du Seigneur : « Quand les anges sortirent
et déposèrent Lot et sa famille à l'extérieur de la ville, ils leur prièrent de s'éloigner pour sauver leurs
vies, et de ne pas regarder derrière, de peur qu'ils aperçoivent le Shekinah qui descendit causer la
destruction des villes ».

Lot et sa famille furent prévenus de ne pas regarder derrière de peur qu'ils fussent éblouis par l'éclat de
l'explosion, probablement de nature nucléaire. Le vaisseau spatial d'Adad ou de Yahvé descendit du
ciel tirant une arme de destruction massive pour détruire les villes ainsi que la végétation de la plaine.
La force de l'explosion ou des explosions fut si grande qu'elle rompit la faute géologique sous la vallée
de Siddim, baissant le niveau de la vallée et scellant la faute, créant ainsi une grande mer intérieure.

Au moment de l'holocauste, Abraham se trouvait à Hébron où il grimpa le plus haut point à l'aube pour
être témoin de l'événement. Hébron n'est qu'à 15 milles [24 km] de la vallée, et de son point de vue,
Abraham dut avoir une excellente vue de l'événement : « Levé de bon matin, Abraham vint à l'endroit
où il s'était tenu devant Yahvé et il jeta son regard sur Sodome, sur Gomorrhe et sur toute la Plaine, et
voici qu'il vit la fumée monter du pays comme la fumée d'une fournaise ! »

Abraham fut-il été témoin d'un nuage en forme de champignon, un holocauste nucléaire qui détruisit
les villes de la plaine ?

Adad est le suspect principal comme coupable de la destruction de la vallée de Siddim. Les rois de la
troisième dynastie considérèrent ces villes trop précieuses pour détruire et préférèrent les rendre sous
leur contrôle et recueillir le tribut. Par contre, Adad avait une bonne raison pour détruire les villes.
[Note de l'éditeur : Durant « Les Guerres de la Pyramide », le prince Ishkour Adad fut l'allié du prince-
héritier Enlil. Ainsi, bien que Boulay se trompe de nouveau de mettre Yahvé sur le même pied
qu'Enlil, il n'y a pas de contradictoire à savoir quel côté entreprit la destruction.]

Il n'avait pas réussi dans sa tentative de protéger les villes des déprédations des rois de l'est. Il ne
réussit pas non plus à défendre le complexe spatial du mont Sinaï et le complexe de support de Cadès
ou de prévenir leur destruction. Réalisant qu'ils ne pourraient pas dépendre sur Adad ou ses ressources
pour les protéger des rois de l' est, et étant des entités commerciales pratiques, il semble que les villes
décidèrent de revenir sous l'égide des monarques de l'est.

Adad et Abraham avaient rompu leur relation avec l'Égypte ou peut-être ce fut le contraire--les
Égyptiens cessèrent ce qu'ils considéraient être une mauvaise alliance. Adad ou Yahvé furent connus
partout dans l'Ancien Testament comme un dieu de vengeance. Cela semble avoir été son dernier
grand acte de vengeance.

Il semble aussi qu'à ce temps, Outou abandonna Adad. Occupant en premier le Liban, Outou, semble-
t-il, transféra ses activités spatiales au complexe du mont Sinaï après l'expédition destructrice de

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Naram-Sin. De plus, avec la destruction des deux complexes spatiaux, il n'avait pas de base
d'opérations dans l'Ouest et revint à sa résidence en Mésopotamie.

Le Haggadah raconte qu'une des raisons de la destruction des villes de Sodome et Gomorrhe fut parce
qu'ils adorèrent les dieux du soleil et de la lune. Il semble donc que ces villes aient transféré leur
fidélité à Adad vers Sin, le dieu de la lune, et vers Shamash, le dieu du soleil, connu comme le dieu de
la foudre des terres de l'ouest. [Note de l'éditeur : Tout cela créé quelque peu de confusion,
contredisant la narration de ce même événement par Zecharia Sitchin ; et votre éditeur trouvera cela
intéressant de comparer la version révisée du livre de Boulay avec la version donnée ci-dessus. De
plus, notons que suivant la destruction des installations spatiales du Sinaï, par qui que se soit, et votre
éditeur supporte l'idée que cela fut accompli par le prince Outou sous l'ordre du commandant de l'air,
la princesse-royale Inanna, les nouvelles installations spatiales ayant été déplacées à la plaine de Nazca
au Pérou.]

La ruine de la vallée de Siddim fut la dernière de plusieurs dévastations dans les terres du Levant. Les
villes d'Ebla et d'Arman, et la terre du Liban furent détruites auparavant. Par la suite, les villes des
Rephaïm en Cisjordanie, le complexe du mont Sinaï/Cadès et les citadelles défensives du Sud de la
Palestine. Et maintenant, les cinq villes de la vallée de Siddim disparurent dans un nuage brûlant et la
terre devint inondée pour devenir enfin la Mer Morte.

Il ne resta rien de valeur dans les terres de l'ouest.

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LES SERPENTS ET LES DRAGONS VOLANTS
Par R. A. Boulay ©1990
Éditeur : Roberto Solàrion ©1997
Traducteur : Polo Delsalles ©2003
*
Épilogue
MANQUE-T-IL VRAIMENT UN LIEN?
*

Dans la chaîne de l'évolution, l'homme est un casse-tête. Les théories scientifiques de l'évolution
expliquent le cours général des événements causant le développement des formes de vie, mais l'
évolution ne peut pas expliquer l'apparition d'Homo sapiens ou de l' homme moderne.

Depuis une centaine d'années, des anthropologues et autres scientifiques cherchent le soi-disant lien
manquant pour lier l' intervalle énorme qui existe dans l'évolution entre l'homme singe ou l 'homme de
Néanderthal et l'homme moderne ou l'homme de Cro-Magnon.

L'apparition d'Homo sapiens s'est produite quasi soudainement quant aux millions d'années que
l'évolution exige normalement. Il n'y a aucune preuve de stages intermédiaires qui indiqueraient un
changement graduel d'Homo erectus, l'homme singe, à l'Homo sapiens moderne. Bien que l'hominidé
du genre Homo est un produit de l'évolution, l'Homo sapiens est le produit d'un événement
révolutionnaire soudain.

Le premier à être considéré vraiment semblable à l'homme fut l'Australopithèque qui exista en Afrique
il y a quelque cinq millions d' années. Par la suite, cela prit des ères pour produire le premier homme
primitif ou Homo erectus. Il y a de cela environ un million d'années, il apparaît sur la scène et s'appelle
l'homme de Neandertal.

Or, soudainement et inexplicablement, il y a quelque 35,000 ans, une nouvelle race d'homme parut de
nulle part--Homo sapiens ou l'homme rationnel que nous appelons l'homme de Cro-Magnon. Il
ressemblait beaucoup à l'homme moderne et s'il avait été habillé correctement, il pourrait passer
inaperçu sur la rue de toute ville en Amérique.

Les Sumériens qui sont arrivés ici avant que l'Homo sapiens existe fournissent l'explication de
l'apparition soudaine de l'homme moderne. Il semble avoir été développé à travers deux stages créatifs.
L'homme fut d'abord conçu comme un ouvrier esclave ; à cette époque, il fut principalement
d'apparence et de nature reptilienne, probablement seulement qu'un tiers mammifère.

Le deuxième changement accrut sa nature de mammifère. Il perdit sa peau écailleuse et ne pouvait pas
se reproduire. Il développa une peau douce et des cheveux nécessitant des vêtements pour son confort
et sa protection. Métaphoriquement, en termes bibliques, on appelle cela la « chute de l'homme ».

L'APPARENCE REPTILIENNE DES ANCIENS

Les patriarches de l'Ancien Testament et les rois et prêtres sumériens antédiluviens furent tous en
partie des Sauriens, étant les enfants de l'accouplement d'un dieu reptilien et d'un habitant de la terre.
Ce fut de même après le Déluge quand les rois furent aussi semi-divins.

La meilleure illustration de cette dualité est probablement trouvée en la personne de Gilgamesh. Au
commencement de l'Épique, Gilgamesh est créé par la déesse mère comme deux tiers divin, étant le
fils d'un habitant de la terre mâle et d'une déesse féminine. Sargon le grand fut aussi un «changeling »
comme on les appelait, et fut le fils d'un dieu et d'une prêtresse.

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Sans aucun doute, ils auraient eu une apparence reptilienne et, en certains points, ils auraient
visiblement révélé des vestiges de leur origine. Ceci est démontré dans les aventures de Gilgamesh
qui, dans son voyage à la terre de Shamash [prince Outou], il est défié par les gardiens à la forteresse
de la montagne. Gilgamesh est immédiatement reconnu par les gardiens sauriens « comme un de nous,
puisqu'il a la chair des dieux ». On lui permet de passer puisqu'il fit partie de l'aristocratie.

Cela est aussi évident dans le Mythe de Gilgamesh et d'Agga. Dans cette histoire, la ville d'Ourouk fut
attaquée par Agga, le souverain de Kish. L'envoyé diplomatique d'Agga demanda à Gilgamesh de
rendre sa ville ainsi que son armée. Cependant, lorsque Gilgamesh monta sur la muraille de la ville
pour qu'Agga et son armée puissent le voir en personne, Agga annula le siège et son armée prit la
fuite.

Évidemment, il y a quelque chose dans l'apparence de Gilgamesh qui terrifia Agga et effraya son
armée. Comme Agga, Gilgamesh fut en partie saurien et apparemment, le code de la chevalerie prévint
des telles actions contre un autre membre de l'aristocratie.

Ce que Gilgamesh a de reconnaissable en tant que Saurien n'est jamais affirmé. Officiellement, son
apparence est décrite dans la première partie du poème où les détails de sa naissance sont fournis. Il
commence avec l'énoncé que Gilgamesh est deux tiers divin, étant la progéniture d'une déesse et d'un
prêtre. Les prochaines quatre lignes semblent être consacrées à décrire son apparence. Cependant, pour
quelque raison, elles furent mutilées. Ces lignes ont-elles été délibérément défigurées plus tard par des
fonctionnaires et des prêtres pour cacher la vraie apparence de Gilgamesh ?

Ce sont peut-être ces traits reptiliens qui causèrent tant de consternations dans la Genèse lorsque les
fils de Noé le virent nu. La réaction est si complètement illogique que l'on peut seulement supposer
que Noé cachait quelque chose de ses fils au sujet de son apparence. Ce fut peut-être « l'insigne de la
prêtrise » comme celle de son frère Nir ou une autre trace de descendance reptilienne telle qu'une peau
écailleuse.

LE CROISEMENT DES REPTILES ET DES MAMMIFÈRES

Quand les hommes arrivèrent ici de l'espace, ils trouvèrent les conditions semblables à celles de leur
planète. Les reptiles furent les formes dominantes de vie sur la Terre et, de ceux-ci, les dinosaures
représentaient le point culminant de leur évolution. Ces créatures furent loin d'être lentes, stupides et
des bêtes mal adaptées. Plusieurs furent lestes de pieds. Elles furent toutes très évoluées et chacun en
son temps, devint bien adapté aux conditions dans lesquelles elles vivaient.

Ils dominèrent la période crétacée principalement parce que, partout sur la Terre, le climat fut doux et
plus important encore, stable. Il fournit des conditions idéales aux reptiles puisque ce fut le même
climat dans lequel les reptiles avaient évolué.

Si le climat n'avait pas changé et refroidi, les mammifères n'auraient pas pu émerger comme espèce
dominante. Dans leur livre, « The Great Extinction », Allsby et Lovelock disent que si le climat était
resté inchangé jusqu'à présent, il n'y a aucune raison de supposer que les reptiles auraient décliné. Et si
des êtres « intelligents » avaient évolué, c'est-à-dire, des êtres avec des technologies avancées, ils
suggèrent que ces êtres aient pu avoir des peaux écailleuses et de longues queues.

Quand l'assèchement de la Terre rendit les conditions difficiles à accomplir les fonctions essentielles
telles que la cueillette de la nourriture, la construction et l'exploitation minière, les astronautes
étrangers se sont naturellement tournés vers une forme de vie établie qui pourrait être modifiée et qui
pourrait recevoir quelques-unes de leurs caractéristiques.

Un tel croisement de deux espèces fut-il un exploit impossible dans la génétique ? Probablement pas,
puisque la Nature semble avoir manié le problème sans trop de difficulté. Les scientifiques

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d'aujourd'hui sont convaincus qu'il y eut en effet des créatures de « croisement » à la fin de la période
crétacée, comme des reptiles de sang chaud et des mammifères de sang froid.

À cette époque, les dinosaures semblent avoir évolué en créatures de sang chaud. Dans, « The Hot-
blooded Dinosaurs », Adrian Desmond déclare que les dinosaures devaient être de sang chaud pour
survivre. Le système nerveux des dinosaures devait être complexe pour justifier leur agilité, leur
vitesse et leur capacité de se maintenir en équilibre. Seule, la manipulation complexe des doigts
exigeait un centre de coordination bien développé aussi bien que des yeux énormes pour surveiller
l'opération. Pour maintenir une haute concentration d'énergie pour de longues périodes, les dinosaures
nécessitaient un métabolisme à haut rendement capable de fournir l'énergie pour rester sur leurs pieds
portant un tel poids. [Note de l'éditeur : Le Dr Immanuel Velikovsky disait aussi que certains
dinosaures furent de sang chaud ; cependant, je ne savais pas que certains mammifères furent de sang
froid.]

L'ORIGINE DES HISTOIRES DE LA GENÈSE

Les commentateurs bibliques disent souvent que les légendes hébraïques de l'histoire de la création de
l'homme et sa chute sont originelles puisqu'elles ne furent pas encore découvertes en Mésopotamie ou
autres littératures ou légendes anciennes. Cependant, nous avons vu que la chute de l'homme ou
l'acquisition du « savoir » ou de la connaissance sexuelle par Adam et Ève est une version plus récente
du conte d' Enkidou dans l'Épique de Gilgamesh. Enkidou fut d'abord créé d'argile par les dieux
comme homme sauvage et alors, pour le rendre plus convenable comme compagnon à Gilgamesh, fut
soumis à un processus de « civilisation » où il prit part à une orgie sexuelle avec une déesse
reptilienne. Ce processus le rendit un homme complet ou moderne.

Donc, dans les comptes sumériens et bibliques, nous trouvons cette métaphore sexuelle où le fait
d'obtenir la connaissance sexuelle change l'homme primitif en homme moderne.

Le conte d'Adapa est aussi relié à l'histoire d'Adam d'une autre façon, celui de l'immortalité perdue.
Comme l'ange gardien avec « l' épée en flammes » empêcha Adam de s'approcher et prendre le fruit de
l 'arbre de vie ou de l'immortalité, ainsi Adapa refusa sciemment la nourriture et la boisson de la
longue vie lorsque le dieu sumérien principal lui offrit l'immortalité.

Cela est répété dans l'histoire de Gilgamesh qui fut contrecarré dans sa tentative de se procurer
l'immortalité dans la terre des Cèdres. Comme l'ange avec l'épée en flammes, Gilgamesh rencontra des
gardes avec une arme à rayons à l'entrée de la terre de l'immortalité.

Les sources sacerdotales qui ont compilé les livres de l'Ancien Testament avaient un grand nombre de
légendes et d'histoires à leur disposition et ce qui fut sélectionné et inclus dans les Saintes Écritures fut
un composite de légendes du jour mais modifié pour convenir à leurs buts sacerdotaux.

Il est aussi évident que pour rehausser et perpétuer leur emprise sur les tribus hébraïques, ils
introduisirent aux histoires le concept du péché et de la culpabilité.

Les preuves de l'origine de l'homme par les dieux serpents furent expurgées autant que possible. Mais
là où la prêtrise n'avait aucun contrôle sur le contenu de la matière, les preuves de l'origine de l'
homme sont évidentes.

Ailleurs dans la mythologie et l'histoire mondiale, l'origine de l'homme n'est pas perdue ni négligée.
En Chine, le plus ancien des livres raconte comment les dragons furent les ancêtres bienveillants de
l'espèce humaine et lui apprirent tous les arts de la civilisation. Dans la littérature hindoue, les dieux
serpents sont clairement mentionnés comme les vrais ancêtres de l'homme. Ailleurs, les serpents
volants, les dragons et les serpents garnis de plumes sont décrits comme nos créateurs bienfaisants.

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La vraie histoire de l'évolution et l'histoire de l'homme est son aliénation ou son éloignement de ces
origines. L'histoire enregistrée est l'histoire de la lutte de l'homme à se débarrasser de l'esclavage des
enfants et des descendants de ces dieux serpents qui tourmentèrent l'homme depuis le Déluge datant
d'environ 4000 avant J.-C. jusqu'aux jours des rois hébreux en 1000 avant J.-C. [Note de l'éditeur :
Selon moi, et tel que je l'ai écrit ailleurs, cette date devrait être avancée vers 700 avant J.-C.]

QUELLE FUT L'APPARENCE DES DIEUX ANCIENS ?

Les voyageurs de l'espace trouvèrent notre monde antédiluvien très convenable parce qu'il se
rapprochait des conditions de leur planète. Le climat était chaud et stable et encore plus important, il y
avait peu d'activité cyclonique.

Le bioxyde de carbone et le niveau d'humidité de l'atmosphère furent élevés par rapport au baldaquin
de nuages. Ces conditions causèrent la croissance de plantes somptueuses et d'animaux géants. Ce fut
l'époque des dinosaures végétariens. La venue des Anounnaki coïncida avec la fin de cette période
comme la Terre commença à sécher, marquant l' apparition des dinosaures mangeurs de viande et des
petits mammifères.

Les dieux reptiliens eurent besoin d'humidité et de chaleur et ce fut probablement la raison pour
laquelle les civilisations furent fondées à l'embouchure des grands systèmes de rivières--le delta du
Nil, la rivière et la vallée de l'Indus et le système Tigre-Euphrate. L'assèchement graduel du climat
incommodait les Anounnaki et ils furent de plus en plus forcés de vivre dans un environnement
artificiel--leur vaisseau spatial orbitant. Lorsqu'ils se trouvèrent sur la surface de la Terre, ils vivaient
une grande partie du temps dans une capsule personnelle qui simulait cet environnement artificiel.

La planète de nos ancêtres fut aussi probablement couverte avec une épaisse couche de nuages. Sur
une telle planète, il serait nécessaire de maintenir un certain niveau de fraîcheur, et la vie intelligente
évoluerait comme des amphibiens à l'aise autant dans l'eau que sur la terre. Cela explique la légende
babylonienne d'Oannes qui vint de la mer et aussi la résidence d'Enki dans un palais d'eau qui semble
avoir été également submersible.

Leurs vaisseaux spatiaux contiendraient sans doute d'énormes réservoirs d'eau pour faciliter les
conditions de vie et les protéger des radiations durant les longs vols dans l'espace. Leur forme fut
remarquablement bien adaptée pour les voyages spatiaux.

Les scientifiques ont théorisé que la forme reptilienne serait idéale pour voyage à travers l'espace
durant de longs voyages. Capables d' hiberner ou de ralentir leur métabolisme pour les longues
périodes et de s'immerger dans l'eau ou un environnement liquide, ils pourraient survivre les périls de
voyages spatiaux qui ont un effet nuisible sur les mammifères.

Pour l'homme, la radiation est l'obstacle majeur des voyages spatiaux. Les doses de radiation émises
par les flamboiements solaires seraient fatales aux voyageurs, puisqu'un flamboiement solaire pourrait
émettre de 800 à 1,000 REMs (une mesure de radiation) sur une période de 24 heures. L'homme
recevrait une dose fatale tout d'un coup car la limite pour toute une vie est de 300 REMs. Les
scientifiques ont proposé comme protection contre ces immenses doses de radiation que les
astronautes se retireraient dans de grands réservoirs d'eau ou de liquides pendant ses tempêtes solaires.

En apparence, les dieux serpents furent grands, au moins de 8 à 10 pieds [2.5 à 3 mètres] et marchaient
sur deux pieds. Ils avaient une queue comme un reptile et une peau dure et écailleuse semblable à celle
d'un lézard. Leur peau fut généralement brillante et lisse, quelque peu comme un caméléon, et variait
probablement en teintes différentes de vert et de gris.

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Leur condition naturelle fut d'être nus mais ils portaient des vêtements tels que des capes comme signe
de rang ou de divinité. À cause de leur besoin d'humidité, ils ne pouvaient pas supporter le soleil direct
qui rendit leur peau sèche et inconfortable.

Leur visage fut quelque peu plat avec des moustaches sur le menton ou une barbiche comme un morse
ou un bouquetin. Ils avaient de courtes cornes sur leurs têtes qu'ils considérèrent être un signe de
divinité. Les êtres humains leur furent répulsifs parce qu'ils furent poilus, avaient des peaux douces et
des membres osseux. Ils furent particulièrement dérangés par les odeurs âcres de l'homme et de ses
excrétions. Au début, les dieux ne mangèrent pas de nourritures cuites mais plus tard, ils dépendirent
sur l'homme pour fournir leur besoin. Ils n'avaient pas besoin de feux ou de poêles pour maintenir leur
chaleur.

Notre ancêtre ou Adam ne fut pas si différent de son créateur sauf qu' il fut plus petit et n'avait pas de
poils faciaux et ni de cornes. Il fut plus agile et adroit avec ses mains. Il mangeait aussi de la nourriture
crue et se promenait nu.

Les fils des dieux serpents, les Néfilim de la Bible, qui descendirent avant le Déluge pour s'accoupler
avec les femmes humaines se mêlèrent également de la génétique. Plusieurs formes étranges et
monstrueuses furent produites et donnèrent naissance aux anciennes légendes de centaures, de
griffons, de satyres et tous les ogres et créatures fabuleuses de la mythologie. Elles furent toutes
détruites par le Déluge, mais leur mémoire subsiste dans les légendes anciennes de l' espèce humaine.

Les patriarches, les dieux rois, les prêtres, les généraux et autres membres de l'aristocratie qui
gouvernaient l'homme avant et après le Déluge furent aussi en partie des Sauriens. Ils affichèrent
certaines caractéristiques qui les distinguaient de gens ordinaires--de grandes pièces de peau écailleuse
appelées « l'insigne de la prêtrise », et ils avaient probablement des cornes et des moustaches sur le
menton.

Les Rephaïm ou dieux guerriers, les descendants des Néfilim antédiluviens, qui protégèrent le Moyen-
Orient plus tard, furent de grands et effrayants guerriers et démontrèrent probablement certaines
caractéristiques de leurs ancêtres. Comme ils s'accouplèrent avec des êtres humains, les traits sauriens
diminuèrent, bien qu'ils semblent avoir retenu leur grandeur énorme.

LES DIEUX SERPENTS PARTIRENT-ILS OU SONT-ILS ENCORE ICI ?

La période avant le Déluge fut l'apogée des dieux. La mythologie mondiale fait référence à cette
période comme l'âge d'or quand les dieux gouvernaient sur la Terre.

Le Déluge est un point tournant dans l'histoire de l'espèce humaine. Il termina l'âge d'or et commença
le règne de l'homme. Les dieux subalternes semblent être restés pour quelque temps après le Déluge et
dirigèrent les activités de l'espèce humaine. L'homme fut utilisé comme pion dans leurs querelles de la
famille. Cela mena à la destruction partout dans le monde. Le millénaire qui suivit le Déluge marqua
officiellement la fin d'un grand nombre de civilisations par l' utilisation d'armes de destruction
massive.

Après le 24ème siècle, l'influence des dieux semble avoir diminuée. Le règne de Sargon le grand, de
2334 à 2278 avant J.-C., fut marqué par la retenue et la modération. Bien qu'il réclama toutes les terres
de l'ouest, il n'y eut pas de destruction et les villes telles Elba et Sodome prospérèrent sous son
patronage.

C'est avec la montée au pouvoir de son petit-fils Naram-Sin en 2254 avant J.-C. que nous voyons
l'utilisation sans restriction du pouvoir et de la destruction. Naram-Sin fut aussi le premier roi
sumérien à se proclamer un dieu et adopter toutes les caractéristiques d'une divinité. Un tel

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comportement n'aurait certes pas été toléré par les dieux aînés et son règne semble marquer la fin de
leur contrôle sur les activités de l'espèce humaine.

Le comportement effréné de Naram-Sin et des rois sumériens et akkadiens qui suivirent atteste le fait
que le vaisseau spatial orbitant ait probablement quitté avant le 23ème siècle, laissant derrière les
dieux subalternes et les formes hybrides telles les Rephaïm ou dieux guerriers des terres de l'ouest.

À travers les siècles, l'apparition d'objets volants non identifiés (OVNIS) indiquerait que soit leurs
vaisseaux spatiaux réapparurent à intervalles ou qu'ils sont encore ici mais cachés de nos yeux. S'ils
sont ici depuis des siècles, où trouveraient-ils un endroit de sûreté loin des centres de population ?

Il est aussi possible que les mers et les lacs cachent l'entrée à ces bases clandestines qui peuvent être
plus répandues que nous le réalisons. Par exemple, les activités étranges dans l'Océan Atlantique dans
la région connue comme le Triangle des Bermudes avec l'apparition rapportée de «soucoupes » sous-
marines pourraient être en rapport avec l'entrée d'une telle base sous-marine.

UN GRAND CHOC CULTUREL !

Il est fort possible que l'espèce humaine ne soit pas prête pour la vérité. L'humanité a besoin de leurs
fantaisies--les Mythes et les histoires religieuses qui rendent la vie si simple et peu compliquée. Un de
ces jours, il est probable que nous soyons obligés d'accepter la vérité quand nos ancêtres reviendront
voir ce que font leurs « enfants ».

L'homme fut conditionné depuis des millénaires à nier la vérité de sa descendance et comme palliatif,
nous avons développé une forme d'amnésie. [Note de l'éditeur : le Dr Velikovsky discuta également à
propos de cette « amnésie collective » dans son livre, « Worlds In Collision »]. Nous avons accepté
l'interprétation de l'histoire propagée par une prêtrise qui voyait à ses propres besoins et par le monde
académique. Néanmoins, la vérité ne peut être dissimulée pour toujours.

Éventuellement, l'espèce humaine aura à apprendre la vérité de ses origines et affronter le fait que ses
dieux et ancêtres furent des reptiles, vraiment des monstres selon nos définitions courantes. Il y aura
un grand choc culturel comme jamais vu auparavant !